Institutions Républicaines: L’INIDH tient sa première session ordinaire

L’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) a entamé ce mardi 5 mai 2018 sa toute 1ère session ordinaire. La cérémonie d’ouverture de cette  session a enregistré la présence de 23 membres sur 30 au total. C’est le ministre conseiller à la Présidence chargé des relations avec les institutions qui a présidé  l’ouverture en présence des responsables d’autres institutions républicaines et des membres du gouvernement.

Dans son allocution, le ministre conseiller à la Présidence chargé des relations avec les institutions Mohamed Lamine Fofana a exprimé la portée de la tenue de cette session.

« Cette session de l’INIDH va bénéficier d’un caractère de priorité absolue pour deux raisons. D’abord du fait que la Guinée est partie d’un nombre important d’instruments juridiques internationaux dans le domaine des droits de l’homme et d’autre part à cause du retard considérable de la Guinée dans le dépôt et la présentation desdits rapports aux organes compétents de l’organisation des Nations Unies et de l’Union Africaine. »

Dr Alia Diaby, président de l’INIDH a présenté son institution et quelques difficultés qu’elle traverse. « L’INIDH est l’autorité constitutionnelle indépendante compétente en matière de promotion et de protection de droits humains mais malheureusement elle traverse des difficultés financières et logistiques », a-t-il explique.

« L’INIDH n’a pas de subvention et les membres du bureau exécutif ne sont payés », précise Alia Diaby

« L’INIDH a en perspective la création d’une clinique juridique en vue de faire face au traitement des plaintes et allégation des violations de l’homme, la création d’un fonds d’aide judiciaire pour les victimes des violations des droits humains », a-t-il fait savoir.

La 1ère journée de cette session a été clôturée par l’élection des représentants de l’INIDH au sein de la cour constitutionnelle. Dr Ansoumane SAKHO et Dame Fatoumata MORGAN ont promise d’honorer leur institution auprès de la cour constitutionnelle.

Deux blessés dans une attaque armée à Fatöya

Deux personnes ont été blessées par balle lors d’une attaque armée survenue cette nuit à Fatöya, un village de la sous-préfecture de Kintinia, préfecture de Siguiri.

Un riche orpailleur de la localité a été attaqué par des hommes armés aux environs de 22 heures.

Selon des témoins, les assaillants ont tiré en l’aire à leur arrivée dans la localité, poussant les populations à se réfugier, chacun chez soi. Ils vont ensuite se rendre chez le riche arpailleur, le nommé Moussa Konaté qui avait, selon les dires, reçu une importante somme d’argent en journée.

Un argent déposé par ses amis.

Une fois chez Moussa Konaté, les briquants vont obliger ce dernier à donner tout l’argent qu’il a reçu.

« Ils ont défoncé donc la porte de ma chambre, ils ont pris d’abord une somme de 90 millions de francs, puis d’autres montants que je gardais dans un sac et dont je ne connais pas  la somme exacte ainsi que quelques grammes d’or », raconte Moussa Konaté.

Sa fille qui voulait opposer une résistance, va recevoir une balle au pied.

« Lorsqu’ils voulaient partir, ma fille a pris un d’entre eux en criant, elle leur a demandé de ne pas partir avec l’argent de son papa. C’est ainsi qu’ils ont tiré sur elle et l’ont blessée grièvement au pied, elle a été admise à l’hôpital préfectoral de Siguiri pour des soins », a ajouté, le riche orpailleur.

Après avoir tiré sur le pied de la fille de l’orpailleur, l’un des hommes armés a voulu tirer sur sa femme, « mais par maladresse, la balle a touché le pied d’un de ses amis. Ils ont pris donc leur ami blessé pour s’en fuir avec lui ».

Kérouané : une fille de 11 ans meurt deux jours après son viol

Selon l’AGP, une fille de 11 ans a été violée par un homme de 29 ans le jeudi 31 mai dernier, à Mangbédou, un village de la sous-préfecture du Komodou, dans la préfecture de Kérouané.

La victime dont le nom n’a pas été renseigné, est morte deux jours après son viol. Elle a été enterrée le dimanche 03 juin dernier.

Un présumé coupable a été interpellé par la gendarmerie territoriale de Kérouané. Mais l’enquête se poursuit encore pour identifier les vrais acteurs de cet acte odieux.

 

Guinée: Aboubacar Sylla désigné porte-parole du gouvernement

Le nouveau  gouvernement dirige par Ibrahima Kassory Fofana a tenu ce mardi 05 juin son premier Conseil interministériel au palais de la Colombe. A cette occasion, la nouvelle équipe gouvernementale a choisi son porte-parole.

Aboubacar Sylla, ancien porte-parole de l’opposition républicaine, porte désormais la voix du gouvernement Kassory. C’est donc lui le nouveau porte-parole du gouvernement guinéen.

Probablement, Aboubacar Sylla fera sa première prise de parole jeudi prochain, pour faire le compte-rendu du Conseil des ministres.

Il reste à savoir comment est-ce que ce nouveau porte-parole du gouvernement guinéen pourra s’exprimer sur les prochaines marches de l’opposition quand on sait qu’Aboubacar Sylla pointait toujours du doigt les services de sécurité comme provocateurs lors des marches organisées par cette dernière.

Il convient tout de même à noter que ses  capacités intellectuelles devant l’aider à jouer ce rôle ne font aucun doute.

Cité de l’air : circulation totalement bloquée

Les citoyens du quartier cite de l’air sont en colère ce mardi 5 juin 2018. Pour cause,  les ordures drainées par l’eau dans la nuit du lundi à mardi à Conakry.

En effet,  depuis samedi dernier, ces populations sont confrontées à des difficultés liées à l’insalubrité.

Tôt ce matin, foulards rouges à la tête, les femmes de la Cité de l’air ont envahi le goudron.  Elles demandent l’implication des autorités pour trouver une solution à ce problème d’ordures.

Ces manifestants scandaient des paroles hostiles au président de la République et au gouvernement.

« Ces ordures ne sont pas produites dans notre  quartier. Les ordures quittent Koloma pour venir ici. Nous sommes sur la descente. Tous les déchets produits au marché de Koloma, se retrouvent dans nos maisons (…) à bas le gouvernement,  à bas Alpha Conde »,  crie une manifestante.

« Les ordures ne passent pas. Le caniveau est rempli », explique-t-elle.

Kadiatou Diallo,  une des manifestantes,  demande l’aide des autorités.

« Nous voulons que les autorités nous viennent en aide. Le caniveau est tellement rempli et la base se trouve à Koloma. Les autorités n’ont qu’à faire quelque chose parce que nous ne pouvons rien. Depuis samedi, on n’a pas dormi. Hier depuis 23 heures nous sommes sur pieds. Il y a un monsieur qui est venu construire sur la fosse,  Il a barré la route de l’eau.  Maintenant quand l’eau rentre dans nos maisons,  il se moque de nous ».

Ces femmes  menacent de dormir dans la rue.

« Tant que les autorités ne viennent pas déboucher ce caniveau,  nous ne quitterons pas les lieux. Le chef du quartier n’est pas là, il est parti en Europe. C’est nous qui en souffrons ».

Au moment où nous quittions les lieux,  aucun véhicule quittant Bambeto ne pouvait rallier l’aéroport et vice versa. Un dispositif sécuritaire de 6 pick-up de la police était sur les lieux,  pour nous dit-on,  sécuriser les manifestants.

Deux autres camions bennes étaient venus ramasser les ordures sur le goudron.  Chose à laquelle les manifestants s’opposent catégoriquement. « Pas question de ramasser les ordures sans déboucher complètement  le caniveau », disent les manifestants.

Pour rappel,  ces citoyens de la Cité de l’air étaient encore sur les mêmes lieux,  le samedi dernier,  pour les mêmes causes.

Un blessé et 12 interpellations à la suite des affrontements entre policiers et conducteurs de motos à Kankan

Une personne a été blessée et 12 autres interpellées à la suite des affrontements lundi entre des conducteurs de moto et policiers survenus à Kankan, a-t-on appris mardi des sources policières.

Selon des témoins, des conducteurs de moto ont eu des échanges de pierres et des coups de bâtons avec des policiers du commissariat central de la localité.

Ces affrontements sont arrivés à la suite d’un problème entre les populations et les conducteurs de moto. Une femme était grièvement blessée après avoir été percutée par un conducteur de moto.

Courroucés, les jeunes du quartier Banankoroda se sont interposés et ont saisi trois motos pour mettre à la disposition de la police. D’où les échauffourées. Mis au parfum de la palabre, le commissaire central, le Colonel Jérome  Kolié a envoyé ses éléments pour essayer de résoudre le conflit.

« Dimanche soir, il y a eu des problèmes entre les conducteurs de moto et la population au marché de Didiba, mes agents sont allés intervenir et maintenir de l’ordre (…) à notre grande surprise,  on a vu des groupe de jeune prendre d’assaut le commissariat lundi », raconte le commissaire.

« Après plusieurs heures de tractations sous l’impulsion des gendarmes venus en renforts, les policiers sont parvenus à mettre la main sur 12 manifestants et 27 motos. Mais du côté de mes agents, un d’entre eux a été blessé », a-t-il ajouté.

Koloma 2: une fille tuée par le train CBK

Une fille de 12 ans a été tuée hier, lundi, 04 juin 2018 aux environs de 06 heures du matin par le train CBK dans le quartier Koloma 2, commune de Ratoma.

Selon Mohamed Cissé témoin de ce drame,  la victime accompagnée de deux de ses copines, était sorti pour déverser des ordures.

« C’est aux environs de 6 heures du matin alors que la petite Aïcha Camara et deux de ses copines étaient venues jeter des ordures au bord des rails. Lorsque ses deux amies ont traversé, elle a aussi voulu rejoindre ces dernières mais malheureusement, à cause du poids des ordures, elle n’a pas réussi à traverser avant l’arrivée du train. Elle a été malheureusement décapitée par le train  de la compagnie des bauxites de Kindia.»

Pour rappel, cet accident ferroviaire est le quatrième du genre dans ce quartier au bout de trois mois.

 

Sekouba Bambino, nommé Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF en Guinée

Sekouba Bambino, l’artiste guinéen de renommée internationale, est devenu le tout premier Ambassadeur National de l’UNICEF en Guinée. Son objectif premier : participer à la sensibilisation pour la protection et l’amélioration de la vie des enfants « de ma Guinée natale ».

En qualité d’Ambassadeur National de l’UNICEF, Sekouba Bambino se joindra à l’UNICEF et à ses partenaires pour relever le défi du taux de vaccination des enfants, encourager la scolarisation des filles et l’application des textes et lois pour la protection des enfants.

La première visite de terrain du nouvel Ambassadeur National de l’UNICEF s’est inscrit sous la thématique de la scolarisation des filles. C’est ainsi qu’il s’est rendu à l’école primaire de Moriakhory, dans la préfecture de Coyah.

 

Tournée de prise de contact : Kassory Fofana reçu au QG de l’UFDG

Comme annoncé, le nouveau Premier ministre Kassory Fofana a rendu une visite de courtoisie à El Hadj Cellou Dalein Diallo,  chef de file de l’opposition républicaine et à l’ensemble des partis politiques représentés dans cette opposition républicaine ce lundi 04 juin 2018 au quartier général de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée.

Au sortir de la rencontre, les deux hommes se sont prononcés devant la presse.

Le Premier Ministre, est revenu sur le contenu du message livré au chef de file de l’opposition par son équipe. « Le message livré à monsieur le président de l’UFDG est le message de fraternité, d’amitié et d’invitation de la part de son grand frère professeur Alpha Condé. Une invitation à la poursuite du dialogue social pour qu’ensemble nous contribuons à la stabilité de ce pays, à faire l’économie des morts qui sont aujourd’hui les conséquences fâcheuses des manifestations politiques », a-t-il fait savoir.

« Monsieur le président de l’UFDG, chef de file de l’opposition, est bien ouvert à ce dialogue,  partage ces valeurs républicaines d’aider à la stabilité du pays mais demande au gouvernement des efforts pour créer des conditions de paix », ajoute Kassory Fofana.

« Nous avons prix  notes de ce point de plainte,  nous avons pris note également de sa décision de nous saisir  d’un mémorandum de tout ce qui bloque où risquerait de bloquer le dialogue socio politique. Nous attendons cela avec impatience. Constitutionnellement, le premier ministre que je suis,  il est de mon devoir de promouvoir ce dialogue-là afin de garantir la paix sociale et la cohésion sociale,  politique même entre agresseur il y’a un minimum de courtoisie qui devrait permettre d’entretenir des relations conduisant à la paix sociale », poursuit-il.

«  Je pense que dans les semaines ou mois à venir,  nous travaillerons mains dans les mains avec l’opposition républicaine conformément à la volonté de mon chef pour améliorer le climat social », espère le Premier ministre.

De son côté,  Cellou Dalein Diallo, s’est réjoui de cette visite avant d’exprimer sa disponibilité à œuvrer pour la stabilité dans le pays.

« Il nous a fait part de sa volonté de promouvoir le dialogue et de contribuer ainsi, à la restauration de la confiance et à la préservation de la paix. Nous avons marqué notre accord de collaborer à un tel projet. La promotion d’une Démocratie apaisée, la protection des droits humains et des libertés fondamentales constituent les valeurs pour lesquelles nous nous battons. Si du côté du gouvernement le tout nouveau Premier ministre que nous connaissons parfaitement s’engage sur cette voie, il trouvera au sein de l’opposition des partenariats loyaux et engagés à conduire de telle politique dans notre pays ».

« Nous allons essayer de lui expliquer pourquoi nous étions souvent dans la rue. Ce n’est pas notre premier choix.  Notre choix c’est de privilégier le dialogue et la concertation pour aplanir nos divergences. Si le dialogue conduit à un accord politique,  nous sommes souvent rendus compte qu’il n’y a pas eu d’efforts   du côté du gouvernement pour appliquer le contenu de ces accords », s’est indigné le chef de file de l’opposition républicaine.

Le leader de l’UFDG a aussi fait des propositions à son hôte. « Donc,  j’ai demandé à mon ami Kassory de faire en sorte que la confiance soit restaurée. La restauration de la confiance suppose le respect des accords. Il a promis de s’engager résolument dans cette voie et moi aussi je lui ai dit que dans ce cas je serai un partenaire loyal parce que ce sera pour l’intérêt supérieur de notre pays et nous faisons la politique pour améliorer les conditions de vie des populations mais surtout pour leur permettre d’exercer pleinement les droits qui leurs sont reconnus dans les lois de la République », a-t-il expliqué.

« Nous avons, à sa demande,  promis de lui déposer un mémorandum pour justement faire état de tous les sources de conflits et l’origine de la crise actuelle pour que rapidement on essaye de s’en sortir par une résolution juste et équitable »,  a conclu ElHadj Cellou Dalein Diallo.

Il faut noter que Kassory Fofana était accompagné de Dr Mohamed Diane,  ministre d’Etat chargé des affaires présidentielles et le Général Bourema Condé, ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation.

Guinée : Démission du Bureau politique national de l’UDG !

Les membres du Bureau Politique National (BPN) du parti, Union Démocratique de Guinée (UDG), ont rendu démission, jeudi, 31 mai 2018, lors d’une conférence qu’ils ont organisé à la Maison de la presse de Conakry, rapporte l’AGP.
A la sortie de cette conférence de presse, l’ancien secrétaire général de l’UDG, Alsény Kolia Sylla a parlé des raisons de leur démission :

« C’est à cause du non respect des textes juridiques du parti, le Statut et les Règlements intérieurs, et la Charte des partis politiques, par le président de l’UDG, Mamadou Sylla.

Un président de parti, il n’est pas dit que c’est lui qui dicte tout, sans consulter sa base. Il n’a pas ce mandat. Il doit plutôt respecter les règles et les principes démocratiques du parti. Si un président du parti ne respecte pas ça, ce n’est pas la peine de continuer avec lui ».

Alsény Kolia Sylla a aussi fait comprendre, qu’entant que secrétaire général de l’UDG, il n’a jamais reçu une lettre parlant de son limogeage du parti.

A noter, qu’il s’agit de 165 membres du BPN de l’UDG qui viennent ainsi de rendre démission au parti.