Guinée: le Gouvernement offre 36 mille blouses et autres accessoires au personnel de santé

Ce don du gouvernement guinéen aux professionnels de la Santé, via la Fédération Syndicale Professionnelle de la Santé, vise à améliorer le système sanitaire du pays, selon le ministre de la Santé Dr. Abdourahamane Diallo

 

Le ministre de la Santé, le Dr. Abdourahamane Diallo a procédé à la remise officielle des blouses destinées aux agents de la Santé. Ce don du gouvernement guinéen aux professionnels de la Santé, via la Fédération Syndicale Professionnelle de la Santé, vise à améliorer le système sanitaire du pays, conformément à la vision du chef de l’Etat. Et, la remise a été effectuée ce mercredi, 20 décembre 2017, à la Pharmacie Centrale de Guinée (PCG), a constaté Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Depuis son arrivée à la magistrature suprême de notre pays, en 2010, le président de la République, le professeur Alpha Condé a fait du secteur de la santé une de ses priorités. C’est dans ce sens que ces blouses et autres accessoires de travail ont été octroyés au personnel de la santé.

Selon le Dr. Sékou Condé, directeur national des établissements hospitaliers et de l’hygiène hospitalière, « en 2006, puis en 2007, la Fédération Syndicale Professionnelle de la Santé avait demandé de prendre en compte un certain nombre de facteurs permettant l’amélioration les conditions de travail dans les structures. Et, parmi ces revendications, figuraient la mise à disposition des agents de santé d’un certain nombre d’éléments, dont les blouses, qui sont des facteurs de protection, mais aussi des éléments d’identification pour une activité qui se veut noble, dans un environnement où la distinction doit être faite entre les prestataires et les usagers », a-t-il rappelé.

A en croire Dr. Sékou Condé, des efforts ont commencé progressivement. Mais, c’est avec l’élection du professeur Alpha Condé que des instructions fermes ont été donnés pour que les dispositions inscrites dans le protocole d’accord se concrétisent. « Aujourd’hui, je me réjouis de l’organisation de cette cérémonie. Mais, au-delà de la remise, ce qui est surtout important, et que les bénéficiaires m’ont chargé de dire, ils apprécient à sa juste valeur le partenariat qui va se sceller aujourd’hui de façon forte et durable entre le ministère de la Santé et la Fédération Syndicale Professionnelle de la Santé. En tout cas, pour ce qui nous concerne, en tant que structure chargée de la mise en œuvre de la politique du gouvernement, je puis assurer aux uns et aux autres que les professionnels de la santé mettront tout en œuvre pour mériter la confiance placée en eux et utiliser à bon échéant les outils qui ont été mis à leur disposition », a promis le directeur national des établissements hospitaliers et de l’hygiène hospitalière.

De son côté, le ministre de la Santé, le Dr. Abdourahamane Diallo a dit sa joie de se retrouver avec les camardes syndicalistes à l’occasion de la cérémonie de remise officielle de ces blouses. Selon lui, cette cérémonie prouve à suffisance « l’engagement du président de la République et de son Gouvernement dans l’accompagnement du secteur de la Santé. Comme monsieur le directeur des établissements hospitaliers l’a dit, et vous le savez mieux que moi, il y a une dizaine d’années, à la suite d’intenses négociations entre le syndicat et le Gouvernement, le gouvernement a décidé d’accorder le statut particulier aux professionnels de la santé. C’est ainsi qu’il a été demandé au ministère de la Santé de distribuer annuellement des blouses de travail aux agents de la santé. C’est dans ce cadre que nous sommes réunies ici aujourd’hui pour distribuer spécifiquement 15 000 blouses de manche longue, 21 000 blouses de manche courte, 8 400 bonnets à usage unique, 24 000 bavettes à usage unique, 10 000 tabliers, et 1600 bottes », a précisé le ministre.

A la demande du syndicat, le ministère de la santé a décidé de lui confier « intégralement la distribution des blouses », a dit Dr. Abdourahmane Diallo, rappelant la position du syndicat, « qui est un partenaire social important dans l’offre de soins de qualité dans les structures et de santé ».

Enfin, le ministre Dr. Abdourahmane Diallo estime que « cette mesure permettra donc de donner une meilleure visibilité à l’action entreprise et surtout de monter aux professionnels de santé qu’ils sont au centre des préoccupations du président de la République, du Premier ministre et de son gouvernement qui, aujourd’hui, ont pleinement conscience que le capital humain est déterminant pour la santé. Donc, mesdames et messieurs, je souhaite vivement que la distribution projetée se fasse dans d’excellentes conditions avec une remontée de tous les bordereaux de livraison des agents vers les structures, des structures vers le syndicat, et du syndicat vers le ministère de la Santé », a-t-il souhaité.

Conakry: célébration de la journée mondiale de la langue arabe

En Guinée, les promoteurs de cette langue se sont réunis le lundi 18 décembre 2017 au centre islamique de Donka pour marquer l’événement

 

Depuis plusieurs années, l’humanité célèbre la journée internationale de la langue arabe, le 18 décembre de chaque année. Une date commémorant la reconnaissance de la langue arabe comme sixième langue officielle de l’Organisation des Nations Unies (ONU). En Guinée, les promoteurs de cette langue se sont réunis le lundi 18 décembre 2017 au centre islamique de Donka pour marquer l’évènement.

Sous les couleurs de Conakry Capitale Mondiale du Livre (CCML), cette célébration est une initiative du Secrétariat général des affaires religieuses en collaboration avec le Département de langue et civilisation arabe de l’Université de Sonfonia et l’Organisation islamique pour l’éducation, les Sciences et la culture (ISESCO).

« Célébrons la langue arabe. Une belle langue », s’exclame le Commissaire général CCML, Sansy Kaba Diakité dès sa prise de parole. Plus loin, il a mis l’occasion à profit pour souhaiter une joyeuse fête à tous les pratiquants de la langue arabe avant d’inviter les maisons d’éditions à valoriser les œuvres des promoteurs de cette langue. « Les érudits du Fouta, de Kankan, de Beyla et toute la Guinée doivent être valorisés. Ils ont écrit, fait des poèmes et nous devons mettre de la lumière sur ces œuvres. Au monde arabophone, les huit maisons de la Guinée sont à votre disposition pour faire connaitre vos ouvrages. Ecrivez sur la politique, l’économie, les sciences, sur le quotidien du Guinéen et les maisons d’éditions se chargeront de valoriser et diffuser ces publications », a-t-il indiqué.

Prenant la parole, le chef de Département de langue et civilisation arabe de l’Université de Sonfonia, M’Bemba Soumah a tout d’abord fait savoir la place que la langue arabe occupe dans le monde. A l’en croire, cette langue serait utilisée par plus de 422 millions d’habitants et fait partie des 7 langues les plus parlées au monde. Invitant plus de citoyens à s’intéresser désormais à cette journée célébrée depuis deux ans seulement en Guinée par son département, il a laissé entendre que la célébration va se poursuivre au sein de son université à travers une conférence dédiée à un érudit nommé Thierno Aliou Bhoubha N’Diyan, ancien chef de district de Labé-N’Duyeebhè.

Plusieurs autres personnalités à l’occurrence le Secrétaire général des affaires religieuses, Aly Jamal Bangoura, les représentants de l’ISESCO, des Emirats Arabes Unis et de l’Ambassade d’Algérie ainsi que du Conseiller diplomatique du chef d’Etat, Koutoubou Sanoh, ont tous, tour à tour, exprimés leurs satisfactions quant au rayonnement de l’une des plus anciennes langues sémitiques. Pour Koutoubou Sanoh, cette langue est très importante pour les Guinéens dans la mesure où  c’est la langue du coran et le pays regorge de nombreux musulmans. « La prière ne peut se faire sans maîtriser et apprendre certaines sourates. Au moins, tout musulman connait la Fatiyah », dit-il.

A noter que cette journée a été également consacrée à la présentation de la littérature arabe, à la visite des stands disposant de manuscrits et poèmes écrits en arabe et à la reconnaissance des promoteurs de la langue arabe en Guinée.

Guinée : campagne de vaccination de 3,4 millions d’enfants contre la poliomyélite

Le ministère guinéen de la Santé, Abdourahamane Diallo, a lancé ladite campagne lundi 18 décembre

 

Le ministère guinéen de la Santé, Abdourahamane Diallo, a lancé lundi une campagne de vaccination de 3,482 millions d’enfants contre la poliomyélite.

Cette campagne de vaccination de quatre jours vise les enfants de 0 à 59 mois, notamment dans les régions de Kindia, Faranah, Kankan et dans les cinq communes de la ville de Conakry.

De nos jours, grâce aux efforts consentis par le gouvernement avec l’appui technique des partenaires sanitaires tels que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Guinée est parvenue à interrompre la transmission du virus de la poliomyélite.

Toutefois, selon le ministre de la Santé, en dépit des progrès enregistrés dans neufs districts sanitaires sur les 38 du pays, dont trois dans la ville de Conakry, la couverture vaccinale reste inférieure à 80%, alors que le taux recommandé est d’au moins 95%.

La Loi de finances 2018 de la Guinée inquiète les banquiers

D’après la Fédération syndicale autonome des Banques, Assurances et Microfinances de Guinée (FESABAG), certaines mesures de la Loi de finances affecteront négativement le niveau des travailleurs

 

« Ce projet de loi affectera négativement le niveau de vie des travailleurs et de leur famille », a prévenu la Fédération syndicale autonome des banqueq, assurances et microfinances de Guinée (FESABAG) dans une déclaration rendue publique le 15 décembre.

Ce qui fait mal dans la loi de finances initiale 2018, c’est le rehaussement de la RTS (Retenue taxe sur salaire). La FESABAG, qui s’oppose à « toute mesure visant à appauvrir d’avantage des travailleurs », se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux pour défendre les acquis des travailleurs.

Dans la loi de finances initiale 2018, les prévisions en recettes pour l’exercice 2018 se chiffrent à 18.908.952.275.000 milliards GNF (1 euro étant égal à environ 10.570 francs guinéens), comprenant 16.553,55 milliards de recettes intérieures et 2.355,40 milliards de dons.

Pour la mobilisation des recettes intérieures l’Etat mise sur de dispositions nouvelles comme la modification du barème de la retenue sur les traitements des salaires et des rentes viagères (RTS), l’impôt minimum forfaitaire (IMF), la fiscalité immobilière; la réparation du produit de la taxe unique sur les véhicules…

Expliquant le volet recettes du budget 2018, devant les députés du pays, le ministre du Bugdet Mohamed Lamine Doumbouya, a indiqué que « les efforts vont être fournis pour les recettes administratives et nous allons également travailler pour leur sécurisation. »

Malgré son ambition d’améliorer la faible mobilisation des recettes internes, notamment celles administratives, le gouvernement a décidé de revoir à la baisse certains chiffres d’impôts pour certaines sociétés et certains contribuables. « Nous avons aussi pensé à l’environnement en supprimant la TVA sur les gaz domestiques. Ce qui permettra aux ménages d’accéder aux gaz et éviter la coupe abusive des bois en vue de protéger l’environnement », a également indiqué le ministre Doumbouya. « J’espère que tout ce que l’administration fiscale développe comme réformes mais aussi comme mesures de gestion parviendront à atteindre ces prévisions », a émis, pour sa part, le directeur national des Impôt, Aboubacar Makissa Camara.

Il faut signaler que le budget 2018 s’équilibre en dépenses et en recettes à la somme de 21.136.550.000.000 de francs guinéens. Il prévoit une croissance économique de 5,8% contre 6,6% cette année.

 

Lancement de la 6e réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou à Conakry

La 6e réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou a été lancée mardi, 12 décembre 2017, à Conakry, en présence des représentants des neuf pays membres de l’organisation sous le thème « l’autonomisation des femmes et la révolution contraceptive ».

 

La 6e réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou a été lancée ce mardi, 12 décembre 2017, à Conakry en présence des représentants des neuf pays membres de l’organisation sous le thème « l’autonomisation des femmes et la révolution contraceptive ». Elle réunit quatre cents participants venus de plusieurs horizons.  La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence du Premier ministre guinéen, Mamady Youla, du ministre de la Santé, le Dr Abdourahmane Diallo, du directeur général adjoint de l’organisation ouest-africaine de la Santé (OAS), les ambassadeurs de la France, de l’Allemagne et des Etats-Unis, etc.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a indiqué que « les indicateurs de la santé maternelle et infantile sont encore préoccupants \[en Guinée] même si on note une amélioration significative avec la dernière enquête mixte de 2016 ».

Selon le Dr Abdourahmane Diallo, « beaucoup d’efforts restent encore à déployer pour améliorer le niveau de ces indicateurs. Car, le ratio de mortalité maternelle est passé de 724 à 550 décès pour 100 mille naissances vivantes; la mortalité néonatale de 38 à 20 pour 1000 naissances vivantes; la mortalité infantile de 67 à 44  pour 1000 naissances vivantes, la mortalité infanto-juvénile de 123 à 88 pour 1000 naissances vivantes ». Tandis que « l’indice synthétique de fécondité passe de 5,7 à 4,1 enfants par femme ».

Pour le ministre de la Santé, « c’est dans ce cadre que le gouvernement guinéen s’est engagé dans le processus du repositionnement de la planification familiale pour améliorer la santé maternelle et infantile ».

Le Dr Diallo dira que « l’objectif principal est de parvenir à une couverture sanitaire universelle pour la planification familiale et d’autres services connexes offerts pendant les consultations. »

Pour la réduction de la mortalité natale et néonatale, la Guinée « s’engage à mettre sous contrat contraceptif 188 000 femmes additionnelles entre 2017 et 2020 pour se conformer aux recommandations de la phase d’accélération 2016-2020 et les objectifs du FP2020 ». Elle s’engage aussi « à utiliser 5000 agents communautaires par la délégation de tâches pour atteindre 80% des populations notamment des zones rurales conformément à la nouvelle politique sanitaire communautaire d’ici fin 2018 ». « Dans cette logique, la Guinée compte augmenter sa prévalence contraceptive de 8 à 20 d’ici », conclut-il.

Pour sa part, l’ambassadeur de France a rappelé que les objectifs du Partenariat Ouagadougou (PO) portent sur le renforcement de l’autonomisation de la femme et la révolution contraceptive. Ainsi, dit SEM Jean-Marc GROSGURIN, la France a fait de l’accès des produits de contraception l’un de ses principaux axes privilégiés concernant les enjeux du développement. Pour cela, explique-t-il, elle œuvre sans relâche pour la promotion et l’autonomisation des femmes pour l’accès à un centre de services de santé afin de mettre en place une véritable diplomatie des droits des femmes.

Par ailleurs, son homologue de l’Allemagne a encouragé les pays membres du PO à poursuivre leurs objectifs de contraception. SEM Matthias Veltin a invité tout le monde à changer des habitudes culturelles avant de plaider pour la promotion de la santé maternelle.

De son côté, le Directeur régional de l’UNFPA a déclaré: « nous sommes aujourd’hui réunis ici à Conakry pour échanger sur les progrès que chacun des pays et organisations membres du PO ont fait durant ces 12 derniers mois mais également apprendre les uns des autres ».

« Pour atteindre les conditions d’un développement durable, nous n’avons d’autres options que d’aller vers la capture du dividende démographique.  Et pour ce faire, il nous faut investir dans la jeunesse. Puisque la planification familiale est reconnue comme un investissement essentiel pour la réalisation du dividende démographique mais également c’est un investissement pour la paix, la sécurité et la stabilité », martèle Mabingue Ngom.

Abordant dans le même sens, le Directeur général adjoint de l’OAS a affirmé que « la planification familiale (PF) est une stratégie incontournable pour le développement de nos populations ». C’est à cause de son importance, poursuit le Dr Laurent Aholofon ASSOGBA, que « l’OAS contribuera toujours à travers la mise en œuvre de son plan stratégique 2016 – 2020 élaboré dont l’objectif principal est la réduction de la mortalité et de la mobilité associées aux principales maladies et autres problèmes de santé dans l’espèce CEDEAO avec une priorité accordée à la santé maternelle, natale et néonatale »« Malgré les avancées enregistrées, nous ne devons pas dormir sur nos lauriers au risque de mourir d’une grossesse ou d’un accouchement », prévient-il tout en lançant au passage un appel pressent pour le déploiement d’importants efforts dans la planification familiale et  davantage d’investissements dans ce secteur.

Les raisons de la tenue de la réunion annuelle du PO à Conakry

Sans surprise, la coordinatrice générale de l’Unité d’action du PO a évoqué deux raisons principales. Il s’agit, selon Mme Fatoumata Sy, du thème abordé : « l’autonomisation de la femme et révolution contraceptive », et la volonté du président Alpha Condé de hisser la question du dividende démographique parmi les priorités de l’Union africaine.  Mme Fatoumata Sy a aussi précisé que « la capture du dividende démographique repose non seulement sur l’éducation et l’emploi des jeunes y compris les jeunes filles mais aussi et  surtout sur la planification familiale ».

Quels sont les défis du PO?

Dans son discours, Mme Fatoumata Sy a souligné que « malgré des résultats encourageants », il y a des défis importants à relever par l’Afrique de l’Ouest. Pourquoi? Parce que cette région du continent dispose « du plus fort taux de mortalité maternelle et les services statistiques de fécondité les plus élevés au monde, des plus grands besoins contraceptifs non satisfaits dans le monde, des plus forts taux de mariage d’enfants et de surcroît, du statut  social et économique de la femme qui reste bas et le financement des programmes  de santé et de la reproduction toujours fortement dépendants de l’aide extérieure ».

« Toutefois », elle demande de garder « espoir en nos leaders, en nos managers, en nos prestataires de services, en nos braves femmes, en notre vaillante jeunesse, en nos partenaires pour réduire considérablement la rupture des produits contraceptifs ».

Enfin, il est revenu au Premier ministre de déclarer son discours d’ouverture. Mamady Youla  s’est réjoui « du choix porté sur la Guinée pour abriter la 6e réunion annuelle du partenariat de Ouagadougou qui marque un tournant décisif vers l’atteinte de nos engagements communs à garantir à toutes les personnes vivant en Afrique l’accès équitable aux produits contraceptifs dont elles ont besoin pour leur épanouissement ».  Le chef du gouvernement guinéen a rappelé que son équipe à l’instar de tous les pays a souscrit à l’atteinte des objectifs du développement durable à l’horizon 2030. Parmi lesquelles, figurent en bonne place, « l’autonomisation des femmes et la révolution contraceptive font partie des principaux objectifs du gouvernement ». M. Youla s’est engagé, au nom du Pr Alpha Condé à « faire du planning familial, une réussite en Guinée ».