Ministère du commerce : mise en place d’une brigade commerciale pour veiller au respect des prix

Les prix des denrées de première nécessité continuent de grimper dans les marchés guinéens. Face à cette situation, le ministre du commerce a annoncé la mise en place d’une brigade commerciale pour veiller au respect des prix sur le terrain.

« Les prix vont  revenir à la normale, c’est certain (…). Dans l’agglomération de Conakry seulement, vous pouvez trouver 5 à 6 prix différents pour une même denrée », constate le ministre du commerce.

Boubacar Barry annonce que « nous sommes en train de travailler à juguler cette situation afin que les prix soient homologués à travers le territoire national. Ça concernera un certain nombre de denrées de première nécessité dont le riz, l’huile, le sucre, le lait pour qu’officiellement, nous puissions annoncer aux populations qu’un sac de riz acheté à Kaloum à 200.000GNF ou 250.000 GNF sera vendu à Matoto au même prix ».

En Guinée, déplore-t-il, « on vend n’importe quoi, n’importe où. Les gens ne se sentent pas en sécurité. C’est pourquoi, nous avons jugé utile la mise en place une brigade commerciale dédiée spécialement aux activités commerciales ».

« Cette brigade sera une force dissuasive pour permettre aux opérateurs économiques de ne pas s’aventurer n’importe où ou mettre sur le marché des produits prohibés », confie-t-il à Evasion TV.

 

Crise post-électorale : des organisations de la société civile Propose des pistes de solution

Les organisations de la société civile guinéenne réunies autour du CNOSCG dirigé par Dansa Kourouma ont proposé des pistes de solution pour une sortie de crise en Guinée. C’était lors d’une conférence de presse le mercredi.  Parmi ces pistes figure la dissolution du parlement actuel.

De plus en plus les voix s’élèvent pour demander la dissolution de l’assemblée nationale issue des législatives du 22 mars dernier. Lors d’une conférence de presse le Conseil National des Organisations de la Société guinéenne (CNOSCG) et d’autres organisations ont invité le gouvernement guinéen à :

« La mise en place  d’une commission nationale d’enquête indépendante pour faire la lumière sur les violences politiques de 2010 à nos jours : juger les auteurs, commanditaires, complices et surtout indemniser les victimes ; L’arrêt immédiat des exactions, arrestations, acharnements contre les responsables et militants des partis politiques d’opposition ainsi que les activistes  de la société civile ; L’ouverture urgente d’un dialogue sincère et inclusif entre toutes les forces politiques et sociales  du pays ; La dissolution de l’assemblée nationale pour une assemblée représentative du paysage sociopolitique… « , selon les organisations pour sortir de la crise politique.

Dans les prochains jours, les organisations de la société civile guinéenne promet de rencontrer tous les parties pour sortir de l’impasse politique.

« Des consultations seront engagées à partir du vendredi 20 novembre 2020 avec toutes les forces sociales et politiques nationales sur les questions saillantes du moment. Au sortir de ces consultations, des actions  fortes et concrètes seront engagées afin de permettre à la patrie de se tenir et continuer sa marche  dans l’union »,  indique le porte parole.

 

Infrastructure : les travaux sur la voiries de Conakry reprennent

la faveur de la fin des pluies, le Ministère des Travaux Publics porte à la connaissance de l’ensemble des usagers et des riverains des axes routiers de la capitale, de la reprise des travaux d’entretien sur les voiries de Conakry.

Ces activités commenceront principalement sur les chantiers de Matoto (Face Dispensaire Saint Gabriel), à Sangoyah (2ème porte), à Kissosso, à Entag marché, à Lambanyi et sur les périmètres du carrefour de Cosa.

Des dispositions sont prises avec les services de la sécurité routière pour la régulation de la circulation et l’orientation des automobilistes vers les déviations aménagées à partir du jeudi 19 novembre 2020.

A cet effet, le Ministère des Travaux Publics s’excuse auprès de tous les usagers et riverains pour les désagréments et sait compter sur la bonne compréhension de chacun et de tous.

Cellule de communication du Ministère des Travaux Publics

 

Depuis sa cachette : Sékou Koundouno « les responsables de la milice armée d’Alpha Condé doivent apprendre le cours intitulé « comment arrêter Koundouno »? »

Activement recherché par les forces de sécurité, le responsable des stratégies et planification du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) n’entend pas se rendre à la Direction centrale de la police judicaire.

Après plusieurs jours de silence, Sékou Koundouno a donné signe de vie. il a tenu à remercier tous ceux qui sont préoccupés par sa situation.

« Merci à ceux qui s’inquiètent pour moi. Soyez rassurés que je vais bien et je continue la lutte démocratique du FNDC », rassure l’activiste de la société civile.

Droit dans ses bottes, il affirme que « les responsables de la milice armée d’Alpha Condé dont Aboubacar Fabou Camara, Ansoumane Camara, Albert Damantang Camara, des zélés sans scrupule ont besoin de se former et apprendre le cours intitulé « comment arrêter Koundouno ? »

Il poursuit en soulignant que dans un champ de bataille, « un général ne se livre jamais à l’ennemi. Il mène le combat pour réussir ou pour périr. Ne vous inquiétez pas pour moi. Les leaders du FNDC étaient déjà préparés à mener le combat démocratique dans la clandestinité.  Jusqu’au bout… ».

Notons que,  le FNDC a dans une déclaration, récemment réaffirmer son soutien à son responsable des stratégies. Pour cette coalition anti-troisième mandat, « il est hors de question que notre camarade Sékou Koundouno, visé par les mêmes décisions de harcèlement judiciaire, se rende à une justice qui a choisi de servir un homme qui s’appelle Alpha Condé au détriment du peuple de Guinée ».

Lutte contre le 3e mandat : l’UFDG et l’ANAD appellent à des manifestations le 25 novembre sur l’ensemble du territoire national

Dans une déclaration publiée mercredi, Cellou Dalein Diallo et ses alliés appellent à des manifestations le 25 novembre sur l’ensemble du territoire national.

Ci-dessous la déclaration

Pour faire passer son hold-up électoral, Alpha Condé a déclenché, au lendemain du scrutin présidentiel du 18 octobre, une vaste campagne d’intimidations et de violences contre le vrai vainqueur de l’élection et ses partisans.

Ces violences inouïes ont causé la mort de 49 personnes, 240 blessés, l’arrestation et la détention arbitraires de 350 personnes dont des hauts responsables de l’UFDG et de l’ANAD.

Pour protester  contre ces exactions et exiger la justice pour les victimes et la libération des détenus, l’UFDG et l’ANAD organisent le mercredi 25 novembre 2020 des manifestations pacifiques sur l’ensemble du territoire national. À Conakry, est prévu une marche pacifique qui partira du rond-point de l’aéroport à l’esplanade du Palais du peuple.

L’UFDG et l’ANAD appellent tous les Guinéens épris de justice et de démocratie à se mobiliser massivement contre la dictature.

Conakry, le 18 novembre 2020

L’UFDG et l’ANAD.

Violences post-électorales : un détenu meurt en prison

Interpellé lors des violences post-électorales , Elhadj Ibrahima Sow, 68 ans, a perdu la vie lundi alors qu’il était en détention à la Maison centrale de Conakry. Selon ces proches, il est mort suite à des tortures subies en prison.

Père de 9 enfants, le défunt a été arrêté par des agents des forces de l’ordre, devant son domicile au quartier Hafia Minière, le 24 octobre dernier lors des manifestations post-électorales ayant opposé des militants de l’opposition à ceux de la mouvance. Déféré à l’ECO 3, puis à la maison centrale de Conakry, M. Ibrahima Sow a rendu l’âme le lundi 16 novembre à l’hôpital Ignace Deen.

Selon le chargé de Communication du ministère de la Justice, Sékou Kéita, « Ibrahima Sow est arrivé le 27 octobre avec un mandat de dépôt à la maison centrale. « Mais ce jour, comme il faisait tard, le test Covid n’a pas pu être fait. Le lendemain, il a été testé positif au Covid-19. Il a ainsi été admis au Centre de traitement épidémiologique de la maison centrale jusqu’au 13 novembre. Comme il est guéri, Ibrahima Sow a été mis dans une cellule comme tout prisonnier. Le dimanche dernier, après le constat du médecin de la maison centrale, il a constaté qu’il faisait de troubles. On a compris qu’il était diabétique. Avec sa fille qui lui avait apporté à manger, il a été envoyé à Ignace Deen où il rendu l’âme suite au diabète. Le certificat médical en fait foi ».

Notons que, de nombreux citoyens arrêtés en marge des violences post-électorales en Guinée et mis en prison attendent leur procès.

Cellou Dalein Diallo appelle les opposants à unir ses forces pour faire partir Alpha Condé

Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) déclare que les guinéens ne doivent nullement pas compter sur la communauté internationale pour mettre fin à la crise post-électorale. Cellou Dalein Diallo invite les opposants à unir ses forces pour faire partir Alpha Condé.

Le principal challenger d’Alpha Condé croit savoir les raisons du silence de la communauté internationale sur la crise que traverse la Guinée. « Aujourd’hui, il ne faut pas compter sur la communauté internationale. Les relations entre les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) et l’Union européenne sont régies par l’accord  de Cotonou », indique Cellou Dalein Diallo.

« Actuellement, dans les négociations post-Cotonou, le groupe d’Alpha Condé et Idriss Deby ont réussi à éliminer les dispositions qui engageaient les pays ACP qui bénéficiaient de l’aide européenne à respecter un certain nombre de valeurs, la démocratie, l’État de droit et les droits humains », ajoute-t-il.

« Ils ne veulent pas de ça. Pour eux, l’Afrique est mature et indépendante. Ils disent qu’on veut des partenariats. Aujourd’hui, lorsque vous vous adressez  aux européens, ils vous disent : « Au nom du principe de subsidiarité, il faut que la CEDEAO ou l’Union africaine se prononce et nous on va appuyer », poursuit-il.

Le président de l’UFDG invite l’opposition guinéenne à se donner la main pour faire partir le régime d’Alpha Condé qu’il qualifie de dictatorial. « Nous devons compter sur nos propres forces. Si on veut mettre fin à la dictature, il faut qu’on fasse l’union sacrée et qu’on puisse prendre nos responsabilités », conclut Cellou Dalein Diallo.

Depuis la prison, Ousmane Gaoual : « Cellou Dalein est le président élu de la Guinée avec plus de 53% »

Depuis sa cellule, le chargé de la communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) continue toujours de réclamer la victoire de son mentor Cellou Dalein Diallo lors de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 53% des voix.

«Nous sommes en prison certes, les uns à peine, c’est mon cas, d’autres depuis plusieurs jours, voire des mois. Mais rien n’est gagné pour Alpha Condé l’usurpateur du pouvoir.

Chaque jour que nous allons passer en prison est un pas de plus vers le déclin du dictateur de plus en plus isolé. La tentative de décapitation de l’UFDG est vouée à l’échec.

La prison nous GALVANISEZ!

Je réaffirme ici haut et fort que CELLOU DALEIN DIALLO est le Président élu de la Guinée avec plus de 53% des suffrages. Il est celui en qui se reconnaît notre vaillant peuple. Ousmane Gaoual Diallo, Coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG » , a dit Ousmane Gaoual Diallo.

Notons que, Ousmane Gaoual Diallo a été placé lundi en détention provisoire en compagnie de ses collègues Cellou Baldé, Abdoulaye Bah et Etienne Soropogui. Ils sont tous poursuivi pour «troubles à l’ordre public, incitation à la violence, détention et fabrication d’armes légères, association de malfaiteurs».

Arrestation des opposants : le FNDC se prononce « il est hors de question que Sékou Koundouno se rende… »

Dans un communiqué qu’elle a diffusé ce matin, le FNDC a réaffirmé son soutien aux personnes incarcérées avant de laisser entendre qu’il est hors de question que Sékou Koundouno, visé par un mandat d’arrêt se rende.

Ci-dessous, l’intégralité du communiqué

Le FNDC est scandalisé par les décisions politiques du Tribunal de Première instance de Dixinn condamnant Saikou Yaya Diallo à un an de prison et ordonnant l’incarcération de plusieurs leaders politiques, ce lundi 16 novembre 2020.

Illégalement détenu depuis le 12 mai 2020, le régime dictatorial d’Alpha Condé s’est catégoriquement opposé à l’exécution de deux ordonnances de remise en liberté de Saikou Yaya dans le seul but de lui faire subir cette parodie de jugement qui n’est rien d’autre qu’une décision politique.

Pendant que des familles des centaines de Guinéens tués pour perpétrer un coup d’État constitutionnel la réclament désespérément, la justice renonce à sa véritable mission en devenant un instrument de consolidation d’un troisième mandat hypothétique et entaché de sang.

Le FNDC condamne énergiquement cette vague de règlement de compte et l’incarcération arbitraire de leaders politiques sur la base d’allégations mensongères et complotistes.

En raison de ces dérives totalitaires et du refus d’exécution des mandats d’arrêt décernés contre le Commissaire Fabou Camara et le Commandant Mohamed Lamine Simakan, il est hors de question que notre camarade Sékou Koundouno, visé par les mêmes décisions de harcèlement judiciaire, se rende à une justice qui a choisi de servir un homme qui s’appelle Alpha Condé au détriment du peuple de Guinée.

Le FNDC réaffirme son soutien indéfectible à toutes les personnes emprisonnées et exige leur libération immédiate ainsi que celle d’Oumar Sylla (Foniké Menguè), Saikou Yaya Diallo, Souleymane Condé, Ismaël Condé, Chérif Bah, Ousmane Gaoual, Cellou Baldé, Etienne Soropogui et Abdoulaye Bah.

La noble lutte du FNDC pour l’alternance et l’État de droit se poursuivra jusqu’au départ d’Alpha Condé et de son clan.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 17 novembre 2020.

Poursuite judiciaire : Ousmane Gaoual Diallo a été déféré à la maison centrale de Conakry

Le responsable de la cellule de communication de l’UFDG a été déféré, lundi, à la maison centrale de Conakry. Ousmane Gaoual Diallo, serein, accuse le président Alpha Condé de se livrer à une chasse aux sorcières contre les opposants.

Ousmane  Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah de l’UFDG et Etienne Soropogui ont été placés sous mandat  dépôt à la Maison centrale de Coronthie.

Ils seront poursuivis pour des faits de fabrication acquisition, stockage, détention, usage d’armes légères, de guerre, de détention de munitions, de menaces et associations de malfaiteurs.

L’ex-député Ousmane Gaoual Diallo croit savoir les raisons qui poussent le pouvoir à s’en prendre aux opposants. Selon lui, « pour avoir séjourné en prison, Alpha Condé veut transporter sa haine sur ses principaux opposants ».

Ce proche Cellou Dalein Diallo assure rien n’empêchera les opposants de poursuivre leur combat pour l’alternance démocratique dans notre pays.

« Au harcèlement du pouvoir, nous répondrons par la détermination à ne jamais fléchir. La prison nous galvanise », conclut Ousmane Gaoual Diallo.