Education : réaménagement du calendrier des examens

Le calendrier des examens nationaux session 2018 a été modifié par le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation. Initialement des examens devaient se tenir du 18 juin au 03 juillet 2018, le

Ce réaménagement s’applique juste pour l’entrée en 7e, le BEPC et le Baccalauréat selon les nouvelles dates suivantes:

Du mercredi 20 au vendredi 22 juin 2018 pour l’Examen de fin d’Etudes Élémentaires ;

Du samedi 23 au mardi 26 juin 2018 pour le BEPC

Du mercredi 27 au samedi 30 juin 2018 pour le Baccalauréat Unique.

Ce réaménagement est dû à nombreuses perturbations causées par les grèves répétitives mais aussi par certaines contraintes logistiques.

Le ministre de l’Education Nationale a fait une communication relative à ce réaménagement des examens nationaux 2018, au cours du conseil des ministres de ce jeudi 14 juin 2018.

La fête de l’Eïd El Fitr se célèbre ce vendredi en Guinée

Les festivités marquant la fête du Ramadan ont lieu ce vendredi 15 juin en Guinée.

L’annonce a été faite hier, dans une déclaration lue sur les ondes des medias d’Etat ce jeudi 14 juin 2018, le Secrétaire Général des Affaires Religieuses .

Selon Aly Jamal Bangoura, la lune qui annonce la fin du mois de ramadan a été observée le jeudi 14 juin en Guinée.

A cette heureuse occasion, le secrétaire général des Affaires Religieuses demande à tous les fidèles musulmans de Guinée de fêter ce vendredi 15 juin 2018.

 

Elie Kamano : «ce que je n’ai pas gagné dans la musique ce sont des résultats»

Elie Kamano est un artiste, compositeur, écrivain guinéen.  Il est aussi acteur de la société civile.

Il est auteur de plusieurs albums et tubes vendus en Guinée et à l’international.

Jusque-là, artiste et acteur de la société civile,  défenseur des droits humains,  Elie Kamano a rasé ces rastas et a dit au revoir à la musique.

Désormais,  le raggaeman pose ses valises dans la politique.

Dans cette interview qu’il a bien voulu accordée à journaldeconakry.com, Elie Kamano parle de ses motivations,  de ses objectifs entre autres.

Bonjour Élie. Vous avez décidé de stopper la musique et de vous lancer dans la politique.  Dites-nous qu’est-ce qui motive votre décision ? 

Elie kamano: Ce qui motive ma décision c’est d’abord la frustration,  c’est le ras de bol généralisé dans une société où ce qu’on croyait être la solution à nos problèmes est en réalité les vrais  problèmes  à la solution à nos problèmes. Donc je ne peux pas accepter d’observer pendant 21 ans cette crise qui va de mal en pire,  que je dénonce tous les jours dans mes chansons. Je ne peux pas accepter et comprendre qu’on ne trouve pas de solutions parce que tout simplement   les gens n’ont pas la volonté patriotique de trouver des solutions et d’améliorer les conditions de vie des guinéens.  Alors j’ai décidé de descendre dans l’arène politique afin d’être un décideur qui pourra impacter demain sur les décisions qui amèneront justement la Guinée à être dans le rang  des pays émergents.

On se souvient récemment vous avez annoncé votre participation aux élections communales du 04 février. Sauf qu’à la dernière minute,  vous avez désisté.  Pourquoi ? 

J’ai désisté parce que j’ai compris que en devenant Maire je réduisais mon champ d’action et  ma capacité de mobilisation  en Guinée parce que devenir Maire c’est être mandaté par les populations d’une commune. Alors j’ai compris après l’action de Boke que la jeunesse dans son ensemble me considère et que je suis à une autre dimension et que cette dimension me permet aujourd’hui de m’engager à la députation ou à la présidentielle.

Alors,  après 21 ans de carrière musicale,  Elie se lance en politique. Est-ce un adieu à la musique ? 

Ce n’est pas un adieu c’est tout simplement un au revoir. Je dis au revoir à la musique ça veut dire à nous revoir, on peut se revoir à tout moment mais pour le moment, je raccroche d’abord pour que les Guinéens sachent que j’ai enlevé mes rasta pour que les guinéens sachent qu’au-delà des rastas, je porte cet amour à la musique à travers ce peuple,  c’est le peuple qui m’amène à aimer la musique. C’est le peuple qui m’amène à lutter dans la musique.  Je suis un soldat du peuple.  Alors je suis tenu obligé de me soumettre à la volonté du peuple qui en son sein a certaines valeurs et ces valeurs voudraient que quand tu penses présidentielle que tu sois sérieux même dans ta tenue vestimentaire et même dans ta présentation physique.

Est-ce que vous pensez qu’en intégrant la politique  vous aurez plus de liberté de ton pour dénoncer les tares dont vous avez toujours fustigé dans vos chansons?

Je pense qu’on peut tout reprocher au professeur sauf le fait d’arrêter des personnes pour leur conviction.  Je suis la seule personne en tant que activiste qui a été arrêté trois fois ici.  Tous les opposants,  même Jean Marc telliano qui a même dit que le président Alpha Condé n’est pas guinéen, n’ont jamais été inquiété où  arrêté. Je sais qu’en étant politique je jouirai de la même liberté et je ferais ce que je voudrais.

La politique ou la société civile nous donne la liberté d’expression parce qu’elle est recommandée par la législation.

Qu’est-ce que vous n’avez pas gagné dans la musique que vous comptez obtenir  dans la politique ?

Ce que je n’ai pas gagné en musique ce sont des résultats, l’impact concret et tout ce que j’ai chanté en musique ne s’est pas concrétisé au niveau des gouvernants.  Au niveau des gouvernés je tire comme profit le fait que j’ai gagné ma vie. Mais je ne peux pas modestement prendre l’argent que j’ai gagné dans la musique,  avec mes albums et  vivre à l’abri du malheur ou de la misère avec la pauvreté qui frappe la Guinée.

Il faut que les gens comprennent que je ne viens pas dans la  politique parce que je suis dans le besoin.  Je suis à l’abri du besoin grâce à mon combat.  Ce que je n’ai pas gagné c’est le changement de comportement effectif et systématique au sein des gouvernants parce que tout simplement,  ils ne changent pas de comportement c’est les mêmes qui sont là ce sont les mêmes qui nous empêchent d’évoluer et d’avoir une vie descente.  Je pense qu’en descendant dans l’arène politique,  qu’en devenant politicien et décideur je pourrais changer la donne.

Allez-vous créer un parti politique ou un mouvement en vue de vous présenter à l’élection présidentielle de 2020? 

Pour le moment un mouvement.

Comment va-t-il s’appeler ? 

Pour le moment je tais le nom parce que c’est une annonce. Nous venons avec un discours différent de celui des vieux de 80 ans qui viennent parce qu’ils n’ont que des souvenirs, ils n’ont pas d’avenir.  Et cette jeunesse qui a envie de contrôler l’appareil exécutif doit avoir confiance aux jeunes parce qu’il n’y a que nous les personnes de la même génération qui pouvons changer la donne dans notre pays.

Votre dernier mot.

J’appelle tous les jeunes guinéens, indécis   de venir massivement dans ce mouvement qu’on va faire et qui deviendra un parti politique et en 2020 pour prouver dans les urnes que la Guinée a besoin de changer.  On ne peut pas continuer dans cet état léthargique des faits à accuser les dirigeants pendant que nous-mêmes on refuse de bouger.  Ceux qui pensent qu’Elie Kamano est fou, à eux,  je dirais que c’est les doux qui ont transformé le monde. Il faut qu’on arrête de diaboliser les nationalistes,  les panafricanistes,  les patriotes.

Compte rendu du conseil des ministres du 14 juin 2018

Conakry, le 14 Juin 2018 – Sous la présidence de son Excellence Monsieur le Président de la République, le Conseil des ministres a tenu sa session ordinaire ce jeudi 14 juin 2018 de 10h à 11h 30, avec l’ordre du jour suivant :

Présentation des membres du Gouvernement ;
Message de son Excellence Monsieur le Président de la République ;
Compte rendu des sessions ordinaires du Conseil interministériel tenues le mardi 05 et le mercredi 13 juin 2018 ;

Décisions.

Questions diverses.

Au titre du premier point de l’ordre du jour;

Les membres du gouvernement se sont présentés à Monsieur le Président de la république et le Premier Ministre a remercié le Président, au nom de tous, pour la confiance placée à l’équipe qu’il a la charge de coordonner.

Au titre du deuxième point

Le Président de la République a félicité les membres du gouvernement et a insisté sur le principe de solidarité gouvernementale. Il a également réitéré la nécessité d’observer une cohésion d’actions entre membres du gouvernement.

Le Chef de l’Etat a demandé au gouvernement d’observer la règle relative au secret des délibérations des conseils.

Le Président de la République a invité le gouvernement à prendre toutes les dispositions en vue de la couverture intégrale du territoire national en radio et télévision pour mieux informer les citoyens.

Le Chef de l’Etat a demandé aux ministres concernés par l’organisation des journées Nationales de l’élevage de prendre les dispositions pour assurer une réussite de l’évènement.

Au titre du troisième point de l’ordre du jour, Monsieur le Premier Ministre a fait le compte rendu des sessions ordinaires du Conseil interministériel tenues le mardi 05 et le mercredi 13 juin 2018.

Le Premier Ministre a fait le compte rendu de ses visites auprès des institutions de la république (Cour Constitutionnelle, Cour des Comptes, Assemblée Nationale, Cour Suprême, Institution Nationale Indépendant des Droits de l’Homme, Conseil Economique et Social, Haute Autorité de la Communication, le Médiateur de la République) et de certains leaders de partis politiques (UFDG et UFR). Il s’est réjoui du climat de convivialité qui a caractérisé ces visites et a rassuré les différents acteurs sur la disponibilité du gouvernement à travailler avec eux dans un esprit républicain.

Le Conseil a entendu successivement :

Le Ministère des Travaux Publics sur le Compte rendu relatif aux mesures d’urgence pour l’assainissement des villes.

Le Ministre a fait un état des lieux de la situation de l’assainissement de la ville de Conakry qui se résume comme suit :

Les canalisations sont bouchées par l’accumulation des déchets solides ainsi que des constructions anarchiques, obstruant l’écoulement des eaux ;
63 points de dépôts sauvages ont été identifiés dans la ville de Conakry, contribuant à la dégradation de la situation sanitaire ;

Pour faire face à cette situation d’urgence, l’Union Européenne s’est engagée à accompagner le gouvernement à travers un financement pour le traitement de 30 dépôts sauvage.

Le Budget de l’Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique (ANASP) pour le plan d’urgence est estimé à 1,5 Milliards GNF.

Le conseil a apporté son soutien aux propositions du comité interministériel mis en place par le premier ministre pour l’assainissement des villes.

Le Ministère de l’Economie et des Finances a fait une Communication relative à l’Accord de Prêt pour le Projet d’aménagement hydroélectrique de Souapiti.

Le conseil a apprécié le montage financier relatif à la mise en place de cet accord de partenariat public-privé qui constitue un cas d’école.

Le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation a fait une Communication relative à l’organisation des Examens de fin d’année scolaire, session 2018.

Le ministre a fait état des difficultés liées à l’organisation des examens, à cause des grèves successives et de certaines contraintes logistiques.

Au titre des Décisions :

Le conseil a décidé de promouvoir la mise en place des Groupements d’intérêt économique, en faveur des jeunes et des femmes, pour l’assagissement des villes.

Le conseil a approuvé l’Accord de Prêt pour le Projet d’aménagement hydroélectrique de Souapiti et demande qu’il soit transmis à l’assemblée nationale en vue de son adoption.

Le conseil a demandé aux ministres concernés de prendre les dispositions pour que tous les examens nationaux de

l’enseignement général soient achevés au plus tard le 30 juin 2018.

Le conseil a décidé de consacrer les premières heures (de 06h à 11h) du dernier dimanche de chaque mois à

l’assainissement collectif des quartiers. Pendant cette période toute circulation est interdite.

Le conseil a décidé que chaque Ministre recevra une lettre de mission avec des objectifs précis.

Au titre des questions diverses

Le conseil a regretté la confusion entourant l’élection pour l’organisation de la coupe du monde de la FIFA en 2026. Le gouvernement réaffirme son attachement au principe de solidarité entre les pays Africains tel que prôné par l’Union Africaine.

Durant tout le mandat du Président de la République de Guinée à la tête de l’Union Africaine il a prôné et soutenu inlassablement la solidarité entre les pays Africains dans les processus de prise de décision au sein des instances internationales.

Le royaume du Maroc et la République de Guinée ont des relations d’amitié et coopération qui datent des indépendances et qui se sont renforcées au fil des ans.

Le gouvernement se souvient de l’assistance inestimable du Maroc lors de la douloureuse épidémie à virus Ebola et ne saurait privilégier un autre pays au détriment d’un membre de l’Union Africaine.

Avant de lever la séance, le Président de la république a donné de larges informations sur la situation nationale et Internationale.

Le Conseil des Ministres

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

Don de vivres : Vivo Energie/Guinée en partenariat avec l’ONG ARSyF/Guinée au secours des populations de Fria

Les autorités préfectorales et communales ont présidé, jeudi, 07 juin 2018, les opérations de remise de don de vivres aux communautés de Fria, offert par l’ONG, Association des Ressortissants et Sympathisants de Fria (ARSyF)/Guinée, en présence des sages, élus locaux, de la Direction générale de Vivo énergie et des bénéficiaires, rapporte le correspondant de l’AGP dans cette préfecture.
La société Vivo Energie Guinée, en partenariat avec l’ONG, ARSyF/Guinée vient de faire un don de vivres aux communautés de la préfecture de Fria, à la faveur du mois Saint de Ramadan.

A la cérémonie de remise de ce don, composé de 15 tonnes de riz et de 10tonnes de sucre, le président de ARSyF/Guinée, Daouda Bangoura a remercié Vivo Energie Guinée et l’a témoigné toute sa gratitude pour cet acte humaniste en faveur des communautés de Fria. Acte, selon lui, qui est en droite ligne du volet du sens de Ramadan de son ONG.

Il a, ainsi, rassuré les autorités préfectorale et communale et la Direction générale de Vivo énergie, de la répartition et la distribution correcte du don aux bénéficiaires.

De son côté, le directeur général de Vivo Energie Guinée, Sékou Bah a déclaré, que c’est une joie et un devoir pour lui et sa Direction de venir en aide aux populations de Fria par cet acte de solidarité.

«Cet acte vise à renforcer le partenariat entre sa société donatrice et l’ONG ARSyF, à laquelle il a demandé non seulement de poursuivre ces activités de développement communautaire, mais aussi de penser d’avantage à d’autres unités de développement pour redonner à Fria sa splendeur d’antan.

De l’autre côté, Amara Traoré de la Commune Urbaine (CU) et Alpha Mamoudou Diallo, secrétaire général chargé des Affaires administratives de la préfecture de Fria, ont, tour à tour remercié la donatrice pour tous les sacrifices consentis en faveur des populations de Fria. Et ont félicité et encouragé ARSyF pour tous les efforts qu’elle ne cesse d’apporter à la préfecture de Fria, dans divers domaines de développement.

A noter, que c’est par des prières et bénédictions que la cérémonie de remise officielle du don de vivres a pris fin.

Siguiri : Le lynchage du caporal-chef Aboubacar Condé cause une psychose à Konianda

Le village de Konianda vit, depuis jeudi, 07 juin 2018, à l’allure d’un village fantôme, vidé de tous ses habitants, on y rencontre que quelques responsables locaux et les éléments du Poste de la Gendarmerie, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture de Siguiri.

A l’origine, le lynchage du caporal-chef Aboubacar Condé, conservateur de la Nature et l’immolation par le feu de son corps par une foule en colère, au motif d’avoir «attenté nuitamment à la vie d’un certain Ibrahima Kébé dans un maquis de la place». C’était mercredi, 06 juin, à Konianda, village minier et frontalier relevant de la sous-préfecture de Doka dans la préfecture de Siguiri.

Aussi ignoble il parait, le forfait a été accompli devant le Poste de Gendarmerie vandalisé pour avoir servi de refuge à celui dont les manifestants réclamaient la peau. Ce n’est pas tout, car dans sa clandestinité à Konianda, caporal-chef Aboubacar Condé aurait joui du soutien et de la coopération dudit poste de Gendarmerie, mais qu’à cela ne tienne.

Son lynchage et son immolation par le feu semblent interpeler la conscience des présumés auteurs, qui aussitôt ont abandonné le village de peur d’en être poursuivis par la loi, confirmant ainsi la confiance qui se renforce autour de la Justice de Paix, du fait de la diligence et la neutralité dans le traitement des dossiers qui lui tombent dans les mains, sans compter la rigueur avec laquelle les décisions sont rendues et exécutées.

Ses sentiments sont partagés par les siguirinka (populations de Siguiri) à l’intention desquels les audiences, pour la plupart, sont sonorisées et les verdicts passés sur les 04 Radios de proximité. Telles dispositions, pourvu qu’elles y demeurent pour toujours, car il y va de l’équilibre social à l’échelle de la préfecture.

La mendicité une réalité en Guinée : Les tout-petits s’en mêlent à Conakry !

La mendicité prend des proportions inquiétantes en République de Guinée, notamment avec la venue des poupons, dont l’âge varie entre 03 et 07 ans, sur ce terrain. C’est du moins un constat fait par notre reporter, la semaine écoulée, sur l’échangeur situé entre la commune de Dixinn et celle de Matam, à Conakry.
Ces poupons, généralement issus des familles extrêmement pauvres, ne bénéficient d’aucune éducation de base, ne serait-ce que les inscrire dans une école ou dans un Centre d’apprentissage, où ils apprennent des métiers qui leur seront bénéfiques à l’avenir.

Très tôt les matins, ces poupons et leurs parents, en quête d’argent pour joindre les deux bouts, se rendent sur les lieux de grandes rencontres, dont entre autres, les marchés, les bureaux et les Mosquées, souvent fréquentés par des personnes jugées généreuses.

C’est ainsi sur l’échangeur de Madina dans la commune de Dixinn, notre reporter a constaté la présence d’un groupe d’enfants albinos assoiffés d’argent, qui barre le passage à toute personne qui refuserait de les donner des sous, empêchant ces derniers à vaquer à leurs occupations quotidiennes.

Des observateurs se posent la question de savoir le rôle que joue le Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance (MASPFE), quant à l’accompagnement des démunis en général, et des tout-petits en particulier.

Le président de l’AGG invite ses collègues en grève à revenir à de meilleurs sentiments

Réunie en Assemblée extraordinaire dans la matinée du lundi, 11 juin 2018, dans la salle d’Audiences de la Cour d’Appel de Conakry, l’Association des Greffiers de Guinée (AGG) a fustigé le comportement de certains de leurs collègues, qui ne conjuguent le même verbe avec elle, a suivi l’AGP.

Cette rencontre des techniciens de la procédure, placée sous les auspices du président de l’AGG, Bandjou Doumbouya, vise non seulement à ramener leurs collègues ‘’dissidents’’ à leur maison commune, mais aussi ensemble poursuivre les négociations avec les autorités compétentes pour le bonheur de tous les greffiers de Guinée.

Pour le président de l’AGG, l’Association dont il dirige n’est pas pour la grève. «Elle est pour l’amélioration des conditions de travail des greffiers».

Cependant, pour qu’il y ait grève, explique-t-il, il faut suivre une procédure, et cette procédure n’a pas été respectée par les grévistes.

«Nous demandons aux dissidents de venir à de meilleurs sentiments pour rejoindre l’ensemble des greffiers pour, qu’ensemble, nous menions le combat, afin que notre plateforme revendicative soit satisfaite», a invité le président de l’AGG.

A noter, qu’à date, il n’y a qu’un seul point qui constitue le point de divergence entre ces greffiers. C’est l’Article 60 du Statut des greffiers, qui parle de prime et indemnité.

Au terme de la rencontre, un Comité de suivi, composé de 03 membres a été mis en place pour continuer la négociation avec les autorités compétentes.

Pour ce gréviste, Tamba Ouéndouno du Tribunal de Première Instance (TPI) de Kankan, rencontré dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Conakry, «cette réunion tenue par ses collègues est sans effet», parce que, selon lui, «tous les Tribunaux de Conakry et ceux de l’intérieur du pays observent le mot d’ordre de grève à la lettre, et cela depuis vendredi, 08 juin 2018».

A l’en croire, sur les 148 greffiers de la Guinée, 145 observent le mot d’ordre de grève. «Et depuis qu’elle a été déclenchée, il n’y a pas eu de procès dans les Tribunaux».

«Selon les dispositions de l’Article 2 de l’Arrêté d’Agrément, Bandjou Doumbouya, juridiquement parlant, ne doit plus se réclamer président de l’AGG, car son mandat est arrivé à échéance depuis 2014», a-t-il souligné.

Coupe du monde 2026 : la Guinée nie avoir voté contre le Maroc

Le Mondial 2026 sera organisée par le trio Etats-Unis, Mexique et Canada en a décidé l’issue du vote organisé mercredi lors du congrès de la Fifa, en prélude à l’édition de 2018 organisée par la Russie (14 juin-15 juillet).

Juste après la publication des résultats des votes, la Fifa a également rendu public les résultats détaillés des votes par pays. Et à la grande surprise,  la Guinée a voté contre le Maroc, considéré comme candidat de l’Afrique.

Un résultat que la Fédération guinéenne de football contexte.

« Nous constatons avec regret, les interprétations sur le vote de la Guinée dans le cadre de l’attribution de la Coupe du monde de football 2026 », a regretté la Fédé dans un communiqué de presse.

« Au demeurant, il convient de rappeler que le Président de la Fédération Guinéenne de Football, qui avait reçu l’ambassadeur Marocain et accepté d’être Ambassadeur de la Candidature, avait signifié son accord et apporter son soutien à ce pays en menant notamment Campagne pour cette candidature auprès de certaines associations », précise le communiqué.

« Dans les réunions informelles organisées à l’occasion des rencontres des différentes fédérations de la CAF, le président Antonio s’est toujours investi en véritable défenseur de cette cause, en rappelant souvent l’hospitalité dont a toujours fait montre le Maroc à l’égard de l’Afrique dont la Guinée durant les moments de détresse comme lors de l’épidémie à virus ébola », rappelle le texte.

Au niveau de la Fédération on pointe un doigt accusateur sur le nouveau système électronique de vote de la Fifa.

« Les causes de cette malheureuse situation sont certainement à rechercher au niveau du système de vote électronique instauré pour la première fois par la FIFA », acuse-t-on.

« Qu’il soit donc clair pour chacun et tous, le candidat de la Guinée était bel et bien le Royaume du Maroc », conclu le communiqué.

Alpha Condé de retour de la Mecque

Le chef de l’Etat a regagné Conakry après 10 jours de retour de la Mecque où il a accompli la omra. Alpha Condé a quitté Djeddah mardi matin pour la capitale guinéenne en faisant escale à Accra, au Ghana.

Le président de la République a été raccompagné à l’aéroport de Djeddah  par le prince Abdullah Bin Bandar bin Abdulaziz, vice-gouverneur de la région de la Mecque et des hauts responsables dans la région.

Le numéro un guinéen a par la suite posé ses valises au Ghana pour quelques heures où il a eu un tête-à-tête avec le président ghanéen Nana Akufo-Addo avec qui il est facilitateur de la CEDEAO pour la crise togolaise.

Outre la crise dans le pays de Faure Essozimna Gnassingbé, les deux dirigeants ont évoqué les liens d’amitié et de la coopération guinéo-ghanéenne.