Ouverture d’un atelier de formation sur « la réponse aux épidémies » à Conakry

Plusieurs professionnels de santé venus de 9 pays d’Afrique francophone participent à un atelier de formation sur la « réponse aux épidémies » en Afrique.
Organisé par l’institut de recherche pour le développement (IRD), cet atelier a été officiellement lancé ce lundi 21 janvier 2019 et se poursuivra jusqu’au 1er février prochain au Centre de Recherche et de Formation en Infectiologie de Guinée (CERFIG), sis à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le vice-recteur chargé des études de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry qui dans son discours de bienvenue s’est félicité du contenu et de la qualité des intervenants proposés pour la réussite de cet atelier. « C’est avec beaucoup de plaisir que l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry (UGANC) accueille cette formation initiée par le département santé de l’IRD dans le cadre de son programme « Changements Globaux et Risques Infectieux Emergents ». Une formation destinée aux chercheurs, enseignants-chercheurs et autre personnel médical d’Afrique francophone, susceptibles d’être mobilisés dans l’investigation pour la réponse aux épidémies. Le contenu du programme et la qualité des intervenants proposés, montrent à suffisance que cette formation sera une formation de haut niveau répondant aux attentes des participants venant de neuf pays de l’Afrique francophones », a dit le professeur Cheick Abdoul Baldé, qui a représenté le recteur de l’UGANC à cette cérémonie.

Durant cette formation, les participants venus notamment de la RD. Congo, de la Mauritanie, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Mali, de Madagascar de la République Centre Africaine mais aussi de la Guinée, vont aborder des thèmes pour enrichir leurs connaissances en épidémiologie de terrain. Pour Yves Martin-Préval, Directeur du département santé et Sociétés de l’institut de recherche pour me développement (IRD), cette formation s’inscrit dans le cadre des programmes structurant de l’IRD sur des grandes thématiques qui sont d’importance pour le développement général des pays. « Au niveau de l’IRD, depuis quelques années, il a été décidé de lancer des programmes structurant sur des grandes thématiques qui sont d’importance pour le développement général », précise-t-il. Cette formation est une première d’une série d’activités qui se dérouleront au CERFIG en collaboration avec l’IRD.

Massacre du 22 janvier 2007 : les parents des victimes dénoncent le silence des autorités

La coalition guinéenne pour la Cour pénale internationale (CGCPI) a commémoré ce jour à Conakry les 12 ans des événements douloureux du 22 janvier 2007. Les Guinéens, à l’unisson ont dit non à la gouvernance du régime du général Lansana Conté.
Au cours d’une conférence de presse sur ces événements tragiques survenus suite à une grève lancée par les centrales CNTG-USTG, pour protester contre le régime Conté, différents témoignages, les parents des victimes ont condamné le silence des autorités face au dossier. Et ils ont ensuite accusé les syndicats qui ont appelé à ladite marche d’avoir trahi les victimes. Selon le président de ladite coalition Me Hamidou Barry, le bilan de ces événements sont de 186 morts : “1188 blessés graves, 940 arrestations et de détentions arbitraires suivis de tortures, et de traitements cruels inhumains et dégradants et 28 cas de viols, sans oublier les destructions d’édifices publics et privés“.
Pour ce père d’une victime, Kabinet Sylla, les victimes des massacres du 22 janvier 2007 sont oubliées par les autorités, et trahis par les syndicats. ” J’ai perdu mon enfant du nom de Fodé Kaba Sylla dans ces événements du 22 janvier. Mais depuis lors, personne ne parle de ces événements douloureux. On se considère comme des oubliés parce que les syndicats qui ont appelé à cette marche sont proches du gouvernement aujourd’hui. Et nous, on est oubliés. J’entends les noms de beaucoup d’événements dans les radios, mais jamais des événements de janvier 2007“. Mais je veux que le gouvernement nous fasse savoir maintenant, a insisté M. Sylla, ‘’quel est notre droit en Guinée ? Ou bien qu’ils nous disent clairement que, nous, nous n’avons pas de droit. Il faut qu’ils nous disent sur quel pied l’affaire du 22 janvier marche, parce qu’après les événements, on avait appris qu’une plainte a été portée, qui est toujours sans suite. Et du jour d’aujourd’hui, même ceux qui sont vivants ne sont pas assistés”.
La coalition guinéenne pour la Cour pénale internationale a révélé qu’une plainte a été déposée le 18 mai 2012 au tribunal de première instance de Dixinn avec une constitution de partie civile par l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits Humains (OGDH) et la fédération internationale de Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) aux côté de 50 victimes. Après la désignation d’un juge d’instruction en charge d’enquêter sur le dossier, 28 victimes ont été auditionnées. Malheureusement, déplore la Coalition, depuis la fin des auditions le dossier n’a pas connu d’avancée majeure, faute d’inculpation des personnes dénoncées par les victimes.

Incendie à Yimbaya : Plusieurs familles sans abris

L’incendie qui a ravagé plusieurs appartements dans le quartier Yimbaya, secteur base militaire, dans la commune de Matoto a causé plusieurs dégâts matériels.
Déclaré dans l’après-midi de ce lundi 21 janvier 2019 dans une concession habitée par plusieurs familles, les flammes ont consumé tout le contenu de 5 appartements. Selon les témoins interrogés sur place, un court-circuit serait à l’origine de cet incendie. Les dégâts causés par cet incendie sont énormes. Fatoumata Yarie Camara est l’une des victimes. Comme toutes les autres victimes, elle a perdu tout le contenu de sa maison. Inquiète de son sort, elle lance un appel à l’endroit de l’Etat. « Cet incendie s’est produit 5 minutes après le retour du courant. Heureusement on a pu sauver les enfants qui étaient dans les chambres, mais tous nos biens qu’on a cherchés pendant des années sont partis en fumée. Nous demandons à l’Etat de nous venir en aide parce qu’on a rien maintenant. On a perdu de l’argent, certaines victimes nous disent qu’ils ont perdu 6 millions fg, on a perdu beaucoup d’objets de valeur, tel que des postes téléviseurs, des congélateurs, des réfrigérateurs, des documents parce qu’ils y a des fonctionnaires parmi nous, des gens qui voyagent à l’étranger, tout est brûlé », a expliqué cette victime.
Adjudant Mohamed 2 Kaba, a aussi perdu beaucoup d’objets de valeur. Il ne lui reste que l’uniforme qu’il porte. « C’est dans les environs de 14h qu’on m’a appelé pour m’informer que ma maison a pris feu. On a tout perdu, c’est le seul complet que porte ici qui me reste. Je me préparais pour célébrer mon mariage civil et tout l’argent que j’avais épargné est parti fumée en plus tous les bagages de ma femme, ses valises, mes documents civils et militaires bref tout ce que nous avions dans la maison est brûlé », a pleuré cet officier de gendarme.

Faya Millimono bientôt sur le départ

Absent de plusieurs réunions organisées chez Dalein, Faya Millimono ne cache plus son agacement à cause de l’attitude de l’opposition républicaine.

Le leader du Bloc libéral accuse l’opposition dirigée par Cellou d’être à la base des violations de la loi par les autorités. Pour preuve, Faya Millimono a évoqué la crise de la commune de Matoto qui n’est qu’une conséquence de la « légèreté de l’opposition » vis-à-vis de la loi. L’ancien candidat à la présidentielle de 2015 regrette que l’opposition républicaine n’évoque le respect de la loi que lorsque ça l’arrange. Récemment, plusieurs cadres de l’opposition ont critiqué le manque de stratégie et de cohérence par rapport au pouvoir d’Alpha Condé. Ce lundi, les représentants de l’opposition ont prêté serment devant la cour constitutionnelle présidée par Mohamed Lamine Bangoura qui était pourtant constesté, après l’éviction de Kéléfa Sall.

La bataille pour la mairie de Matoto n’est pas encore terminée

Plus d’un mois après le début de ce contentieux pour le contrôle de la mairie de Matoto, aucune solution n’a pour l’instant été trouvée.

Tous les regards sont désormais tournés vers la Cour suprême, la plus haute juridiction du pays qui est appelée à se prononcer sur ce contentieux électoral. Kalémodou Yansané, le candidat de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a saisi la Cour suprême pour demander l’annulation de la décision du Ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation relative à la reprise du vote à Matoto. La Cour suprême disposerait d’un délai de deux mois pour se prononcer. Mais les chances pour que cette institution judiciaire se penche sur le fond sont minimes estime une source proche du dossier. « Tous les recours qui ont été introduits à la Cour suprême n’ont jamais été examinés dans le fond. L’institution est devenue plus politique que judiciaire », dénonce un opposant.

Assainissement de Conakry : « Échec » du Gouvernement Kassory

Malgré les journées d’assainissement initiées par le Gouvernement Kassory, Conakry la capitale guinéenne présente toujours l’image d’une ville sale.
Des montagnes d’ordures sur le long des routes et dans tous les marchés sont visibles çà et là. Alors que des fonds énormes sont engloutis dans cette campagne d’assainissement, beaucoup d’observateurs s’interrogent sur son impact réel. Car sept mois après le coup d’envoi, le résultat sur le terrain est en deçà des attentes. S’agit-il d’un échec ou de manque de compétence du Gouvernement Kassory ? Où se situe le problème ? L’actuel chef du Gouvernement guinéen s’est fixé comme priorité l’assainissement de la ville de Conakry depuis son arrivée à la tête de la primature. Pour y arriver, il a instauré un programme : tous les derniers samedi de chaque mois de 6h à 11h sont consacrés à l’assainissement. Mais le constat sur le terrain est amer. C’est à se demander si Conakry n’est pas plus sale qu’il ne l’était avant. Face à cette situation, certains citoyens parlent d’incompétence du Gouvernement Kassory et d’autres estiment que c’est un échec.
Ibrahima Bemba est habitant de quartier Kipé situé sur la corniche nord de la capitale Conakry. Ce citoyen ne partage pas la méthode des autorités qui consiste à faire le nettoyage que les derniers samedi de chaque mois. Selon lui, pour rendre la capitale propre, l’assainissement doit se faire quotidiennement. « En ce qui concerne l’assainissement de la ville de Conakry, on va dire que c’est l’incompétence du Gouvernement. Il faudrait que le Gouvernement fasse l’assainissement de la ville quotidiennement, toutes les ordures produites la journée, ils viennent les ramasser la nuit. Pour moi c’est la seule manière pour le Gouvernement de rendre la capitale propre », a soutient ce citoyen.
AlseinySow quant à lui estime que sa commune est oubliée dans ce programme. Pour lui, l’assainissement de Conakry se fait de manière discriminatoire. « L’assainissement de Conakry se fait de manière discriminatoire, parce que tout ce qui est du Gouvernement on dit que Ratoma est toujours du côté de l’Opposition. C’est pourquoi on ne s’intéresse de la Commune de Ratoma », a-t-il accusé.
Si certains parle d’incompétence du Gouvernement d’autres évoquent aussi le non-respect de l’article 29 du code des collectivités locales. Interrogé sur sujet, Abdoulaye Bah a fait observer qu’en Guinée l’assainissement ne relève pas de la compétence du Gouvernement mais des collectivités locales. Selon lui, la loi est claire là-dessus. « Conakry est sale mais c’est parce qu’ils n’ont pas appliqué ce que la loi prévoit. Ce n’est pas au Gouvernement que revient la salubrité publique en Guinée. L’assainissement revient aux communes. C’est une compétence communale et non gouvernementale. Et cette compétence est prévue dans le code des collectivités locales en son article 29. Deuxième constat c’est l’incompétence du Gouvernement. Si le Gouvernement était compétent, même si ce n’est pas sa compétence, s’il décide de faire quelque chose à mon avis il se donne les moyens techniques, humains, financiers pour faire le travail », a expliqué l’ancien chef de la délégation spéciale de la commune urbaine de Kindia.
L’assainissement est un domaine extrêmement complexe, relève-t-il, ajoutant qu’il faut une politique d’assainissement de la part de chaque commune et surtout avoir une décharge. « Il faut une chaine : de la sensibilisation, au ramassage, à la collecte, au transport, au traitement des ordures. Si les maires ne sont pas dotés d’outils intellectuels pour faire ça, ils peuvent bénéficier des formations pour pouvoir s’inspirer et faire le travail », a préconisé M. Bah. Contacté, aucun membre du Gouvernement n’a souhaité se prononcer sur cette question. Du côté de l’agence chargée de salubrité publique, c’est également le black-out.

La tactique d’Alpha Condé pour contrôler les recettes des communes

Le Président guinéen Alpha Condé veut avoir l’œil sur l’ensemble des communes du pays notamment les recettes des collectivités locales. Pour y arriver, le Chef de l’Etat a une stratégie qui fera certainement des mécontents.

Alpha Condé envisage d’appliquer une réforme visant à enlever la collecte des impôts dans les prérogatives des maires. Le processus est enclenché à travers une vaste campagne de sensibilisation dans les mairies qui a débuté cette semaine à Conakry. L’opération est pilotée par un de ses « jokers ». Il s’agit d’Alhassane Condé, conseiller à la Présidence. Ce lundi 21 janvier 2019, une délégation venue de la présidence de la République conduite par M. Condé a été reçue par le maire de Dixinn, Samba Diallo issu du parti de Cellou Dalein Diallo. L’ancien ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation était accompagné par un cadre du ministère du budget, l’administrateur des grands projets, le colonel Thiégboro des services spéciaux, d’autres cadres de la présidence.
Selon certaines indiscrétions, les hôtes du maire Samba Diallo étaient venus présenter un projet du Gouvernement visant à recenser le patrimoine bâti public et privé de la commune, ensuite annoncer la volonté des autorités à mettre en place, une commission qui sera désormais chargée de recouvrir les impôts. Un travail traditionnellement dévolu aux collectivités locales. Interrogé sur cette rencontre, le maire de Dixinn n’a pas voulu donner de détails. Toutefois faut-il rappeler que lors d’une tournée en Haute Guinée en décembre dernier Alpha Condé avait déjà affiché son intention de limiter le « pouvoir » des élus locaux. « Ce qui existait comme pratique hier est fini. Désormais, un maire ne peut plus vendre une parcelle de terre. J’ai pris un décret, aucune parcelle ne sera vendue désormais sans l’ordre du gouvernement… L’argent qui est destiné pour la décentralisation, ce n’est plus les maires qui vont le gérer », avait averti le Chef de l’Etat.
Cette réforme du gouvernement du président Condé vise-t-elle à couper l’herbe sous le pied des maires élus ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, elle suscite des inquiétudes même si les émissaires d’Alpha Condé feignent de rassurer les élus locaux sur le bien-fondé de ladite réforme. Une source bien informée a assuré que cette réforme vise surtout à accompagner les nouveaux maires à mieux mobiliser les recettes en vue de les aider à exécuter leur programme. « C’est un programme qui vise tout le pays. Personne n’est visé. C’est une réforme qui vise à mieux mobiliser les recettes et de mettre beaucoup plus de revenus à la disposition des collectivités puisque ces nouveaux maires sont élus avec de nouveaux programmes, il faut les accompagner », a confié un cadre faisant partie de la délégation de la présidence qui est attendue dans d’autres communes de la capitale cette semaine.

Sidya Touré déjà en campagne

Alors que la date des élections législatives se fait attendre, Sidya Touré mobilise déjà ses troupes!

Le patron de l’Union des forces républicaines qui a rencontré récemment plusieurs cadres de l’opposition dont Bah Oury et Ousmane Kaba; se prépare activement pour les élections. Une campagne de séduction envers l’électorat de la basse guinée est déjà en marche! S’il réclame ouvertement une révision du fichier électoral, Sidya Touré n’oublie pas ses militants et sympathisants auxquels il a adressé un message: celui de s’inscrire massivement sur le fichier électoral. L’ancien premier ministre qui représente la troisième force politique du pays espère changer les rapports de forces en mobilisant massivement son électorat de la basse côte. Récemment, c’est à Koba, dans la préfecture de Boffa que Sidya Touré a invité les populations à s’inscrire sur les listes électorales. Le leader de l’UFR a également rencontré les jeunes venus assister à un tournoi organisé en son nom à Koba.

Officiellement candidat à la présidentielle de 2020, Sidya Touré veut créer l’alternance en 2020.  Prudent, Sidya Touré se réserve de tout commentaire en attendant la prise de position officielle du président Alpha Condé pour se représenter ou non à la présidentielle de 2020. Quand à une éventuelle alliance avec Cellou Dalein Diallo, elle demeure très hypothétique après les querelles à distance entre les deux hommes.

L’Université Al-Aemar signe un accord de partenariat avec un Institut Supérieur français

L’Université Al-Aemar de Guinée a signé un accord de partenariat avec l’institut Supérieur de Commerce International du Dunkerque ISCID-CO ce mercredi 16 janvier 2019.

Le recteur de l’Université Al-Aemar de Guinée a expliqué l’objet de cette signature. Avant de se réjouir de cet accord, Dr Mouhamed Abdoulaye Bah a vanté les performances de l’Institut Supérieurde Commerce International de Dunkerque. Cet accord vise non seulement à lancer cette Institution d’enseignement supérieur dans le partenariat gagnant-gagnant avec d’autres Universités à travers le monde, mais aussi à introduire de nouveaux programmes d’enseignement au niveau de la Licence et du Master.

« Cet accord de partenariat a pour objet d’introduire de nouveaux programmes de Licence, de Master, de Certificats de diplômes universitaires. L’Institut Supérieur de Commerce International de Dunkerque est  le premier en matière  de formation des hauts cadres de l’Administration publique. C’est un haut lieu de connaissance, un centre d’excellence dont le rayonnement est la réputation vont au-delà de la France. L’Université Al-Aemar de Guinée se réjouit donc de coopérer avec une prestigieuse Institution, clé de voute d’un système de formation ayant fini de faire ses preuves en formant à divers métiers des cadres dans des domaines variés tel que logistique et transport, management portuaire et aéroportuaire, la Communication publique et privée et le commerce internationale. Je suis particulièrement heureux de vous accueillir aujourd’hui à l’Université Al-Aemar », a martelé le recteur de l’Université Al-Aemar de Guinée.

Cet accord de partenariat comporte plusieurs axes selon le Directeur Général de l’Institut Supérieur de Commerce International ISCID-CO. Il les a résumés en trois parties. « Dans ce partenariat il y a plusieurs axes. Le premier c’est les échanges d’étudiants. Le deuxième élément d’axe de partenariat c’est la mise en place des filières de formation en tenant compte des besoins de la Guinée et de l’Université. Le troisième axe de partenariat concerne le renforcement des compétences. Les entreprises du territoire ont des besoins des compétences donc on va étudier comment on va renforcer ces axes-là », a détaillé Dr Abiassi Amen qui a signé cet accord au nom de cette Institution française.

Avant de remercier les responsables de l’Institut Supérieur de Commerce International ISCID-CO, le Directeur National de l’Enseignement Supérieur Privé de Guinée a quant à lui pris l’engagement au nom des autorités guinéennes de qualifier le système éducatif guinéen à tous les niveaux.« Ce partenariat entre l’Université Al-Aemar de Guinée et l’Institut Supérieur de Commerce International de Dunkerque témoigne de l’excellence des relations de coopération entre la France et la Guinée. Convaincus de la volonté affichée par les autorités de ces Institutions, nous sommes rassurés de votre disponibilité afin de faire l’Université Al-Aemar une grande Université d’excellence non seulement en langue Arabe mais aussi en langue française. Pour y arriver, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est attelé à qualifier le système éducatif guinéen notamment celui du supérieur. Les autorités à tous les niveaux se joignent à moi pour vous remercier de cet acte que vous venez de poser sur la terre bénite de Guinée », a conclu Dr Lansana Sylla.

Ousmane Gaoual : « Ce qui est important pour nous à l’UFDG »

Ousmane Gaoaul Diallo vient d’apporter une précision sur leur départ ou non de l’Assemblée Nationale.

L’élu de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée estime que la question fondamentale est de savoir comment amener le Gouvernement à organiser les élections législatives. « Ce qui est important pour nous à l’UFDG c’est d’amener le Gouvernement à organiser les élections. Le débat sur notre départ ou non du Parlement n’a pas de sens », a souligné Ousmane Gaoual Diallo qui accuse le Gouvernement de n’avoir rien fait pour l’organisation des élections législatives à bonne date. « Ce que nous vivons aujourd’hui n’est rien d’autre que le résultat de la mauvaise gouvernance, le résultat d’un manque de volonté du Gouvernement d’organiser à bonne date les élections », a estimé l’élu de la préfecture de Gaoual.

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée ne fera pas cavalier seul. Le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo assure qu’il prendra une décision consensuelle avec le groupe parlementaire des Républicains. Ousmane Gaoual Diallo rappelle que son leader a déjà appelé leurs militants à la mobilisation pour d’éventuelles manifestations afin d’exiger du Gouvernement l’organisation rapide des élections législatives.