La rentrée des classes fixée au 03 octobre 2018 (Officiel)

Les autorités éducatives ont annoncé ce vendredi à la télévision nationale, la décision prise concernant l’ouverture des classes session 2018-2019.

Selon le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabetisation, après les journées de concertation nationale sur l’éducation, certaines recommandations ont été validées par le gouvernement notamment le calendrier de la rentrée pédagogique et l’ouverture des classes.

« La pré-rentrée administrative 2018-2019, est fixée au jeudi 20 septembre 2018. Elle concerne les membres des personnels de direction des établissements scolaires et du préscolaire, les membres de l’APEAE, les DPE, les DCE  les IRE, et les enseignants en situation de classe. La rentrée scolaire pour cette année est fixée au 03 octobre 2018. Elle concerne tous les encadreurs, (élèves, enseignants et syndicats) », a expliqué Mory Sangare.

« Le calendrier scolaire 2018-2019 se déroulera en trois trimestres à l’élémentaire et en deux trimestres au secondaire. Les congés de Noël se dérouleront du 24 décembre 2018 au 1er janvier 2019  et les congés de pâques  se dérouleront du 13 au 20 avril 2019 », a précisé Mory Sangaré, ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation.

Polémique autour de la concession du port autonome de Conakry: Les FSG montent au credo

La société civile réunit autour du mouvement appelé  Forces Sociales de Guinée a rendu public dans la soirée de ce vendredi 07 août 2018, une déclaration relative a l’actualité socio politique et économique de la Guinée.

Dans cette déclaration, les forces sociales de Guinée se sont exprimées sur l’affaire de la concession du port autonome autonome de Conakry, et l’affaire du détournement de fonds a la Banque centrale de Guinée entre autres.

Lire la déclaration: 

Les Forces Sociales de Guinée ont appris avec une profonde amertume la signature entre la Direction du Port Autonome de Conakry et la Société Turque  Albayrak, d’une convention de concession de nos infrastructures portuaires dans des conditions opaques.

Cet acte regrettable qui a suscité l’indignation des populations guinéennes et qui est rejeté par l’ensemble des travailleurs du Port autonome de Conakry,  est ressenti comme un bradage de plus, d’un patrimoine national. Bien plus grave la concession a été faite en violation des règles et des dispositions du code des marchés publics.
En outre, la presse vient de révéler ; au niveau du transfert des devises à la Banque Centrale de la République Guinée (BCRG) ; une malversation financière de l’ordre de 21 millions de dollars, soit environ 190 milliards de francs guinéens.

Enfin, dans son passage dans une radio de la place le mercredi 05 septembre 2018, l’ancien Premier ministre Sidya Touré a déclaré que 08 tonnes d’or (soit 320 millions de Dollars aujourd’hui, estimé à plus de 2 700 milliards GNF)  ont disparus à la BCRG au moment où il quittait les affaires en 1999.

Si ces préoccupantes révélations s’avèrent, l’on est en droit de penser que le système de mauvaise gouvernance mise en place et l’ampleur de ses pratiques dans divers domaines de la gestion publique,  (mines, marchés publics, infrastructures, travaux publics, télécommunication, transports, sociétés et agences Etatiques …) risquent de poursuivre l’anéantissement de l’essor économique et social de notre pays pour plusieurs années.
Au regard de ces scandales ; qui interviennent au moment où le pays traverse une crise sans précédent, les « Forces Sociales de Guinée »

1) Invitent le Gouvernement à la résiliation sans délai  de la convention sur le Port.

2) Invite l’Assemblée Nationale et l’INIDH à prendre respectivement leur responsabilité pour clarifier ces cas de mauvaise gouvernance.

3) Apportent son soutien aux Syndicats et aux travailleurs du Port autonome de Conakry et les                         encouragent dans leurs nobles et légitimes combat.

4) Demandent aux autorités de la Banque Centrale des explications claires sur les révélations par rapport aux 21 millions de dollars ; aux 8 tonnes d’or et les accusations qu’elles sous-tendent.

5) Mettent en garde la Société Albayrack et tous les investisseurs  qui veulent s’établir en Guinée contre les conséquences de leurs complicités dans les pratiques de corruption et de bradage des patrimoines publics.

En tout état de cause les « Forces sociales de Guinée » rassurent les populations et les travailleurs de Guinée que ces cas de mauvaise gouvernance ne resteront pas sans conséquence.
Ensemble, unis et solidaires, nous vaincrons.

 

Polémique autour de la mairie de Kindia Abdoulaye Bah brise le silence: « Je vais parfaitement bien et je suis détermine à faire la politique »

Au lendemain de la signature de l’accord politique du 08 aout dernier entre le RPG arc en ciel parti au pouvoir et l’UFDG principal parti de l’opposition guinéenne, des voix s’élèvent contre la décision de l’accord politique à laisser l’UFDG dirigé la  mairie de Kindia. Le Kountigui de la basse côte, l’imam de la grande mosquée de Kindia, ont affirmé ouvertement leur opposition en la personne de Abdoulaye Bah candidat sous la bannière de l’UFDG. Ces derniers ont demandé à l’union des forces démocratiques de Guinée de changer de tête de liste à Kindia.

Vendredi matin, le concerné a brisé le silence. Le futur maire de Kindia, affirme que ces polémiques ne lui font ni chaud ni froid.

«  Je vais parfaitement bien. Je suis à l’aise dans la mesure où je ne me sens pas responsable d’aucune infraction relative à nos lois nationales. La seule chose qui me gêne c’est que nous élites montantes, nous devrions plutôt faire objet de conseils allant dans le sens d’unir les Guinéens pour que nous puissions être à la hauteur pour compatir vis à vis de nos frères du Maroc, de la Côte D’ivoire et de la sous-région parce qu’on est dans un monde extrêmement compétitif et ce sont les enfants qui doivent rendre honneur et hommage à la nation. Autrement je suis ragaillardi et de plus en plus déterminé à faire de la politique dans le cadre de mon parti pour la Guinée et pour la région de Kindia », a-t-il affirmé.

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S’exprimant sur les affirmations des uns et des autres, le fédéral UFDG de Kindia s’est dit surpris de la tournure brutale que les choses ont pris.

« Nous sommes en politique moi j’avais l’espoir et je pensais que mon parti avait à faire à d’autres partis à Kindia pour la conquête de la mairie dans le cadre d’un régime démocratique qui met l’accent sur le vote populaire en vue de choisir l’élite gouvernante dans chaque localité en Guinée. J’ignorais que nous avions à faire à une association ayant un objet social ou culturel à Kindia. Nous avons fait la campagne sur la base d’un projet de société portant sur 60 pages, nous avons expliqué ce que nous voulons pour notre ville et nous avons été plébiscites et nous avons gagné et cela a été acté, confirmé par un accord politique que j’appelle « accord pour la paix ». Nous avons été surpris de voir notre cher imam prendre position face à une situation naturellement politique. Moi je suis enseignant et je ne suis pas habilité à dire quoi que ce soit qui pouvait offenser quiconque. Je suis doté d’un vocabulaire dû à mon éducation et à ma formation académique pour pouvoir exprimer une pensée en verbe. Je n’ai insulté personne, je n’ai accusé personne et je ne comprends pas que l’on puisse s’en prendre à moi alors que la campagne est fini, alors que le maire est élu, alors que c’est l’UFDG qui a gagné ».

Selon l’article 1 de la constitution, la Guinée est un Etat unitaire, social, démocratique et laïque.  Cet article est fondamental pour dire que c’est une l’institution scientifique qui est l’Etat qui doit gérer les contradictions entre les citoyens de l’Etat guinéen.

Sur les attaques et les qualifications ethniques et régionales, Abdoulaye Bah rappelle que la campagne électorale est terminée. « Alors s’ils estiment qu’après élection, après choix du maire, que moi je suis responsable d’une faille, la justice existe pour pouvoir recevoir toute accusation concernant un citoyen guinéen. S’ils estiment après choix du maire, après élections qu’ils ont des choses qui se sont dites et que moi je suis responsable, la justice est là pour ça ».

Tout de même Abdoulaye Bah promet d’être maire pour tous les Kindiakas, pour lui, l’heure est au développement, à la propriété des villes et a la création des emplois pour les jeunes de Kindia.

Aboubacar Soumah sur les huit millions : « la Guinée n’a jamais été riche que maintenant… »

Le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana  était ce jeudi 07 septembre 2018, à la télévision nationale. C’était pour se prononcer sur son bilan des cent premiers jours de gestion à la primature guinéenne. Le Premier ministre en a profité pour s’exprimer sur plusieurs autres sujets notamment sur les négociations entre gouvernement et syndicat autour des huit millions de francs guinéens comme salaire de base des enseignants guinéens.

Sur la question, Kassory Fofana est catégorique: « pas possible de payer un enseignant guinéen a huit millions ».

Ce vendredi matin, Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) a réagi a ces propos de Kassory Fofana. Pour lui, l’heure est aux négociations.

« Nous respectons les principes des négociations. On ne peut pas vouloir d’une chose et son contraire. A partir du moment où le gouvernement nous a fait venir a une négociation, nous attendons à recueillir quelque chose autour des huit millions. Notre protocole est très clair, ouvrir les négociations autour d’un salaire de base de huit millions de francs guinéens pour les enseignants guinéens », a-t-il rappelé.

Poursuivant, Aboubar Soumah persiste sur les huit millions.

«Il faudrait alors coûte que coûte que nous obtenions quelque chose. Le gouvernement ne peut pas nous appeler à négocier autour des huit millions et nous dire qu’il n’est pas disposé à nous donner quelque chose. Ce n’est pas possible », menace-t-il.

Plus loin, le secrétaire général du SLEECG menace de boycotter l’ouverture des classes au cas où les négociations autour des huit millions échouaient, car estime-t-il, la Guinée est très riche pour ça.

« Si toutefois les négociateurs qui représentent le gouvernement adoptent la même position que celle du premier ministre Kassory, nous nous retirerons, nous  allons convoquer la base, nous allons nous réunir et prendre une décision. Pour nous, le gouvernement n’a aucune raison de nous dire qu’ils n’ont pas d’argent à nous donner car nous connaissons les détournements qui sont en train de se dérouler sans qu’aucune disposition de répression ne soit envisagée contre les prédateurs. Avec toutes les régies financières dont dispose le pays, pour nous la Guinée n’a jamais été riche que maintenant ».

En ce qui concerne l’ouverture des classes session 2018-2019, le syndicaliste demande le report de la date du 15 septembre pour des raisons qu’il a tenu à avancer: « Nous n’accepterons pas que les classes soient ouvertes le 15 septembre parce que les enseignants ne seront pas dans des bonnes dispositions. Les enseignants ne peuvent pas aller à l’école tandis que leurs enfants sont à la maison faute de fournitures. C’est pourquoi nous avons demandé à ce que la date de l’ouverture des classes soit repoussée au 03 octobre pour permettre aux enseignants et aux parents d’élevés de mieux se préparer pour une bonne rentrée des classes. »

Beach volleyball: deux équipes de Guinée en Gambie pour  prendre part au tournoi de la Zone 2

Deux sélections senior de volleyball ont quitté Conakry pour rallier la Gambie ce jeudi, 6 septembre a-t-on appris auprès de la Fédération guinéenne de volleyball.

Elles participeront au tournoi  beach volleyball de la Zone 2 qui se tiendra en Gambie à partir du samedi 8 septembre.

La délégation guinéenne est constituée de  6 personnes  dont quatre athlètes, un arbitre et un entraîneur qui représenteront la Guinée.

La Guinée affrontera l’hôte du tournoi, la Gambie, le Cap-Vert, le Sénégal et la Guinée Bissau.

Les cinq équipes s’affronteront pendant plus d’une semaine d’épreuves pour la  marche du  podium de ce tournoi.

Les sportifs  guinéens  joueront en séries homme et dame  à ce rendez-vous  pour donner un signal fort marquant leur retour sur la scène internationale.

 

Lancement d’une opération de vaccination contre la poliomyélite à Labé

L’UNICEF a lancé hier, jeudi 06 septembre 2018 une opération de vaccination contre la poliomyélite dans sous-préfecture de Dara Labé.

Cette opération concerne tous les enfants de zéro à cinq ans, selon Dr Mamadou Hady Diallo, le Directeur Préfectoral de la Santé de Labé.

« Nous sommes réunis à Dara Labé pour lancer le premier tour des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite. Nous avons déjà déployé sur le terrain 387 vaccinateurs et volontaires, 72 mobilisateurs sociaux et 36 crieurs publics. Cette vaccination concerne tous les enfants de zéro à cinq ans et elle va durer quatre jours puisque nous savons que la couverture est assez faible dans notre région d’après les enquêtes », explique-t-il.

La cérémonie officielle de lancement a été présidée par Safioulaye Bah le préfet de Labé.

L’administrateur n’a pas manqué de fustiger l’indifférence de la population à l’égard de l’opération en cours.

« Personne d’entre nous n’aimerait avoir un enfant handicapé, alors pourquoi ne pas faire vacciner vos enfants ? Je le dis souvent, la bénédiction ce n’est pas de voir des grosses cylindrées lors de ton décès ou égorger des vaches à cet événement. Mais plutôt le fait de laisser des enfants bénis qui assurent la succession. Il y avait assez de maladies de par le passé mais c’est grâce aux vaccins que nous avons pu éradiquer ces maladies », Safioulaye Bah.

La mobilisation était faible. Une situation qu’a tenté d’expliquer Alpha Sow, le sous-préfet de Dara.

« J’ai appelé tous les présidents de district et les conseillers communaux. Je leur ai dit d’informer toutes les nourrices à tous les niveaux de se mobiliser aujourd’hui car le lancement se fera au centre ».

L’administrateur du Bureau Zone Ouest UNICEF Labé tire la sonnette d’alarme. « Cette campagne c’est pour amener les parents à accepter que tous les enfants de zéro à cinq ans puissent être vaccinés avec l’obtention de deux gouttes de vaccin dans la bouche. Cet objectif ne peut être atteint sans la volonté si bien des autorités en place que des autorités locales à travers les différentes localités. Nous avons dix communes de convergence à travers Labé, la priorité c’est la vaccination de tous les enfants de zéro à cinq ans ».

Pour le premier jour de l’opération, seuls 14 enfants ont bénéficié du vaccin contre la poliomyélite du côté de la sous-préfecture de Dara Labé.

Le comité technique de l’Audit du fichier électoral fait le point

Officiellement lancé à la demande des partis politiques, le 8 août dernier, l’audit du fichier électoral a pris fin après 25 jours des travaux.

Le comité technique de l’audit du fichier électoral a été reçu ce mercredi 5 septembre 2018 par le président du comité de suivi de l’accord politique de 12 octobre. L’objectif de la rencontre est d’expliquer au  ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le général Bouréma Condé le niveau d’avancement de l’audit du fichier engagé.

Selon nos informations, le Comité d’audit du fichier électoral a remis, hier mercredi 5 septembre 2018, les résultats de ses travaux au ministre de l’Administration du territoire qui préside le Comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre 2016.

Selon le président du comité technique, Mamady 3 Kaba, les travaux de l’audit ont beaucoup avancé. « Le rapport provisoire est attendu sans délai. Le travail a été fait dans la plus grande transparence. Le comité technique n’a nullement interféré dans les travaux des experts, qui ont travaillé en toute indépendance. Et ils rendaient compte régulièrement au comité technique, au sein duquel les partis politiques étaient représentés », explique le juriste.

Le ministre Bouréma Condé a précisé que l’audit du fichier fait partie des points de l’accord politique du 12 octobre. L’exécution intégrale des différents points de cet accord est un objectif majeur insiste le ministre.

A rappeler que ce comité est composé de dix (10) membres : 1 de la Société civile, 1 de l’Administration, 2 de la CENI, 3 des trois groupes parlementaires, 1 de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), 1 du PNUD et 1 de l’Union européenne.

Il était établi également que la Ceni devrait prendre en compte les recommandations de l’audit pour corriger les anomalies du fichier lors de la prochaine révision des listes électorales en prélude aux élections législatives prévues dans le premier trimestre 2019.

Un convoi de véhicules transportant au total 48 mineurs âgés de 4 à 15 ans interpellé à Koundara

Les services de sécurité de Koundara, en Moyenne Guinée, viennent d’intercepter au poste frontalier de Bhoundou Fourdou, un convoi de véhicules transportant au total 48 mineurs âgés de 4 à 15 ans

Selon le préfet de Koundara, Monsieur Hassane Sanoussy Camara, les services de sécurité ont réussi ce coup de filets dans la nuit du samedi au dimanche (10 janvier 2016) : « un premier convoi des enfants âgés de 4 à 7 ans dans deux véhicules en provenance de Wendou M’Bourou, dans la préfecture de Gaoual. C’est le Directeur Préfectoral de la Douane de Koundara qui se rendait à Boké qui a entendu ses enfants pleurer n’importe comment dans les deux véhicules. Il a signalé le véhicule, mais le chauffeur a refusé d’obtempérer. L’agent a alors alerté immédiatement Koundara pour que le véhicule soit intercepté et fouillé parce qu’ils y avaient des enfants à bord. Ainsi, arrivé au poste frontalier de Bhoundou Fourdou, aux environs de 4 heures du matin, les agents ont trouvé effectivement 17 enfants dans le véhicule, avec un convoyeur en partance pour la Mauritanie ».

Les autorités ont cherché à comprendre de quoi il s’agit : « en cherchant de quoi il s’agit, le véhicule et ses passagers ont été déposés au commissariat central de police de Koundara où le convoyeur a reconnu que ce sont des enfants à lui donner pour aller étudier le coran au Sénégal et en Mauritanie», précise le préfet de Koundara.

La même nuit, le commandant du Bataillon Autonome de Koundara qui était en patrouille a découvert 10 enfants en pleine forêt, dans un village du nom de Salémata : « le convoyeur était à moto et les enfants étaient dans un taxi immatriculé RC 9792 M. Là aussi, la réaction du commandant ne s’est pas faite attendre. Il a immédiatement embarqué les gens pour le commissariat central de police de Koundara», ajoute le préfet de Koundara.

Le commissaire central de police de Koundara a immédiatement ouvert une enquête : « il s’est trouvé qu’il y a encore un autre groupe d’enfants en provenance de Saréboïdho et de Youkounkoun convoyés par d’autres personnes pour le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau et la Mauritanie. Le plus âgé des enfants interceptés n’a que 15 ans. Tous les autres sont des enfants de 4 ans, 5 ans et 6 ans, pour un nombre total de 48 mineurs », déplore Monsieur Hassane Sanoussy Camara.

Au moment où nous mettions cette nouvelle en ligne ces enfants sont mobilisés à la maison des jeunes de Koundara où ils bénéficient des soins des autorités locales et de l’ONG Sabou Guinée.

Un enfant de 4 ans interrogé par le préfet de Koundara a indiqué ne pas connaitre sa destination : « j’ai été réveillé et embarqué la nuit au moment ma mère était partie à une cérémonie de mariage » a-t-il expliqué au préfet Hassana Sanoussy Camara qui a expliqué ce jeudi matin à Guineematin.com que les enfants étaient tous fatigués au moment on les interceptait à bord des véhicules qui les transportaient clandestinement hors du territoire guinéen à bord des voitures Peugeot 505 RC 9740 L, RC 9792 M, RC 6271 F et RC 1790 N.

Le préfet de Koundara a promis de transférer ce dossier à la justice pour de vérifier s’il ne s’agit pas d’un réseau de trafiquants d’enfants qui vient d’être démantelé.

Beijing (Chine) : signature de deux accords de crédit de 598 millions UDS entre la Guinée et un consortium de banques chinoises

Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre effective de l’accord-cadre sino-guinéen, le gouvernement guinéen et un consortium de banques chinoises ont signé deux accords de crédit d’un montant total de cinq cent quatre-vingt-dix-huit (598) millions de dollars américains.

Ce financement couvre la reconstruction de la Route Nationale Coyah-Mamou-Dabola et de la voirie urbaine de Conakry.

C’est une importante étape franchie par le gouvernement Guinéen qui finalise le cadre contractuel du financement et assure ainsi les premiers décaissements relatifs à l’accord-cadre sino-guinéen, après plusieurs mois de négociations.

Il faut rappeler que la République de Guinée a signé, le 5 septembre 2017, avec la République Populaire de Chine, en présence des deux chefs d’Etat, un accord-cadre de financement des projets d’infrastructures prioritaires pour une enveloppe de vingt (20) milliards de dollars US sur une période de 20 ans. Ce financement est adossé aux revenus futurs de projets miniers portés par des entreprises chinoises en Guinée.

Ces accords de financement entrent dans le cadre de la coopération stratégique globale conclue en Chine lors de la visite d’Etat du Président de la République, le Pr Alpha Condé, en octobre 2016. Les exploitations minières permettant d’assurer le remboursement des prêts sont identifiées sur la base des projets commerciaux en conformité avec la règlementation en vigueur.

Cette coopération est la déclinaison de la vision du Chef de l’Etat, le Pr. Alpha Condé, de mettre les mines au service du développement durable intégré de la Guinée, notamment par la réalisation d’infrastructures socioéconomiques.

Ministere de l’Economie et des Finances

 

Coopération: le Comité de Pilotage de l’UNFPA et le Gouvernement guinéen tiennent une première réunion à Conakry

C’est dans le cadre du programme de coopération entre le gouvernement guinéen et le Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA), qu’une réunion s’est tenue le jeudi 06 septembre 2018  dans  un complexe hôtelier de Conakry.

La présente réunion s’inscrivait dans le cadre du Huitième programme pays de la session 2018-2022. Elle a eu pour objectif,  d’évaluer les performances du programme  à mi-parcours. Une évaluation qui permettra d’orienter les actions pour le reste de l’année 2018.

Selon le représentant par  intérim de l’UNFPA  en Guinée, Ndiouga Diallo, cette réunion s’inscrit : « dans le cadre de la  gestion axée sur les résultats, du plan  qu’on a mis en œuvre a mis- parcours. Par ce qu’il est important qu’on s’arrête, et  qu’on voit que ce qui a marché, et ce qui n’a pas marché, pour que le comité de pilotage se prononce pour voir le niveau d’orientation à  ce programme d’ici la fin de l’année», a-t-il notifié.

Dans son message d’orientation le  représentant du gouvernement Péma Beavogui a souhaité que les efforts soient doublés en vue d’obtenir beaucoup plus de résultats escomptés: « Vous avez ce  huitième programme de coopération,  il y’a d’énormes activités qui se sont déroulées sur le terrain, des progrès ont été réalisés, mais ils demeurent insuffisants par rapport aux attentes. Donc, le comité de pilotage se saisi d’un certains nombres de préoccupations par rapport à l’exécution de son programme, la mise en œuvre des difficultés rencontrées et essaye d’adresser de la façon la plus pertinente, possible, des propositions de solutions pour que les résultats qui pourraient apparaître dans les jours à venir puissent représenter un changement par rapport à ce qui a été déjà fait sur le terrain. »

Poursuivant,  il précise que : « Déjà, au niveau de la coopération, il faut juste que certains réglages soient faits par rapport à l’information. Les questions qui sont posés, vont dans le sens de la façon de mobiliser des ressources, de gérer des risques afin de disposer de toutes les ressources possibles autour de moyens possibles d’agir, pour obtenir de bons résultats

A préciser que, les personnes ciblées par ce programme sont des jeunes filles et garçons et les femmes. Ce qui fait des ministères de la Santé, de la  jeunesse, de l’action Sociale  et du Plan des partenaires privilégiés.