Koumbia : un incendie ravage une centaine de cases

Un gigantesque incendie a ravagé près d’une centaine de cases dans plusieurs villages situés dans la sous-préfecture de Koumbia.

Les feux de brousse à l’approche de l’hivernage pour fertiliser les sols des champs seraient à l’origine de ce sinistre. Selon nos informations, les feux sont partis des villages Laabha Ndyan et Poudoukou. Joint au téléphone, le sous-préfet de Koumbia Alseny Diallo explique :  » Le feu est venu de la calcination des champs. A Poudoukou, 25 cases et leurs contenus sont partis en fumées. 19 familles sinistrées dorment à la belle étoile. A Laabha Ndyan, 50 cases sont consumées. Actuellement, 26 familles sinistrées dorment également à la belle étoile. Les sinistrés sont dans le dénuement total. Ils n’ont ni à manger, ni de vêtements », explique le sous-préfet de Koumbia. Il lance un SOS pour les populations sinistrées.

En Guinée, surtout dans les provinces on pratique l’agriculture intensive. Les agriculteurs brûlent leurs champs pour fertiliser les sols. Les autorités promettent de mettre fin à cette pratique en sensibilisant les populations. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée mais il y a eu d’importants dégâts matériels. Il faut rappeler que la même sous-préfecture a été frappée en août dernier par une inondation. Plusieurs villages avaient été submergés par les eaux.

Alpha Condé est arrivé en Namibie

Le président guinéen Alpha Condé est arrivé ce mercredi 8 mai 2019 en Namibie pour une visite d’État de deux jours.

Il a été accueilli à sa descente d’avion à l’aéroport international Hosea Kutako de Win par le vice-Premier ministre et ministre des Relations internationales et de la Coopération, Netumbo Nandi-Ndaitwah. Selon des médias namibiens, les présidents Condé et Hage Geingob devraient réaffirmer leur attachement aux accords signés lors de la visite d’Etat du second en Guinée l’an dernier.

Ces accords comprenaient l’Accord-cadre de coopération, l’Accord sur la création d’une commission mixte, un Mémorandum d’accord sur la coopération politique et diplomatique et un autre Mémorandum sur les exemptions réciproques de visas accordés aux titulaires de passeports diplomatiques et de service. Ce n’était pas tout. Les deux États ont également convenu de la nécessité de coopérer étroitement dans le secteur maritime et les opérations portuaires afin de tirer profit des possibilités offertes par l’économie bleue en vue accélérer l’autonomisation des jeunes et la création d’emplois, écrit la Namibian Broadcasting Corporation (NBC).

TPI de Kindia : 4 enseignants contractuels condamnés chacun à 3 mois d’emprisonnement

Le procès des enseignants contractuels poursuivis pour ‘’attroupement sur la voie publique de coups et blessures volontaires et destruction des biens mobiliers’’ a eu lieu ce mardi 7 mai 2019, au Tribunal de Première Instance de Kindia.

Après les plaidoiries, ces enseignants contractuels ont été condamnés à trois (3) mois d’emprisonnement et à 500 000 francs d’amende chacun assorti d’un sursis pendant 5 ans. Les faits remontent le 29 avril dernier, lorsque ces enseignants contractuels ont été interpellés lors d’une manifestation qui a paralysé les cours dans les différents établissements scolaires de Kindia. Ces contractuels qui réclamaient leur intégration à la fonction publique ont été donc condamnés avec sursis.

Le tribunal statuant publiquement, contradictoirement en matière correctionnelle et en premier ressort, après en avoir délibéré conformément à la loi déclare Abdourahmane Soumah, Mamadou Lamarana Diallo, Aboubacar Fatoumata Sylla et Djibril Camara coupables d’attroupement sur la voie publique de coups et blessures volontaires et de destruction de biens mobiliers, les condamne à trois mois d’emprisonnement et à 500 000 francs guinéens d’amende chacun dit qu’ il sera pendant 5 années sursis à l’exécution de la peine d’emprisonnement, les condamne au dépend reçoit Mohamed Fayo Konaté en sa constitution de partie civile condamne solidairement à lui payer 800 000 francs guinéens de dommages-intérêts », délibère le président du Tribunal de première instance de Kindia, Hamadi Seck.

Après avoir plaidé non coupable tout en demandant les circonstances atténuantes en cas de condamnation, l’avocat de la défense Me Salifou Beavogui s’est dit engagé partout où la liberté d’un citoyen est menacée. « J’ai plaidé les circonstances atténuantes pour ces enseignants contractuels au temps fort de la grève qui ont tenu les cours et qui s’attendaient à être engager à la fonction publique, mais malheureusement qui ont été renvoyés. Pour manifester leur colère, ils ont tenté de se faire entendre mais ils ont été enfermés. J’ai plaidé pour eux, trois d’entre eux ont reconnu les faits, un ne les a pas reconnus mais tout de même, ils ont été reconnus coupables et condamnés chacun à trois mois d’emprisonnement assorti de sursis pendant cinq ans. Nous allons continuer à nous battre partout où un citoyen est en conflit avec la loi car, ce sont les innocents qu’on envoi aujourd’hui dans des prisons », ajoute-t-il

Fodé Oussou: ‘’ils veulent intimider les gens’’

La condamnation de sept manifestants du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) ce mardi 7 mai 2019, à 3 mois d’emprisonnement ferme avec amende de 500 mille francs guinéens chacun par le tribunal de première instance de Kindia continue de faire parler.

Interrogé sur la question, le vice-président de l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG), Dr Fodé Oussou Fofanaa confié que cette condamnation prouve à suffisance qu’on est dans un pays où les droits humains ne sont pas respectés.  « Je pense que cela prouve à suffisance qu’on est plus dans un pays où les droits humains sont respectés. Cela prouve à suffisance que cette justice-là est une justice sous ordre de Monsieur Alpha condé. Comment voulez-vous que des citoyens qui expriment leurs droits en disant qu’ils ne veulent pas d’une nouvelle constitution, on les prend et on les condamne à 3 mois de prison ferme? On autorise les autres à manifester, à danser et à proposer une nouvelle constitution. Ce sont des gens qui veulent faire un coup d’Etat constitutionnel parce que le Chef de l’Etat a juré sur cette constitution. Les gens qui dénoncent cette constitution, ce sont eux qui devront aller en prison. Les citoyens qui disent que nous voulons que notre constitution soit respectée, on les met en prison, c’est dommage. Ces juges sont en train de ternir leur métier, un juge capable de condamner des citoyens comme ça, n’est pas un juge intellectuel. C’est ce qui fait que les citoyens n’ont pas confiance en la justice. Tout le monde sait qu’il n’y pas de séparation de pouvoir ici, toutes les institutions sont inféodées à un homme qui s’appelle Monsieur Alpha Condé », dénonce-t-il.

Pour le président des libéraux-démocrates, l’objectif de cette condamnation est d’intimider les opposants au 3è mandat pour le président Alpha Condé. « L’objectif, c’est qu’ils veulent intimider les gens, mais c’est peine perdue. S’ils pensent que c’est en prenant des gens et les mettre en prison qu’ils vont réussir leur troisième mandat, je pense que c’est mal connaitre le peuple de Guinée. S’ils veulent, ils n’ont qu’à ramasser tout le monde et construire même des prisons autour, mais il n’y aura pas de troisième mandat ».

Déjà, ajoute-t-il, cette condamnation a fait l’objet d’appel par les avocats de la défense. « Nous avons demandé à nos avocats de faire appel de cette condamnation politique, ce qui est déjà fait. Mais je vais dire que l’image qu’ils donnent de la Guinée à l’extérieur n’est pas une bonne image. Derrière ces condamnations, il y a des gens qui n’ont rien à faire. Quand je prends le ministre Taliby Sylla qui est considéré comme le ministre de l’Energie, au lieu de s’occuper de son ministère, il se veut directeur de la mamaya pour la campagne d’un 3ème mandat. Tout Conakry aujourd’hui est dans l’obscurité. Au lieu de s’occuper de son problème, il prend tout son temps à Kindia pour déranger les gens. Ils se rendent même compte de leur échec à Kindia car, 80% des Guinéens ne veulent pas d’un 3è mandat… »

Ligue 1 : Gangan FC tenu en échec par le Horoya AC

Après quelques occasions manquées par l’équipe Kindianaise, elle a été finalement battue sur un score d’un but à 0.

Le Gangan FC de Kindia recevait ce mercredi 08 mai 2019 le Horoya AC au compte de la 22ème journée de la ligue 1 guinéenne. En difficulté de gagner des points à domicile, le Gangan FC de Kindia a encore mordu la poussière devant son public massivement réuni au stade préfectoral Fodé Fissa. La première explication s’est jouée en faveur des poulains de Sam Diallo qui joue le maintien cette saison. Une nette occasion obtenue par le dossard 24, Mohamed Lamine Camara qui malheureusement n’a trouvé le cadre de l’équipe adverse.

La deuxième période a été marquée par le but signé à la main par Moriba Sangaré. Ce but refusé à la deuxième manche de la deuxième période incite, les rouges et blanc de Matam d’effectuer des changements. Boniface Haba, l’ancien chouchou de Kindia, a trouvé le fond des filets de son ancienne équipe, un but qui a fait couler ses larmes (1-0). Cette défaite a créé assez de suspense au niveau de l’équipe Kindianaise qui doit cravacher dur pour enfin se maintenir dans la ligue 1.

Aboubacar Soumah et Cie déposent plainte à la DPJ

Le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) Aboubacar Soumah et camarades- violemment touchés le 1er mai dernier ont porté une plainte régulière à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) pour tentative d’assassinat.

Au sortir des locaux de la police judiciaire, Aboubacar Soumah, qui a été touché à la tête lors des affrontements avec le camp d’Abdoulaye Camara a confié que si toutefois, la loi ne sera pas dite, qu’ils prendront d’autres disposions. Assurant que son état s’est bien amélioré. « Moi je me porte un peu bien. C’est pourquoi vous me voyez en compagnie de mes camarades, déterminé à me battre pour que nos conditions de vie changent. C’est dans cette perspective-là que nous nous sommes inscrits et nous irons jusqu’au bout », a déclaré, Aboubacar Soumah.

Et d’ajouter : « nous avons échappé bel et bien à un assassinat. Parce que ceux qu’ils appellent « force de sécurité » en tenue étaient armés, les uns avec des armes blanches et d’autres avec les armes à feu, des pistolets, qu’ils ont sortis pour nous assassiner. Nous avons les preuves. Le béret rouge qui était arrêté au grand portail de l’assemblée nationale, je ne le connais pas, mais lui peut témoigner. Parce que c’est lui qui s’est jeté sur celui qui voulait me tuer, qui avait déjà sorti l’arme et qui avait été vu par beaucoup d’enseignants et beaucoup de personnes qui étaient autour de moi ce jour-là. Donc c’est une tentative d’assassinat. N’eut été l’engagement de mes camardes qui étaient à côté de moi, j’aurais succombé sur le champ. Parce que tout était mis en œuvre pour m’éliminer
Aujourd’hui, cela ne nous découragera pas, assure-t-il. « On se battra autant que faire se pourra. Et ces intéressés, nous les poursuivrons conformément à la loi. Si la loi ne sera pas dite, nous aussi à ce moment nous prendrons d’autres dispositions ».

Condamnation d’opposants: « on ne se laissera pas faire », prévient le Front

Elles étaient des sœurs, mais également des belles-sœurs ; Elles portaient aussi le même nom. Fatou Kanté et sa sœur sont décédées toutes les deux en moins de 24 heures.

La première est décédée à Conakry des suites de maladie. Son corps a été ramené à Labé pour son enterrement. La seconde venait aux funérailles de sa sœur décédée quelques heures plutôt lorsqu’elle aussi a trouvé la mort par suite d’un accident de la circulation. Selon nos informations, l’accident s’est produit à Garambé, à l’entrée de la commune urbaine de Labé.

Cette autre triste nouvelle a plongé la famille des victimes dans un désarroi total. « C’est un coup dur pour nous. Ces deux défuntes qui sont nos sœurs sont si liées, elles portaient le même nom, elles s’appelaient toutes les deux Fatou Kanté. Pour faire la différence la première défunte on l’appelait Yayè Fatou qui a fait une crise à Conakry. Celle qui a péri dans l’accident ce matin on l’appelait Fatou Bomba. Cette dernière venait pour l’enterrement de la première quand elle a fait l’accident ce matin. Les pères des deux défuntes sont de même mère, même père. La femme qui est décédée à Conakry était la femme de Docteur Bachir Kanté, celle qui a été victime d’accident était la grande sœur au même docteur Bachir Kanté, donc c’est à la fois des sœurs et des belles-sœurs. Imaginez la tristesse qui secoue la famille des deux côtés. On embarque le corps de la première défunte à Conakry pour son inhumation ce mardi à Labé, ceux qui viennent aussi pour les circonstances font un accident, l’une meurt et les autres blessés y compris le chauffeur qui les transportait. Difficile à croire même, et c’est difficile d’annoncer à la famille la seconde mauvaise nouvelle aux proches qui continuent à venir à cause du premier décès. Ces deux sœurs se suivent, l’une venait accompagner l’autre à sa dernière demeure, finalement c’est toutes les deux qui seront accompagnées à leurs dernières demeures. J’avoue que nous sommes dépassés par ces tristes nouvelles, personne ne pouvait imaginer qu’elles partiraient au même moment. Dans le véhicule qui a fait l’accident de ce matin, il n’y avait que les membres de la famille dedans, les autres sont juste blessés, ils ont été admis à l’hôpital de Labé pour des soins » a expliqué en larme, K.S un proche des deux sœurs.

Condamnation d’opposants: « on ne se laissera pas faire », prévient le Front

La réaction du front pour la défense de la constitution (FNDC) ne s’est pas fait attendre après la condamnation ce mardi 7 mai 2019 à Kindia de plusieurs manifestants arrêtés alors qu’ils s’opposaient au projet de nouvelle constitution.

Le front annonce une réunion demain mercredi mais prévient d’ores et déjà qu’il ne se laissera pas faire. « C’est au mépris des textes qui gouvernent la République et au mépris même des textes qui encadrent l’appareil judicaire que ce magistrat et ce procureur ont agi. C’est pourquoi notre avocat maitre Salifou Béavogui n’a pas manqué de relever appel. Mais une réunion est prévue demain pour prendre des dispositions pratiques. Parce qu’on ne se laissera pas faire. On ne sera pas sous influence de certains magistrats qui agissent au mépris des textes de la République. Il est inadmissible qu’un citoyen qui agit dans le sens de protéger la Constitution puisse faire l’objet d’une condamnation dans une république », a réagi Sékou Koundouno, l’un des leaders du FNDC.

Le verdict est tombé du côté du tribunal de première instance de Kindia ! Les sept jeunes opposants au projet de troisième mandat pour le président Alpha Condé qui étaient jugés au TPI de Kindia ont été condamnés à trois mois d’emprisonnement ferme avec une amande de cinq cent mille francs chacun. Boubacar Barry, Thierno Mamadou Diallo, Mohamed Camara, Amadou Soumah, Mohamed Sylla, Mamadou Cellou Diallo et Mohamed Keïta étaient poursuivis pour entrave au droit de manifester et troubles à l’ordre public.

Alpha Condé : ‘’des gens ont été importés comme du bétail dans 25 bus, chacun a perçu 200 mille fg’’

La visite samedi dernier du président Alpha Condé à Kindia pour le lancement des travaux des fêtes tournantes de l’indépendance continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive.

Abdoulaye Bah, ex-maire de la commune urbaine –issu de l’UFDG- et membre actif du FNDC, accuse le parti au pouvoir d’avoir transporté des gens venus de Conakry, dans 25 bus de 150 places. Il l’a dit dans l’émission Yomi-Wowlou de la radio Gpp fm Labé. « Exactement, ce sont les Cheick Taliby Sylla, Fadiga Demba, Alhoussein Makanéra -qui n’a pas honte-, des gens qui ont promis à Alpha Condé que c’est une ville où il peut venir pour prononcer son intention de briguer un troisième mandat, interdit par la loi. Ils n’ont pas de gens à Kindia, ni de parti politique. Ils ont fait appel aux services du jeune imam Abdoul Wakil Keita à qui on avait proposé plusieurs millions. Après cet échec, ils ont transporté des gens de Conakry, dans des bus du gouvernement de 150 places, 25 bus au total. Toutes ces personnes ont perçu chacune 200 mille fg. Ils ont caché les bus à Alpha Condé à la préfecture et à la prison civile de Manquepas. Ce sont ces gens qui ont rallié le stade. Après avoir longtemps attendu, les gens ont boudé la rencontre, car Alpha Condé est arrivé tardivement. Ce sont des gens qui ont été transportés comme du bétail qui ont rempli le stade », explique Abdoulaye Bah.
Poursuivant, l’ancien président de la délégation spéciale de Kindia a qualifié de Djely le maire Elhadj Mamadouba Bangoura.
« Le vieux Bangoura a dit : j’ai été député au temps du PDG-RDA, député PUP. Aujourd’hui c’est grâce à vous (Alpha Condé ndlr) que je suis maire, c’est parce que vous avez voulu. Je vous soutiens pour le pouvoir à vie. C’est du djélya qu’il a fait, ce sont eux les derniers guinéens. Du côté du FNDC dont l’Ufdg [parti de Cellou Dalein Diallo] est membre actif, nous avons bien travaillé, nous avons bien manifesté pour dire qu’il n’y a pas de troisième mandat en Guinée. Lors de la manifestation, des militaires donnaient le prix de l’eau aux femmes. S’ils s’étaient prononcés pour un troisième mandat, Kindia allait être ébullition plus que Kankan »
A l’en croire, au moins 7 personnes ont été arrêtées. « Leur avocat est en route pour Conakry pour les défendre », précise-t-il.
« Sept personnes ont été arrêtées, c’est juste pour effrayer, ce sont des manœuvres dilatoires. Comme qu’ils ont compris qu’on allait s’affronter, ils ont arrêté ces manifestants. Mais les avocats sont en route, en provenance de Conakry pour les défendre dès lundi. Ils n’ont commis aucune infraction », conclut-il.

Labé : les enseignants contractuels exige leur intégration à la fonction publique

Plusieurs enseignants contractuels de la région administrative de Labé sont descendus dans la rue ce lundi 6 mai 2019, pour montrer leur ras-le-bol contre ‘’le refus du gouvernement’’ de les intégrer à la fonction publique.

Les grognards scandaient des slogans comme ‘’Non à l’exclusion ; Non à la division ; Libérer nos amis détenus à Kindia…’’ Interrogé, le porte-parole de la coordination régionale des enseignants contractuels de Labé, Abdoulaye Sylla revient sur l’objectif de leur manifestation. « A l’image de tous nos camarades contractuels de Guinée, nous avons projeté une marche pacifique partout dans le pays pour nous faire entendre par rapport à la liste que le Ministère de l’Education nationale a sortie, une liste qui divise, une liste dans laquelle il y a beaucoup d’omis. D’autre part, il y a nos camarades qui ont été arrêtés et emprisonnés à Kindia, nous exigeons leur libération sans condition et sans délais. Nous demandons aussi notre intégration à la fonction publique sans concours et sans condition. Nous avons répondu à l’appel du gouvernement lorsqu’il avait besoin de nous, nous n’avons pas sollicité et nous avons enseigné pendant trois mois. Le ministre Mory Sangaré a donné des primes d’encouragement à tous les contractuels de Guinée excepté de ceux de Labé. Nous demandons ces primes d’encouragement et nous ne reconnaissons pas la liste que le Ministère a récemment sortie », explique-t-il.

A la question de savoir jusqu’où ils comptent aller, notre interlocuteur répond en ces termes : « Un ministre de la république ne peut pas exclure une région, un ministre de la république doit tenir ses promesses. Donc, on ne va pas baisser les bras car, personne ne fera le combat à notre place. C’est dire que nous irons jusqu’au bout, nous ferons tout ce qui est possible pour être rétabli dans nos droits ».

Poursuivant, il demande à ses camarades enseignants contractuels de poursuivre le combat jusqu’à satisfaction totale de leurs différents points de revendication. « Je demande à mes camarades contractuels de se tenir debout, surtout que d’autres pensent que le combat est terminé et que gouvernement cherche à nous diviser. Ce n’est pas parce que nous avons peur des concours, c’est parce que nous sommes convaincus qu’il n’y aura pas de crédibilité. Nous demandons à nos camarades de venir pour continue le combat. Car, nous sommes les contractuels qui ont sauvé le pays d’une année blanche », conclut-il. Rappelons qu’ils sont au total 800 enseignants contractuels qui réclament leur intégration à la fonction publique à Labé.