L’UFDG tient son assemblée générale hebdomadaire

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée a tenu son assemblée générale hebdomadaire le samedi 23 juin 2018 à son siège.

Présidant l’assemblée, Dr Fode Oussou Fofana s’est exprimé sur plusieurs points de l’actualité nationale notamment l’interdiction des mototaxis à Kaloum, et le programme de l’assainissement de la ville.

Sur le premier point,  le président du groupe parlementaire des libéraux démocrates à l’Assemblée nationale demande au gouvernement de revenir sur sa décision.

« Ça me fait pitié. Le gouvernement n’a aucune stratégie pour nettoyer la ville de Conakry. Pourquoi ces membres du gouvernement ne partent pas au Rwanda demander comment ils sont parvenus à assainir chez eux ? Est-ce que les samedis sont devenus chômés payés en Guinée ?  Est-ce que tout le monde est fonctionnaire dans ce pays ? Comment vont travailler ceux qui sont dans les entreprises  privées ? », s’est-il interrogé.

Fode Oussou compte défier le gouvernement. « Chaque 3ème samedi du mois, je vais prendre mon véhicule à 6h15 pour sortir et je verrais qui va m’empêcher de circuler », a-t-il dit.

Selon Dr Fode Oussou, l’assainissement de la ville de Conakry n’est pas le travail du gouvernement. Il doit donner le marché aux privées pour qu’elles s’organisent et nettoient la capitale.

Concernant les taxis motos,  Fode Oussou parle d’une panique totale au sein du gouvernement Kassory et demande au gouvernement l’annulation pure et simple de cette décision impopulaire parce que dit-il, « il  n’y a aucun moyen de mettre cette décision en exécution ».

« À la place de ce gouvernement,  j’aurais même encouragé les taxis motos parce que ça permet aux cadres de se rendre à leur lieu de travail ».

Au cours de cette assemblée,  le bureau politique national du parti a annoncé une décision prise par le parti qui consiste à sensibiliser les militants à la base sur le bien-fondé des revendications de l’opposition.

Pour dit-on,  permettre une forte mobilisation pour les prochaines manifestations de rue que l’opposition compte organiser dès le retour de son chef de file qui est actuellement en tournée en Europe.

Alpha Condé veut révolutionner l’élevage en Guinée

Le président de la République de Guinée, Alpha Condé a présidé les journées nationales de l’Élevage au Fouta Djallon. C’était au cours d’une cérémonie grandiose, riche en sons et couleurs.

A son arrivé à Labé, le chef de l’Etat a été accueilli par le gouverneur de la région, Sadou Keita qui lui a souhaité la bienvenue.

Après l’allocution de bienvenue le président Alpha Condé a dans la prise de parole tenté d’expliquer le but des journées nationales de l’Élevage au Fouta Djallon ainsi que les objectifs visés.

« Nous allons révolutionner l’élevage au Fouta », a promis Alpha Condé avant d’ajouter : « Nos bœufs sont maigres, ils ne pèsent pas plus de 200 kilogrammes. Alors, nous voulons que nos bœufs pèsent 500, 600, 700 kilogrammes. Nos vaches donnent  entre 3 et 4 litres de lait. Nous voulons qu’elles donnent 11 à 12 litres. C’est pourquoi nous avons convoqué les journées de l’élevage à Labé».

Alpha Condé a également indiqué que des chefs vétérinaires avaient été formés par le Maroc. « Ce qui fait qu’aujourd’hui dans toutes les sous-préfectures où l’élevage est pratiqué, nous avons des jeunes vétérinaires capables de faire l’insémination ».

« Cela est le premier changement. Le deuxième, c’est comment nourrir nos vaches. Laisser les vaches aller brouter, ne peut pas leur donner suffisamment de poids. Ce dont elles ont besoin pour leur nourriture parce que l’herbe n’est pas assez riche pour donner aux vaches le poids souhaité. D’où la nécessité d’avoir des usines d’alimentation du bétail. Nous avons déjà deux usines d’alimentation de bétails. C’est d’abord l’usine d’El Hadj Kégnéko et l’usine Tafagui. Nos amis Israéliens vont faire aussi leur usine », a annoncé le président Alpha Condé.

Le chef de l’État a invité les éleveurs du Fouta, en particulier et de la Guinée en général à embrasser cette nouvelle méthode.

« Cela veut dire que les éleveurs aussi doivent changer leur façon de travailler. Ils doivent accepter de nourrir les bœufs avec les produits industriels. Mais vous allez voir tout de suite l’éleveur dire si je laisse ma vache aller brouter l’herbe, cela ne me coûte rien contrairement à l’achat de nourriture… La réponse est simple, quand le bœuf broute, son poids fait 200 kilos. Et si on  achète la nourriture à 100 000 GNF, on peut avoir un bœuf qui pèse 500 kilos», a lancé le président Alpha Condé.

 

Guinée: l’ex-femme d’un cadre d’EDG retrouvée pendue à Kindia

Un cadre de l’EDG a été mis aux arrêts après la découverte du corps de son ex-femme, suspendu à une corde derrière sa maison située dans la commune urbaine de Télémelé, région administrative de Kindia.

Le corps de la femme, 27 ans, originaire de la sous-préfecture de Sangareya dans la préfecture de Pita en moyenne Guinée, a été retrouvé dans la nuit de du vendredi 22 au samedi 23 juin.

Selon les témoignages, la nommée Fatoumata Binta Baldé s’était rendue chez son ex-mari où elle est restée jusque tard dans la nuit. Mais son ex-mari, cadre d’Électricité de Guinée (EDG), n’a pas apprécié cette venue.

Il aurait d’ailleurs demandé à Fatoumata Binta de ne plus venir chez lui, car son épouse devait retourner à la maison après une absence de quelques jours.

C’est alors que pour se débarrasser de Fatoumata Binta, il l’aurait pendue.

Informées, les autorités locales se sont rendues sur le lieu de cette découverte macabre avec des éléments des forces de l’ordre.

L’amant a été interpellé et est actuellement entre les mains des services de sécurité.

Fatoumata Binta quant à elle a été a été enterrée hier, samedi 23 juin.

Dansa Kourouma : « Conakry est un véritable bidon ville »

L’urbanisation de la ville de Conakry, est de nos jours une problématique qui inquiété plus d’un guinéen. Les constructions ne répondent pas aux normes de l’urbanisation et de l’habitat. Chose qui occasionne beaucoup de problèmes notamment l’inondation. En cette saison pluvieuse,  beaucoup de Conakrykas voient leurs habitations transformées en marigot. Chose qui empêche certains citoyens de la capitale de dormir paisiblement. Les constructions se font de façon anarchique.

Dansa Kourouma dénonce la responsabilité de l’Etat dans cette affaire.

«  Aujourd’hui l’urbanisation de Conakry est très anarchique. Cette ville à l’image des autres villes ne répond aux critères d’une vraie capitale. Mais ce qu’il faut aussi dire c’est la responsabilité de l’État, il y’a aucun respect du code d’urbanisation, et la population aussi construit  chacun,  comme il veut », regrette le président du conseil des organisations de la société civile.

Cet état de fait se passe sous l’œil impuissant des autorités à tous les niveaux. Il faut dire que même la donation des parcelles est souvent pilotée par les chefs de quartier ou conseils communaux. Ce qui n’est pas sans conséquence.

« Cette mauvaise urbanisation a plusieurs conséquences. Cela entraîne  l’insécurité, l’insalubrité, et voir même les inondations. Donc, Conakry est un  véritable bidonville. Ce qui est difficile dans tout ça, il n’y a même pas des lieux de loisirs pour les jeunes, les bordures de mer sont toutes occupées par des particuliers. L’autorité qui est sensée de respecter et faire respecter la loi est la première à violer les principes. Il y’a des  hauts cadres qui construisent en bordure de mer, ce qui n’est pas normale »,  dénonce le président du CNOSC.

Pour pallier à cette situation et rendre la ville de Conakry plus attractive et reluisante, il faut «  que l’État organise les états généraux sur l’urbanisme en Guinée, et les codes votés dans la cadre du respect de la construction et de l’habitat dans tout le pays », propose Dansa Kourouma,  président du Conseil National de la Société Civile.

Interdiction des motos taxis à Kaloum : les conducteurs pas du tout content

Le nouveau ministre de la Sécurité a dans un arrêté ministériel interdit la circulation des motostaxis à Kaloum à compter du lundi 25 juin prochain.

Cette décision du ministre Ibrahima Keira ne fait pas l’unanimité au sein de la corporation. C’est du moins ce qui ressort du constat fait auprès des taxis motos stationné au rondpoint de Cosa dans la commune de Ratoma en banlieue de Conakry.

En effet,  les conducteurs des mototaxis rejettent catégoriquement la décision du ministre Keira.

Pour Mamadou Saliou Doumbouya, conducteur de taxis motos, le gouvernement n’a qu’à trouver du travail pour la jeunesse au lieu de les empêcher de se débrouiller.

« Nous ne sommes pas du tout d’accord sur cette décision. C’est ici qu’on a l’habitude de nous débrouiller pour gagner le quotidien.  On demande au gouvernement de nous laisser chercher notre pain. Il n’y a pas de travail, et nous avons des familles à nourrir. On veut que le gouvernement nous arrange en nous laissant travailler. On souffre beaucoup et on a fini les études,  on n’a pas gagné du boulot », a-t-il crié.

« On veut que le gouvernement nous aide à avoir du boulot pour qu’on abandonne les taxis motos. Le travail là n’est pas un métier c’est juste pour avoir la dépense quotidienne parce qu’il n’y a pas de travail ».

Selon Alpha Ibrahima Keira, les mototaxis sont à la base des embouteillages et des accidents enregistrés dans la capitale.

Ce conducteur affirme qu’à Cosa, les conducteurs sont bien  organisés.

« À Cosa ici chacun est identifié. Si je fais un accident c’est à travers le numéro de mon badge et mon numéro de plaque  qu’on peut m’identifier ».

Le Syndicat des taxis motos de Cosa affiche un visage triste ce matin.  Il prédit que la situation sera difficile à gérer.

« C’est très difficile vu qu’il y a trop de motards à Conakry parce qu’il n’y a pas d’autres activités pour la jeunesse.  Dire qu’ils vont interdire les taxis motos à Kaloum,  ce sera difficile, parce qu’il y a des gens qui sont nés et  logés à Kaloum et qui y ont  des mototaxis. Comment ces gens-là vont rester sans travailler. Il y a beaucoup parmi nous qui n’ont pas de lignes donc ils font le rallie pendant toute la journée pour aller faire taxis motos en ville.», dixit Ibrahima Diallo, secrétaire général du syndicat des mototaxis de Cosa.

« Mais nous,  on fait pas taxis motos en ville mais il y a certaines personnes qui viennent nous déplacer pour qu’on les dépose en ville et on revient en banlieue.  Comment nous aussi on peut travailler avec ces personnes désormais? »,  s’interroge-t-il.

Ibrahim reconnaît que l’État est fort,  mais,  appelle plutôt à la compréhension des décideurs.

« L’Etat est fort,  il peut interdire les mototaxis dans tout Conakry.  Mais comment nous aussi nous allons vivre avec nos familles respectives comme on n’a pas un autre boulot. Le gouvernement n’a qu’à penser à cette situation. »

Plus loin, ce syndicaliste propose: « C’est que nous voulons,  le ministre n’a qu’à organiser les taxis motos. Que chacun sache sa base et sa limite. Même si il faut les stationner à Kaloum pour ne pas qu’il y a débordement, car toutes les affaires du pays se déroulent à Kaloum.», a-t-il plaidé.

Contacté ce matin par une radio de la place,  Alpha Ibrahima Keira, ministre de la Sécurité,  a affirmé que toutes les dispositions sont prises pour l’application stricte de cette décision.

Lisan : le pont reliant Kindia à Mamou s’est effondré

Le grand pont en fer de Linsan qui relie la préfecture de Kindia à celle de Mamou a cédé ce mercredi 20 juin 2018 alors qu’un camion remorque transportant du bois passait.

Il n’y a pas eu de perte en vie humaine malgré la chute du camion. Selon un membre du syndicat des transporteurs basé à Linsan, une déviation a été trouvée pour permettre aux usagers de continuer leur chemin.

Poursuivant, il a fait savoir que cette déviation n’est pas praticable s’il pleut parce que selon lui, la partie est très glissante.

Interrogé sur le sujet, Monsieur Saa Yolandé directeur national du fond d’entretien routier présent à Linsan a confirmé l’information.

Plus loin, il précise que le Ministère des Travaux publics est en train de prendre des mesures d’urgence.

Chez nos confrères de radio Espace, Saa Yolandé annonce le départ dans les prochains jours d’une équipe du département pour aller chercher un pont mobile se trouvant à N’zérékoré en Guinée forestière.

La prochaine rentrée scolaire aura lieu le 15 septembre 2018

La prochaine ouverture des classes pour l’année scolaire 2018-2019 est prévue pour le 15 septembre 2018 a-t-on appris auprès du ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation a annoncé que

Interrogé par nos confrères de la radio GPP FM le ministre Mory Sangaré a annoncé que l’ouverture des classes pour l’année scolaire 2018-2019 est prévue pour le 15 septembre 2018.

Mais en attendant, les épreuves de l’examen d’entrée en 7e année ont été effectivement lancées cette semaine.

Le ministre Mory Sangaré a affirmé que le lancement des épreuves a été bien effectif sans incidents dans les localités qu’il a visitées jusque-là.

« Toutes les écoles que j’ai visité hier, Yembering, Mali 1 (Mali) et ce matin Mitty (Dalaba), Boulliwel, Boulbinet et Doukouré (Mamou) où je suis, les épreuves se passent bien… », a indiqué le ministre.

Le ministre a également annoncé que les résultats des examens nationaux seront proclamés au plus tard quinze jours après la dernière épreuve de l’examen, « par exemple après la dernière épreuve de l’examen d’entrée en 7e, les résultats de cet examen seront publiés 15 jours après, de même que le BEPC et le Baccalauréat Unique ».

Alpha condé : «je n’accorderai la grâce à personne»

Le président Alpha Condé était ce mercredi à Fria pour procéder à la relance officielle de l’usine  Russal-Friguia.

Dans son discours,  le président de la République a rappelé aux populations l’impérieuse nécessité de maintenir la paix sociale dans la cité d’alumine.

Par la même occasion,  le président de la République a mis en garde contre tout auteur de troubles sociales.

Comme annoncé par son ministre de la Sécurité,  Alpha Condé siffle la fin de la récréation.

« Je vais renforcer les forces de l’ordre partout. Quiconque ferait la pagaille maintenant,  il sera arrêté, emprisonné, et il n’y aura pas de grâce. Il faut que ça soit clair pour tout le monde », a dit Alpha Condé dans un ton plutôt ferme.

Le président Alpha Condé a mis en garde la population de Fria contre tout trouble qui pourrait occasionner la fermeture de l’usine car, rappelle-t-il, la survie des populations de Fria en dépend. Si l’usine ferme, c’est toute la population qui souffre.

Pour rappel,  l’usine de Fria a été fermée suite à une grève déclenchée par le syndicat des travailleurs de l’usine pour réclamer une meilleure condition de vie et de travail.

États généraux des droits de l’homme en Guinée : Voici ce qu’en pensent le Nations Unies.

Ce forum national qui s’étendra sur trois (3) jours, devra permettre la formulation d’une lettre de politique nationale de promotion et de protection des droits de l’Homme, qui, selon Khalifa Gassama Diaby, ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté, sera soumis très bientôt au gouvernement pour validation et engagement.

La représentante de l’ONU en Guinée a adressé ses vives félicitations à la Guinée pour avoir initié cette bonne  initiative.

« Ce rendez-vous constitue un jalon d’une importance capitale en ce qu’il ouvre aux filles et fils de la Guinée une ère nouvelle de jouissance à ses droits, d’une façon ordonnée coordonnée et systématisée autour des priorités que les présentes assises traceront », a dit Sirafine Wakana.

« Les principes de concertation et de participation privilégiées pour aboutir à cette étape témoigne son attachement aux valeurs universelles partagées et assure que de ce forum sortiront des recommandations d’action  pertinentes pour la mise en place d’une politique nationale de promotion et de protection des droits de tous sans négliger ni laisser personne derrière. Ces assises cadrent parfaitement avec les obligations  contractés par la République de Guinée pour la ratification de plusieurs instruments  internationaux relatifs aux droits de l’homme », a-t-elle rappelé.

La représentante de l’Union Européenne en Guinée a mis l’accent sur les forces de sécurité guinéennes qui,  selon elle, ont besoin de plus d’attention.

« Les guinéens ont besoin de forces de sécurité bien formées et bien équipées travaillant dans des conditions optimales pour garantir leur sécurité. C’est pourquoi l’Union Européenne n’a pas hésité  à apporter sa contribution à la réforme du secteur de sécurité engagée par le président de la République de Guinée dès son arrivée au pouvoir à travers la justice,  la sécurité,  la protection civile,  l’environnement et les douanes.  Les choses avancent lentement mais sûrement. Malgré les défis qui restent à relever,  on peut parler aujourd’hui des services qui avaient quasiment disparus,  tels que la protection civile,  notamment le corps des sapeurs-pompiers et les conservateurs de la nature », s’est réjoui Dr Élisabeth PERI.

« Nous connaissons le souhait le plus profond du peuple Guinéen : la paix,  la tranquillité et la sécurité. Le forum est une des composantes du projet « Unis dans nos différences « . Ce projet vise à accompagner et à soutenir les efforts de l’État guinéen et des acteurs locaux et communautaires pour développer des actions concertées et inclusives de prévention de potentielles crises sécuritaires et sociales liées à l’émergence de violences à caractère religieux », a rappelé Dr Élisabeth PERI représentante de la délégation de l’Union Européenne en Guinée.

Symposium du corps d’Abdoulaye Bah : Voici les recommandations du SPPG

Le symposium du corps d’Abdoulaye Bah, journaliste au site Guineenews a eu lieu ce jeudi 21 juin 2018 au palais du peuple de Conakry de 10 heures à 13 heures.

Ce triste événement a connu la présence des membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique accrédités en Guinée, les représentants des institutions républicaines,  la classe politique,  la société civile, et la presse nationale et internationale. C’est rendre un dernier hommage à Abdoulaye Bah,  journaliste décédé le lundi 18 juin 2018 à l’hôpital de l’amitié Sino Guinéen de Kipé des suites d’un accident de la route survenu samedi dernier aux environs de 4 heures du matin pendant qu’il couvrait les travaux d’assainissement de la ville de Conakry en compagnie du ministre de la Jeunesse et celui des Transports.

À cette occasion solennelle,  le syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée (SPPG), après avoir présenté ses condoléances à la nation guinéenne,  a exigé que toute la lumière soit faite sur cet accident mortel.

« Le SPPG exige que la lumière soit faite sur les circonstances de l’accident mortel ayant coûté la vie à Abdoulaye Bah afin que les auteurs de ce carnage soient arrêtés, poursuivis et punis à la hauteur de leur forfaiture », dira Siddy Diallo, le Secrétaire général du Syndicat de la presse privée de Guinée dans un ton ferme.

« Le syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée exhorte l’État guinéen à prendre des mesures effectives et immédiates pour la prise en charge de l’évacuation de Abou Korea Kourouma qui a été accidenté avec Abdoulaye Bah alité et gravement malade. Ces malheureux incidents remet en cause la sécurité des journalistes sur le terrain », poursuit-il.

Par ailleurs,  le syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée appelle les patrons de presse à la vigilance.

« Nous invitons l’ensemble des patrons de presse à plus de retenue dans la désignation des journalistes à des heures non élucidées et à intensifier des informations sur la question de la sécurité des journalistes sur le terrain ».

Enfin,  le SPPG sollicite que la salle de montage vidéo soit baptisée « salle Abdoulaye Bah  » en guise de reconnaissance pour sa passion pour l’audiovisuel.

Tour à tour,  ministres de la République,  députés, journalistes, membres de la famille ont succédé le haut de la tribune pour rendre un dernier hommage à notre confrère.  Tous ont témoigné la disponibilité,  le sens d’humour, la bravoure et le professionnalisme d’Abdoulaye Bah.

Après ce symposium,  le cortège funèbre a bougé pour Dinguiraye,  la ville natale du défunt.

Abdoulaye Bah sera inhumé demain vendredi après la prière de vendredi à Dinguiraye, en présence de ses parents, amis et collaborateurs.

Que son âme repose en paix.

Amine.