Crise sociale: la CONASOC appelle les différents acteurs au dialogue

Cet appel a été fait lors de la conférence de presse organisée par les organisations de la société civile le mercredi 1er Août

Au cours d’une conférence tenue, ce mercredi, à Conakry, la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile (CONASOC), a invité les forces sociales, les syndicats, le patronat et le gouvernement à privilégier le dialogue autour de la table de négociation, pour mettre fin au différend lié à l’augmentation du prix du carburant à la pompe. « On le dit souvent qu’il n’y a pas de problème sans solution. Toutes les guerres quelques soient leurs intensités ont trouvé en fin de compte leurs solutions au tour d’une table de négociation… » Se présentant comme une force de veille, d’alerte et de proposition, la CONASOC, à travers la voix de son président, El hadji Mamady Keita, estime que seul le dialogue peut résoudre le problème posé.

« La seule solution pour sortir de la crise c’est de s’assoir autour de la table de négociation. Il faut que le syndicat, les forces vives, le patronat, le gouvernement acceptent de négocier dans l’intérêt supérieur de la population guinéenne parce que, s’il n’y pas de mesure d’accompagnement chacun va fixer le prix comme il entend » a renchérit El hadj Mamady Keita. Par ailleurs, la CONASOC, a invité les acteurs de la vie sociopolitique, notamment le médiateur de la République, le conseil économique et social, et toutes les bonnes volontés à tout mettre en œuvre pour un dénouement heureux et rapide de la crise pour faciliter la mobilité des citoyens et de leurs biens. Il est à rappeler que depuis le 1er juillet dernier, la Guinée traverse une période de crise qui est née le lendemain de l’augmentation du prix du carburant à la pompe qui est passé de 8 à 10000gnf.

Pas de grève à l’aéroport international de Conakry Gbessia ce 02 août

La délégation syndicale de l’agence de navigation aéroportuaire a décidé de suspendre le mot d’ordre de grève annoncé en début de semaine.

L’annonce a été faite ce mercredi 1er août 2018. Madame Kaba Hadja Aïssatou Sidibe secrétaire général de l’agence a justifié la décision de son agence par le pèlerinage et le hadj 2018. « La délégation aérienne et section syndicale sensibles à la préoccupation de tout le peuple guinéen qui est le Hadj 2018, décident de suspendre le mot d’ordre de grève générale et illimitée sur toute la plateforme aéroportuaire de Conakry.  Ainsi le mot d’ordre de grève dans le secteur aéroportuaire est suspendu jusqu’au retour du dernier convoi des pèlerins au Hadj 2018. Cette décision est aussi valable pour les pèlerins chrétiens. «  Nous l’avons suspendu à cause du hadj et du pèlerinage chrétiens. » a affirmé Madame Kaba Hadja Aïssatou Sidibe qui a précisé que cette suspension n’est pas synonyme de trahison, avant d’affirmer que c’est par solidarité que sa structure a accompagné les centrales syndicales CNTG USTG. Toutefois, l’agence de navigation aéroportuaire n’exclut pas de relancer le mot d’ordre de grève si d’ici là des solutions idoines ne sont pas trouvées aux revendications des centrales syndicales CNTG-USTG.

Hadj 2018: Le calvaire des pèlerins guinéens

Si l’organisation du Hadj 2018 était  jusqu’ici appréciée par les pèlerins et leurs parents, la dernière étape de cette organisation semble tout chambouler.

En effet,  beaucoup de pèlerins peinent encore à être situé dans le programme.  Des pèlerins n’ayant aucun parent à Conakry, se retrouve au centre islamique de Donka depuis plusieurs semaines sans soutien ni aide de la part de quiconque. C’est une pagaille totale et une désolation est lisible sur le visage des pèlerins. Nombreux sont les  pèlerins qui  se plaignent du retard de visas, du détournement des places et  la corruption qui caractérise le Hadj 2018.
Sur les lieux, le constat  est  alarmant, pitoyable  et  dramatique pour les pèlerins. Beaucoup de pèlerins rencontrés au Centre Islamique, accuse El hadj Aly Jamal Bangoura, secrétaire général de la ligue islamique  d’être à la base de cette mauvaise organisation.

Aboubacar Soumah, venu accompagner sa grande soeur, dénonce la magouille dans le choix des pèlerins.
 » Ma sœur  est la  représente du parti GPT de Kassory Fofana. Elle a bénéficié d’une recommandation du Premier ministre, pour aller à la Mecque cette année. Elle a fini de faire toutes les démarches. Elle a reçu  un autre appel d’un  homme du beau frère de Kassory,   nommé Tidiane. Celui-ci a dit à ma sœur d’aller laisser ses pièces d’identités à Coleah. Maintenant, on vient demander mais on dit que son nom  n’est pas sur la liste des voyageurs» s’est il indigné.

 » C’est dans le bureau d’Aly Jamal Bangoura  que la corruption est née. Il ya tout ici. Je regrette  pourquoi je suis venu ici. De 9heures à 16heures hier, nous avons cherché à lui rencontrer, impossible. Il était enfermé dans son bureau, entrain d’orchestrer non seulement de la corruption mais aussi, de la pagaille totale dans l’organisation de hadj 2018. »  a crié un pèlerin qui a gardé l’anonymat.  Toutes nos tentatives pour rencontrer El hadj Aly Jamal Bangoura sont restées veines. Affaire à suivre

Convention FFF/FGF : l’exécution démarre en septembre

Cette décision a été prise le 30 Juillet dernier au siège de la délégation française de football

Signée en avril de cette année à Paris entre la Fédération Française de Football et la Fédération Guinéenne de Football (FGF), la convention de partenariat technique premier du genre entre deux associations nationales entre officiellement dans sa phase d’exécution en septembre prochain. Une forte délégation de l’instance faîtière du football français dirigée par Kenny Jean-Marie, directeur de cabinet, de Noël Le Graët et directeur des relations institutionnelles et internationales, est attendue à Conakry le 8 septembre pour procéder à l’installation du directeur technique national adjoint.

La décision a été prise ce 30 juillet 2018 au siège de la Fédération Française de Football au 87 boulevard de Grenelle à Paris au cours d’un tête-à-tête entre le directeur de cabinet de Noël Le Graët, le premier vice-président de la FGF, Amadou Diaby, le président de la Commission des Arbitres, Moussa Bintou Kaba et le directeur adjoint de la DTN française, Ludovic Debru.

« Les grandes lignes du programme de développement du football guinéen seront présentées à Conakry le 11 septembre après l’installation du DTN-adjoint au lendemain du match que la Guinée que va jouer contre la Centre Afrique. Au niveau de la France, la Fédération a lancé depuis quelques mois un avis d’appel à candidature. Trois personnes qui ont été formées par la FFF pour l’international ont postulé. Elles ont une très bonne expérience dans le domaine de la formation. Actuellement, nous sommes en train d’étudier leurs dossiers. Dans les jours à venir, nous allons communiquer le nom du candidat qui a été retenu pour le poste à Conakry », révèle Ludovic Debru à Guineenews©.

« À notre arrivée à la Fédération Guinéenne de Football, nous avions promis de faire les choses différemment et de laisser des traces. Pour nous, il est extrêmement important de poser les vrais jalons pour le développement du football guinéen. Jusqu’ici il y a cette base qui nous manque. Nous sommes très heureux de le faire avec une Fédération dont l’équipe nationale vient d’être sacrée Champion du Monde. La France a démontré qu’elle a le know how, l’expertise et le savoir-faire pour développer le football à travers une solide formation qui sert d’école en Europe et dans le monde entier. Sans complexe, nous sommes très heureux d’être accompagnés et soutenus par l’équipe de Noël Le Graët dont je félicite encore pour le titre de Champion du monde de l’équipe de France en Russie », explique Amadou Diaby 1er vice-président de la FGF.

À travers cette convention de partenariat technique entre les deux Fédérations, il est prévu notamment la formation des formateurs au niveau des clubs de toutes les divisions nationales et celle des arbitres. « La FIFA nous a donné le feu vert pour travailler avec la Fédération Guinéenne de Football. Comme vous le savez, cette convention permettra à la Guinée de débloquer les fonds du programme Forward de la FIFA à travers les projets de la DTN », déclare Kenny Jean-Marie, directeur de cabinet, de Noël Le Graët et directeur des relations institutionnelles et internationales.

Grand Hôtel de Conakry: vers le licenciement de 44 travailleurs

Suite à la fermeture provisoire du Grand Hôtel de Conakry par une décision de la présidence de la république des employés risquent d’être remerciés

Depuis 4 mois, depuis que le chef de l’Etat, Alpha Condé a donné des instructions pour que cet hôtel soit fermé après avoir soupçonné à travers des informations qu’on lui a remonté des activités louches  qui se passent au sein du Grand Hôtel de Conakry. Bien avant, le Casino de cet hôtel était déjà fermé sous les mêmes instructions avec l’appui de la société de Loterie Nationale de Guinée (LONAGUI) afin de régulariser  tous les Casinos en Guinée.

Cette décision a complètement paralysé les activités quotidiennes de l’hôtel. Par manque de rentabilité, l’administration générale était obligée de revoir le cas de ses travailleurs dont nombreux d’entre eux ont des familles à nourrir.

Suite à cela, la direction générale a décidé d’envoyer 50% de ses travailleurs en congé technique tout en assurant 50% de leurs salaires mensuel en attendant de poursuivre les négociations avec l’Etat pour la réouverture de l’hôtel.

Vu le temps, malgré toutes les démarches menées par le directeur général, Kaba Keité, le Grand Hôtel de Conakry reste toujours fermé. N’ayant plus supporté toute cette charge, sans rentabilité de son hôtel, le Président du Conseil d’Administration, ZHOU Qiming a décidé de ne plus payer les travailleurs pendant que tout est bloqué et que les négociations ne font que durer.

Avant la fermeture provisoire de l’hôtel, les chantiers de rénovation était déjà en cours. Les responsables ont annoncé d’investir 2 millions de dollars pour sa rénovation, soit 2 milliards de Francs guinéen.

Désespérés, certains travailleurs préfèrent désormais recevoir leur règlement de rémunération avec l’hôtel selon le code du travail de la loi guinéenne afin de se chercher ailleurs. Car, ils ont peur de tout perdre, comme ce qui est arrivé à certains de leurs collègues dans certaines administrations de la place. Ils soupçonnent déjà le DG M. Keita de vouloir renvoyer certains d’entre eux pour pouvoir travaillé avec une nouvelle équipe quand tout sera rentré dans l’ordre. Une accusation démenti par le DG, qui soutient que ce qui est en train d’arriver à ces travailleurs est ”indépendamment de sa volonté”.

« Je ne veux virer personne et je n’ai aucun intérêt à le faire. Mais c’est suite à la situation, qui fait qu’on est obligé de passer par cette méthode. La suspension des contrats, dès que l’hôtel reprendra, on fera appel à tous les travailleurs qui souhaiteraient continuer avec nous », s’est-il justifié.

Selon une lettre dont nous détenons la copie, l’administration générale du Grand Hôtel de Conakry a adressé un courrier à l’inspecteur général confirmant, qu’il doit y avoir bel et bien un licenciement de 44 travailleurs de son Casino et la suspension de 61 contrats des employés de l’hôtel.

Le syndicat des travailleurs de cet hôtel a déjà rencontré l’inspecteur général du travail sur ce sujet. Une rencontre était prévue le 31 juillet entre l’administration générale de l’hôtel et le syndicat des travailleurs pour les informer des mesures projetées.

 

Interdiction des manifestations: L’opposition crie au recul démocratique

Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a interdit toute manifestation sociale ou syndicale sur toute l’étende du territoire

L’opposition républicaine vient de rendre public une déclaration dans laquelle elle dénonce la décision du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation interdisant toute manifestation sur toute l’étendue du territoire national. Pour l’opposition, cette décision constitue un recul de la démocratie et des libertés publiques dans notre pays. « L’opposition républicaine dénonce, avec véhémence, le recul en cours de la démocratie et des libertés publiques dans notre pays. En effet, la décision d’interdire aux syndicats et aux mouvements de la société civile d’exprimer légalement et de façon publique leur mécontentement, suite à la hausse unilatérale du prix du carburant à la pompe, est une atteinte grave à notre constitution qui garantit aux citoyens la liberté d’expression et de manifestation… » Selon l’opposition républicaine, l’exercice des libertés publiques ne menace pas l’ordre public. « Ce qui menace l’ordre public c’est la pauvreté de la population que vient accentuer la nouvelle augmentation du prix à la pompe dont le poids considérable dans les coûts de transport obère les prix à la consommation.

Ce qui approfondissent la désespérance de la population, ce sont la dégradation du réseau routier, l’insalubrité de Conakry, la déperdition de la jeunesse dont l’avenir s’évanouit dans le Sahara ou dans la méditerranée, la dégénérescence morale des gouvernants avec une corruption qui fait honte au pays et le désordre de nos institutions au point de mettre en danger la république » dit-elle. Pour l’opposition guinéenne, le pouvoir a pris le pays en otage. « C’est bien le pouvoir actuel qui a pris en otage le pays en instaurant un système de gouvernance constitutif d’intrigues, d’exclusion et de prédation. Il faut aussi rappeler que l’ordre public qu’on veut opposer aux libertés constitutionnelles est bien réglementé, notamment par la loi n°2015/009/AN du 4 juin 2015 portant maintien de l’ordre public en République de Guinée. » a rappelé l’opposition républicaine.

L’opposition républicaine dit prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur les violations récurrentes de la constitution de notre pays et affirme avec la plus grande solennité qu’elle n’acceptera aucune altérité au droit constitutionnel des guinéens de manifester sur les voies et places publiques conformément à la loi. Elle profite de cette occasion pour réaffirmer sa solidarité avec les forces sociales et les organisations syndicales. L’opposition invite par ailleurs, toutes les forces vives de la Nation à s’unir et à se mobiliser pour l’amélioration des conditions de vie des populations et la défense des droits et libertés constitutionnels.

Fonctionnement des ONG: Bourema Condé rappelle à l’ordre

Le ministre de l’administration du territoire a rencontré le 30 Juillet les représentants d’ONG pour leur intimer de respecter les lois.

Conformément à la loi L013 qui régit le fonctionnement des organisations non gouvernementales (ONG) en Guinée, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a rencontré ce lundi des représentants d’ONG évoluant à Conakry. Objectif, rappelé aux ONG l’importance du respect de la loi L013 qui définit l’existence et le fonctionnement des organisations non gouvernementale en vigueur en République de Guinée. << Nous avons invité les membres des associatifs des ONG à faire une prise de connaissance générale de la loi L013 de l’assemblée nationale guinéenne, qui donne les directives de mouvement associatifs des ONG. Nous avons relue ensemble des articles principaux et nous nous sommes rendus compte que, de plus en plus ceux-là qui doivent défendre la loi et qui se réclament d’elle, sont les premiers à la violer. Donc, ce n’est pas normal. » Le ministre a également ajouté que, les ONG doivent être apolitique et à but non lucratif dans leur exécution. « Tous les détenteurs d’agrément doivent comprendre qu’ils sont apolitiques à but non lucratif et, il faut que cela soit clair pour tout le monde » a précisé Général Bourema Condé.

Le porte-parole des représentants des ONG disent être satisfaits de l’initiative du ministre de tutelle. « Ce que nous avons retenu, c’est juste un message fort du ministre à l’encontre de l’ensemble des organisations de la société civile, pour qu’on soit plus pratique dans la façon de mettre en œuvre nos activités ainsi s’éloigner de la politique. Le ministre a aussi pris des engagements forts pour résoudre les préoccupations des ONG et des associations pour l’obtention des agréments dans les jours et mois à avenir. À cet effet, l’ensemble des demandes d’agrément qui sont en cours seront analysées » a affirmé Aboubacar Sylla, porte-parole des ONG. Au terme de son intervention, le ministre a rappelé aux représentants des associations et des ONG que, pour exercer une activité sur le terrain, il faut avoir un agrément et surtout de rester dans le sens des associations ou ONG tout en évitant de politiser les mouvements associatifs.

Crise sociale: Le port et l’aéroport annoncent une grève dès jeudi

Depuis le 4 juillet dernier la Guinée traverse une crise sociale suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.
La crise sociale qui sévit en Guinée depuis le 4 juillet n’a toujours pas trouvé de solution. Les travailleurs du port et de l’aéroport pourraient participer à la grève générale déclenchée par l’Inter centrale syndicale CNTG-USTG.
Lors de la réunion des syndicalistes à la Bourse du travail le samedi 28 juillet, Mamadou Mansaré, Secrétaire général adjoint de la CNTG, a annoncé que le port et l’aéroport vont fermer à partir du 2 août : « La grève générale illimitée, sans service minimum, est maintenue sur toute l’étendue du territoire. A partir du 2 août, l’espace aérien va être fermé si le gouvernement ne revient pas sur le prix du carburant à 8000 GNF. Chaque entité va s’engager. Déjà, les services aéroportuaires notamment la Société générale d’exploitation de l’aéroport de Conakry (SOGEAC), l’Agence de la navigation aérienne (ANA) et autres ont fait l’avis de grève qu’ils ont déposé au niveau de toutes les compagnies et chancelleries pour dire qu’à partir du 2 août, il n’y aura pas de travail. Tout sera bloqué à l’aéroport. Ce sera le même avis qui va être fait au niveau des services portuaires »,

 

Pont de Linsan : Bientôt la fin du calvaire

Le pont de Linsan sera opérationnel dans un bref délai. C’est du moins ce qu’a annoncé le ministre des travaux publics lors d’une conférence de presse.

À en croire Moustapha Naite, ce pont qui relie Conakry à l’intérieur du pays sera opérationnel à partir du 22 août prochain. Selon lui, les derniers réglages techniques ont été effectués au niveau du pont de Linsan la semaine dernière. «  Ce n’est qu’à partir du 28ème jour que le béton tend vers sa résistance conventionnelle. Toute chose qui nous conduit à la date idéale entre le 14 et le 20 août pour la mise en service de l’ouvrage sous réserve de la confirmation du cabinet d’expertise qui devra faire des essais et le contrôle d’usage » a précisé Moustapha Naite.

Sur la déviation de Linsan qui a cédé ce week-end, le ministre affirme qu’il n’y a aucune possibilité de trouver une solution au calvaire des usagers. « À l’état actuel, techniquement et pour ne pas créer de désagréments, nous ne pouvons rien faire » a précisé le patron des travaux publics. Aux dires du n•1 des travaux publics, il faut 342 millions de dollars pour résoudre le problème de ponts sur les routes nationales.

Kindia: Ibrahima Sanoh contre le non-respect des promesses du chef de l’Etat

Ce jeune écrivain a décidé de faire une marche pacifique sur un tronçon de 137 Kilomètres le 19 Août prochain.

Pour manifester contre le non-respect de certains engagements du président Alpha Condé, le jeune guinéen Ibrahima Sanoh a décidé de marcher le 19 Août prochain. Il partira de Kindia pour le Centre-ville de Kaloum. Le but de cette marche est de se faire entendre par les autorités. Pour cet écrivain engagé, lutter contre les incohérences du pouvoir à travers les mots est insuffisant surtout lorsque le discours n’est fait qu’ailleurs, sur les réseaux sociaux. Le pouvoir des mots contre des dérives du pouvoir guinéen est limité.

« J’ai donc décidé, fidèle à mon engagement d’œuvrer à la réconciliation de l’Etat avec ses valeurs et avec ses citoyens, de : marcher de Kindia à Conakry, du camp de Kindia à la place des martyrs de Kaloum à partir du 19 août pour protester contre le refus du président de la République d’installer la Commission Définitive de Réconciliation, de mener une lutte vraie contre la corruption et l’incertitude dans laquelle il plonge le pays quant à ses velléités de fraude à la constitution ».

Il a poursuivi son intervention en disant qu’il publierait ses propositions concrètes sur la mise en place de la Commission Définitive de Réconciliation nationale et de lutte contre la corruption les 17 et 18 août.

« J’invite tout le monde à relayer ce message de la résistance non violente ».

Ibrahima Sanoh est un citoyen et écrivain, auteur du livre “la réconciliation nationale” qui a été publié en janvier dernier et dédicacé le 8 mars 2018 par SAEC de Tamsir Niane.