Assemblée nationale: Les députés de la commission santé rendent public leur bilan d’activités annuelles 

La commission santé de l’assemblée nationale a animé une conférence de presse ce vendredi 14 septembre à la maison commune des journalistes à Coleah. C’était pour présenter le bilan de la visite des infrastructures sanitaires avec les députés de la dite commission.

Cette visite a conduit la commission santé de l’assemblée nationale dans 51 centres de santé et hôpitaux publics de la capitale et de l’intérieur du pays dans le cadre du projet de participation des citoyens à la gouvernance de la santé.

Ce projet a pour objectif de renforcer la compréhension et la participation des citoyens sur les réformes de la santé. Il va se mettre en oeuvre sur trois axes: l’appui aux institutions de l’Etat (à travers le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le ministère de la santé et la commission santé de l’assemblée nationale, le renforcement des capacités,des appuis techniques), l’axe de mobilisation communautaire par les médias et l’axe d’appui aux organisations de la Société Civile et les organisations à base communautaire.

Selon le président de la commission santé de l’assemblée nationale, le constat révèle qu’il y a encore du chemin à faire dans le domaine de la santé .

« Le constat général n’est pas du tout satisfaisant car les infrastructures hospitalières datent de la période coloniale à commencer par la première infrastructure hospitalière Ignace Deen qui a été construit en 1901 et rénové une seule fois en 1974. Aujourd’hui, il est totalement vétuste »,  a déploré Honorable Ben Youssouf Keita avant d’ajouter que la Guinée a des bons cadres et des bons spécialistes venus parfois de l’étranger qui travaillent souvent bénévolement malheureusement qui n’ont pas de matériel de travail en citant comme exemple l’hôpital Donka où les patients sont transportés au camp Alpha Yaya.

Selon lui, 70% du matériel utilisé dans nos hôpitaux sont vétustes, chose qui accompagne la vétusté des infrastructures.

Donc la vétusté des infrastructures, le manque d’eau et de courant, la vétusté du matériel, le manque de laboratoire et de bloc opératoire, le manque du personnel qualifié, le manque de subventions, le manque criard de spécialistes et le manque d’entretien du matériel disponible sont les maux dont souffrent le système sanitaire guinéen.
Ce député  pointe du doigt le budget alloué à la santé.

« Nous avons un budget infime de la santé, nous sommes actuellement à 8,2% nous étions à 2,3% en 2017 après notre tournée à l’intérieur du pays, nous avons plaidé et avec le gouvernement nous avons pu augmenter le budget. Mais 95% de ce montant sert à payer le personnel médical. »

L’objectif final de cette commission santé de l’assemblée nationale, est l’obtention du budget de la santé à 15%, plaider auprès des bailleurs pour l’obtention des fonds.

La visite des îles et des hôpitaux privés est prévue dans le prochain volet du programme.

Ce programme a été soutenu par le projet  de participation des citoyens à la gouvernance de la santé financé par l’USAID pour une période de trois ans dont la première vient d’être bouclé par cette conférence de presse.

La DG du port et son adjointe révoquées de leur fonction

Madame Hawa Keita, précédemment Directrice Générale du port autonome de Conakry et madame Mamasta Aribot précédemment Directrice Générale adjointe du port autonome de Conakry sont relevées de leurs fonctions. C’est le contenu d’un décret lu à télévision nationale ce vendredi 14 septembre 2018.

Il faut rappeler que ce limogeage des deux directrices générales du port est consécutif à leur récente  sortie devant les travailleurs du port où elles ont essayé de se rejeter la responsabilité de la signature de la contestée concession d’une partie du Port de Conakry à la société  turque Albayrak dont le syndicat attribue trente pour cent d’actions à Mohamed Condé,  fils du président Alpha Condé.

Face aux révoltes des syndicalistes, les deux dames avaient tenté d’expliquer qu’elles auraient été contraintes par le ministre des Transports, Aboubacar Sylla, à signer  le contrat de la concession du port qu’elles n’ont pas eu le temps de parcourir.

Lors de leur dernière mobilisation dispersée à coup de gaz lacrymogènes, les travailleurs du port autonome de Conakry avaient demandé le départ des directrices du port et du ministre des Transports  Aboubacar Sylla.
Ce dernier continue à persister que l’accord ira jusqu’au bout .

Affaire à suivre

Le père adoptif d’Odette Kamano condamné à dix mois de prison

Il y a quelques semaines, des  images du corps de mademoiselle Odette Kamano, portant les stigmates d’une sérieuse bastonnade, avaient fait le tour des réseaux sociaux et indigné de nombreux guinéens.

L’auteur de ladite bastonnade, le père adoptif de la suppliciée, avait été trimballé en justice.

Monsieur Aboubacar Soumah, a été jugé et condamné à dix (10) mois de prison, dont huit (8) assortis de sursis, le mercredi 12 septembre 2018, par le Tribunal de Première Instance de Dixinn, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

En effet, ce père de famille était poursuivi pour avoir administré des coups et blessures volontaires à l’encontre d’Odette Kamano, âgée de 19 ans, qui vit sous son toit depuis 14 ans.

Tout a commencé le mardi, 4 septembre 2018, lorsque le nommé Sidiki, petit copain d’Odette Kamano, est venu au domicile d’Aboubacar Soumah pendant que ce dernier était au travail. Une visite qui n’a pas été du goût de la mère de famille qui a corrigé Odette. Le jeune Sidiki, ayant appris que sa copine a été corrigée par sa mère adoptive, est venu adresser des propos déplacés à l’égard de la dame.

Ayant appris cette nouvelle, Aboubacar Soumah décide de corriger Odette Kamano qui « envoie les garçons à son domicile pour l’insulter ». Il s’en est suivi une sérieuse bastonnade à l’encontre de la jeune fille.

Pour ces faits, monsieur Soumah est traduit le jeudi, 6 septembre 2018, à la barre du tribunal correctionnel de Dixinn où il a reconnu les faits. « Oui, je l’ai frappé dans mon salon, les deux mains attachées et torse nue. Mais, depuis qu’elle est venue chez moi, cela a fait 14 ans, je ne l’ai jamais frappé. Je l’ai corrigé parce que j’ai peur qu’elle ne soit à la merci des garçons », a lancé le père adoptif, Aboubacar Soumah.

Un mort et plusieurs blessés dans une manifestation à Mandiana

Plusieurs personnes ont été blessées lors de la répression d’une manifestation des jeunes de Mandiana  ce vendredi matin par la force de l’ordre.

Des jeunes gens sont descendus dans la rue  dénoncer le manque d’infrastructures routières dans leur préfecture notamment sur l’axe Kankan-Mandiana.

« Aujourd’hui tout le monde sait que la route Kankan-Mandiana est devenue totalement impraticable. Nous sommes sortis ce matin pour exprimer notre profond regret face à l’abandon de notre préfecture par le chef de l’Etat et son gouvernement. Nous voulons que le président tienne ses promesses envers notre localité », a réagi Nouhan Bayo, un des leaders des jeunes de Mandiana.

Selon lui, cette marche déjà en cours, va du quartier Mandiana1 au bloc administratif de la préfecture où les jeunes vont livrer leur message aux autorités.

Les forces de l’ordre ont ouvert le feu sur les manifestants, faisant ainsi, selon l’un des leaders des manifestants, Nouhan Bayo,  un mort et trois blessés dont des cas qui seraient graves.

Le Directeur Préfectoral de la jeunesse a confirmé les tirs mais dit ne pas être informé d’un cas de mort pour le moment.

 

Citoyenneté: Deux gendarmes reçoivent des prix après avoir sauvé un enfant

Institué le 27 septembre 2017 par le chef de l’Etat, le prix de la citoyenneté,  a été décerné ce jeudi 13 septembre 2018 à deux gendarmes qui ont sauvé un enfant de 3 ans dans un feu qui s’est déclenché au troisième étage d’un immeuble à Sangoyah la semaine dernière. Ceci pour reconnaître et magnifier leur acte.

En procédant à la remise de ces prix, Kalifa Gassama Diaby, ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté, a au nom du gouvernement, rappelé la nécessité  de saluer ceux qui se démarquent par leurs actes citoyens qui font d’eux des modèles à suivre.

«Les sociétés humaines qui refusent des modèles sont celles qui fragilisent  leur socle moral. Les seuls modèles qui valent en Guinée sont ceux qui incarnent une certaine forme de réussite matérielle et financière, souvent au prix d’innombrables renoncements moraux….», a-t-il regretté.

Pour Gassama Diaby, sauver un enfant, est un acte héroïque hautement salutaire pour l’humanité. «Il n’y a pas plus grand honneur, plus grande fierté que celle de servir sa nation, son pays, son peuple, sa patrie. Il n’y  a pas de plus grande  élévation que  celle de servir l’humanité toute entière. Protéger et sauver une vie humaine, c’est protéger et sauver l’humanité toute  entière et lorsque c’est un enfant, c’est servir l’expression la plus pure et la plus innocente de l’humanité. La Guinée   doit être fière de vous», a-t-il lancé.

L’un des concerné Cheïck Moussa  Soumah a bénéficié d’une somme de 15 millions de francs guinéens et 250 exemplaires du livret citoyen, Youssouf Soumah, lui, est reparti avec un montant de 12 millions de francs guinéens et 250 exemplaires du livret citoyen et a été nommé ambassadeur de la citoyenneté auprès des écoles et des jeunes.

La  célébration de la journée africaine du droit d’auteur prévue ce vendredi

Le 14 septembre de chaque année, l’Afrique célèbre la journée africaine du droit d’auteur. Cette journée consiste à payer à l’auteur le droit de son travail. En prélude à cette célébration, le ministre de la Culture, des Sports, et du Patrimoine historique a fait une déclaration ce jeudi 13 septembre 2018.

Cette déclaration en prélude à la première journée africaine du droit d’auteur et de la gestion collective vise à la mise en adéquation des législations nationales avec l’environnement juridique international et au respect de la dignité des auteurs en payant leurs droits légitimes.

Une initiative prise à l’issue de deux activités organisées par le Comité Africain de la Confédération Internationale des Sociétés d’Auteurs et Compositeurs en vue de l’identification des priorités d’un plan stratégique visant à soutenir le développement de la gestion collective en Afrique.

Lors de ces activités, il a été identifié la communication et le plaidoyer comme stratégies de développement à être déployée de 2017 à 2020. Cela dans l’optique de fédérer les efforts et mutualiser les ressources déployées au niveau local, national et régional en matière de promotion de la gestion collective en Afrique.

Pour permettre également aux valeureux artistes de vivre du fruit de leurs créations, les décrets 446 et 447 du 15 septembre 1980, ont fixé le statut du bureau guinéen du droit d’auteur (BGDA), organisme de gestion du Droit d’Auteur et les droits voisins

«  La loi 043/APN/CP/80, définit non seulement le cadre de protection des œuvres des auteurs, artistes et interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion, mais aussi institue une protection spécifique du folklore. Cette loi, jadis avant-gardiste dans la sous-région est aujourd’hui dépassée et tombée en désuétude », a rappelé le ministre Sanoussy Bantama Sow.

Selon lui, il est nécessaire de réviser les lois nationales en les adaptant aux exigences des nouvelles infrastructures juridiques internationales et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

« Avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication et son corolaire le commerce électronique, les œuvres peuvent être reproduites à l’infini, être vues dans le monde entier, distribuées et entendues sans l’avis ou la présence de l’auteur. D’où l’impérieuse nécessité de réviser les lois nationales en les adaptant aux exigences des nouvelles infrastructures juridiques internationales»,  a-t-il suggéré.

Dans le cas spécifique de la Guinée, le ministre Sanoussy Bantama Sow considère que ce vide juridique a eu pour conséquence l’exploitation abusive des œuvres culturelles par les pirates.

« C’est pourquoi, mon département est actuellement engagé, avec l’expertise de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), à réviser totalement la loi en vigueur, une loi vieille de 38 ans. La nouvelle loi révisée prendra en compte les nouveaux droits qui sont proclamés dans les conventions et traités relatifs au droit d’auteur comme le droit de location, le droit de distribution, le droit d’importation et le droit relatif à la communication au public par câble ou par tout autre moyen de mise à disposition. Le droit d’auteur loin d’être une taxe est le salaire mérité de l’auteur. Il est la contrepartie de l’exploitation faite de ses œuvres », a-t-il précisé.

Afin que les auteurs vivent du fruit de leurs créations, le ministre invite tout le monde à se joindre aux hommes de culture pour plaider auprès du gouvernement et de l’Assemblée Nationale pour  l’adoption du projet de loi sur le droit d’Auteur.

Ligue des champions: Horoya AC veut faire tomber le Al Ahly

Le Horoya Athletic Club reçoit le Al Alhly demain vendredi en match aller des quarts de finale de la ligue des champions africaine. En prélude à cette rencontre qui aura lieu au stade du 28 septembre, les entraîneurs des deux équipes étaient face à la presse ce jeudi au siège de la Fédération Guinéenne de Football.

Victor Zvnuka, le coach de Horoya Athletic Club a reconnu que le Al Alhy est « un adversaire expérimenté », mais veut faire un résultat au match aller.

« Ce qui nous intéresse c’est de gagner le match de demain », a-t-il dit avant d’indiquer que le club  « va essayer d’aller de l’avant dès le début de la rencontre et tenter d’ouvrir le score très tôt…»

Si le coach annonce que le club de Conakry sera d’attaque dès le coup d’envoi de la rencontre, il a tout de même appelé ses joueurs à « être très attentif, se méfier » car le Al Alhy est « un ancien en ligue des champions africaine ».

En face, le club Egyptien dit respecter son adversaire mais veut rentrer avec un résultat satisfaisant.

« C’est un adversaire de très haut niveau, mais notre objectif est de gagner cette ligue des champions et cela veut dire forcément qu’on doit passer par des étapes importantes », a indiqué Patrice Carteron, le coach d’Al Alhly.

« On n’a une équipe expérimentée et on joue le plus souvent en fonction de l’adversaire, on fera en sorte d’être très costaud », a-t-il ajouté.

Crise à la cour constitutionnelle : Le Balai citoyen compte faire des manifestations sociales

Ces derniers temps, la cour constitutionnelle guinéenne connaît une crise interne sans précédent.

En effet, les membres de cette institution ne veulent plus la tête de leur président. Ils l’ont fait savoir à travers des réunions secrètes que les membres tiennent à l’absence de leur président et des déclarations de guerre que ces membres proféraient à l’égard du président de l’institution judiciaire. Ces membres sont allés jusqu’à destituer Kellefa Sall, président de la cour constitutionnelle.

Au cours d’une conférence animée ce jeudi à Conakry, le mouvement  Balai Citoyen s’est insurgée contre cette situation qui prévaut  à la cour constitutionnelle. Dans un mémorandum de dix pages, ces acteurs de la société civile ont demandé à une forte mobilisation des forces vives contre ce qu’ils appellent la « rébellion orchestrée par les conseillers de la cour constitutionnelle à l’adresse du Président Kelefa Sall ».

Selon le Balai citoyen, l’acte de ces conseillers de la cour « est un acharnement contre le Président comme un coup d’Etat constitutionnel, violant sur toute la ligne, les dispositions qui encadrent l’organisation et le fonctionnement de la cour », précise Sékou Koundouno, président du Balai Citoyen.

Sidéré par les agissements de ces conseillers, le Président du Balai Citoyen rappelle que la cour n’est pas un héritage familial. « Ils gèrent la cour comme une famille. C’est une insulte à la souveraineté guinéenne que des délinquants fassent une motion. Dès ce lundi nous allons nous mobiliser, le premier délinquant à empêcher Kelefa Sall de rentrer dans son bureau, marchera sur notre corps », a t- il menacé.

Lors de l’investiture du président Alpha Condé au compte de son deuxième mandat, Kellefa Sall, président de la Cour Constitutionnelle avait prévenu Alpha Condé contre les sirènes révisionnistes de la constitution. Pour beaucoup d’observateurs, c’est cette invite faite au président Guinéen qui serait la cause de sa destitution.

Pour cet activiste de la société civile guinéenne, il n’est pas question de penser à un éventuel troisième mandat en République de Guinée, et la Cour Constitutionnelle n’est pas un héritage familial. « La chose qui sera inadmissible ici, c’est de rêver à un troisième mandat de M. Alpha Condé. On se battra au prix de notre vie, nous appelons à la mobilisation des partis politiques de l’opposition, des syndicats, de la société civile, des médias de s’engager pour prouver aux gens qu’on n’est plus en 1920 », a-t-il lancé.

Le Balai citoyen envisage dans les prochains jours de faire des manifestations sociales devant la cour constitutionnelle, à travers des marches pacifiques et des meetings pour empêcher la possibilité de destitution de Kelefa Sall, président de l’institution.

Siguiri : Trois morts et un blessé grave dans un nouvel éboulement à Kintinia

Trois personnes ont péri et une autre a été blessée dans un nouvel éboulement survenu hier mercredi, 12 septembre 2018 à Kintinia, dans la préfecture de Siguiri. Parmi les victimes, figure une fille. Le sous-préfet de Kintinia appelle à la tenue d’un forum pour tenter de stopper cette situation préoccupante.

Les mineurs sont encore très nombreux à se rendre chaque jour dans les mines de cette sous-préfecture de Siguiri à la recherche de l’or, au prix même de leur vie.

C’est le cas de Mamady Doumbouya, marié à une femme et père de 2 enfants, Faya Kamano, père de 4 enfants et Aminata Camara, célibataire âgée de 20 ans. Les trois personnes ont trouvé la mort dans un éboulement survenu mercredi dans la mine d’or appelée « Somalie », située dans le district de Didi. Nanfadima Traoré, une autre jeune fille qui était avec eux, s’en est sortie avec de graves blessures. Elle a été admise d’urgence à l’hôpital préfectoral de Siguiri.

Vers l’organisation d’un forum sur l’exploitation artisanale

Suite à ce nouvel éboulement, le sous-préfet de Kintinia, Aliou Guissé, a appelé à la tenue d’un forum sur l’exploitation artisanale de l’or dans la localité.

« Dès après l’éboulement, j’ai appelé le préfet de Siguiri, je lui ai proposé l’organisation d’un forum sur les dangers de l’exploitation artisanale de l’or en cette période de grandes pluies.

Ensemble, nous allons chercher à trouver une solution à ce phénomène qui ne cesse d’endeuiller les familles. Il faut une synergie d’action, sinon moi seul je ne peux pas. Nous n’avons pas de police, mais avec l’implication de la préfecture, je pense que nous trouverons une solution. C’est terrible de voir les jeunes périrent à la recherche de leurs bien-être », a dit Aliou Guissé.

Le forum initié par l’autorité sous-préfectorale devrait avoir lieu la semaine prochaine.

Entretien entre Alpha Condé et président de StarTimes

Le 1er septembre à Pékin, le président guinéen, professeur Alpha Condé, s’est entretenu avec le président du groupe StarTimes, Pang Xinxing.

Venu en Chine dans le cadre du sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), le président guinéen a remercié StarTimes d’avoir achevé comme promis le projet « Accès à la TV satellite pour 10 000 villages africains » en Guinée avant le début de la Coupe du monde FIFA 2018 afin que tout le peuple guinéen puisse profiter de cette grande fête. Alpha Condé a souligné que parmi tous les pays africains à bénéficier de ce projet, la Guinée avait été le premier à le lancer et le premier à le compléter. Il s’est dit très reconnaissant envers la Chine pour son amitié et envers StarTimes pour sa contribution. Pang Xinxing, président du groupe StarTimes, a remercié le président guinéen pour son soutien sans lequel le projet n’aurait pu être mené à bien en Guinée.

« Accès à la TV satellite pour 10 000 villages africains »

Le 4 décembre 2015, lors de son discours d’ouverture au Sommet de Johannesburg du Forum sur la Coopération Chine-Afrique, le Président chinois Xi Jinping a annoncé que la Chine mettrait en œuvre des projets d’accès à la télévision par satellite dans 10 000 villages africains. Ce projet vise à permettre à chaque famille des zones rurales d’accéder à un signal numérique offrant des images de haute qualité et des programmes riches et variés. Ce faisant, il permet aux familles rurales africaines d’accéder à l’information et de combattre la « Fracture numérique ».

Quelque 10 000 villages de 25 pays africains bénéficieront de ce projet. En Guinée, ce sont près de 300 villages qui ont été équipés d’accès à la télévision par satellite.

Opérateur leader de la télévision numérique en Afrique, StarTimes a été désigné pour mettre en œuvre ce projet sous la direction des gouvernements chinois et africains.

Transition vers le numérique

Le président Alpha Condé a également abordé le sujet de la transition vers la télévision numérique. Il a déclaré que la Guinée ayant intégré l’alliance Smart Africa, dont l’objectif est de promouvoir la transformation digitale sur le continent africain, le projet de migration vers le numérique mené par le groupe StarTimes aiderait son pays à atteindre son objectif. Le président guinéen a réaffirmé son soutien envers ce projet et sa volonté de le mener à bien au plus tôt pour le bénéfice du peuple guinéen.

La transition vers le numérique est un processus complexe de passage de la radiodiffusion analogique à la radiodiffusion numérique. Promue par l’Union internationale des télécommunications, elle permet de libérer le spectre des fréquences pour stimuler l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC), de développer le secteur de la télévision et d’apporter aux téléspectateurs une meilleure qualité d’image ainsi que de nouveaux services.

Alors que la Chine et la Guinée s’apprêtent en 2019 à célébrer le 60e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques, Pang Xinxing a souhaité que le Sommet du FOCAC renforce l’amitié entre la Chine et la Guinée.

StarTimes

StarTimes est le premier opérateur de télévision numérique en Afrique, avec près de 20 millions d’utilisateurs et un signal couvrant tout le continent. Son réseau de distribution massif est composé de 200 salles de marque, de 3 000 magasins de proximité, et de 5 000 distributeurs. StarTimes possède sa propre plate-forme de contenus variés avec 480 chaînes d’informations, de cinéma, de sport, de divertissement, pour enfants, etc. La vision de l’entreprise est de « Permettre à chaque famille africaine d’être capable de s’abonner à la télévision numérique et d’en jouir », en combinant les systèmes de télévision numérique terrestre et par satellite ainsi que des services de vidéo en ligne (OTT) pour fournir une plate-forme numérique sans fil à la fois ouverte et sûre. StarTimes dispose d’un service de transmission de signal robuste pour radiodiffuseurs publics et privés, et offre aux consommateurs des programmes exceptionnels de TV payante, des services multimédia mobile et de connectivité Internet mais également des services en ligne.