Les travaux de reconstruction du dalot affaissé sur le tronçon Taouyah-Kipé ont démarré le samedi 10 avril 2021 et s’étendront jusqu’au samedi 17 avril 2021.
Lire ci-dessous, le communiqué du Ministère des Travaux Publics.
Les travaux de reconstruction du dalot affaissé sur le tronçon Taouyah-Kipé ont démarré le samedi 10 avril 2021 et s’étendront jusqu’au samedi 17 avril 2021.
Lire ci-dessous, le communiqué du Ministère des Travaux Publics.
Le chef de file de l’opposition Mamadou Sylla a animé samedi 10 avril 2021 une conférence de presse à Dixinn. Le président de l’Union démocratique de Guinée (UDG) a fustigé le non paiement de son budget de fonctionnement.
Aux dires du chef de file de l’opposition, Alpha Condé gère les institutions selon son humeur, car dit-il aucune institution n’a encore son budget.
Mamadou Sylla accuse le président Alpha Condé de retarder délibérément le budget de fonctionnement de son cabinet. « Jusqu’à présent, je n’ai rien reçu comme budget. C’est un refus de la part du président qui fait tout en fonction de son humeur. Il a tout centralisé à son niveau », a accusé Mamadou Sylla.
» Depuis que nous avons commencé à travailler, ,nous n’avons reçu aucun franc jusqu’à présent. Comment le pays peut avancer comme ça? s’interroge-t-il.
‘’Nous sommes au mois d’avril. Cela fait plus d’un an que l’Assemblée nationale a été installée. Jusqu’à présent, on n’a reçu aucun franc, aucune aide alors que la loi est claire là-dessus’’, a-t-il déclaré devant la presse.
‘’La loi a tout prévu. Les droits du chef de file de l’opposition ainsi que ses obligations. Tout ce dont il doit bénéficier est prévu dans la loi’’, a-t-il clarifié.
Il dénonce ce qu’il qualifie de refus du pouvoir en place de lui accorder les privilèges dus à son statut de chef de file de l’opposition.
Mamadou Sylla assure que son cabinet fonctionne sur fonds propres.
Conakry, 08 Avril 2021 En séjour en Guinée, le directeur du bureau de l’Afrique de l’Ouest de Reporter Sans Frontière a été reçu en audience par le Ministre de l’Information et de la Communication. Les échanges entre Assane Diagne et Amara Somparé ont essentiellement porté sur le mécanisme d’établissement du classement de cette structure dans le cadre de la liberté d’expression dans le monde.
Sur 180 pays, la Guinée occupe la 110ème place selon Reporter Sans Frontière. Une place que réfute le Ministère de l’Information et de la Communication tout en donnant des éléments très clairs de la situation de cette liberté de la presse en Guinée.
Pour Monsieur Assane Diagne, Directeur du Bureau de l’Afrique de l’Ouest de RSF, sa présence à Conakry avait pour but, entre autres, de rencontrer le Ministre pour faire avec lui l’étude complète de la situation de la liberté de la presse en Guinée. Il a été question aussi de parler des critères sur lesquels RSF se base pour classer les différents pays dans l’index RSF que est publié chaque année au mois de Mai.
S’agissant de ces critères, Monsieur Diagne indique que RSF se base sur les exactions qui jouent un grand rôle, l’indépendance des médias, l’environnement et l’Autocensure, le cadre légal ainsi que la transparence.
De son côté, le Ministre Somparé s’est réjoui de la présence de l’un des cadres de RSF dans les locaux de son département. « C’est la première fois que le département de la communication entre en contact physique direct, franc et sincère avec un représentant de cette organisation internationale. Il faut retenir que cet entretien a été extrêmement instructif parce que nous avons pour notre part découvert ou mieux cerner les critères qui sont utilisés par RSF pour noter les différents pays sur les évolutions enregistrées en matière de liberté d’expression et aussi la façon dont la classification de ces pays est effectué. Et de l’autre côté, nous avons aussi indiqué à M. Diagne toutes les réserves que nous avons émises sur le précédent rapport et nous lui avons fait part de nos suggestions quant à une qualification du travail d’investigation et d’évaluation. »
Pour finir, le Ministre Amara Somparé et le représentant de RSF M. Diagne ont convenu d’échanges réguliers autour de la liberté de la presse en Guinée avant la publication du classement. Le ministre a par ailleurs regretté que depuis sa prise fonction le correspondant de RSF en Guinée n’ait daigné répondre à aucune des invitations qui lui ont été adressées.
Source : Ministère de l’Information et de la communication
Mamady Condé alias Madic 100 Frontières était jeudi 08 avril 2021 devant le juge pour son procès en appel. Ce militant de l’UFDG a été condamné à 5 ans de prison ferme en première instance pour des faits de « téléchargement, diffusion de messages, photos, dessins de nature raciste, xénophobie, menace, violences et injures par le biais d’un système informatique ».
A la barre de la Cour d’appel de Conakry, Madic 100 Frontières a déclaré que son séjour en prison lui a servi de leçons. ‘’J’ai beaucoup appris. Je demande une seconde chance pour me réintégrer dans la société’’, plaide-t-il.
Le procureur général, au cours de son réquisitoire, a demandé au juge d’accorder au prévenu des circonstances atténuantes.
« Le séjour qu’il a passé à la maison centrale lui a servi de leçon. Monsieur le président, la société guinéenne a besoin de ce monsieur. Si par extraordinaire vous le retenez coupable, je vous demande de lui accorder des circonstances atténuantes. Que la peine soit réduite à 1 an, au lieu de 5 ans », a requis le procureur général, Alhassane Baldé.
Quant à la défense, par la voix de Me Salifou Beavogui, elle a plaidé pour la relaxe pure et simple de son client.
L’affaire a été mis en délibéré pour jugement être rendu le 22 avril à la Cour d’appel de Conakry.
A travers une déclaration, l’Association Internationale de la Presse Sportif (AIPS) et l’ ONG Reporter sans frontière (RSF) réclament la libération immédiate du journaliste Amadou Diouldé Diallo, ainsi que le respect de la loi qui a mis fin aux peines privatives de liberté pour les délits de presse en Guinée. Le journaliste Amadou Diouldé Diallo est Détenu à la maison d’arrêt de Conakry il y a plus d’un mois, pour «offense» au Chef de l’État.
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration :
Lausanne et Paris, le 8 avril 2021-L’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) et l’ONG Reporters sans frontières (RSF) s’associent pour réclamer la libération immédiate du journaliste Amadou Djouldé Diallo, l’un des doyens de la presse guinéenne, détenu à Conakry. Elles réclament simplement le respect de la loi qui a mis fin aux peines privatives de liberté pour les délits de presse en Guinée.
Amadou Djouldé Diallo a été arrêté le 27 février dernier à Conakry. Il venait d’intervenir dans une émission journalistique diffusée sur une radio privée guinéenne au cours de laquelle il avait violemment critiqué l’action du Chef de l’Etat, Alpha Condé, récemment réélu président de la république de Guinée pour un troisième mandat. Inculpé le 1er mars pour «offense au Chef de l’Etat et diffamation», il a été placé sous mandat de dépôt. Son état de santé défaillant a nécessité son transfert de la maison centrale à l’hôpital Ignace Deen de Conakry.
Quelques jours avant l’arrestation de Amadou Diouldé Diallo, un autre journaliste de sport Ibrahima Sadio Bah a été condamné à six mois de prison ferme et à payer une amende de 500 000 francs guinéens (environ 40 euros) pour ‘’diffamation, injures publiques et dénonciation calomnieuse’’ à l’encontre du président de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT), Mamadou Antonio Souaré. Il a été condamné, le 4 février, pour un article sur le site Guinee7.com relatant des accusations de corruption d’un candidat malheureux contre le vainqueur de l’élection à la présidence de la FEGUIFOOT. Le procureur avait pourtant requis la relaxe du prévenu pour délit non constitué.
« Les détentions de journalistes, alors même que la loi ne le permet pas, restent trop fréquentes en Guinée, déplore le secrétaire général de RSF Christophe Deloire. Celles-ci revêtent également un caractère inédit par leur durée. Nous demandons la libération sans condition de ces journalistes dans le respect des textes applicables. »
Historien et Journaliste, Amadou Djouldé Diallo est le président de l’association guinéenne de la presse sportive et le vice-président de la section Afrique de l’AIPS qui regroupe 166 associations nationales de journalistes de sport des cinq continents.
“L’AIPS défend partout dans le monde le libre accès aux événements sportifs et la liberté d’expression pour tous les journalistes” déclare Gianni Merlo le president de l’AIPS. “Nous sommes choqués dès lors qu’un de nos membres -c’est le cas des deux journalists guinéens incriminés- est détenu pour des propos tenus dans l’exercice de sa profession même si, en ce qui concerne M.Diallo, ce ne fut pas dans le cadre d’un reportage de sport. Nous demandons également la libération sans conditions de nos collègues dans le respect des textes applicables”.
L’AIPS et RSF constatent que la détention provisoire d’Amadou Djouldé Diallo est en opposition avec la constitution de la République de Guinée dont l’Article 10 stipule que «Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression». La loi L002 portant sur la liberté de la presse a dépénalisé les délits de presse en Guinée. L’objectif de cette loi est d’éviter qu’un citoyen ne soit arrêté et mis en prison pour des délits commis par voie de presse.
Amadou Djouldé Diallo a été arrêté le 27 février sans convocation préalable. Toutes les démarches de ses avocats pour obtenir sa libération afin qu’il puisse préparer librement sa défense sont restées vaines. Sa famille s’inquiète pour son état de santé. Une première lettre de l’AIPS adressée au président de la République de Guinée, Monsieur Alpha Condé, pour demander la remise en liberté de Monsieur Diallo est restée sans réponse.
AIPS
President
Secrétaire général de Reporters Sans Frontières
Gianni
Merlo
Tout d’abord, Monsieur le PM, j’ai été très heureux d’entendre dans votre déclaration de politique générale que le caractère résiliant de notre économie (avec un rythme de croissance de 5,2% à 2020 et environ 6% attendu pour 2021), la place parmi les plus performantes de l’Afrique Subsaharienne.
Toutefois, je serai d’autant ravi que vous considériez, monsieur le chef du gouvernement, que la valeur ajoutée de cette performance résiderait dans son incidence perceptible sur le quotidien de nos compatriotes en termes d’amélioration de leurs conditions de vie. Alors, si je ne vous dis pas que la majorité écrasante des Guinéens ne ressentent pas cette performance sur leur vie avec les prix qui grimpent à l’exponentiel sur le marché, j’aurais manqué à ma responsabilité d’acteur de la société civile et je vous aurais trahi en étant au fait du quotidien du Guinéen. Cela, qu’il ait voté ou pas pour votre champion pour son mandat en cours, dont vous venez de décliner la première politique générale à mon sens. A cet effet, il vous revient de concilier ce succès au niveau macro à l’amélioration du revenu du Guinéen, en conséquence ses conditions de vie.
Je me réjouis d’entendre que le Président vous a mandaté avec votre gouvernement de conduire une «politique sociale forte, articulée sur la dynamique du partage de prospérité économique». Espérant que vous aurez les mains libres et les moyens nécessaires avec le courage dans la limite du possible de traduire ces promesses en des actes concrets, je vous souhaite bonne chance.
Je me réjouis aussi d’entendre avec empressement de le voir dans les faits, que le gouvernement va serrer la ceinture, en réduisant son train de vie. Il faut tout de même reconnaître les efforts de remise des factures d’eau et d’électricité en atténuation des effets de covid-19 courant 2020.
Par ailleurs, monsieur le PM, je comprends votre discours sur les PA comme réussite pour rétablir l’autorité de l’Etat…, mais cette autorité aurait pu avoir plus de sens, si justice avait été ou est rendue aux familles endeuillées et autour des biens publics/privés dévastés pendant les manifestations et autres. Je suis un fan de l’autorité de l’Etat, mais surtout quand elle est caractérisée par plus de devoirs de la part de l’Etat et de rigueur sur ses commis. Monsieur le PM, à ce niveau, je vous remercie d’avoir mentionné dans votre déclaration de politique, la nécessité de concilier « l’impératif de liberté et le devoir de la responsabilité » qui reste valable pour l’Etat et ses commis, qui doivent se montrer comme des modèles à suivre par les citoyens.
Par contre je serai d’accord et très d’accord même avec vous, que la défiance permanente des institutions n’est pas synonyme de garantie des libertés fondamentales ou de droits de l’homme, tout comme toute autorité de l’Etat qui ne s’appuie que sur la puissance publique.
En conséquence monsieur le chef du gouvernement, la victoire de la bataille électorale de votre champion et vos engagements dans cette déclaration de politique générale n’auront de sens et d’impacts positifs que lorsque vous réussirez à obtenir une forte adhésion des guinéens dans leur diversité. Alors avec une représentativité très majoritaire de l’opposition à l’extra parlementaire, l’Assemblée Nationale ne suffira pas pour le débat politique dans le contexte guinéen. Ainsi le dialogue franc structuré et inclusif serait la meilleure arme de succès pour vous.
Monsieur le PM, chef du gouvernement, je vous remercie et accorde le bénéfice du doute pour toutes ces bonnes annonces comme volonté de gouverner autrement de votre champion, tout en vous garantissant notre engagement par l’éveil citoyen (droit et devoir), le contrôle citoyen pour l’amélioration de la gouvernance, l’accompagnement des jeunes/femmes et la promotion du dialogue social pour garantir l’Etat de droit et la justice pour le développement dans la paix.
Par Abdoul Sacko
Face aux députés pour la présentation de la politique générale du gouvernement, le premier ministre, Kassory Fofana a révélé mercredi 07 avril 2021, que l’ordre de démolir des maisons à Conakry et ses environs engagées par le ministre de la Ville et de l’Aménagement de la Ville, Ibrahima Kourouma ne vient pas du président Alpha Condé.
« Quand le président de la République, Alpha Condé, a appris qu’il y a des casses des maisons à Dubréka, il m’a interpellé que si cela est vrai, il va démettre le préfet de ses fonctions. J’ai convoqué le préfet de Dubréka avec ses services. Il m’a dit qu’il n’était au courant de rien et que l’instruction est venue de Conakry. Le président Alpha Condé était dans tous ses états. Il a dit qu’il n’a pas donné l’ordre de détruire les maisons et qu’il n’était même pas au courant », a déclaré le premier ministre.
« Quand nous avons rencontré le ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire avec le président de la République et moi-même, nous nous sommes rendus compte que l’ordre qu’il a donné était de récupérer les domaines de l’État. L’équipe est en train d’être constituée et elle n’a pas commencé à travailler. L’ordre de casser les maisons, personne ne sait d’où il est venu. C’est la vérité », ajoute-t-il.
« Le président de la République Alpha Condé a décidé que tous ceux qui ont des titres financiers dont les maisons sont cassées, qu’ils se présentent, ils seront dédommagés. C’est une décision du président de la République et je suis appelé à y veiller. », poursuivant « J’ai demandé au ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire de s’organiser pour prendre note de ces cas irrégulièrement cassés ».
L’instruction du président Alpha Condé, c’est juste les emprises des routes, une mesure sur laquelle nous sommes tous d’accord. Aller casser les maisons des citoyens dans les quartiers, nous ne savons pas d’où ça vient mais la lumière sera faite sous l’instruction du président de la République et les sanctions seront prises contre ceux qui se sont permis de se livrer à ces actions”.
Le Président Alassane Ouattara prend acte de la décision de la CPI confirmant l’acquittement de l’ex-président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Le président ivoirien donne son feu vert pour le retour des anciens locataires de la Haye.
Selon lui, « Ils sont libres de rentrer quand ils veulent. Les frais de voyage seront pris en charge par l’Etat de Côte d’Ivoire « , déclare-t-il ». Ajoutant que : » ‘’Des dispositions seront prises pour que Laurent Gbagbo bénéficie, conformément aux textes en vigueur, des avantages et indemnités dus aux anciens présidents de la République’’.
A l’endroit des victimes, le Chef de l’Etat a assuré qu’ils ne seront pas laissés pour compte. En outre, la Côte d’Ivoire les aidera comme il se doit. Ce dernier s’est exprimé le mercredi 7 avril 2021 à l’entame du premier Conseil des ministres dirigé par le Premier ministre Jérôme Patrick Achi.
Le chef de l’Etat n’a pas évoqué la condamnation en Côte d’Ivoire de M. Gbagbo à 20 ans de prison pour le ‘’braquage’’ de la Banques centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant les violences post-électorales de 2010-2011.
La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé le 31 mars l’acquittement, prononcé en 2019, de Laurent Gbagbo, définitivement reconnu non coupable de crimes contre l’humanité, ouvrant la voie à son retour en Côte d’Ivoire après une décennie d’absence.
Lorsqu’un dirigeant se fait complètement découvrir, et ce qui en ressort s’avère le contraire de ce qu’il prétend être, il devient envieux, nerveux, suspect et même violent dans ses attitudes et son langage.
En effet, Alpha Condé ayant vécu une grande partie de sa vie en Occident où les valeurs de liberté et de démocratie sont très ancrées, il en a bénéficié de tous les avantages (éducation, protection et promotion politique, assistance sociale etc.). Cela lui a donné l’avantage de bénéficier d’un préjugement favorable auprès de certains pour se construire un statut présidentiable.
À l’aune de l’exercice du pouvoir, ses diverses lacunes se sont révélées à l’opinion publique. Et, grâce aux agissements stratégiques cela des activistes pro-démocratie qui ont si bien acculé au point que chacune de ses réactions devient une bavure de plus qui montre les failles de son leadership. Le pouvoir politique étant caractérisé par la contradiction et le rapport de forces en permanence, la grandeur de celui qui l’exerce se mesure par sa capacité de gestion de la pression.
En fait, l’essentiel n’est pas de conserver le pouvoir; mais le bénéfice que son exercice représente pour les gouvernés et la réputation que cela confère aux gouvernants. Partant de cette logique politique universelle, il est facile de comprendre qu’Alpha Condé est loin d’être un homme confortable avec lui-même. Son masque de pseudo-démocrate étant déjà tombé, il n’a plus la bonne presse dans les milieux respectables sans parler de ce que l’histoire retiendra de sa gouvernance.
D’ailleurs, ne doute-t-il pas de la légitimité de son pouvoir au point de vouloir arracher une reconnaissance intérieure et extérieure à n’importe quel prix? Comment comprendre que l’ancien prisonnier et exilé politique se révèle si violent et allergique à la contradiction? Soit il n’a jamais cru aux valeurs qu’il prétendait promouvoir, soit c’est sa seule manière d’exister politiquement en espérant cacher ses limites et détourner l’attention sur ses nombreux échecs (stratégie de diversion).
Malheureusement pour lui, le temps joue en sa défaveur car même par miracle, il y a peu de chances qu’un octogénaire puisse rectifier la mauvaise trajectoire qui illustre l’échec de sa carrière politique.
Aliou BAH