Condamnation de Beny Steinmetz : la coalition Tournons la page se réjouie de la décision de la justice suisse

Dans la course effrénée pour le contrôle des ressources minérales en République de Guinée, des entreprises recourt aux pratiques de corruption pour s’enrichir rapidement avec la complicité des hauts commis de l’Etat et des membres de la famille présidentielle qui perçoivent des pots-de-vin.

Cet état de fait, maintes fois documenté et dénoncé par les organisations de la société civile nationales et internationales, a été à nouveau mise à nu lors du procès de Beny Steinmetz du 22 janvier 2021.  Ce jour-là, la justice suisse qui enquête depuis des années sur le dossier de corruption concernant la mine de Simandoua déclaré Beny Steinmetz coupable de corruption d’agents publics en Guinée et l’a condamné à cinq ans de prison ferme.

La coalition Tournons La Page Guinée salue cette décision sans précédent qui est un signal fort dans la lutte contre la corruption dans les mines en République de Guinée. Elle répare également une injustice contre le peuple de Guinée plongé dans l’extrême pauvreté et sur le dos duquel des personnes morales et physiques s’enrichissent en toute impunité.

Au regard de l’impossibilité pour les corrupteurs d’échapper à la justice internationale, la coalition Tournons La Page Guinée espère que cette décision pourrait, à l’avenir, contribuer à dissuader les candidats à la corruption et à créer plus de transparence dans le mode d’adoption des « conventions » et d’acquisition des « permis » d’exploitation des gisements de minerai en Guinée.

Coalition Tournons La Page rappelle qu’elle a déposé une plainte en 2020 au parquet financier de paris pour corruption dans le dossier de la AMR et espère un aboutissement de cette démarche pour le bonheur du peuple de Guinée.  

Conakry le 26 janvier 2021

Ibrahima Diallo, Coordinateur TLP Guinée

Violation des droits de l’Homme : Le FNDC invite le conseil de sécurité des Nations Unies à sanctionner le régime d’Alpha Condé

La Coordination Nationale du FNDC salue l’invitation du conseil de sécurité des Nations Unies adressée aux autorités guinéennes d’agir en toute urgence pour sanctionner les violations des droits de l’Homme commises par les forces de défense et de sécurité lors des manifestations.

Le FNDC partage les inquiétudes des Nations Unies sur les restrictions à la liberté d’expression et de réunion par le gouvernement en République de Guinée.

Cette invitation des Nations Unies vient confirmer toutes les allégations de violations des droits de l’Homme, commises par les forces de défense et de sécurité lors des manifestations contre le projet de troisième mandat de M. Alpha Condé, dénoncées par le FNDC et des organisations de défense des droits de l’Homme.

Avec des centaines de personnes tuées, blessées, torturées et emprisonnées pour imposer un troisième mandat illégitime et illégal, le FNDC invite le conseil de sécurité des Nations Unies à sanctionner éventuellement le refus, par le régime totalitaire instauré par Alpha Condé, de rendre justice à des nombreuses victimes des agissements des forces de défense et de sécurité aux ordres de M. Alpha Condé et ses complices.

La Coordination Nationale du FNDC continue à œuvrer pour que les crimes commis par le régime dictatorial de M. Alpha Condé ne restent pas impunis.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

 Conakry, le 27 janvier 2021

Le réseau Panafricain Afrikki exige du président Alpha Condé « l’arrêt des persécutions contre les opposants à son troisième mandat »

Le 15 décembre 2020, Alpha Condé a décidé officiellement de prendre en otage la Guinée et ses institutions au mépris des principes et valeurs démocratiques par le concours de l’armée avec une répression sanglante inouïe, des arrestations arbitraires massives malgré la lutte héroïque du peuple de Guinée au sein du FNDC contre ce projet impopulaire et ses conséquences.

Le réseau AFRIKKI, plateforme africaine dédiée à la renaissance et à la solidarité entre les mouvements sociaux africains et de la diaspora apportent son soutien à l’ensemble des activistes guinéens, particulièrement aux leaders de la coordination nationale du FNDC : Oumar Sylla, Sékou Koundouno et Ibrahima Diallo.

Les mouvements sociaux africains et activistes d’Afrique et d’ailleurs exigent la libération immédiate et sans condition du camarade Oumar Sylla alias Foniké Menguè responsable de la mobilisation et des antennes du FNDC et de de tous les détenus politiques, otage du régime de monsieur Alpha Condé.

Le réseau AFRIKKI rend un vibrant hommage aux citoyens engagés au sein du FNDC qui lutte vaillamment, depuis plusieurs mois pour le respect des principes démocratiques et de l’état de droit.

Le réseau AFRIKKI exige de monsieur Alpha Condé à se soumettre aux principes de l’état de droit et l’arrêt des persécutions contre les opposants à son troisième mandat par l’instrumentalisation de la police et de la justice.

Le réseau encourage les institutions internationales de défense de droit de l’homme à suivre de près la situation chaotique en Guinée.

AFRIKKI réaffirme sa disponibilité à continuer à appuyer les efforts inlassables de la coordination nationale du Front national pour la défense de la constitution Guinéenne FNDC pour l’instauration d’une culture d’alternance démocratique en Guinée.

Dakar, le 24 janvier 2021

*Le réseau AFRIKKI (afrikki.org), est une plateforme africaine dédiée à la renaissance et à la solidarité entre les mouvements sociaux africains, la diaspora, les activistes et artistes.

Quelques membres du réseau AFRIKKI :

Y en a Marre (Sénégal)
Balai Citoyen (Burkina Faso/Guinée)
TIKEN JAH FAKOLY (Côte d’Ivoire)
CLAUDY SIAR (France)

Filimbi (RD Congo)
Lalucha (RD Congo)
Youth Decided (Tunisie)
Our Destiny (Cameroum)
Black Lives Matter (USA)
SINDUMUJA (Burundi)
GOM SA BOPPA (Gambie)
RAS LE BOL (Congo)
ANTA TABAN (Sud Soudan)
YELLOW MOVEMENT (Ethiopie)
KINNAREADS (Ghana)
NOVOX (Côte d’Ivoire)
THINKING AFRICA (Comores)
ENOUGH IS ENOUGH (Nigeria)

Les associations de presse condamnent la perquisition des locaux de Gangan RTV

A travers une déclaration, les associations de presse  condamnent la perquisition des locaux de la radiotélévision Gangan, le 22 janvier 2021 par la brigade de répression du banditisme (BRB n2) de Kaporo.

Ci-dessous le déclaration

Les Associations professionnelles de presse en Guinée ont appris avec inquiétude, incompréhension et indignation, la descente musclée dans deux pick-up, des agents de la Brigade de répression du banditisme (BRB N°2) et de la Compagnie mobile d’intervention et sécurisation (CMIS N°2) de Kaporo dans les locaux de la radiotélévision Gangan. Elles condamnent avec la dernière énergie ce comportement liberticide et rétrograde des détenteurs de la force publique.

Il convient de rappeler pour l’opinion que cette perquisition sans mandat dans les locaux d’un média a créé une confusion sans précédent au sein du média. D’emblée, nous disons que cet acte sidérant et liberticide est une violation flagrante de la procédure en la matière et un total manque de respect à l’endroit des médias privés de notre pays.

Les Associations professionnelles de presse en Guinée notent qu’après s’être informées  auprès de la direction du Groupe Gangan, il en ressort que ce comportement rétrograde, insensé et anti-procédural est opéré par la BRB N°2 et la CMIS N°2 de Kaporo sous l’œil vigilant de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DPJ), sans qu’elle ne soit saisie au préalable ni par la Haute Autorité de la Communication, ni  par une quelconque autre autorité, comme l’exige la procédure lorsque l’on constate une violation grave du cahier des charges des médias.

De ce fait, les Associations professionnelles de presse en Guinée exigent des Autorités de la DPJ, la notification sans délai au Groupe Gangan, les motifs de cette perquisition ayant porté de graves préjudices aux travailleurs du média trouvés sur place.

En outre, Les Associations professionnelles de presse en Guinée invitent le ministère de la sécurité à se pencher sérieusement sur la question afin que des mesures idoines soient prises contre ces unités. Elles rappellent, qu’elles ne sauraient tolérer de tels dérapages aux conséquences exclusives des médias privés à la charge de la démocratie.

De ce qui précède donc, les Associations professionnelles de presse en Guinée se réservent le droit d’entreprendre toutes actions utiles pour que plus jamais ça.

Ont signé

URTELGUI, AGUIPEL, AGEPI, REMIGUI, APAC-Guinée, SPPG, UPLG, Upf-Guinée

Mécontentement de la jeunesse du RPG : le bureau exécutif hausse le ton

Le Parti au Pouvoir, RPG-ARC-EN-CIEL a haussé le ton ce lundi 25 janvier 2021 contre certains militants qui alimentent la polémique à propos de la reconduction de la ministre de l’enseignement technique,  de la formation professionnelle et de l’emploi, Zenab Nabaya Dramé à son poste par le président Alpha, alors qu’elle est accusée de détournement de plus de 200 milliards de GNF.

Ci-dessous la déclaration du RPG-ARC-EN-CIEL

Le Bureau politique national du RPG-ARC-EN-CIEL et toutes les instances dirigeantes du parti constatent avec regret et  indignation, certaines  attitudes contraires à nos règles et valeurs.

Ces derniers temps, nous observons  une pratique courante et chronique qui consiste de la part  des individus et groupes d’individus se réclamant des structures ou de la base du parti, à  tenir des déclarations et des prises de positions sans fondement, ni aucune légitimité, au nom et pour le compte du RPG-ARC-EN-CIEL.

Le Bureau politique national du RPG-ARC-EN-CIEL condamne avec fermeté de tels actes inadmissibles, destinés à distraire nos militants et sympathisants ; ainsi que  l’opinion publique, dans le but  d’entretenir dans nos rangs, la suspicion entre les responsables et militants à la base.

Le RPG-ARC-EN-CIEL,  de la base au sommet, observe la discipline à toute épreuve et dans son fonctionnement, reste totalement solidaire des actes et des décisions de son leader historique et légitime, le professeur Alpha condé.

Le parti a toujours eu pour vocation, d’accompagner le professeur Alpha Condé, dans son combat politique en le soutenant dans ses actions de développement du pays.

Des cadres connus de tous, contrariés dans leurs ambitions ou leurs projets d’accéder à des hautes fonctions, nourrissant une certaine déception,  essaient aujourd’hui d’alimenter des polémiques ou de nuire à l’image du parti par certaines déclarations.  Au lieu d’œuvrer  pour la  cohésion sociale et l’unité politique derrière le professeur Alpha condé.

Le parti saura tirer toutes les conséquences de leurs comportements et de tous leurs agissements hostiles et déraisonnables envers notre organisation politique.

Le RPG-ARC-EN-CIEL est fier du parcours politique du Professeur Alpha condé et de tout le chemin parcouru avec lui,  tout comme du travail énorme qu’il accomplit pour la Guinée, au titre de Président de tous les Guinéens, au service de tous les Guinéens ;  dans une Guinée une et indivisible.

Vive le Professeur Alpha condé

Vive le RPG-ARC-EN-CIEL, les partis alliés et ses soutiens

Vive la paix et l’unité nationale

Conakry, le 25 janvier 2020

Le Bureau politique national du RPG-ARC-EN-CIEL

Alpha Condé confirme quatre autres ministres dans le gouvernement

Le président de la République poursuit la composition des membres du nouveau gouvernement. Dans trois décrets rendus public, samedi, via la télévision nationale, le chef de l’Etat a confirmé quatre membres du gouvernement à leurs postes et a procédé à la nomination de hauts cadres à la Présidence. 

Au sein du gouvernement, le ministre d’Etat, ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Papa Koly Kourouma, a été confirmé dans ses fonctions. Sanoussy Bantama Sow prend les commandes du ministère des Sports avec rang de ministre d’Etat.

Dr Ibrahima Kourouma garde son poste de ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire.

Au ministère du Tourisme, de l’Hôtellerie et de l’Artisanat, Salla Fanta Camara, a bénéficié une nouvelle fois de la confiance du président de la République.

A la tête de la Direction générale du patrimoine bâti public, le chef de l’Etat a décidé de maintenir Mohamed Lamine Yayo dans ses fonctions. Son adjoint Mounir Cissé a été également confirmé dans ses fonctions.

A la présidence de la République, Dr Ibrahima Sory Sow, a été confirmé au poste de ministre conseiller spécial. Bady Touré et Moussa Sylla restent conseillers chargés de mission.

Notons qu’avec ces nouvelles nominations, 23 ministères du gouvernement ont désormais leurs titulaires sur les 37  annoncés.

Mort en détention de l’opposant Mamadou Oury Barry : L’UE réagit

La porte-parole de l’Union Européenne (UE), pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Nabila Massrali s’est prononcée sur la vague de morts des opposants emprisonnés en Guinée. La porte-parole, dans une déclaration publiée sur le site de l’institution jeudi 21 janvier appelle « les autorités guinéennes à remédier à cette situation et à ce que la justice puisse pleinement s’exercer sur la base d’enquêtes menées en toute indépendance ».

Ci-dessous la déclaration :

République de Guinée – déclaration de la porte-parole sur la mort en détention de l’opposant Mamadou Oury Barry

Monsieur Mamadou Oury Barry est décédé le 16 janvier alors qu’il était incarcéré à la prison centrale de Conakry.

Cet événement rallonge la liste des opposants politiques décédés en détention en Guinée ces derniers mois. Ces faits, répétés, mettent en évidence les dysfonctionnements du système pénitentiaire et de l’appareil judiciaire guinéen.

L’Union Européenne appelle les autorités guinéennes à remédier à cette situation et à ce que la justice puisse pleinement s’exercer sur la base d’enquêtes menées en toute indépendance. Le droit à un procès équitable et à la dignité pour les détenus fait partie intégrante des Droits de l’Homme à laquelle l’Union Européenne est indéfectiblement attachée ainsi qu’à la liberté d’association, d’expression et de manifestation. »

USA : Diversité de genre dans le gouvernement Joe Biden

Investiture du 46e Président américain, Joe Biden, un homme novateur.

En effet, hier le président Joe Biden a été investi 46e président des États-Unis, quelques minutes après que Kamala Harris a prêté serment en tant que première femme vice-présidente. Donald Trump, quant à lui, s’est envolé pour la Floride sans assister à la cérémonie d’investiture.

C’est alors, un nouveau président et nouvelle équipe qui déposent ses valises à la maison blanche. Joe Biden, apparait pour la majorité du peuple américain et du monde d’ailleurs comme un sauveur. Car dans le film de l’élection présidentielle américaine Joe Biden est le héros et Donald Trump le méchant.

Mais si l’absence de ce dernier s’est fait remarquer, plusieurs présidents ont félicité Joe Biden pour son investiture. De plus, les présidents Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton faisaient partie des invités. Ils étaient accompagnés de leurs épouses Michelle Obama, Laura Bush et Hillary Clinton.

Cependant, le président Joe Biden ne rentre pas dans l’histoire américaine que parce qu’il est le plus vieux président élu, mais parce qu’il a osé là où d’autres ont courbé l’échine. En effet, il a déjà annoncé les couleurs, car il se veut être un président novateur.  Il avait déjà déclaré, qu’il était pour la diversité des genres puisque pour lui l’Amérique est un ensemble de culture, de personnes avec des caractéristiques différentes, donc pas d’exclusion pour une minorité.

Son gouvernement est bien la preuve, qu’il est avant-gardiste. Il est le premier Président qui a comme futur ministre des Transports, une personne homosexuelle et une première ministre transgenre adjointe de la Santé au sein de son gouvernement. Que nous réserve de plus Joe Biden, qui sans le douter vient de jouer un gros coup.

L’OGDH appelle les autorités guinéennes à respecter les droits de l’homme dans les milieux carcéraux

Au moins quatre détenus ont perdu la vie à la maison centrale de Conakry en l’espace de trois mois. L’Organisation des guinéennes des droits de l’homme (OGDH) dénonce la banalisation des droits des prisonniers et invite les autorités à améliorer les conditions de détention en milieu carcéral.

Thierno Souleymane Bah, nouveau président de l’OGDH constate avec amertume que les droits de l’homme sont négligés en Guinée.

« Ça signifie que les droits de l’homme ne sont pas respectés dans notre pays. Nous observons tout ce qui se passe ces derniers temps. Depuis qu’on a commencé à parler d’élections et autres, il y a eu de graves violations des droits de l’homme », dénonce-t-il.

« Dans les milieux carcéraux, la situation est encore plus grave. Parce qu’aucune condition n’est créée pour que les prisonniers vivent dans de bonnes conditions. Il faut que les gens comprennent que le seul droit qu’un prisonnier n’a pas, c’est la liberté d’aller et de venir. Tous les autres droits lui sont reconnus », ajoute-t-il.

Ce défenseur des droits de l’homme en Guinée estime que s’il y a eu des morts en prison, « c’est parce qu’on leur refuse le droit à la santé, à la nourriture. Bref, on leur refuse les droits les plus élémentaires. Ce n’est pas une forme de négligence de l’Etat, ils le font sciemment. Depuis les années 90, l’OGDH a tout fait pour qu’on nous permette d’améliorer les conditions de vie des prisonniers ».

« A chaque fois qu’on vient, on nous dit que le gouvernement prend tout en charge. Malheureusement, ça ne s’est jamais fait. Lorsque vous entrez à la Maison centrale de Conakry, vous noterez a une surpopulation. C’est une prison qui a été construite pour 200 personnes, aujourd’hui, elle a plus de 2000 détenue », ajoute M. Bah.

« Et il y a pire que ça. Lorsqu’ils se rendent compte que les individus malades sont devenus un bloc humain en prison, on les prend pour les lâcher nuitamment dans les rues. Parfois, c’est dans les rues de Kaloum ou en haute banlieue qu’on les laisse. C’est inadmissible que des humains fassent cela à des humains », poursuit-il.

Le président de l’OGDH assure que sa structure n’entend pas baisser les bras dans la défense des droits de l’homme. « Nous allons essayer de faire ce qu’on peut. C’est-à-dire amener les autorités guinéennes à jouer leur véritable rôle pour que les conditions carcérales soient vraiment meilleures que ça. Nous prendrons des mesures au niveau de l’OGDH. Nous demandons à l’Etat de revoir la situation des détenus. Il faut que le ministre de la justice passe dans les prisons pour voir ce qui s’y passe », souhaite Thierno Souleymane Bah.

Décès de l’opposant Mamadou Oury Barry en prison : le FNDC « condamne vigoureusement cet énième assassinat de prisonnier politique »

Le FNDC est endeuillé par la triste nouvelle de l’assassinat d’un autre détenu politique, Mamadou Oury Barry, ce samedi 16 Janvier 2021 à la Maison Centrale de Conakry qui est devenue une tombe pour les opposants au troisième mandat du clan Alpha Condé.

Le régime d’Alpha Condé poursuit l’exécution de son plan macabre visant l’élimination de ses opposants et des militants de la démocratie. Mamadou Oury Barry a été kidnappé depuis août 2020, illégalement détenu à la Maison centrale sans procès et dans des conditions insupportables ayant causé sa mort à l’âge de 21 ans.

Le FNDC condamne vigoureusement cet énième assassinat de prisonnier politique commandité par le régime d’Alpha Condé et exige qu’une enquête internationale soit diligentée sur la pratique de la torture et d’autres méthodes secrètes d’élimination dans les prisons en Guinée.

Cet assassinat ainsi que la mort subite de plusieurs prisonniers politiques, quelques jours après leur libération, s’inscrivent dans un plan d’instauration d’une dictature atroce en Guinée.

Le FNDC exprime sa vive préoccupation et alerte l’opinion nationale et internationale que les vies des centaines de leaders de la société civile et de partis politiques illégalement détenus en prison sont en danger. Ils sont tous exposés à la guillotine secrète mise en place par Alpha Condé et son clan.

Le FNDC adresse ses sincères condoléances à la famille de Mamadou Oury Barry ainsi qu’à celles des centaines de Guinéens tués par le régime d’Alpha Condé pour imposer un troisième mandat illégal au peuple de Guinée.

Nous exprimons tout notre soutien à toutes les personnes illégalement emprisonnées et exigeons leur libération immédiate.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!

Conakry, le 19 janvier 2021.