Guinée: Le président Alpha Condé annonce un projet de nouvelle constitution

Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, a annoncé ce jeudi 19 Décembre soir, un projet de nouvelle constitution.

En effet, Le président de la République, qui maintenait le flou sur ses intentions vient de rendre public dans une adresse a la nation, le projet de nouvelle constitution. Projet qu’il promet vulgariser avant son adoption.

Cependant, selon Alpha Condé, c’est après examen du projet par la cour constitutionnelle et réception de l’avis conforme de celle-ci qu’il a décidé de rendre public le contenu du texte de la nouvelle constitution. Nouvelle constitution qu’il entend soumettre à l’approbation du peuple.

Toutefois, il souligne avoir instruit au ministre de la justice d’organiser des explications approfondies sur les différents articles de la nouvelle constitution afin de permettre aux populations de s’approprier le contenu et de pouvoir mieux prendre leurs décisions le jour venu.

« Cela doit permettre à la population de s’approprier du contenu et de se prononcer le jour venu (lors d’un référendum) pour ou contre en toute connaissance de cause », a-t-il dit.

Notons que ce projet de réforme de la nouvelle constitution est largement rejetée par l’opposition et par le Front National pour la Défense de la Constitution (Fndc) qui ne cesse de multiplier les manifestations contre ce projet de constitution du président Alpha Condé.

Législatives 2020 : La CENI fixe la caution des candidatures.

C’est lors d’un communiqué que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) , a annoncé la fixation des différentes cautions pour les candidatures des élections législatives prévues le 16 février 2020.

En effet, les différents candidats devront versés au trésor Guinéen, dans un compte dédié,  la somme de cinquante millions de franc Guinéen à la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) .

Cette somme est dédiée au scrutin uninominal à un tour. Tandis que, la caution pour la liste proportionnelle, est fixée au montant de deux cent millions de franc Guinéen.

Aussi, dans ce même communiqué, La CENI fixe le seuil des dépenses de la campagne a sept milliards de franc Guinéen.

Notons que la Commission Électorale Nationale Indépendante est présentement en pleine crise, car 7 commissaires ont décidés de se retirer du processus électorales en cours.

Kindia: les raisons du report de la marche du FNDC.

Ce lundi 09 Décembre, au siège de l’UFR, l’antenne locale du FNDC a animé une conférence.

Cette démarche vise à dénoncer la sortie médiatique du maire de Kindia et expliquer les actions qu’il compte mener dans le combat pour la défense de la constitution.

De ce fait, le coordonnateur régional par intérim a condamné les propos du maire de Kindia, avant d’annoncé le report de la marche qui était prévu ce mardi 10 Décembre. Selon Kemo Mali Fofana, ce report est du a l’annonce du procès des cinq membres du FNDC, prévue ce mardi 10 Décembre 2019.

Notons que cela fait trois fois consécutive, que le maire de Kindia rejette la demande de manifestation du FNDC. 

Législatives 2020: Un député denonce « des irrégularités » dans la conduite de l’enrolement.

Ce samedi 7 décembre, le Secrétaire exécutif de l’Union des forces républicaines a fait part de nombreuses « irrégularités » dans le processus de recensement des électeurs.

En effet, Prenant part  à l’assemblée générale semainière de sa formation politique, l’honorable Saikou Yaya a révélé  Des « dysfonctionnements » qu’il impute au président Alpha Condé et à l’organe de gestion des élections et référendums.

« Nous avons vu comment la CENI, en relation avec le pouvoir, fait tout sur le terrain. Les machines ne fonctionnent pas par endroits. Il n’y a pas de récépissés dans les zones favorables à l’opposition, alors que dans les zones favorables au pouvoir, il y a des récépissés à flot. Les fiches d’identification manquent. Les primes des agents recenseurs sont bloquées », énumère t’il entre autres.

Il poursuit en  indiquant que les Commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (Caerle) de Matoto et de Ratoma sont fermées alors que l’enrôlement est prévu pour 25 jours en dépit du retard accusé au début des opérations.

« En Haute Guinée, on recense des enfants de 12 à 16 ans. (…). Tout cela démontre que le processus en cours n’est pas bon », a-t-il fait remarquer.

Enfin, Saikou Yaya Barry indique que la décision de son parti de retourner autour de la table des négociations vise à prouver à la communauté internationale que le pouvoir en place n’a pas aucune volonté de parachever le processus des élections communales, encore moins organiser des législatives transparentes.

La corruption tue la Guinée !

Le 9 décembre est la journée Mondiale des Nations Unies contre la CORRUPTION.

c’est dans ce cadre que Algassimou DIALLO, Expert Polyvalent en Développement prend la parole.

Ce fléau est à mon avis de loin le plus dangereux et celui qui a le plus d’impact négatif sur le monde. Je trouve que même les nations unies à travers leurs agences n’échappent pas aux pratiques de la corruption.
En Guinée, la quasi-totalité des services publics et privés sont affectés par la corruption. Dans ce pays, mêmes les institutions religieuses ne sont pas épargnées.

Le phénomène est de plus en plus croissant et affecte dangereusement tous les secteurs de la vie du pays au point qu’aujourd’hui ce sont les citoyens qui refusent ou combattent cette pratique qui sont considérés comme anormaux.
Tant que les dirigeants au plus haut niveau ne seront pas des modèles d’intégrité et d’engagement, cette pandémie continuera à sévir.
Pour juguler ce fléau et redonner au peuple de Guinée de l’espoir, je préconise entre autres les pistes ci-dessous :
– Assainir complètement le fichier de la fonction publique ;
– Augmenter significativement les salaires des fonctionnaires du public et du privé ;
– Renforcer les capacités des magistrats et juges sur la législation nationale et internationale en la matière et veiller au respect de l’application stricte des lois ;
– Nommer des personnes vertueuses, intègres et méritantes aux postes de responsabilités publiques et privées ;
– Renforcer l’information et la sensibilisation (y compris à travers l’éducation religieuse) des populations sur le phénomène et ses conséquences au plan économique et social ;
– Évaluer les potentiels conflits d’intérêts entre les gestionnaires de l’action publique et les procédures de passation des marchés publics et privés
– Appliquer des sanctions disciplinaires rigoureuses à tous les coupables d’actes de corruption ;
– Renforcer la digitalisation des services publics et l’utilisation des TIC dans la gestion par exemple de toutes les régies financières de l’État.
– Instaurer/renforcer le système d’audit annuel (interne et externe) de toutes les régies financières de l’État ;
– Instaurer un système d’évaluation annuelle au sein de l’administration publique et privée avec des mesures de récompense pour les meilleurs travailleurs.

 

Conférence de l’OCI : Alpha Condé plaide pour la Guinée.

Alpha Condé, président Guinéen s’est envolé pour la Turquie après Bamako ou il a pris part au sommet de l’OMVS. Ce dimanche  08 décembre, le chef de l’état a pris part a la cérémonie d’ouverture d’une conférence de l’Organisation de la coopération Islamique (OCI).

Cette conférence était axée  sur les investissements publics et prives a Istanbul.

En effet, Alpha Condé, qui était présent sur invitation de Recep Tayyip Erdogan, a saisi l’occasion pour plaider auprès de la Banque Islamique de Développement (BID) l’augmentation de l’enveloppe de financement en faveur de la Guinée.

« Depuis son adhésion a la Banque Islamique de Développement en 1976, la Guinée a bénéficier d’un financement global de vingt milliards vingt-trois millions de dollars Us. Je profite de l’occasion pour solliciter l’augmentation de l’engagement financier en faveur de mon pays afin que nous puissions profiter pleinement des produits et services de la Banque Islamique de Développement » Sollicite le président Guinéen.

Notons que le Chef de l’état était accompagne des hommes d’affaires Guinéens.

Conseil des Ministres de l’OMVS : le discours du ministre Cheick Taliby Sylla.

Le Mali abrite depuis hier, Jeudi 05 Décembre 2019, la Session du conseil des Ministres de la 18ème conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

Voici le discours du ministre guinéen de l’énergie et le président du conseil des ministres de l’OMVS.

Messieurs les Ministres et chers frères ;
Monsieur le Haut-Commissaire de l’OMVS ;
Monsieur le Haut-Commissaire Adjoint de l’OMVS ;
Excellences Messieurs les Ambassadeurs ;
Monsieur le Secrétaire Général de l’OMVS
Messieurs les Présidents des Conseils d’Administration de la SOGED, de la SOGEM, de la SOGENAV, de la SOGEOH et de la SEMAF ;
Messieurs les Directeurs Généraux de la SOGED, de la SOGEM, de la SOGENAV, de la SOGEOH et de la SEMAF ;
Mesdames et Messieurs les Experts ;
Honorables invités ;
Mesdames, Messieurs ;
C’est pour moi un honneur et un grand plaisir de m’adresser à vous ce matin, ici à Bamako, à l’ouverture de la session budgétaire couplée avec la session préparatoire de la XVIIIème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de notre Organisation.
Permettez-moi, à cette occasion, d’adresser un vibrant hommage à Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, son Gouvernement et au peuple malien frère pour la qualité et la chaleur de l’accueil qu’ils ont bien voulu réserver à chacune des délégations de nos trois pays.
Je rends un hommage mérité à son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’OMVS, à Son Excellence Professeur Alpha CONDE, Président de la République de Guinée et à son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie pour leurs visions, orientations et directives clairvoyantes qui nous ont permis d’enregistrer les brillants résultats depuis la conférence de Conakry.
A vous enfin, Messieurs les Ministres et chers collègues, je voudrais exprimer mes remerciements, pour l’engagement et le don de soi qui vous ont toujours animé pendant les deux années écoulées, pour la cause de notre organisation.
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
Nous voilà réunis aujourd’hui pour examiner les dossiers à soumettre aux plus Hautes Autorités de notre Organisation, sous forme de bilan des deux années écoulées.
En effet, lors de la XVIIème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenue en 2017 à Conakry, le Président en exercice, nous avait fixé des objectifs à atteindre à travers un certain nombre de chantiers prioritaires à réaliser.
Notre instance, le Conseil des Ministres, a suivi régulièrement les structures de l’OMVS dans la conduite de ces chantiers prioritaires.
Comme il l’a rappelé tantôt, dans son allocution, Monsieur le Haut-Commissaire a axé son intervention sur les grandes orientations à savoir la gouvernance du système, l’augmentation de l’offre d’énergie à moindre cout pour nos populations, l’électrification rurale des villages affectés par la construction des barrages et le projet de navigation sur le fleuve Sénégal.
Durant ces deux années et à l’occasion de nos sessions, un point nous a été fait de leur exécution. Aujourd’hui, l’occasion nous est donnée d’en faire un résumé à l’attention de nos Chefs d’Etat.
Ainsi, il est essentiel de nous saisir dès à présent des nombreuses questions de gouvernance qui assaillent notre organisation et ses démembrements, à l’image de certaines sociétés du système OMVS, qui peinent à lancer réellement leurs activités, malgré les ressources humaines, financières et les moyens logistiques mis à leurs dispositions ou bien qui ne remplissent pas leurs obligations contractuelles. Sans vouloir tomber dans l’exhaustivité, il est opportun de mettre en évidence de nombreuses failles qui affectent non seulement l’image de l’OMVS mais également ses capacités d’action au point d’en ébranler les fondements et la philosophie d’intégration.
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
En ce qui concerne la réforme institutionnelle de l’OMVS, nous savons que la procédure de choix d’un consultant pour la prestation a été enclenchée dès le lendemain de la Conférence de Conakry.
Les résultats de ces études et principalement ses recommandations constituent une partie des dossiers qui seront exposés à nos Chefs d’Etat pour adoption au cours du présent Sommet.
A cet effet, j’espère qu’ils nous instruirons d’accélérer la mise en œuvre de ces recommandations et d’ouvrir la voie de la modernisation des structures de notre organisation et d’amélioration de leurs outils de gestion. Ceci passe obligatoirement par notre capacité à les doter de ressources humaines de qualité.
Au titre de la seconde orientation, à savoir l’accroissement de l’offre d’énergie hydroélectrique, les efforts ont été concentrés sur la conduite des projets d’aménagement des barrages hydroélectriques de Koukoutamba et de Gourbassi, tous les deux réalisés selon le mode de financement EPC avec apport de Fonds.
Le projet de barrage de Koukoutamba est au stade de recherche de financement alors que pour celui de Gourbassi nous venons de conclure les négociations du contrat des travaux.
La présente session de notre instance préparatoire de la Conférence doit faire un plaidoyer auprès de nos Chefs d’Etat pour qu’une attention particulière soit portée au traitement des dossiers de ces ouvrages dans nos Etats respectifs, notamment en ce qui concerne les requêtes de financement qui doivent être signées par les Ministres des Finances de nos Etats.
Par ailleurs, un accent particulier sera mis sur la recherche de financement des volets non financés de barrage de Koukoutamba, à savoir le Plan d’Action de Réinstallation (PAR) et la maîtrise d’œuvre des travaux.
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
Concernant les projets d’électrification rurale des villages impactés par nos barrages, il est heureux de constater que l’essentiel des travaux a été réalisé à la date d’aujourd’hui.
Nous engageons les structures de l’OMVS et surtout la SOGEM à mettre en place très rapidement les fonds pour le démarrage des travaux d’électrification rurale dans les trois pays dès janvier 2020 et à finaliser le processus d’ouverture de son capital social à la Guinée/
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
En ce qui concerne le volet navigabilité du fleuve Sénégal, nous notons avec une grande satisfaction les avancées réalisées à la fin de l’année qui s’achève. En effet, nous saluons la signature du contrat commercial le 11 octobre 2019 entre le Haut-commissaire et la Société indienne AFCONS.
Cette étape est très importante et annonce le lancement effectif de la mobilisation du financement. Nous devons, à cet effet, indiquer avec précision à nos Chefs d’Etat, les prochaines étapes qui restent à franchir, afin qu’ils donnent les instructions nécessaires à la réalisation de ce projet majeur de notre Organisation.
Pour ce faire, nous devons examiner et valider la feuille de route élaborée par nos Experts et qui va permettre la mise en œuvre diligente de ce projet en tenant compte des avancées réalisées à la date d’aujourd’hui.
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
En plus des chantiers prioritaires, nous sommes heureux de constater que le Haut-commissariat de l’OMVS ait inscrit sur son agenda d’autres activités non moins importantes.
Ainsi, dans le cadre du PGIRE 2 nous sommes heureux de constater que les résultats sur le terrain sont à présent visibles pour la plupart des composantes, notamment dans les domaines des aménagements hydroagricoles, de santé avec plus de 3,8 millions de moustiquaires Imprégnées à Longue Durée d’Action (MILDA) distribuées dans les quatre Etats et dans les composantes de Planification et de Gestion des ouvrages hydrauliques. Nous avons également noté les progrès enregistrés sur la conduite des projets de navigation par l’acquisition de matériels de balisage et de bathymétrie et divers équipements de surveillance de la navigation et la réhabilitation des infrastructures d’Approvisionnement en Eau Potable.
Nous avons également noté toutes les démarches menées par l’OMVS pour la conduite du Plan d’Action Régional pour l’Amélioration des Cultures Irriguées (PARACI), mais il ne peut y avoir de cultures irriguées sans aménagements agricoles.
L’intérêt de nos partenaires au développement comme la BID, la Banque Mondiale, l’AFD, la BADEA, les Pays-Bas, la Coopération Italienne… augure des lendemains meilleurs pour la réalisation de cet important projet.
Nous saluons également la mise en place effective du Comité de Bassin. Cette activité s’inscrit en droite ligne avec l’esprit d’intégration et de coopération que prône depuis toujours les plus hautes autorités de l’OMVS. Nous espérons que cet organe consultatif jouera pleinement son rôle dès janvier 2020.
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
Nous notons avec satisfaction la validation de l’étude institutionnelle concernant la création de l’Observatoire Régional du Massif du Fouta-Djallon. Nous restons convaincus que la mise en place très rapide d’un tel organe de veille contribuera à maitriser le danger de la dégradation de cet écosystème fragile où se trouvent les têtes de sources du fleuve Sénégal.
Dans un autre registre, en procédant à la relecture des textes de base qui régissent son fonctionnement, le Haut-commissariat de l’OMVS a appliqué les dispositions d’une des Résolutions de la 68ème Session du Conseil des Ministres. Nous l’en félicitons.
Nous examinerons avec une attention particulière les propositions du Consultant qui ont déjà été approuvées par une commission régionale et je vous inviterai, messieurs les Ministres à procéder à la validation de ces documents qui seront mis en vigueur courant janvier 2020.
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
Nous avons noté avec satisfaction la mission conduite par le Haut-Commissaire sur les berges de la Falémé à Kédougou et à Keniéba pour constater les effets de l’orpaillage clandestin sur le fleuve.
Nous encourageons la mise en œuvre de toutes les recommandations issues de cette première mission.
De la même manière, nous saluons et encourageons l’esprit de diversification des sources d’énergie par le développement des parcs solaires qui, nous sommes surs, atténueront les effets nocifs du changement climatique.
Nous soumettrons à la Conférence des Chefs d’Etats pour adoption, une Résolution spécifique concernant l’utilisation du mode de financement Partenariat Public Privé, pour les projets productifs et marchands de notre Organisation.
Messieurs les Ministres ;
Mesdames, Messieurs ;
Avant de finir mon allocution, je voudrais féliciter mon frère le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement de la République du Sénégal pour le lancement réussi du processus préparatoire du 9ème Forum Mondial de l’Eau qui sera organisé en terre OMVS du Sénégal en 2021. A ce titre, je voudrais inviter toutes les structures de notre Organisation à s’impliquer totalement dans ce processus afin que ce forum soit un grand succès.
Enfin, je voudrais adresser mes salutations et mes remerciements à tous nos Partenaires au développement dont l’appui constant nous a permis d’engranger tous ces résultats.
En souhaitant pleins succès à nos travaux, je déclare ouverte la Session budgétaire du Conseil des Ministres ainsi que celle préparatoire de la XVIIIème Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’OMVS.

VIVE L’OMVS
JE VOUS REMERCIE.

 

 

Bah Oury n’approuve pas la reprise des négociations avec la mouvance « le comité de suivi n’a plus sa raison d’être »

Les travaux du comité de suivi ont repris, jeudi , au palais du peuple avec la mouvance présidentielle. Ils ont eu lieu en présence de représentants de l’UFDG et l’UFR, au nom de l’opposition.

Pour Bah Oury, il faut un véritable dialogue en lieu et place de discussions sur des accords conclus par le passé.
‘’Il nous faut un vrai dialogue qui prendra en compte l’ensemble des problématiques qui se posent aujourd’hui sur l’échiquier politique guinéen déclare le président de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD).

‘’le comité de suivi n’a plus sa raison d’être vu que le contexte politique a changé. Les acteurs qui étaient présents à cette rencontre [du 5 décembre], dans une certaine mesure, sont plus ou moins responsables de la situation qu’on dénonce aujourd’hui’’.

Il termine en faisant une remarque  » Ce sont les accords politiques qui continuent de mettre la Guinée dans les situations compliquées. La preuve jusqu’à présent les chefs de quartier et de district n’ont pas été installés dans leurs fonctions. Tout ca, c’est le fruit des accords politiques. »

 

Guinée: Le chef de NVC tranche « Alpha Condé partira en 2020 »

Pour le président du mouvement Nos Valeurs Communes, Etienne Soropogui, la volonté du président de la république, de se maintenir au pouvoir, ne fait l’ombre d’aucun doute.

Il  rassure que l’opposition mettra tout en œuvre par tous les moyens légaux pour qu’Alpha Condé cède le pouvoir. Et laisse le fauteuil présidentiel à une autre personne que les guinéens éliront en 2020.

‘’Alpha Condé ne travaille que pour lui-même. Ceux qui cherchent des scenarii en parlant de Kassory Fofana par-ci, Dr. Mohamed Diané par-là se trompent éperdument. Alpha Condé ne travaille pour personne, si ce n’est que pour sa petite personne’’, considère le président de Nos valeurs Communes.

Il indique au pouvoir en place ‘’Nous ne sommes pas naïfs. Nous nous organisons pour que cela ne soit pas. Il partira en 2020 et nous nous donnerons les moyens pour qu’il parte’’.

Pour Etienne Soropogui, il est hors de question de laisser Alpha Condé briguer un troisième mandat alors que la constitution en vigueur le lui interdit.

Guinée: Le gouvernement veut réglementer les importations des véhicules !

Le ministre des transports, Aboubacar Sylla, a soumis un projet de décret portant réglementation des véhicules d’occasion a l’importation, ce jeudi 05 Décembre.

En effet, il a indiqué que « la République de Guinée est aujourd’hui l’un des plus grands importateurs de véhicules d’occasion en Afrique de l’Ouest. Au port de Conakry ce n’est pas moins de 3.000 à 4.000 véhicules d’occasion qui sont débarqués par mois et ceux-ci sont parfois dans un état tel qu’ils constituent des problèmes sur le plan de la sécurité routière et environnementale’’.

Selon lui, ces véhicules après quelque mois de service ne sont plus que des épaves qui tombent souvent en panne en pleine circulation.

‘‘ces véhicules qui ne font l’objet d’aucun contrôle technique spécial avant leur embarquement dans les pays de provenance sont mis en circulation dans notre pays sans aucune disposition particulière de sécurité. Compte tenu de leur âge parfois très avancé, ces véhicules après quelque mois de service ne sont plus que des épaves qui tombent souvent en panne en pleine circulation’’

C’est dans le but de corriger  ce problème, lié à l’importation des véhicules usagés,  que ce projet de décret définit l’âge des véhicules à l’importation en tenant compte de leur catégorie. Ainsi que la limitation de l’âge des véhicules à l’importation.

Cette limitation, permettra d’ améliorer la fluidité de la circulation en réduisant le nombre de véhicule souvent en panne sur la voie publique.

Aussi, de réduire les accidents de circulation dus aux défaillances mécanique et de freinage.

Enfin, ‘‘un délai de trois mois sera accordé aux importateurs de véhicules pour se conformer aux dispositions du présent décret’’, dit-il pour conclure.

Le projet a été adopté par le conseil des ministres.