La délimitation des frontières Côte d’Ivoire Guinée avance. Le mardi 24 juin 2025, les deux pays ont entamé la collecte de données sur le terrain. Cette mission marque une étape concrète après l’adoption d’un tracé théorique.
La Commission technique mixte, composée d’experts des deux pays, arpente la ligne frontalière pour relever les points géographiques. Le but : établir un tracé définitif, basé sur des repères précis et partagés.
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À l’occasion de la Journée africaine des frontières à Gbapleu, Diakalidia Konaté, secrétaire exécutif de la CNF-CI, a invité les populations locales à coopérer pleinement avec les équipes.
Une coopération frontalière renforcée
Ce projet s’inscrit dans une dynamique régionale qui inclut aussi le Libéria. Son représentant, Emmanuel Wheinyue, a rappelé qu’au-delà des limites administratives, l’essentiel reste la cohabitation pacifique.
Il a également encouragé les communautés à rester vigilantes face aux flux illégaux, notamment la contrebande, le trafic de drogue et les menaces sécuritaires.
Une délimitation pour éviter les conflits
Dans les zones frontalières, les tensions foncières sont fréquentes. M. Konaté a rappelé que la délimitation des frontières Côte d’Ivoire Guinée peut prévenir les conflits entre éleveurs et agriculteurs.
Le préfet de Danané, Ahoutou N’Guessan, s’est dit satisfait du processus. Il y voit un levier de développement et de paix. À l’occasion, la CNF-CI a offert une pompe hydraulique et du matériel informatique à la sous-préfecture locale.
Enfin, ce projet, soutenu par l’Union africaine, la GIZ et l’OIM, illustre la volonté des pays de la Mano River de transformer les frontières en ponts plutôt qu’en barrières.
