Législatives 2020: le dépôt des candidatures débute le 18 décembre prochain (Ceni)

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) vient d’annoncer la date du début de dépôt des dossiers des candidats au scrutin de 2020.

L’intégralité du communiqué de la Ceni: 

En application de l’article 144 du code électoral révisé, relatif à la déclaration de candidatures, la CENI informe les partis politiques présentant des candidats aux différents scrutins des élections législatives à venir que les déclarations de candidatures et le dépôt des dossiers débuteront le mercredi 18 décembre 2019 et se poursuivront jusqu’au vendredi 27 décembre 2019 à minuit. 

La CENI livre in extenso le contenu des articles 142 et 143 du code électoral révisé. CITATION :

Article 142 : « Conformément aux dispositions de l’article 61 de la constitution, tout parti politique légalement constitué et désireux de participer aux élections législatives, doit, selon les cas, faire une ou deux (1 ou 2) déclarations :

·             La première concerne les candidatures au scrutin majoritaire uninominal à un tour ;

·             La seconde concerne le scrutin de liste nationale à la représentation proportionnelle.

Les déclarations doivent comporter :

·             La dénomination du parti politique qui accorde l’investiture ;

·             L’emblème proposé pour l’impression des bulletins de vote et éventuellement le signe ou le symbole ou la photographie du candidat ou du leader, au choix du parti, qui doit y figurer ;

·             Les noms, prénoms, filiation, la date et le lieu de naissance, avec précision du service, de l’emploi et du lieu d’affectation, s’il est agent de l’Etat ;

·             La signature de chacun des candidats ;

L’indication de la circonscription électorale dans laquelle le candidat se présente pour ce qui concerne le scrutin majoritaire uninominal à un tour ;

·             En annexe, le programme qui sera développé durant la campagne électorale. 

·             Les partis ne sont pas tenus de présenter un candidat dans chaque circonscription électorale au scrutin majoritaire uninominal à un (1) tour ;

·             Une même personne ne peut être candidate dans plus d’une circonscription.

·             Une même personne ne peut être candidate sur plus d’une liste de candidature et ne peut non plus être candidate à la fois au scrutin majoritaire uninominal à un tour et au scrutin de liste à la représentation proportionnelle. » 

·             Article 143 : « Les déclarations de candidature doivent être accompagnées, pour chaque candidat, des pièces suivantes :

·             Un (1) extrait de naissance ;

·             Un (1) bulletin n°3 du casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois ;

·             Une déclaration par laquelle l’intéressé certifie qu’il pose sa candidature, qu’il n’est que sur une seule liste ou dans aucune autre circonscription et qu’il ne se trouve dans aucun des cas d’inéligibilité prévus par la présente Loi ;

·             Le récépissé de dépôt de la caution prévu à l’article 172 du présent Code.

·             Les déclarations sont également accompagnées d’une attestation par laquelle le parti politique investit les intéressés en qualité de candidats. »

La CENI sait compter sur la bonne foi de chacun des partis politiques désireux de participer à ces différents scrutins.

 

LA CENI     

Législatives 2020 en Guinée: sept candidats de l’Ufdg aux primaires dans la circonscription de Mali

Avec la disqualification de l’honorable Hamidou Wora Diallo pour manque de résultats, plusieurs responsables des structures de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg) veulent être présentés dans la circonscription électorale de Mali aux prochaines élections législatives du mois de février 2020, chacun comme candidat uninominal du parti, rapporte Guineematin.com.

Dans la circonscription électorale de Mali, relevant de la région administrative de Labé, en Moyenne Guinée, les responsables de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg) qui se disputent le poste de candidat du parti à l’uninominal pour les prochaines élections législatives (prévues le 16 février 2020) ont pour noms : le doyen Abdoulaye Fily Diallo, maire de la commune urbaine ; Aminata Dalein Diallo, deuxième adjointe au maire de la commune urbaine ; Boubacar Arsama Diallo, conseiller communal qui est venu de la société civile ; Souleymane Thiâ’nguel Bah, en exil ; Elhadj Hafiziou Fougou, vivant en France ; Abdoulaye Diouma Diallo, premier vice-maire de la commune rurale de Yembéring et éventuellement Mamadou Lamarana Barry, maire de la commune rurale de Yembéring.

Selon nos sources, le député sortant, honorable Hamidou Wora Diallo n’a, pour le moment, affiché aucune ambition pour sa propre succession. Des indiscrétions révèlent qu’il aurait préféré se retirer pour éviter une humiliation en raison de son mauvais résultat après 7 ans d’activités parlementaires.

Tout porte à croire que parmi tous ces candidats déclarés au sein de l’Union des forces démocratiques de Guinée, aucun n’a les faveurs du grand public. Ce qui fait qu’aucune tendance ne se dégage pour le moment.

Elhadj Abdoulaye Fily Diallo qui aurait pu l’emporter- en raison de sa proximité avec la base- est confronté à un cumul de fonctions. Il est le maire de la commune urbaine et secrétaire fédéral du parti.

Pour Souleymane Thiâ’nguel Bah, on rapporte que l’ancien directeur de la communication de l’Ufdg n’est pas connu du grand public dans la préfecture et sa situation actuelle qui l’empêche de venir mouiller le maillot sur le terrain réduirait ses chances de réussite.

« On ne trahira jamais notre lutte »Cellou Dalein 

Les travaux du comité de suivi des accords politiques ont repris. L’opposition est représentée autour de la table des négociations par l’Ufdg et l’Ufr. Après ces assises, Cellou Dalein Diallo a tenu a rassuré ses partisans de ce que les objectifs du parti restent les mêmes.

L’ancien Premier ministre déclare que l’opposition voudrait s’assurer que les conditions de transparence sont réunies pour la tenue d’élections législatives.

‘’Il n’y aura pas d’élections législatives sans Ufdg. Si on peut améliorer le processus, nous sommes allés autour de la table des négociations pour dire voilà comment les choses se passent’’, indique-t-il.

Selon Cellou Dalein Diallo, ‘’nous n’avons pas décidé de boycotter ou d’empêcher les élections. Nous allons essayer d’améliorer le processus pour que tout le monde puisse se recenser et qu’on assainisse le fichier conformément aux recommandations de la mission d’audit. On est allés là-bas pour parler de ça, pas pour parler de [nouvelle] constitution’’.

Il promet de faire un compte rendu fidèle à ses partisans des décisions qui seront prises à l’issue des travaux du comité de suivi. ‘’Quels que soient les résultats, vous dire voilà ce qui s’est passé et quelle est la décision que nous prenons. On ne trahira jamais notre lutte’’, rassure la figure de l’opposition.

« 128 victimes du pouvoir d’Alpha Condé enterrées au cimetière de Bambeto » (Cellou Dalein)

Chérif Bah, Abdourahim Bah, Mohamed Sylla, Abdoul Aziz Barry, Mouctar Diallo, Amadou Oury Barry, Abdourahamane Diallo et Alpha Souleymane Diallo ont rejoint leurs dernières demeures, ce vendredi 6 décembre, au cimetière de Bambeto.

Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) estime que ‘’nous sommes maintenant à 128 inhumations au cimetière de Bambeto. Toutes les victimes sont des jeunes à la fleur de l’âge”.

Cellou Dalein Diallo déclare que les victimes des manifestations de rue ‘’n’auront jamais droit à la justice sous le règne d’Alpha Condé’’. Il se dit triste de voir des adolescents “arrachés à l’affection de leurs familles alors qu’ils n’ont rien fait de mal’’.

Selon l’ancien Premier ministre, Alpha Condé a estimé que “les victimes que nous venons d’inhumer à Bambeto n’avaient pas droit à une prière funèbre dans l’enceinte de la grande mosquée de Fayçal’’.

Or, fait-il remarquer, ‘’c’est la plus grande mosquée du pays et vous avez vu beaucoup de personnes n’ont pu prier à la mosquée de Bambeto, parce que celle-ci ne peut pas contenir tout ce monde.

 

Liberté conditionnelle de Sano et Cie : « une première victoire du Fndc» (Cellou Dalein)

Du haut de la tribune de la Cour d’appel de Conakry, ce jeudi 28 novembre 2019, le juge Mangadouba Sow, a finalement accordé une liberté conditionnelle à Abdourahmane Sanoh et sept autres opposants à une nouvelle constitution en Guinée.

Satisfait de cette liberté conditionnelle accordée à ses  pairs du FNDC, le président de l’UFDG, El Hadj Cellou Dalein Diallo, via sa page Facebook, a estimé qu’il s’agit d’une première victoire qui renforce la conviction des opposants au projet de troisième mandat en Guinée.

« Abdourahaman Sano, Sékou Koundouno, Alpha Soumah dit Bill de Sam, Ibrahima Diallo, Bailo Barry, Élie Kamano, Ibrahima Keita…tous illégalement détenus, depuis plus d’un mois, sortent en fin de prison. Leur libération est une première victoire qui nous galvanise dans la lutte contre le changement de constitution. Le combat continue » a écrit le chef de file de l’opposition guinéenne.

Rappelons que le leader Abdourahaman Sano et ses proches, avaient été condamnés en première instance, pour dit-on, manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique et à occasionner des troubles graves à l’ordre public, pour ne citer que ceci. Une accusation requalifiée plus tard dans le courant du procès.

Affaire Sano & Cie : Dr Faya dénonce une « justice à double vitesse »

Treize responsables du FNDC qui étaient détenus par le pouvoir en place viennent de bénéficier d’une mise en liberté. C’était ce jeudi 28 novembre au terme de la première audience en appel sur leurs dossiers respectifs. Une actualité à laquelle le président du parti Bloc libéral a été amené à réagir.

Se disant être caractérisé par un sentiment mixte, Dr Lansana Faya Millimono, l’incarnation de la quatrième force politique du pays, se réjouit du fait que ces prévenus aient pu enfin retrouver leurs familles respectives. Non sans lancer un appel à l’élite guinéenne qu’il invite à « s’assumer », l’opposant s’est insurgé contre une justice à « double vitesse ». Il le dit dans une interview téléphonique dont Guinéenews vous propose un extrait. Lisez !

« J’ai un sentiment mixte face à cette actualité. D’un côté, je suis content pour mes compatriotes qui étaient détenus de retrouver leurs familles. Leur place, c’est dans leurs familles, pas dans une prison. Parce qu’ils n’ont pas commis de crime ni de délit punissable par la loi guinéenne. Et donc, le fait qu’ils aient recouvré leur liberté et qu’ils soient capables de vivre avec leurs familles, je suis content pour cela. Mais en même temps, je vais au-delà pour dire que l’élite guinéenne doit faire très attention. Elle doit s’assumer. Elle doit prendre ses responsabilités. Le fait qu’on soit en train de jouer à un système qui est dangereux pour un système judiciaire.

La démocratie n’est possible que, l’Etat de droit n’est possible que lorsque le système judiciaire joue son rôle de façon indépendante. Et cette indépendance doit s’affirmer non seulement par rapport à tous les acteurs sociaux et économiques, mais elle doit s’affirmer par rapport à sa propre hiérarchie. Autrement dit, quand un juge, un magistrat prend une décision, il ne doit se conformer qu’à la loi et non à la volonté de qui que ce soit, fût-il le président.

On n’a pas l’impression que notre justice soit aujourd’hui en train de s’affirmer de cette façon. On sait l’acharnement de la justice quand il s’agit d’un opposant. On sait l’impunité qui est cultivée par la même justice quand il s’agit de quelqu’un de la mouvance. Si la justice devait faire son travail pour tous ceux qui commettent les délits dans ce pays, la moitié des membres du gouvernement serait déjà en prison.

Donc, je dis qu’il faut que l’élite s’affirme et qu’on cesse de parler, de tuer et de voler au nom d’un individu. Nous sommes une démocratie. C’est nous qui faisons du président de la République – qui est une institution extrêmement importante dans notre pays -, c’est nous qui faisons de la Présidence de la République une position équivalente à celle de dieu humain. Il faut qu’on sorte de cela.

La Guinée a besoin d’être mature. La Guinée a besoin d’être au diapason  de l’humanité. Nous devons avoir une justice pour que les Guinéens aient confiance en elle, renouent avec la paix pour que nous construisions ce beau pays. Je n’ai pas le sentiment, avec ces va-et-vient, avec ces tergiversations, que la justice guinéenne soit en train de s’affirmer comme on l’aurait souhaité ».

Siguiri: l’éboulement d’une mine d’or fait deux morts

Dans la soirée de mercredi 27 novembre 2019, deux personnes ont perdu la vie dans l’éboulement d’une mine d’or à Siguiri. Le drame a été enregistré aux environs de 18 heures dans une mine d’or appelée Sounoko, dans le district de Köfilani, relevant de la sous-préfecture de Kitinian, préfecture de siguiri.

Bréma Kourouma, le seul rescapé de cet éboulement,  explique au correspondant de guineematin.com qu’ils étaient 3 dans la mine au moment du drame. « J’étais à porte du trou quand le sable a commencé à tomber. On a alors essayé de sortir. Malheureusement, le sable est tombés sur les deux autres », a précisé Bréma Kourouma.

Finalement, les dépouilles de Billy Sidibé (24 ans, célibataire sans enfant, âgé de 24 ans) et d’Abou Mara (37 ans, marié et père d’un enfant) ont été rapatriées chez eux, respectivement à Kérouané et Kissidougou

A rappeler que plusieurs autres exploitants traditionnels de l’or avaient perdu la vie dans la mine de Sounoko les années passées. Ce qui a poussé les autorités locales à interdire son explication depuis deux ans. Mais, situé à un endroit isolé, la mine continue d’être fréquentée avec malheureusement de gros risques.

 

« Alpha Condé s’en ira en 2020 » Honorable Dembo Sylla

Elhadj Dembo Sylla, l’un des vice-présidents de l’Assemblée nationale et numéro 2 de l’Union démocratique de Guinée (UDG) est en première ligne du front contre la nouvelle constitution et un troisième mandat pour Alpha Condé.

L’honorable Dembo Sylla exige du président de la République, dont le second et dernier mandat arrive à terme en 2020, le respect de la constitution en vigueur sur laquelle il a prêté serment à deux reprises.

‘’Nous voulons le respect de la légalité. Alpha Condé s’en ira en 2020 et il en est convaincu’’, croit savoir le parlementaire.

Il réaffirme sa ferme opposition à l’établissement d’une nouvelle constitution qui pourrait ouvrir la voie à un troisième mandat pour le président de la République.

‘’En décembre 2020, nous connaîtrons le nom  du prochain président de la République qui ne sera pas Alpha Condé’’, prédit le vice-président de l’assemblée nationale.

 

Guinée: une grève des enseignants annoncée

La décision a été prise après la tenue de l’assemblée générale hebdomadaire du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg), le samedi 23 novembre 2019.

La date du début de la grève illimitée n’a ps encore été donnée. Toutefois, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg) entend déposer un mémo sur la table du Premier ministre. Mémo où les enseignants exigent le paiement du salaire fixé à huit millions de nos francs.

Si la requête n’est pas prise en compte dans les plus brefs délais, le syndicat entend descendre dans la rue. A rappeler que, le principal motif de ce mot de grève est lié à la cacophonie qui règne autour du recensement des enseignants sur toute l’étendue du territoire national.

Violences à Labé/Aliou Sampiring de l’Ufdg répond à Samba Camara

Mamadou Aliou Sampiring Diallo, vice-maire de Labé a réagi jeudi aux graves accusations de Samba Camara du mouvement Djokken Alpha sur les violences survenues hier à Labé lors de la visite du Premier ministre pour le lancement de l’Anies.

Accusé d’être l’instigateur des violences contre le cortège du Premier ministre et militants du Rpg, Aliou Sampiring s’en prend  à Samba du parti.

« Ce sont de fausses allégations, c’est quelqu’un qui veut avoir du culot, le parti m’a dit de le laisser réagir. Samba Camara a dans cette vidéo appelé les gens à la violence et à la guerre civile. Il a invité les militants du Rpg à s’attaquer à Cellou Dalein partout où ils le verront, ça c’est de l’incitation à la violence, à la guerre civile, le parti prendra toutes les dispositions légales pour répondre à Samba au moment opportun. Moi j’étais présent parmi les personnes qui ont accueilli le Premier ministre, ces gens-là pour qu’ils grandissent, il faut qu’ils s’attaquent au responsable de l’Ufdg, sinon ils n’auront pas de poids.

Ils ont besoin de nous pour leur promotion. On m’a demandé de rester serein par rapport à ça, c’est ne pas la première fois et ça ne sera pas la dernière fois. On considère Samba comme quelqu’un qui est fou, parce que quelqu’un qui est lucide ne peut pas dire que partout où tu verras quelqu’un de l’attaquer. C’est quelqu’un qui a perdu les pédales, ils n’ont qu’à dire ce qu’ils veulent. Il a dit qu’il ne bougera pas, qu’on peut le déchiqueter, il est resté combien d’années ici personne ne l’a touché, qui a besoin de le découper en morceaux, ce sont de gens qui veulent se faire voir. Je ne veux pas en dire plus », confie-t-il.