Conakry vit ce lundi 3 novembre 2025 au rythme d’une tension palpable et d’une ferveur inédite autour de la Cour suprême, alors que le délai pour déposer les candidatures à la présidentielle du 28 décembre expire aujourd’hui.
Dès l’aube, la capitale s’est transformée. Les rues menant à l’institution judiciaire ont été bouclées, et un impressionnant dispositif sécuritaire, composé de forces spéciales, de la police nationale et de la gendarmerie, contrôle chaque accès avec rigueur. Le quartier, habituellement paisible, ressemble à une forteresse sous haute surveillance.
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Une ferveur populaire qui contraste avec la rigueur militaire
Aux abords, des centaines de partisans ont convergé de tous les quartiers de Conakry. Brandissant drapeaux et pancartes à l’effigie du chef de la transition, ils scandent à l’unisson : « Doumbouya candidat ! »
Le vert, le jaune et le rouge colorent la scène, créant un tableau vibrant où espoir et impatience se mêlent.
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Chaque mouvement, chaque minute alimente les spéculations sur une annonce imminente : le Général Mamadi Doumbouya, qui a longtemps promis de ne pas briguer la présidence, pourrait franchir le pas. Aucun communiqué officiel n’a encore confirmé cette hypothèse, mais les indices s’accumulent et captivent toute la nation.
Une journée historique pour la transition guinéenne
Le 3 novembre pourrait entrer dans les annales politiques du pays. Entre nervosité et enthousiasme, Conakry retient son souffle. Le suspense est à son comble : le pays pourrait assister à un moment décisif de sa transition, celui où le Général Doumbouya décidera de se lancer dans la course à la présidence, bouleversant l’équilibre politique et captivant l’attention de toute la communauté internationale.
