Parlement guinéen: Kassory Fofana reçoit le soutien de l’institution 

Le nouveau Premier ministre,  Ibrahima Kassory Fofana accompagné du ministre d’Etat en charge de la justice et garde des sceaux, Me Cheick Sako et du Secrétaire général du gouvernement, Sékou Kissi Camara a rendu   une visite de courtoisie et de prise de contact à l’assemblée nationale .

À la fin de la rencontre, le Président de l’Assemblée nationale, Claude Kory Kondiano, est revenu sur l’objectif de cette entrevue, avant de promettre le soutien de son institution à Kassory Fofana.

« Ce matin, l’Assemblée Nationale a reçu la visite de courtoisie du Premier Ministre, Chef du gouvernement, venu nous décliner son programme à venir. J’ai engagé le Bureau et l’Assemblée nationale à faire en sorte qu’on puisse l’accompagner. C’est un Premier ministre qui a une vision claire. Il veut un dialogue très positif et avec toutes les tendances sociopolitiques du pays en vue de maintenir la paix et la quiétude sociale sans lesquelles aucun développement n’est possible », a précisé le Chef du Parlement.

Guinée-Santé animale : Apparition d’une épidémie de la Fièvre Aphteuse dans la préfecture de Kérouané

Les éleveurs de Kérouané font actuellement face à la Fièvre Aphteuse bovine, une situation qui inquiète la population et qui sollicite l’intervention rapide des services vétérinaires pour limiter les dégâts, rapporte le correspondant de l’AGP dans cette préfecture située en Haute Guinée.
Aussitôt informée, la Direction Préfectorale de l’Elevage et des Productions Animales (DPEPA) de Kérouané s’est mise à pied d’œuvre pour procéder à l’identification et la prise en charge des cas notifiés.

Selon le directeur préfectoral de l’EPA de Kérouané, M. Doré, «en attendant la confirmation des échantillons envoyés au département de tutelle à Conakry, les symptômes font penser à un cas de Fièvre Aphteuse  de séro-type moins virulent, mais très contagieuse pour les bovins».

Il a noté : «A ce jour, sur 958 animaux sensibles à la maladie, soixante dix sept (77) sont malades, dont six (06) têtes rabattues et trois (03) morts».

Toujours selon M. Doré, la maladie se manifeste par les ulcérations buccales et nasales et des plaies dans les sabots. Ajoutant et qu’elle n’est pas transmissible d’un animal malade à l’homme.

«Comme conséquences, les veaux meurent de faim parce qu’ils ne peuvent plus téter à cause des plaies dans la bouche, les bœufs restent immobiles.

Autre effet collatéral non le moindre, c’est la perturbation du calendrier agricole dû à l’immobilisme des bœufs de labour», a noté le directeur préfectoral de l’EPA de Kérouané.

Guinée : Le Forum National sur la Participation Citoyenne à la Gouvernance du secteur de la Santé lancé à Conakry

Le Forum National sur la Participation Citoyenne à la Gouvernance du secteur de la Santé a été officiellement lancée, mardi, 29 mai 2018, dans un réceptif hôtelier de Conakry, sous la présidence du ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (ATD), Général Bouréma Condé, a suivi l’AGP.
Ce projet d’une durée de trois (03) ans (2017-2020) est financé par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) à hauteur de 12millions de dollars et mis en œuvre par FHI 360, en collaboration avec Search For Common Ground (SFCG) et Social Impact. Il vise à améliorer la compréhension et la participation des citoyens aux réformes du système de santé guinéen, a-t-on indiqué.

Pour soutenir sa mise en œuvre, une étude de base, à l’échelle nationale, a permis de recueillir des données qualitatives et quantitatives sur la gouvernance de la Santé.

Dans son discours de bienvenu, la directrice du projet, représentante de FHI306 en Guinée, Mme Laurence Uwera a fait savoir, que ce projet a été mis en œuvre au lendemain du passage de l’épidémie de la maladie à virus Ebola, en vue d’accompagner le gouvernement guinéen dans ses efforts pour éviter d’éventuelle épidémie.

«C’est dans ce cadre que l’USAID à penser qu’il faut impliquer les citoyens, les médias pour que les efforts du gouvernement soient plus visibles sur le terrain», a-t-elle souligné.

Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Guinée, Dennis Hankins, ce projet fait partie de la stratégie du gouvernement guinéen en termes de décentralisation pour l’amélioration de la Santé au niveau des communautés.

«C’est un programme fait en synergie avec les Ministères de la Santé, de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, dans le sens que les professionnels du secteur de la Santé puissent agir, avec les représentants des collectivités décentralisées, mais aussi avec la Société Civile, en vue de l’amélioration de la Santé, de façon positive, pour toute les populations», a déclaré le diplomate américain.

Dans son discours de lancement, le ministre de l’ATD, Général Bouréma Condé a affirmé, que le lancement de ce projet, rendu possible grâce à l’appui de l’USAID, à travers le gouvernement américain, vient à point nommé soutenir les efforts du président de la République, Pr Alpha Condé, dans le cadre de la mise à disposition des citoyens guinéens, des biens et service sociaux de base.

Selon le ministre guinéen de l’ATD, cette participation citoyenne dans la gouvernance du secteur de la Santé est en étroite liaison avec le contenu du Code Révisé des Collectivités Locales qui fait de la communauté à la base le point d’interdépendance, de jonction de tous les services de l’Etat au profil des citoyens.

 

«Au niveau de mon département le tremplin est déjà existant dans le cadre du Programme nationale des communes de convergences où tous les biens et services dévolus à la communauté trouvent des intervenants de différentes origines, mais dont les efforts sont tous convergents vers l’acquisition des résultats perceptibles par les citoyens à la base», a-t-il fait savoir.

En prélude au lancement du dit projet, une analyse situationnelle de base a été réalisée  les mois d’octobre et novembre 2017 sur toute l’étendue du territoire national, pour déterminer le niveau de la gouvernance et d’engagement des citoyens dans le secteur de la Santé incluant leurs perceptions et leurs attitudes, quant à la qualité et à la performance de base, a-t-on rappelé.

La cérémonie, animée par une prestation théâtrale de la Troupe Nimité, a connu la présence du conseiller du premier ministre chargé des Questions de Santé, le secrétaire général de l’Assemblée Nationale (AN), de nombreux cadres du gouvernement et des structures déconcentrées, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, les officiels de l’USAID et les partenaires techniques financiers du de la Guinée.

Une cérémonie qui a permis aux invités de se faire une idée globale du contenu dudit projet.

Qui est Mamady Camara, nouveau ministre de l’Economie et des finances ?

Mamady Camara ancien ambassadeur de Guinée en Afrique du Sud, est diplômé en banques et finances internationales. C’est un économiste rompu à la tâche.  Après ses brillantes études coraniques et pré universitaires à Conakry,  Mamady Camara décroche son baccalauréat avec mention au collège moderne de Donka en 1966. Il est admis à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Quelques années plus tard, il bénéficie d’une bourse d’étude en Italie où il décroche son diplôme en banques et finances internationales en 1974.

Mamady Camara rentre au pays et se met à la disposition du jeune Etat guinéen. Quelques années plus tard, il est nommé Directeur du centre de la formation de la banque centrale puis conseiller spécial du gouverneur de l’institut.

À partir de  1996, cet économiste principal  est nommé coordinateur du CEPEC,  une cellule économique basée à Harare au Zimbabwe puis consultant du PNUD en 2000.

Entre 2000 et 2006, il est chargé des opérations de l’unité de privation au département des finances.

À partir de 2006 jusqu’en 2008, il est consultant à la GTZ (coopération allemande) et au Togo avant de procéder à l’évaluation des opérations de la banque africaine de développement dans 12 pays d’Afrique.

Pétris d’expérience en matière de finances publiques, ce désormais ministre de l’Economie et des finances a participé à plusieurs conférences internationales et aux assemblées annuelles du fonds monétaire international(FMI), du groupe de la BAD.

Entre 2003 et 2018, il a écrit et publié trois ouvrages. Il écrit couramment français, anglais et italien et donne plusieurs cours en économie finance à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry.

À partir de 2013, il est nommé ambassadeur de Guinée à Pretoria en Afrique du Sud par le président Alpha Condé. Poste qu’il occupait jusqu’au 26 mai dernier.

Diplomatie: La mondialisation au chœur d’une  conférence débat à Conakry

Professeur Pascal Bonifas, c’est son nom. Il est  directeur de l’institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) de France.

Né en février 1956 à Paris, il est fondateur de l’IRIS de France.  Cet homme de culture a animée une conférence débat sur le thème : L’état du monde en 2018.

Au cours de ce débat, ce spécialiste en relations internationales est revenu de long en  large sur l’actualité dominée par la mondialisation.

« L’objectif de cette conférence c’est d’abord  d’échanger, de débattre avec les diplomates guinéens  afin d’avoir un peu une sorte de vision du monde et de répondre à leurs questions pour montrer un peu quel est l’état de la planète et dans quel cadre la Guinée comme la France doit se bouger,  et se mobiliser », a-t-il souligné

Pour le conférencier, l’Afrique est devenu de nos jours,  le continent le plus convoité du point de vue mondialisation.

« L’Afrique est rentrée de plein pied dans la mondialisation.  Elle était auparavant le continent oublié de la globalisation mais aujourd’hui c’est le continent d’avenir de la liaison sur les principes démocratiques,  sur la protection du climat,  les matières premières et sur les questions démographiques.  Toutes les questions de globalisation sont au chœur du continent africain et on peut dire que l’Afrique est  aujourd’hui  le tournant de la globalisation »,  a fait savoir Pascal Bonifas.

Qu’est-ce qu’il faut à l’Afrique pour avoir son droit de véto au conseil de sécurité de l’ONU ?

« Il faut que l’Afrique continue à être active politiquement,  que la société civile continue à se développer,  qu’elle se fasse entendre parce que un pays dans lequel la société civile est forte et se fait entendre, est  forcément un pays qui est beaucoup plus actif et qui a de meilleures perspectives devant lui. Il faut à l’Afrique une réforme qui est aujourd’hui bloquée par la Chine et les Etats Unis. Malheureusement cette réforme sur le droit de véto est-elle même soumise au droit de véto donc c’est ce qui bloque », a-t-il repondu.

Pour Hady Barry,   secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, l’invitation faite à ce professeur permet de situer les diplomates guinéens en vue de trouver des solutions face  aux défis auxquels fait face le continent africain.

« Je crois que cette rencontre est très importante dans la mesure où on aborde des questions qui sont toutes aussi importantes.  Actuellement notre monde est un peu fragmenté et nous avons beaucoup de difficultés au niveau international face aux défis qui sont entre autres l’immigration, le terrorisme, l’insécurité à tous les niveaux. Donc nous avons invité cet éminent professeur de relations internationales afin qu’il vienne s’adresser aux diplomates guinéens pour qu’on aborde toutes ces questions qu’on échange et qu’on entrevoit des solutions que l’on pourrait envisager. Il est vrai que l’objectif ici ce n’est pas de trouver une solution aux problèmes qui assaillent le monde mais l’important est qu’on échange sur les causes profondes et essayer de voir quels sont les acteurs,  et le système qui est en place,  et quelles sont les réformes possibles que l’on peut envisager tant au niveau du conseil de sécurité de l’ONU qu’au niveau de certaines organisations sous régionales et le rôle que l’Afrique doit jouer dans la mondialisation actuelle ».

Plus loin,  Hady Barry plaide pour l’unité africaine.  Une unité qui,  selon lui,  permettra à l’Afrique de se développer et d’être totalement indépendante.

« Il faudrait que l’Afrique soit unie. C’est pourquoi au cours du mandat du chef de l’État à la tête de l’Union Africaine, il a insisté sur l’unité du continent afin d’être en mesure de mettre en œuvre une politique commune pour être indépendant et avoir une position commune. »

Pascal Bonifas est au sommet de près de 60 publications dont l’antisémite,  l’arme nucléaire,  la géopolitique,  pompiers pyromanes,  comprendre le monde,  tout savoir sur le conflit israélo palestinien,  le football et mondialisation, les relations internationales, les guerres de demain entre autres.

Football : programme de la 25 journée de la Ligue 1

La 25ème et avant dernière journée du championnat national se jouera du 30 mai au 2 juin sur les différents stades de la capitale.

Le programme complet de la (J25)

Mercredi 30 mai

Éléphant de Coléah vs Horoya (28 SEP)

Jeudi 31 mai

CIK vs HAFIA (28 SEP)

AS Kaloum vs Wakrya (Mission)

Vendredi 01 juin

Gangan FC vs MILO FC (28 SEP)

Renaissance vs SAG de Suiguiri (Mission)

Samedi 2 juin

Satellite FC vs Fello Star (28 SEP)

Atletico de Coléah vs ASFAG (28 SEP)

Fin de la formation des cadres des Cellules de Formation continue et de Développement pédagogique des DPE et IRE

L’atelier de formation en Management des cadres des Cellules de formation continue et de développement pédagogique des Directions Préfectorales de l’Education (DPE) de Kankan, Faranah, Mamou et N’zérékoré et des Inspections Régionales de l’Education (IRE) de Kankan, Faranah, Mamou et N’zérékoré) a pris fin lundi, 28 mai 2018, à Kissidougou, rapporte l’AGP.

L’atelier s’est déroulé du jeudi, 24 au lundi, 28 mai, à la Bibliothèque préfectorale de Kissidougou dans la Commune Urbaine (CU).

Durant quatre jours donc, les cadres des Cellules de Formation Continue et de Développement Pédagogique des DPE et IRE de Kankan, Faranah, Mamou et N’zérékoré ont renforcés leurs capacités en management.

Cet atelier a été organisé par le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) à travers son Département de la formation, Perfectionnement du personnel enseignant et éducateur, dans le cadre du bon fonctionnement des structures déconcentrées du système éducatif au niveau Pré- universitaire, a-t-on indiqué.

Dès l’entame, le directeur national du Département de la Formation, Perfectionnement du personnel enseignant et éducateur, Fassou Balla Condé a défini le cadre de la formation et préciser le but fondamental, qui consiste à «qualifier les méthodes et techniques de travail des enseignants et des personnels d’encadrement, afin de les rendre plus efficaces dans l’exercice de leur fonction».

La formation se veut alors un renforcement de capacité en management de la formation continue, a ajouté le directeur national.

Il est revenu à la directrice préfectorale de l’Education de Kissidougou, Mme Bamba, de prononcer le mot d’ouverture. Elle s’est réjouie, à l’occasion, de la tenue dans sa préfecture de cet important atelier pour améliorer l’apprentissage dans les écoles.

Madame Bamba a exhorté les participants à suivre attentivement la formation qui est d’une importance capitale.

Les participants ont travaillé sur treize (13) thématiques, dont entre autres, «Rôle et responsabilité des Cellules de formation continue», «Planification de l’assiduité», «Travail en groupe», «Suivis et évaluation», et «La manipulation des outils informatique».

Pour une meilleure compréhension, ces exposés ont été suivis de travaux de groupe et rendus en plénière.

Qui est Mory Sangaré nouveau ministre l’Education Nationale et de l’Alphabétisation

Jusque là inspecteur régional de l’Education de Mamou, Mory Sangaré est depuis samedi, 26 mai 2018, le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (ENA), rapporte le correspondant préfectoral de l’AGP à Mamou.
Né en 1957 dans la préfecture de Pita (Moyenne Guinée), Mory Sangaré a été scolarisé au milieu des années 1960, d’où il commença ses études dans une Ecole primaire de la préfecture de Gueckédou, puis à Koundara. Après ses études primaires et secondaires, Mory Sangaré est orienté à l’Institut Polytechnique Julius Nyerere de Kankan, Option Physique-Chimie.

A sa sortie, il fut muté comme professeur de Physique – Chimie au Lycée Oustoya de Pita, où il a occupé le poste de secrétaire général adjoint du Bureau préfectoral du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) de Pita (1992 à 2002).

En 2002, il est secrétaire général adjoint de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) de Pita. De 1992 à 2016 : Secrétaire général de la Section du parti politique, Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) de Pita. De 2003 à 2011, il est nommé directeur des Etudes à l’Ecole Normale d’Instituteurs (ENI) de Labé.

2011-2017: Inspecteur régional de l’Education de Labé. 2017-2018, il est muté à Mamou comme inspecteur régional de l’Education.

De 2016 à date, l’actuel ministre de l’ENA, Mory Sangaré est désigné coordinateur régional du RPG/Arc-en-ciel dans la Région Administrative (RA) de Mamou.

Au lendemain de sa nomination au poste de ministre, une foule nombreuse, composée des cadres de l’Inspection Régionale de l’Education (IRE), de la Direction Préfectorale de l’Education (DPE), des Délégations Scolaires de l’Enseignement Elémentaire (DSEE), chefs d’établissements, enseignants et autres couches sociales, se sont rendus au domicile de M. Sangaré pour le féliciter.

Là, le nouveau ministre de l’ENA a promis d’être à la hauteur de l’immense tâche qui l’attend, dont sa première priorité est «l’organisation des examens nationaux et les réussir. Ensuite, bien agir pour l’intérêt de la nation guinéenne».

Il a terminé ses propos par réaffirmer, qu’il n’a aucune haine et demande pardon à tous.

Alpha Condé au parlement strasbourgeois: «nous souhaitons de faire de l’Afrique un continent émergent»

Invité en France par le président de l’assemblée européenne pour s’adresser aux députés européens,  professeur Alpha Condé a été reçu le mardi 29 mai 2018 à l’aéroport de Strasbourg.  Les autorités strasbourgeoises et la communauté guinéenne vivant à Strasbourg ont réservé un accueil enthousiaste au président Guinéen.

Le chef de l’État guinéen a pris part à la session des députés européens. Le Professeur Alpha Condé a annoncé le retour de la Guinée à la bonne gouvernance.  Il a par ailleurs demandé l’accompagnement de l’Union Européenne notamment dans le plan national de développement social.

Pour son brillant passage à la tête de l’Union Africaine, et pour les nombreuses réalisations faites en Guinée, dans tous les secteurs de développement,  Alpha Condé a été sollicité  par le président du parlement européen comme modèle des dirigeants du monde à suivre pour s’adresser aux députés européens. Du haut de la tribune du siège du parlement européen,  le président Alpha Condé a souligné les acquis de son régime.

« Depuis mon accession à la magistrature de mon pays en décembre 2010, la Guinée a renforcé son processus démocratique notamment à travers la mise en place des institutions républicaines: l’assemblée nationale,  la cour constitutionnelle,  la haute autorité de la communication,  la cour des comptes,  le conseil suprême de la magistrature,  le conseil économique et social. Ces différentes institutions, aujourd’hui clairement opérationnelles,  fonctionnent en toute indépendance et dans le strict respect des principes et des valeurs démocratiques.  Nous avons également instauré un dialogue politique constant  avec la participation de l’ensemble des partis politiques,  de la société civile,  de l’administration et des partenaires au développement. Ce climat de dialogue a fortement contribué à l’apaisement de l’espace socio politique et à la stabilisation de l’unité et de la paix…. » a-t-il fait savoir.

« Tout ceci contribue à la préservation  de nombreux acquis démocratiques enregistrés par la Guinée au cours des dernières années. Nous entretenons également une relation permanente avec l’Union Européenne  conformément à l’article 8 de l’accord de Cotonou dont mon pays est signataire. Ainsi la deuxième session de concertation tenue à Conakry en mars 2017  a abordé des sujets liés à la consolidation de la démocratie, la lutte contre la corruption et l’impunité,  la migration et l’aide publique au développement.  Nous nous félicitons de ce cadre d’échange entre notre pays et l’Union Européenne qui favorise la compréhension mutuelle au sein de notre population politique économique et sociale.  Celle-ci facilite la définition des priorités et des principes communs et renforce les liens existants entre les différents domaines de notre coopération inscrit dans l’accord de Cotonou. » poursuit-il.

Pour ses ambitions affichées et qui vont dans le sens du développement de l’Afrique,  professeur Alpha Condé rappelle : «  Au cours de mon mandat à la tête de l’Union Africaine en 2010, notre organisation continentale s’est attelée à relever les défis allant des questions de paix et de stabilité sur le continent mais aussi la réforme institutionnelle et financière de l’organisation en vie de renforcer notre crédibilité et notre unité dans la gestion des problèmes internationaux.   Les réformes en cours doivent permettre à terme de rendre notre organisation continentale plus performante,  de promouvoir une économie financière pour le fonctionnement de l’institution des projets et programmes inscrits dans l’ordre du jour.  Nous souhaitons faire de l’Afrique un continent émergent avec un marché unique disposant des structures performantes tout en évitant une concurrence entre nos États. Pour ce faire, nous voulons nécessairement investir substantiellement dans les infrastructures notamment dans les secteurs du transport,  de télécommunications de l’énergie en vue d’accélérer la transformation de nos économies.  C’est pourquoi nous avons lancé en 2015 lors de la cup 21,  l’initiative africaine pour les énergies renouvelables avec comme pour objectif de doter notre continent de 300gw de capacités de production énergétique d’ici 2030 et d’augmenter sensiblement l’utilisation des énergies renouvelables… »

« Je voudrais remercier l’Union Européenne pour l’appui précieux qu’elle continue de nous apporter en vue de la concrétisation de cette initiative…. » s’est réjoui le président Alpha Condé.

« L’Union Européenne est un partenaire stratégique pour l’Afrique en raison non seulement de sa proximité géographique et avec ses relations de coopération avec l’Afrique sur le plan sécuritaire économique et humanitaire. Le niveau très élevé des relations de coopération entre l’Union Africaine et l’Union Européenne mérite d’être souligné. Le 3ème sommet Union Africaine – Union Européenne tenue à Abidjan en novembre 2017 sous ma co-présidence autour du thème « investir dans la jeunesse pour une croissance inclusive accélérée et un développement durable », a marqué l’esprit de nos partenaires à œuvrer d’avantage en harmonisation de leur action en faveur  de la jeunesse. Ce sommet a permis non seulement de revoir en profondeur notre partenariat mais également de fixer les priorités communes dans le cadre de leur stratégie la paix et la sécurité, la coopération dans le domaine de la gouvernance la mobilité ainsi que les perspectives économiques des jeunes africains et européens. Nous nous félicitons surtout du lancement du plan maréchal par Madame Merkel lors de notre réunion à Berlin et nous sommes convaincus que ce plan maréchal favorisera la coopération gagnant gagnant. Nous avons que si ce plan maréchal doit être un bon plan maréchal, il faut alors que l’union européenne consacre la part de son budget de son PIB dans le plan maréchal…. »

Dans la même dynamique,  le chef de l’État a remercié l’Union Européenne pour le soutien sans faille aux nombreux projets de développement en Guinée.

« La coopération entre l’Union Européenne et la Guinée s’est diversifiée dans différents domaines contribuant ainsi à l’amélioration de la gouvernance, au développement du capital humain. Cet appui nous a déjà permis de relever un défi de taille en matière de développement économique et social et le renforcement de l’Etat de droit notamment la réforme du secteur de la justice et des forces de défense et de sécurité ainsi que la transformation de notre administration dans le but de la rendre plus efficace et plus performante.. »

Matoto : Fuite sur une des conduites principales de la SEG

La conduite principale d’eau de la Société des Eaux de Guinée (SEG) a été endommagée, mardi, 29 mai 2018, aux environs de 12 heures TU, causant une importante fuite au niveau du quartier Sangoyah-Pharmacie dans la commune de Matoto à Conakry, a constaté le correspondant communal de l’AGP à Matoto.
Cette situation, qui a créé la panique au sein de la population, aurait été provoquée par un engin lourd de la société EJICO. La force de l’eau a éclaboussé des kiosques de télé-centre et des étales en bordure de route.

Cette société (EJICO) chargée de réaliser des travaux de voirie dans le quartier est accusée.

Mario Conté, habitant du quartier Sangoyah-Pharmacie, pointe un doigt accusateur sur EJICO qui effectue des travaux à côté de la conduite endommagée.

Interrogé sur les circonstances de ce dommage, un des conducteurs de machines de l’entreprise EJICO n’a pas voulu parler. Il nous a tout simplement demandé d’attendre ses responsables.