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Éducation: 7244 enseignants manquent toujours à l’appel (Dr Bano Barry)

Au terme d'un contrôle de présence physique organisé par le gouvernement à travers le ministère de l'Administration du territoire et…

Au terme d’un contrôle de présence physique organisé par le gouvernement à travers le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, beaucoup de nuances ont été révélées dans le secteur éducatif guinéen. C’est notamment, le faible niveau des enseignants, le manque de personnel suffisant, mais aussi le manque de cohérence dans la globalité.

Invité à la radio espace ce mardi, le conseiller à la présidence chargé de l’éducation a fait des révélations à prendre en compte. «Les chiffres que nous avions faisaient état de 44493 au MENA et le supérieur 2300 et quelques et l’enseignement technique 2040 agents. Les chiffres que nous avons indiquent qu’il y a 3000 salles de classes sans enseignants, 3000 classes multi-grades, il y a des classes qu’on appelle double vocations où on ne peut pas étudier toute la journée….», a-t-il relevé.

Poursuivant, Dr Bano Barry est revenu sur le résultat du contrôle proprement dit.

«À l’issue du contrôle, on a trouvé 4500 enseignants guinéens dont le salaire n’est pas domicilié au lieu où ils travaillent. 2000 et quelques enseignants du primaire, 8535 au secondaire et 3000 et quelques au niveau de la direction, ce qui nous a donné 32000…», explique t-il, avant de justifier le gèle de salaire de certains enseignants.

«Par rapport aux 42000, il y avait donc un écart. La décision a été prise puisque c’était l’ouverture de geler ce salaire pour que les gens se présentent parce que dès que le salaire est gelé les gens se sont présentés. En moyen d’une semaine tous ceux qui sont présents en Guinée,998 de l’enseignement supérieur  sont logés à l’intérieur du fichier du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Ils ont été payés. Toutes les universités à l’intérieur du pays, tous les centres de recherche sont logés à l’intérieur du fichier du MENA. 444 de l’enseignement technique, 2000 et quelques de l’enseignement supérieur sont gérés à l’intérieur du fichier. Donc 3000 et quelques sont retrouvés et payés et 7222 qui n’ont pas été retrouvé dont nous attendons…»

Selon Dr Bano Barry conseiller à la présidence chargé de l’éducation, l’aboutissement de ce contrôle va permettre de distinguer ceux qui appartiennent à chaque ministère pour qu’il y ait un système de codification.
Selon lui toujours, «Avec les 7244, sensiblement si ils ne sont pas retrouvés, l’État guinéen fera une économie mensuelle de 14 milliards 488 millions et dans l’année le budget de l’État va sauver 173 milliards 85 0millions de francs guinéens».