Baccalauréat 2018: 21526 admis sur 82653 candidats

Les résultats du baccalauréat unique session 2018, ont été rendus publics hier lundi 16 juillet 2018 sur toute l’étendue du territoire national.

Le taux de réussite est d’un peu plus de 26%. Ces résultats ont été rendus disponibles deux semaines après la dernière épreuve. Le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation a confirmé la disponibilité des résultats.

Sur 82653 candidats, 21526 dont 6425 filles sont admis. « Pour cette session 2018, le taux de réussite au plan national est de 26,04%, dont 21% pour les filles. Sciences expérimentales: 5211admis dont 1743 filles, sciences sociales : 5846 dont 1730 filles, sciences mathématiques 9934 admis dont 2881 filles. Pour l’enseignement franco arabe : Sciences sociales : 496 dont 63 filles et sciences expérimentales 39 admis dont 8 filles » a précisé

Au vu de ce résultat,  l’on constate tout de même,  un faible taux de réussite par rapport aux années précédentes. Certains observateurs pointent du doigt la démission des parents d’élèves mais aussi le faible niveau des enseignants.

Baccalauréat 2018 : les résultats sont disponibles !

Les résultats du baccalauréat de l’enseignement général sont disponibles depuis le 16 Juillet 2018.

Après la vérification des notes saisies, le Gouvernement guinéen a rendu public les résultats du dernier examen national, le baccalauréat unique de cette année avec un taux de réussite très faible.

Selon le ministère de l’éducation nationale, le plus faible taux d’admission a été constaté en Sciences sociales avec un taux de 15,70%. Ils sont donc 5 846 admis dont 1730 filles sur les 41 336 candidats dont 15170 filles. Avec un taux de 39,40%, l’option Sciences Mathématiques a eu plus d’admis (9 934 admis dont 2 881 filles sur les 27 557 candidats dont 9427 filles) ; suivie de l’option Sciences Expérimentales avec un taux de réussite de 28,06% ; soit 5 211 admis dont 1 743 filles sur les 20 335 candidats inscrits dont 8427 filles.

La hausse des prix du carburant entraine une hausse de prix de transport

Depuis le 1er Juillet dernier le prix du carburant est passé de 8000 à 10.000 GNF ce qui a automatiquement entrainé des réajustements des tarifs de transport

A la suite de l’augmentation du litre de carburant à 10.000GNF, soit une hausse de 25%, le ministère des transports a décidé de revoir les tarifs de transport à l’intérieur de Conakry. C’est ainsi que le ministère des transports va inviter par courrier les différentes associations syndicales de transport à une réunion. Cette rencontre avait pour but de revoir la grille tarifaire de transport de personne à l’intérieur de Conakry, par rapport au nouveau prix du litre de Carburant.

« La Fédération Syndicale Professionnelle des Transports et Mécanique Générale », va briller par son absence. Seule « l’Union Nationale des transporteurs Routier de Guinée a répondu à l’appel ». « L’absence des syndicats n’a pas ainsi permis la tenue de la réunion » dévoile  le communiqué signé par le Directeur National des transports Terrestres et le président de l’Union nationale des Transporteurs routiers de Guinée. Le ministère des transports a alors décidé de reconduire  les mêmes prix de transport qu’en 2014 lorsque le litre du carburant coûtait 10.000 GNF. Ces prix de transport de personne de 2014, avaient été arrêtés d’un commun accord avec les syndicats de transport et les transporteurs.

Le Gouvernement guinéen a revu à la hausse depuis le premier 1er juillet  dernier les prix des produits pétroliers. Cette mesure impopulaire est largement commentée en Guinée. La société civile, les syndicats continuent de se mobiliser à travers des marches et manifestations à Conakry et dans les villes environnantes, pour pousser le Gouvernement à revoir à la baisse le prix carburant.

« Les forces sociales sont financées par des opérateurs économiques. » Accuse honorable Damaro Camara

Le gouvernement guinéen a, dans un communiqué rendu public le samedi 30 juin dernier,  revu le prix du carburant à la pompe. 

Le lendemain,  des manifestations ont été signalées un peu partout dans la capitale guinéenne. Depuis, plusieurs plates-formes de la société civile ont constitué les forces sociales de Guinée.  Un mouvement qui a pour objectif de défendre les droits des citoyens tout en réclamant le retour du prix du carburant qui est passé de 8000gnf à 10000gnf le litre à la pompe.

Contacté ce lundi,  le président du groupe parlementaire RPG arc en ciel,  a donné sa position face à la crise provoquée par la hausse du prix du carburant en Guinée « Je crois que tout le monde connaît que la Guinée n’est pas un pays producteur de pétrole. C’est une marchandise sur le marché international que nous achetions il y’a deux ans à 46 dollars le baril, aujourd’hui c’est à 77 dollars. » Se défend-il.

Ce membre du bureau politique national du parti au pouvoir,  pense que le gouvernement aurait pu mener des sensibilisations en amont avant de passer à l’acte.

« Je suis surpris. Notre gouvernement a géré comme si on était en cohabitation,  on demande toujours l’avis de l’opposition,  celui des syndicats. Je pense que le gouvernement aurait dû appeler les forces sociales pour leur expliquer la situation. Mais le gouvernement a péché. » S’indigne-t-il.

Poursuivant,  l’honorable accuse certains opérateurs économiques, détenteurs des stations d’essence,  de financer le mouvement « les forces sociales  »

« Le syndicat en venant autour de la table peut obtenir ce qu’il veut. Mais, les syndicats sont accompagnés par des forces opportunistes qui ont des revendications qui n’ont absolument rien à voir avec le souci du bas peuple. Tous ceux qui ont des stations, tous ceux qui revendent le carburant sont entrain de tirer sur les ficelles. Ils financent ces manifestations. Les opérateurs économiques évoluant dans le domaine ont 142 millions sur chaque citerne. »,  a conclu honorable Damaro Camara, président du groupe parlementaire RPG arc en ciel, parti au pouvoir,  à l’assemblée nationale.

 

Interdiction de marche: Les forces sociales comptent attaquer la décision du gouverneur

Le mouvement Débout Citoyens a animé un point de presse au siège du Conseil National des Organisations de la Société Civile de Guinée le 16 juillet 2018.

Objectif, faire le point sur la décision du gouverneur  de la ville de Conakry, interdisant la marche pacifique prévue par les forces sociales de Guinée sur la route le prince.

D’entrée, Dr Dansa Kourouma président du Conseil National des Organisations de la Société Civile (CNOSC) a qualifié la décision du gouverneur « d’illégale » avant d’annoncer  tout d’abord fait le point du refus par le gouverneur de la ville de Conakry d’autoriser la marche pacifique des Forces Sociales de Guinée. « La décision du gouverneur de la ville de Conakry interdisant la marche pacifique des Forces Sociales est illégale. C’est pourquoi nous allons attaquer cette décision du gouverneur devant la Cour Suprême. » 

Abordant dans le même sens, Mamady 3Kaba,  juriste et membre des Forces Sociales de Guinée a affirmé que toutes les dispositions sont prises pour respecter le fond et la forme de la procédure. « Le gouverneur de la ville de Conakry a pris une décision illégale. C’est pourquoi conformément à l’article 113 de la constitution, nous allons attaquer cette décision au niveau de la Cour Suprême. Nous sommes en train de prendre les dispositions pour respecter la forme et le fond de la plainte« .

Certains observateurs avertis estiment que les Forces Sociales de Guinée sont divisées. Sur la question,  le responsable du CNOCS apporte des précisions: « Les Forces Sociales ne sont pas divisées, ce que nous sommes en train de faire est une question de stratégie qui conduit à un même but, le retour du carburant à 8.000 GNF » a précisé Dansa Kourouma avant de préciser que l’objectif du mouvement social ne consiste pas à demander le départ du premier ministre Kassory Fofana. Il ajoute par la suite que les communicants politiques qui se livrent à un lynchage médiatique et à des attaques personnelles ne les font ni chaud ni froid.

 

 

Journée ville morte: les activités paralysées à Conakry et environs

La capitale guinéenne et ses localités voisines observent depuis ce matin une journée ville morte à défaut de la marche qui a été interdite par le gouvernement

À la place d’une marche pacifique interdite par le gouverneur de la ville de Conakry,  la société civile guinéenne réunie autour du mouvement appelé « les forces sociales de Guinée » a appelé à  une journée ville morte ce lundi 16 juillet 2018, sur toute l’étendue du territoire national.

Ce matin, le constat révéle que les activités sont paralysées dans la capitale. De Bentouraya dans la commune de Coyah,  à Hamdallaye dans la commune de Ratoma,  en passant par Kagbelen dans la commune de Dubreka, Sonfonia -Cosa-Enco5 et bambeto, aucun véhicule en commun n’est visible. Même les motos taxis n’ont pas travaillé aujourd’hui.

Partout,  le commerce est resté fermé. Même les marchands ambulants sont absents des lieux.  Pour le moment,  aucune violence n’a été signalée mais les rues sont désertes.

Sur la corniche de Lambandji à Taouyah en passant par Kipe, la circulation est un peu fluide.  Quelques véhicules personnels et des motos taxis sont visibles sur l’axe.

Sur l’autoroute Fidel Castro, de l’aéroport international de GBessia au km36, en passant par le grand rond-point de Matoto, pas de véhicules en commun.  Là aussi,  aucune violence n’est pour le moment signalée.

Un dispositif sécuritaire mixte police gendarmes est posté au niveau des carrefours considérés les plus chauds de la capitale.

Il est à rappeler que cette journée ville morte s’observe en ce moment dans la capitale guinéenne et les villes voisines a été appelée par l’ensemble des forces sociales de Guinée en guise de contestation contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe qui passe de 8000gnf à 10000gnf depuis le 1er juillet.

Il faut tout de même signaler que contrairement à la capitale, les populations de Mamou et de Kindia sont dans la rue pour exprimer leur désaccord par rapport au réajustement du prix du carburant par le gouvernement.

 

 

Baccalauréat 2018 : les candidats toujours en attente des résultats

Les travaux de correction des copies et de saisie des notes ont pris fin le dimanche 15 juillet selon le jury de supervision dudit examen.

Les résultats du Baccalauréat de l’année scolaire en cours seront bientôt disponibles ! C’est ce qui ressort du  communiqué rendu public cette nuit par le gouvernement quelques heures après la fin des travaux de correction et de saisie des notes. Il est question à présent de procéder au contrôle des notes saisies « la dernière phase du processus qui porte sur le contrôle des notes saisies s’achèvera cette nuit », indique ledit communiqué.

Les candidats, les parents et les encadreurs ont passé un dimanche stressant dans l’attente de ces résultats. Car une fausse nouvelle aurait laissé entendre que les résultats devaient être publiés le 15 juillet. Et ce n’est que  très tard dans la soirée que l’on apprendra qu’il n’en sera rien. Le jury national rassure tout de même l’opinion nationale que, les résultats seront disponibles dans les meilleurs délais.

AG de l’UFDG: « On va sortir parce que le bilan est mince… » se défend Dalein devant ses militants.

L’assemblée générale hebdomadaire de l’union des forces démocratique de Guinée (UFDG) s’est tenue ce samedi 14 juillet au siège du parti à la minière.

La manifestation politique projetée par  l’opposition républicaine le jeudi prochain sur l’autoroute Fidel Castro a dominé les débats à cette assemblée.

Devant ses militants,  Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG a expliqué que le combat qu’ils sont en train de mener est un combat contre l’injustice. « Le combat que nous sommes en train de mener pour une solution juste et équitable dans le contentieux électoral, n’est pas un combat pour avoir un siège, deux sièges ou plus dans les conseils communaux. Ce n’est pas un combat pour prendre le contrôle de quelques quartiers. C’est un combat contre l’injustice,  la fraude, contre le vol. Nous ne voulons plus que le vote des citoyens soit détourné, falsifié ou annulé injustement pour donner des avantages à un parti, fut-il le parti présidentiel…. » a expliqué le chef de file de l’opposition guinéenne.

Poursuivant, Cellou Dalein Diallo invite ses militants à une forte mobilisation pour la marche de jeudi prochain car dira-t-il : « L’échéance est arrivée, on va sortir le jeudi prochain parce que le bilan est mince dans la mise en œuvre, dans l’application des recommandations contenues dans le communiqué qui a sanctionné ma rencontre le 02 avril dernier avec le président de la république. »

A retenir que cette marche projetée par l’opposition républicaine le jeudi, 19  juillet 2018 se déroulera sur le même itinéraire que celle que les forces vives avaient utilisé lors de leur marche organisée le jeudi dernier. Elle partira donc,  du rond-point de la Tannerie  en passant par l’Aéroport, Bonfi, Kénien, Bellevue pour terminer la marche à l’esplanade du stade du 28 septembre où les opposants au régime Condé tiendront leurs discours.