Malado Kaba, 45 ans, célibataire et sans enfant, quitte le ministère de l’Economie et des Finances

La cérémonie de passation de pouvoir entre le ministre sortant et entrant du ministère de l’Economie et des Finances a eu lieu mardi.

Dans son allocution de circonstance, Malado Kaba, ministre sortant a rendu un vibrant hommage au président Alpha Condé pour l’avoir nommée.

« En cette fin de mission qui aura été des plus exaltantes, je tiens à remercier le Tout-Puissant car sans lui rien ne se fait.  Je tiens à remercier tout particulièrement le Chef de l’Etat, le Président Alpha Condé, de m’avoir honorée en me nommant à la tête de ce département », a-t-elle lancé à l’endroit du président

Pour elle, cette fonction a longtemps, trop longtemps été réservée aux hommes mariés et pères de famille.

« Je mesure à quel point cela n’aura peut-être pas été aisé de nommer une femme célibataire, sans enfants, de 45 ans à cette fonction, que l’on a longtemps, trop longtemps, réservé aux hommes mariés et pères de famille. Il a honoré ma famille, mes amis et tous ceux que j’ai croisé au cours de mon parcours professionnel », a-t-elle reconnu.

« Je tiens à remercier ma famille qui aura été d’un support indéfectible, comme toujours, ma mère et ma tante, femmes d’envergure, de poigne et pleines de sagesse et de douceur aussi. Vous êtes mes piliers à jamais et j’ai de qui tenir ! », a-t-elle ajouté

Avant de terminer son propos, elle n’a pas manqué d’inviter le ministre entrant Mamady Camara à ne précipiter aucune décision.

« Gardez vos ennemis proches de vous et consultez largement », a-t-elle conseillé pour paraphraser une citation de Nelson Mandela.

« Enfin je formule le vœu ardant que le Tout-Puissant vous accompagne, qu’il guide vos pas et vous donne la force de mener à bien cette tâche lourde, mais ô combien passionnante », a-t-elle conclu.

Ministre de l’Economie et des Finances : Malado Kaba passe le témoin à son successeur

Malado Kaba, ministre sortante de l’Economie ont passé le témoin le mardi 29 mai, à son successeur Mamady Camara, nouveau patron de ce département ministériel. C’était au cours d’une cérémonie de passation qui s’est tenue dans les locaux du ministère.

Elle était présidée par le secrétaire général du Gouvernement. Il avait à ses côtés des membres du nouveau gouvernement, des représentants de certaines institutions partenaires économiques, des députés, amis et parents des personnes concernées.

Dans son allocution,  le ministre sortant n’a pas manqué d’éloges à l’endroit du président Alpha Condé qui, selon elle, lui a placé sa confiance pour diriger ce départements ministériel stratégiques dans la vie d’une nation.

Elle est, par la même occasion, revenue sur quelques réformes économiques enregistrées durant ces deux dernières années.

« Au plan macroéconomique, l’un des premiers défis a été de poursuivre le renforcement du cadre macroéconomique amorcé depuis 2011. Ainsi au terme de mon passage, nous avons conclu le programme avec le FMI et négocié avec succès un nouveau programme incluant une enveloppe inédite de prêts non-concessionnels d’USD 650 millions. Plus récemment, nous avons également conclu un accord avec les services du FMI relatif à la première revue du programme en mai 2018. Notre économie a atteint en 2016 une croissance à deux chiffres et tout porte à croire que la croissance sera encore forte en 2018 », a fait savoir la ministre sortante.

« Ces résultats sont certes encourageants mais ils doivent être consolidés à la lumière des dérapages possibles et constatés en fin d’année dernière. L’inflation a été ramenée en deçà de 10%, nos réserves internationales ont été reconstituées à près de 3 mois d’importations et le déficit budgétaire a été plus ou moins sous contrôle. Ces résultats économiques sont le fruit d’une meilleure appropriation de la conduite de la politique économique et financière et ont permis également une augmentation de la crédibilité de notre pays vis-à-vis de nos partenaires techniques et financiers .»

Le ministre sortante a invité les différents cadres à accompagner loyalement son successeur dans le but d’atteindre les nombreux défis qui se posent à l’économie guinéenne.

Prenant la parole pour la circonstance, Mamady Camara a adressé ses remerciements au Président de la République, Pr Alpha Condé et au Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana pour sa nomination.

Killer Gang boys: Navigator et Wattasintin exclus de la structure

Navigator, auteur du tube « Ragga Toncès » et Wattasintin ont été exclus de la structure Killer Gang boys « KGB ».

Le groupe s’est séparé de Navigator pour son altercation avec un autre membre.

Lors de la dispute, Navigator aurait sorti une arme blanche pour menacer son adversaire. Un geste pas apprécié par le patron de la structure, Fish Killer. Il a alors décidé de renvoyer le chanteur de Dancehall qui n’a pas eu la faveur  des témoins de la scène.

Pour WattaSinti, il lui est reproché d’appartenir également à une autre structure nommée « Origine ».

Quand Fish Killer a appris la nouvelle, il demandé à WattaSinti de quitter « Origine » pour KGB. Ce qui n’a pas été fait. D’où la colère de boss de KGB qui n’a pas eu d’autre choix que de le bannir de sa structure.

Labé : trois enfants meurent, tués par le gaz d’un groupe électrogène

Trois enfants été tués par asphyxie, le lundi 28 mai 2018 dans la sous-préfecture de Dalein, préfecture de Labé, a-t-on appris des sources concordantes.

Selon des témoins, c’est un groupe électrogène allumé pour alimenter la concession en électricité qui a tué ces trois enfants.

Le moteur était allumé dans une chambre proche à celle des enfants. Le gaz sortant de l’échappement de ce moteur a atteint la leur chambre.  Asphyxiés, tous les trois enfants été retrouvés sans vie à l’aube de ce mardi 29 mai 2018.

Il s’agit d’Amadou Tidiane Diallo 15 ans, Mamadou Dian Diallo 12 ans et Hassatou Diallo 8 ans, a indiqué le sous-préfet de Dalein.

Portrait: qui est Mouctar Diallo

Mouctar Diallo est un produit de l’université guinéenne.  Après son diplôme de licence en droit civil à l’université Général Lansana Conté  de Sonfonia, Mouctar Diallo décroche successivement un master2 en sciences politiques à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Puis un autre master2 en politique et management du développement à Sciences Po Paris.

Activiste de la société civile guinéenne durant plusieurs années,  il entre dans l’arène politique en 2008 avec la création de son parti les Nouvelles Forces Démocratiques (NFD). Le jeune Mouctar s’est alors vite fait remarquer.

Pendant la transition militaire en 2010, il est nommé Ministre de l’élevage du gouvernement Jean Marie Doré.

Après la transition,  Mouctar Diallo rejoint les rangs de l’opposition républicaine. Il est député sous la bannière de l’UFDG à l’Assemblée nationale depuis 2013. Ce jeune politicien a manifesté depuis 2011 dans les rues de Conakry avec les leaders de l’opposition guinéenne.

Ce qui a d’ailleurs occasionné l’assassinat  de Diakariaou Diallo, un de ses militants à l’aéroport de Conakry à l’occasion de son retour au bercail.

Il y’a plus d’une année,  l’ex opposant a pris ses distances de l’opposition républicaine.

Désormais,  ses prises de position privilégient l’intérêt national.

Le patron du  ministère de la Jeunesse et de l’emploi jeune mesure la lourdeur de la tâche qui l’incombe.

« Être Ministre pour nous,  c’est de se mettre à la disposition de ses compatriotes,  servir son pays. C’est une responsabilité lourde et exaltante qui nous amène à faire le don de soi pour l’intérêt supérieur du pays et des guinéens. »

Aussitôt nommé,  Mouctar Diallo promet de s’investir pour mieux faire face à la problématique de l’emploi jeune.

« Nous allons nous battre pour améliorer la formation des jeunes et mettre en place des dispositifs pour les permettre d’aller vers l’autopromotion, vers l’auto emploi. »

À 43 ans,  Mouctar Diallo devient le troisième Ministre de la Jeunesse du régime Alpha Condé. Un département stratégique dans le développement national.

Nomination du nouveau gouvernement : les citoyens s’expriment

72 heures après la nomination du nouveau gouvernement,  les citoyens guinéens donnent leur avis par rapport à la mise en place de cette nouvelle équipe dirigée par Kassory Fofana.

Le nouveau gouvernement sera-t-il en mesure de produire les résultats escomptés ?  La faible représentativité des femmes peut-elle être considérée comme une marginalisation  des femmes ? Sur ces questions, les avis des citoyens divergent.

Moussa Mara commerçant « Pour moi ceux qui sont nommés ont été nommés par leur capacité. Les femmes et les hommes doivent être aux mêmes pieds d’égalité. Tout ce que l’homme peut faire,  la femme peut faire. Si j’étais le président de la République,  sur 33 Ministres j’allais prendre au moins 12 femmes parce que je sais que les femmes sont capables.»

Pour Koivogui Loua,  il faut juger les membres du gouvernement aux actes.

« Le premier ministre Kassory, j’ai appris qu’il a une fois fait détournement. Mais on attend de voir s’il pourra faire quelque chose. Pour moi, c’est la tête. Si le premier ministre estime que c’est avec ces 4 femmes qu’il peut travailler, il est libre. Maintenant,  on attend de voir ce que les quatre femmes Ministres pourront apporter dans leurs ministères respectifs. »

Pour Ivonne Mara architecte, demande une égalité de chance entre hommes et femmes.

« Le fait de nommer 4 femmes sur 33 Ministres, en tant que femmes, vu que les femmes se battent dans ce pays, je dis que c’est pas normal. Les femmes sont capables de rivaliser avec les hommes. Tous ce que les hommes peuvent abattre comme travail,  les femmes sont capables de le faire aussi.  Il faut qu’on reconnaisse à la femme guinéenne,  sa capacité et son audace. Il faut donner une égalité de chance à tout le monde. On devrait avoir au moins 10 femmes Ministres. Je le dis en connaissance de cause.  Les femmes guinéennes sont capables.»

Mohamed Soumah lui,  est plutôt fâché contre la reconduction de certains Ministres au sein du gouvernement.  « Ils n’ont qu’à nous débarrasser des mauvais Ministres. Les corrompus n’ont qu’à plier bagage. Les Bantama Sow, (Ministres de la culture et du patrimoine historique), les Ibrahima Kourouma (Ministre de la ville), il faut les chasser du gouvernement.  Pour ce qui est des femmes,  je dis que les femmes guinéennes sont plus audacieuses que les hommes. Moi,  je voulais même une femme Première ministre en Guinée.  J’estime que les hommes ont montré leurs limites dans notre pays. »

Depuis l’annonce de la composition de ce nouveau  gouvernement, les femmes de tout bord ne cessent de s’indigner de cet acte du président Alpha Condé, car dans l’ancien gouvernement,  figurait 6 femmes.

Il faut noter que parmi ces 4 femmes ministres,  deux sont reconduites, c’est le cas de Mamakanny Diallo,  Ministre du plan et de la coopération économique et Mariama Sylla Ministre de l’action sociale et de l’enfance,   et les deux autres ont fait leur entrée notamment  Mariama Camara, Ministre de l’agriculture et Djene Keira Ministre de la coopération et de l’intégration africaine

Secrétariat aux affaires religieuses : El Hadj Aly Jamal Bangoura confirmé  

Dans un décret lu le samedi 26 mai 2018 à la Radio Télévision Guinéenne, Alpha Condé a nommé les membres du gouvernement dirigé par Ibrahima Kassory Fofana.

Par ce décret,  33 Ministres dont 4 femmes ont été nommé. Il ne restait que deux postes à pourvoir. Le ministre de l’Elevage et le secrétariat général des affaires religieuses.

Ce lundi 28 mai 2018 à la télévision nationale,  El Hadj Aly Jamal Bangoura a été confirmé à son poste de secrétaire général des Affaires religieuses dans un décret du Président de la République.

Le début de la Coupe nationale de football annoncé pour le 17 juin

L’annoncé a été faite lundi par la fédération Guinéenne de football

La coupe nationale de football débutera le 17 juin 2018 a annoncé la Fédération guinéenne de Football dans un communiqué de presse publié sur son site le site. Les membres du Comité exécutif de la Fédération s’étaient réunis au hier, lundi 28 mai à son siège.

«Après examen et analyse de tous les paramètres liés à ce programme qui urge, et compte tenu de l’avancée de la saison des pluies qui ne plaide pas en faveur de la bonne praticabilité des aires de jeux, la réunion a retenu la date du 17 juin 2018 pour le coup d’envoi de cette compétition, conformément au programme des rencontres qui vous parviendra les jours qui suivent », peut-on lire sur ledit communiqué.

La fédération a profité de l’occasion pour inviter les présidents des Commissions à « prendre des dispositions organisationnelles pour la réussite de cet évènement ».

Selon le tirage au sort effectué le 11 mai dernier, cette année, contrairement à l’édition précédente, on assiste au retour des clubs de National 1 dans la compétition.

Les deux finalistes de la 58e édition, le Hafia FC (tenant du titre) et le Horoya AC sont épargnés du premier tour.

Guinée: Alpha Condé s’adressera aux députés mardi à midi

Alpha Condé devrait appeler les députés au renforcement des relations de l’UE avec l’Afrique, tirer le bilan de son année à tête de l’Union africaine (UA), et évoquer la récente signature de l’accord sur la zone de libre-échange continentale (ZLEC) et l’avancement de l’initiative africaine sur les énergies renouvelables.

Le Président Condé devrait également aborder la crise politique dans son pays au sein duquel les tensions se sont accrues depuis les élections communales du 4 février dernier dont les résultats ont été contesté lors de manifestations meurtrières. Dans ce contexte, le Président guinéen a nommé un nouveau Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, lundi 21 mai.

À la suite de son discours en plénière, le Président Condé et le Président du Parlement européen, Antonio Tajani, donneront un point presse, vers 12h30, en face du salon protocolaire.

Nomination de Mouctar Diallo et Aboubacar Sylla est « un non-événement » ( Fode Oussou)

Le président de la République a rendu public samedi dernier, un décret portant nomination des membres du gouvernement.

Parmi ces désormais Ministres,  figurent Mouctar Diallo et Aboubacar Sylla, respectivement président des Nouvelles Forces Démocratiques et président de l’Union des Forces du Changement et porte-parole de l’opposition républicaine, tous anciens opposants au régime Condé.

Ces deux désormais anciens membres de l’opposition étaient tous députés à l’assemblée nationale  sous la bannière de l’UFDG.

Contacté ce matin par une radio locale,  l’UFDG par la voix de son vice-président,  qualifié cette nomination de « non-événement ».

«Mouctar Diallo n’est pas de l’UFDG, il est président des Nouvelles Forces Démocratiques (NFD) et Aboubacar Sylla est président de l’Union des Forces du Changement (UFC).  Cela veut dire que l’UFDG n’a rien perdu.  L’opposition n’appartient pas à Cellou Dalein. Cellou Dalein est le président de l’UFDG et chef de file de l’opposition parce que la loi dit que c’est le parti qui a le plus grand nombre de député qui est chef de file de l’opposition », a-t-il précisé à l’entame.

« Un parti politique qui a un président est libre de décider comme il veut,  quand il veut,  de faire partie du gouvernement», poursuit-il.

À la question de savoir si le départ des deux opposants ne constitue pas une perte au sein de l’opposition,  Dr Fode Oussou répond: « Ce n’est pas notre affaire !  Ils étaient dans l’opposition,  ils se battaient pour des valeurs de Démocratie, de respect de la dignité humaine,  du respect de la loi et des droits humains et monsieur Alpha Condé fait exactement le contraire de tout ça. S’ils pensent que la meilleure façon pour eux,  c’est d’accompagner monsieur Alpha Condé c’est leur affaire ! Quand on est membre du gouvernement de quelqu’un, tu mets en œuvre la politique de celui qui t’a nommé.  C’est à eux de tirer la conclusion dans ça ! Quand on est dans un gouvernement, il faut qu’on assume », a lancé ce député de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée.