Le début des épreuves des examens d’entrée en 7éme année décalé au 31 juillet

Le Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation informe les IRE, DCE, DPE, élèves, parents d’élèves et autorités locales que le début du Certificat de fin d’Etudes Elémentaires (CEE) est décalé d’une journée. Initialement prévu du 30 juillet au 1er août 2021, il sera organisé du samedi 31 juillet au lundi 02 Août 2021.
Le nombre élevé de centres d’examen du CEE, leur dispersion et l’obligation d’acheminer les sujets dans des endroits distants entre certaines Préfectures et Sous-Préfectures dont l’accessibilité pose quelques problèmes expliquent ce décalage d’une journée.
Le MENA présente ses excuses aux candidats et aux parents d’élèves pour ce désagrément.
Il invite les IRE, les DCE et DPE, chacun en ce qui le concerne, à prendre toutes les dispositions pour le respect de ce nouveau calendrier.

Conakry, le 28 juillet 2021.
Le Ministre
Pr. Alpha Amadou Bano BARRY

Malade, Foniké Mengué à nouveau évacué d’urgence à l’hôpital Ignace Deen (FNDC)

Le FNDC informe le peuple et les amis de la République de Guinée que son responsable de la mobilisation Oumar Sylla alias Foniké Mengué est, à nouveau, évacué d’urgence au service de la cardiologie de l’hôpital Ignace Deen, ce matin, 27 juillet 2021.

La coordination nationale du FNDC attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur ses inquiétudes liées à la détérioration de la santé de Foniké Mengué et les risques auxquelles le dictateur Alpha Condé expose la vie de notre Camarade en prison.

Le peuple de Guinée a encore en mémoire la mort de Roger Bamba en détention dans les conditions inhumaines qui n’ont fait l’objet d’aucune enquête sérieuse. Après le refus par Foniké Mengué de plier l’échine face au dictateur Alpha Condé depuis la prison, ce dernier a décidé de le garder illégalement et injustement avec la complicité de son ministre à ses ordres injustes.

La Coordination nationale du FNDC prend à témoin l’opinion nationale et internationale que le dictateur Alpha Condé et son Ministre en charge de la justice en seraient les seuls responsables de toute chose qui arriverait au camarade Foniké Mengué dont l’état de santé se dégrade tous les jours.

La Coordination Nationale

Passation et contrôle des marchés publics : une nouvelle structure placée sous l’autorité du président Alpha Condé

Le chef de l’Etat, Alpha Condé a procédé, hier, mardi 27 juillet 2021, dans un acte présidentiel rendu public au journal télévisé de la RTG à une modification de l’ordonnance n°003/PRG/SGG portant modification de l’article 3, alinéa 3 de la loi L2018/028 AN du 5 juillet 2018. Cette loi fixe les règles qui régissent la passation, le contrôle et la régulation des marchés publics et délégations de services publics.

« L’article 3 aliéna 3 de la loi 2018/028AN du 05 juillet 2018 fixant les règles régissant la passation, le contrôle et la régulation des marchés publics et délégations de services publics est abrogé et remplacé par la disposition suivante: la structure en charge du contrôle des procédures de passation et l’exécution des marchés publics et délégations de services publics selon les modalités et seuils déterminés par décret est placée sous l’autorité directe du président de la République », mentionne le décret.

Le Président Alpha Condé et les cadres : l’exigence de résultats face à la tentation de la victimisation (Par Tibou Kamara)

Chaque jour, on se rend compte combien il est difficile de faire passer le pays avant tout le monde, de conviancre chacun que son sort personnel importe peu, ou n’importe pas du tout quand l’intèrêt de la Guinée est en jeu, ou le bien-être des Guinéens attend d’être satisfait.

Le Président Alpha Condé a bien résumé la situation en répétant, autant de fois que nécessaire dans un pays oú le “moi haissable” veut continuer à prendre le dessus, qu’on ne peut se résoudre à satisfaire des groupes d’intérêt et d’influence, se plier aux exigences des élites puissantes au détriment des droits et des aspirations légitimes de la majorité des Guinéens, des “sans voix”.

C’est une lutte des « classes » et des « castes » qui dure depuis trop longtemps, aliène les populations et contribue à isoler les élus et affaiblir la Démocratie. Mais, c’est surtout le terreau nourricier de tous les extrémismes, et des dangereux populismes qui laissent croire que la solution aux oligarchies qui se constituent dans les régimes libéraux et démocratiques, c’est l’initiative d’une “révolution citoyenne” prétextant redonner le pouvoir au peuple qui ne peut pourtant pas l’exercer directement, bref, un remède pire que le mal qu’il est censé soigner.

Mais, c’est toujours la faute à des “intellectuels” qui ont l’explication à tout, n’ont la solution à rien, qui préfèrent bercer les populations de l’illusion que tout est possible, que le meilleur est à chercher même s’il n’arrivera jamais, plutôt que d’aider à cultiver la responsabilité face à une vie difficile, à éduquer les citoyens afin qu’ils acceptent et affrontent la réalité. Ils disent défendre le bien, mais, se retrouvent à soutenir le mal ; ils prétendent se préoccuper du peuple pour se donner bonne conscience, mais, en réalité, ils sont affiliés à des lobbys souterrains et prêchent pour des chapelles aux motivations inavouables.

Et lorsqu’il arrive par hasard, ou par accident, qu’ils disposent d’un pouvoir de décision ou accèdent au pouvoir, eux-mêmes sont victimes des illusions qu’ils ont alimentées, de la surenchère qu’ils ont entretenue, de l’imposture qu’ils ont cautionnée. Un retournement de situation fréquent qui ne semble pas avoir instruit ni dissuadé de s’engager dans la démagogie. Et, l’histoire continue à se répeter.

En Guinée, comme ailleurs, on ne s’explique jamais à propos de la nomination à un poste qui est un privilège convoité par beaucoup, qu’on l’assume ou non, mais, on le vit comme une récompense, un mérite, une chance dans la vanité humaine.

A l’inverse, un départ ou un limogeage est vécu comme une injustice, si on ne l’explique pas par une cabale ou la cruauté du “système”. En clair, on est nommé pour soi, déchu à cause d’autres, d’une tribu, d’un clan, d’un système. Alors qu’au même moment, beaucoup, dans les mêmes conditions, face aux mêmes adversités invoquées, accomplissent avec compétence leurs missions et font face aux contraintes et défis de leurs responsabilités. Ne s’agit-il pas donc de se défausser et de distraire l’opinion de ses propres manquements et faiblesses notoires ? Autrement dit, se prévaloir de ses propres turpitudes ? La faute de nos échecs, à qui ?

Chacun devrait savoir qu’on ne peut faire une carrière illimitée dans un poste, ni rester à vie dans ses fonctions. Comme il n’y a pas d’explication au pouvoir discrétionnaire du Président de la République de nommer aux postes civils et militaires, il n’y a pas de raisons ou de justifications à donner lorsqu’il use du même pouvoir pour mettre fin à une fonction ou à limoger d’un poste.

“Quand on naît, on est assez vieux pour mourir”, enseigne le philosophe. Chacun sait aussi que l’exercice du pouvoir ou la fonction d’Etat (et les postes de responsabilité dans l’administration publique), n’étant pas donné ou obtenu par récompense ou pour d’autres raisons irrationnelles ou subjectives, pourquoi serait-ce une punition qu’on puisse en être délesté, voire un acte de trahison et d’ingratitude à l’égard de qui ce soit ?
Ce n’est pas le rôle des médias, si tant est qu’ils se soucient de ce qui est bon pour le pays, d’accompagner les élites dans leurs récriminations destinées à se dédouaner dans les espoirs déçus, ni la vocation des citoyens de pleurer sur le sort de responsables qui montrent leurs limites dans leurs charges ou passent à côté de leurs missions.

Le Professeur Alpha Condé sait ce que son peuple attend de lui, qui est de rétablir la justice dans tout, de garantir l’égalité de chances entre les citoyens, de ne pas hésiter ou reculer quand il s’agit du bonheur et de la prospérité de tout le pays. Personne n’est dupe non plus qu’une telle entreprise, comme toutes celles qui touchent à des intérêts, va bousculer des habitudes, remettre en cause des acquis, et que des certitudes seront raillées, caricaturées, dénigrées par ceux-là même qui l’ont souhaitée sans trop y croire et le vouloir. Mais, comme toujours, le peuple et l’histoire devant lesquels il est comptable, quand ce défi, tous les défis seront relevés lui en seront infiniment gré.

Parmi ces défis, l’ambition que le Président Alpha Condé porte et partage maintenant avec ses compatriotes, et qui fait tant peur à ceux qui voudraient voir la Guinée à la remorque des autres, de faire en sorte que le pays s’impose comme la deuxième économie de l’Afrique de l’ouest, après le géant nigérian.

La Guinée en a le potentiel, son Président le veut, et comme on dit, “vouloir, c’est pouvoir”.
Le chemin dans lequel le Président s’est résolument engagé, est aussi celui de valoriser l’agriculture du pays afin de gagner son pari connu de tous : “produire ce que nous consommons, consommer ce que nous produisons”. Bien au-delà, la Guinée n’est-elle pas considérée comme un « scandale agricole » ? C’est dire qu’elle a vocation, et c’est un autre défi pour le Professeur Alpha Condé, à devenir le grenier de l’Afrique, selon l’heureuse formule (et programme) chère à son ami et allié, le Président de la BAD, “l’Afrique qui nourrit l’Afrique”.

La Guinée, réputée être un scandale géologique dispose, par ailleurs, quasiment de toutes les matières premières pour être dans un proche avenir une grande puissance industrielle.
Pour rendre les hommes et les peuples heureux, il faut le faire sans se poser trop de questions, ni se laisser envahir par des doutes, mais il faut surtout ignorer les préjugés et affronter tous les tabous. Comme on le remarque dans la vie et le voit aussi dans l’histoire. L’homme qui a déjà échoué est celui qui ne veut rien tenter, et croit que tout ce qui est difficile sera toujours impossible.

Tibou Kamara

Covid-19 : Alpha Condé proroge l’état d’urgence sanitaire pour trois mois

Dans un décret rendu public à la télévision nationale dans la soirée du lundi 26 juillet, le président de la République, Alpha Condé a de nouveau prorogé l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de 3 mois à compter de ce mardi 27 juillet sur l’ensemble du territoire national.

« En application des dispositions de l’ordonnance 2021/ 02/ PRG/SGG du 23 juillet 2021 portant autorisation de prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République, cette mesure est de nouveau prorogée pour une nouvelle période de 3 mois à compter du mardi 27 juillet sur l’ensemble du territoire national », indique le décret.

Selon les autorités sanitaires et l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), la Guinée est confrontée à plusieurs nouveaux variants de la Covid-19.

 

HAC : Boubacar Yacine Diallo reçoit la visite de Christian Font Calderón, ambassadeur d’Espagne en Guinée

Le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Boubacar Yacine Diallo a reçu, hier, lundi 26 juillet 2021 l’ambassadeur d’Espagne en Guinée. Cette rencontre qui a permit à la HAC d’exposer certaines préoccupations de l’institution  tel que le renouvellement des équipements mais aussi le besoin de formation des journalistes et techniciens. 

« J’ai été accueilli par le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Je dois le remercier pour l’accueil que j’ai reçu de sa part, ainsi que de la part des tous les commissaires de la Haute Autorité de la Communication », a exprimé le diplomate espagnol au sortir de l’audience avec les commissaires. « C’était très intéressant pour moi de connaître le travail que la HAC fait qui est une institution très importante […] Elle (l’institution) travaille dans le domaine de la communication et de l’information, qu’est aujourd’hui un domaine essentiel de notre vie […] Les droits à l’information et à la liberté d’expression sont pour moi des droits très importants dans notre société », a poursuivi l’ambassadeur.

Pour sa part, Le président de la HAC s’est d’abord réjoui de la visite du diplôme Espagnol. « Nous lui avons expliqué les attributions de la Haute Autorité de la Communication (HAC), le travail qui a déjà été fait et nous avons attiré son attention sur le fait que le service monitoring était là pour réguler les médias, toutes catégories confondues. Et que les matériels devenaient de plus en plus vieillissants et qu’on avait besoin d’appui pour renouveler les équipements là, les moderniser. Ensuite, nous avons évoqué avec lui les besoins de formation des journalistes et techniciens. C’est une préoccupation de la Haute Autorité de la Communication parce qu’il n’y a pas de médias de qualité s’il n’y a pas de journalistes de qualité. Nous estimons que notre appel est tombé dans de bonnes oreilles », a déclaré Boubacar Yacine Diallo.

Après les échanges, le président de Hac a profité de l’occasion pour lui faire visiter non seulement la salle du monitoring, mais aussi la salle historique du 25 aout.

Alpha, as-tu du coeur ? (Par Tierno Monénembo)

Elle hante encore nos souvenirs de collège, la fameuse tirade de Corneille : « Rodrigue, as-tu du cœur ?… »

Dans ce sens-là, cœur signifie force, courage, témérité. Moi, c’est dans l’autre sens du mot que je voudrais interpeller notre « président-professeur », celui de la bonté, de la fibre, de l’affect, si jamais, la cruauté de son système ne lui a pas enlevé le peu d’humanisme qui lui reste.

Et cela tombe bien puisque je voudrais demander à celui qui se donne droit de vie et de mort sur le peuple guinéen (qu’il a tendance à prendre pour son cheptel), de poursuivre ce qu’il a très timidement commencé, à savoir la libération des centaines d’innocents qui croupissent dans ses  geôles puantes infestées de chenilles et de rats.

Sans jeu de mot, je commencerai par citer Bogola Haba qui justement  a de sérieux problèmes de cœur. Alpha Condé et ses sinistres geôliers n’ignorent pas qu’il  a subi deux interventions chirurgicales avant de prendre la place toute chaude d’Ousmane Gaoual à l’hôtel Cinq Etoiles de Coronthie. (D’ailleurs, à peine installé sur son pucier, qu’il est conduit à Ignace Deen !) Comme ils n’ignorent rien de l’état physique et mental désastreux dans lequel Ousmane Gaoual, Chérif Bah, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah et les autres ont miraculeusement échappé au « cachot du désespoir » pour reprendre le beau mot de Césaire.

Aujourd’hui, accablés de coliques et de courbatures, mal- voyants, et demi- sourds, ils étaient comme vous et moi, débordants de santé le jour où la flicaille de notre « fama » est tombée sur eux.

Mon dieu, dans quel état nous rendront-ils Bogola Haba si jamais ils nous le rendent ? Les Guinéens pleurent encore Roger Bamba et Thierno Ibrahima Sow et vu, la noirceur de cœur de ceux qui nous gouvernent, elle doit se préparer à pleurer d’autres   valeureux fils du pays, d’autres martyrs de la cause sacrée. Que le Dieu Tout-Puissant épargne Bogola Haba de la  monstruosité  ambiante, qu’il l’aide à retrouver sain et sauf sa famille et son peuple !

Qu’il en soit de même pour Etienne Soropogui, Foyinké Mengué, Ismaël Condé, l’imam de Wanindara et les autres ! Et ils sont nombreux, très nombreux, les autres ! 52, rien que ceux qui sont associés au dossier Ousmane Gaoual et compagnie ! 52, rien qu’à Conakry ! Je ne parle pas de ceux qui gigotent dans les sinistres oubliettes de Kankan, N’Zérékoré, Boké et ailleurs. Ils sont comme ça, les chefs d’Etat africains, enclins à multiplier les prisons et à négliger les ponts et les routes, les écoles et les hôpitaux !  Pour eux, c’est cela l’autorité, c’est cela la grandeur, c’est cela le prestige d’un chef bien né.

Aujourd’hui, qu’il a tous les pouvoirs dans les mains, tout l’or et tout le diamant du pays dans les poches, Alpha Condé oublie qu’il n’était hier qu’un misérable taulard et que sans le soutien massif des démocrates du monde entier (j’en fus !), il aurait peut-être crevé dans sa cellule. Enfermé dans sa tour d’ivoire, entouré de ses griots et de ses laquais, il reste sourd aussi bien aux gémissements de ses victimes qu’aux supplications des organisations humanitaires.

Dieu n’aime pas ça, Alpha ! Il nous a tous muni d’un cœur pour donner aux pauvres, secourir la veuve et l’orphelin et surtout, surtout, pour épargner les innocents.

Libère tes prisonniers politiques (oui, oui, politiques !). Ils n’ont ni fabriqué des armes, ni assassiné quelqu’un, ni détruit des biens publics, ni appelé à l’insurrection, ni atteint aux intérêts supérieurs de la nation, tu le sais bien. Ils sont aussi innocents que Jésus sur le chemin du Calvaire. Et tu es le seul unique responsable de leurs malheurs. Ne joue pas les Ponce Pilate, Alpha ! Allez, libère-les, libère-les tous, sans délai et sans condition !

N’aie pas peur d’être juste ! N’aie pas honte d’être humain !

Tierno Monénembo, in Le Lynx 

Le Conseil supérieur de la diaspora forestière appelle à la libération de Etienne Soropogui, Bogola Haba et Cie

Excellence Monsieur le Professeur,

Le Conseil Supérieur de la Diaspora Forestière (CSDF) voudrait vous signifier qu’il suit avec un intérêt républicain vos efforts qui visent à apaiser le climat sociopolitique, en Guinée.

Pour rappel, les dissensions entre votre régime et certains partis politiques ainsi que certaines forces vives, dont le FNDC, tirent leurs racines dans le dénouement du double scrutin de 2020 qui, par la suite, a conduit aux séries d’arrestation de leurs membres. C’est pourquoi, le CSDF salue la récente libération conditionnelle de quatre détenus, partisans de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG).

Ce geste de votre part est un bon signal qui augure votre volonté de pacification constructive de notre pays ; et ceci est conforme à « La Déclaration universelle des droits de l’homme [qui] garantit à [chaque citoyen] les droits économiques, sociaux, politiques, culturels et civils qui sont le fondement d’une vie à l’abri du besoin et de la peur ». (Extrait de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme).

Toutefois, le CSDF souhaiterait que vous élargissiez également Etienne Soropogui, du Parti « Nos Valeurs Communes »; Mamady Onivogui du Mouvement « Elazologa » ; et Kéamou Bogola Haba, Porte-Parole de l’ANAD. Un tel geste de votre part s’alignerait logiquement avec ce que vous avez amorcé avec les cas de Madic 100 Frontières, un activiste blogueur, et de Souleymane Condé, Coordinateur du FNDC, aux USA.

Vous avez élargi tous les prisonniers ci-dessus cités pour des « raisons de santé », entre autres. Cependant, il est établi que les détenus que sont Soropogui, Onivogui et Haba, originaires de la Guinée Forestière, sont aussi tous malades. Les assertions des médecins de nos Centres Hospitaliers Universitaire (CHU)—dont des cardiologues, pour le cas du dernier, font foi. C’est pourquoi, nous suggérerions que vous acceptiez de bien vouloir les libérer.

Dans la même ligne de mire du respect d’opinions politiques des citoyens, le CSDF voudrait respectueusement solliciter que vous libérez les prisonniers emblématiques suivants, entre autres : (1) Oumar Sylla dit « Foniké Mangué » du FNDC ; Ismaël Condé, Vice-Maire de Ratoma, tous deux détenus à la Maison Centrale et (2) la quarantaine de « Forestiers » qui sont confinés dans les geôles de Soronkoni, depuis les évènements survenus à N’Zérékoré en mars 2020.

Excellence Monsieur le Professeur,

En accomplissant une action de pacification inclusive, vous cultiveriez une quiétude exclusive en Guinée ; vous unifieriez toutes les forces Guinéennes ; et ce climat de stabilité stimulerait le développement socio-économique dont notre pays a tant besoin.

Excellence Monsieur le Professeur,

Nous sommes d’avis que les dissensions au sein de notre classe politique sont inhérentes à la phase actuelle du cours de notre développement historico-politique. Cette phase est marquée, entre autres, par notre apprentissage de Démocratie dans son format occidental. Il est en fait établi par des politologues, sociologues et historiens que la pratique de ce type de régime semble apporter des solutions de gouvernance aux jeunes Etats, comme la Guinée, tout en leur apportant de complexes problèmes de cohabitation inter-ethniques. Pour mémoire, ce régime politique a été proposé, voire même imposé, aux ex-colonies française d’Afrique—en ce qui les concerne, lors du sommet Franco-Africain tenu dans la Commune de la Baule, du 19 au 21 juin 1990.

Excellence Monsieur le Professeur,

Le CSDF est conscient de la problématique que pose la démocratie occidentale particulièrement en Afrique francophone postcoloniale, dont notre pays. C’est pourquoi, nous sommes d’avis que notre classe politique devrait d’abord se réconcilier; et ensuite cultiver la concorde nationale dans l’intérêt supérieur des Guinéens, sans discrimination.

Au nom de la démocratie, pour laquelle vous avez mené 40 longues années de combat, nous saisissons l’occasion pour vous affirmer les assurances de notre auguste considération.

Dr. Antoine Nyankoye Sovogui

La leçon de morale de Sékou Koundouno aux magistrats guinéens

Les Guinéens qui suivent l’actualité judiciaire ont appris, il y a quelques jours, que la Présidente du Tribunal de Première Instance de Dixinn, Madame Traoré Hadja M’ballou Keita, a été suspendue pour faute lourde par le ministre de la Justice de alpha Condé . Une décision similaire concerne d’autres magistrats. Par arrêté ministériel, leurs remplaçants ont déjà été désignés et ont pris fonction.

Pour mémoire, la Présidente du Tribunal de Première Instance de Dixinn figure parmi les magistrats que le FNDC avait désignés comme les bras judiciaires du 3ème mandat. En même temps qu’un certain nombre de magistrats qui ont fait preuve d’un zèle insoupçonnable dans le musèlement par voie judiciaire des militants anti 3ème mandat.

Il faut s’empresser d’ajouter qu’il ne s’agit pour l’instant que d’une mesure conservatoire. Ce qui veut qu’il ne s’agit pas d’une sanction disciplinaire. Le ministre de la justice de Alpha Condé a l’obligation de saisir le Conseil supérieur de la magistrature, seul habilité à prononcer une telle sanction en cas de faute avérée des magistrats concernés. S’il ne saisit pas cet organe disciplinaire dans le délai d’un mois, la suspension tombe d’office.

Cette affaire est une leçon pour les magistrats. l’État n’a pas d’amis au sein de l’appareil judiciaire. Il n’a que des hommes et femmes dont il sert pour régler ses problèmes et défendre ses intérêts. Tant que le pouvoir a besoin d’un magistrat, il l’utilise. Mais le jour où il n’aura plus besoin de lui, il le jette en l’humiliant même quelquefois.

Mais si le magistrat est conscient d’avoir fidèlement rempli sa mission et exercé sa fonction dans le respect de la loi et de sa déontologie, il ne regrette absolument rien.

Dès lors, il vaut mieux défendre son honneur et sa dignité de magistrat que de défendre à tout prix un poste. L’expérience a montré qu’un magistrat a beau défendre son poste, quelqu’un d’autre occupera un jour ce poste et la justice continuera à fonctionner sans lui. Le seul capital qu’il aura, c’est l’image que ses compatriotes retiendront de lui en sa qualité de magistrat. Un magistrat peut être accroché à son poste, mais le jour qu’il mourra, c’est un autre magistrat qui le remplacera.

Alors, défendons notre honneur et notre dignité en toutes circonstances, Dieu pourvoira au reste.

SEKOU KOUNDOUNO responsable des stratégies et planification du FNDC

Jeux Olympiques de Tokyo : le gouvernement guinéen revient sur sa décision

Dans un communiqué de presse rendu public le mercredi  21 juillet 2021, le ministre des Sports, Sanoussy Bantama Sow, annonçait qu’en raison de la recrudescence de variants du Covid, le gouvernement guinéen, qui se dit soucieux de préserver la santé des athlètes guinéens, a décidé avec ‘’regret l’annulation de la participation de la Guinée’’.

Après le tollé que cette décision a suscité, le gouvernement guinéen est finalement revenu sur sa décision. Après avoir, dit-on, obtenu des garanties des autorités sanitaires. Il a donné son accord pour la participation des sportifs guinéens  aux 32è jeux olympiques de Tokyo qui s’ouvrent officiellement ce vendredi 23 juillet 2021.

Lire ci-dessous le communiqué :