Crise à la Cour constitutionnelle: destitué, Kelefa Sall bénéficie du soutien des Forces Sociales

Une délégation des forces sociales de Guinée, avec à sa tête Abdourahamane Sanoh, a été reçu en audience par Kelefa Sall, le président « destitué » de la cour constitutionnelle, ce mardi 18 septembre 2018 à son bureau.

Après une heure d’échange, Abdourahamane Sano, président de la Plateforme des citoyens unis pour le développement (PCUD), une plateforme de la société civile guinéenne, est revenu sur l’objectif de cet entretien.

« Notre visite s’inscrit dans le cadre d’apporter notre soutien à cette importante institution de la République tout en regrettant et fustigeant l’attitude de certains conseillers dont le comportement est de nature à mettre en danger la jeune démocratie que nous sommes en train de construire », a affirmé Abdourahmane Sanoh, coordinateur national des Forces Sociales de Guinée avant de poursuivre en ces termes : « Nous venons, exprimer la déception et le désarroi des populations vis-à-vis de l’attitude de ces conseillers-là, apporter notre soutien à la cour et demander à son président de maintenir le cap afin de permettre que la cour constitutionnelle puisse continuer à jouer le rôle qui est le sien en ce qui concerne la consolidation de la démocratie », a-t- il rajouté.

À la question de savoir, dans quel état ils ont trouvé le président Kélèfa Sall, M. Sano répond : « C’est un  homme serein, apaisé qui apparemment n’est pas au courant de ce qui se passe. C’est nous qui l’avons demandé de nous rencontrer. Et je crois qu’il ne demandait de rencontrer quelqu’un parce que, il considère ce qui se passe comme un non-événement », a-t- il rapporté.

Il a par ailleurs, le président de la PCUD a lancé un appel à l’endroit des guinéens: « Je demande à tous les membres des forces sociales et la population de continuer à se mobiliser pour que personne ne vienne à l’orée  des échéances électorales que nous avons,  notamment, les législatives, le présidentiel à venir, que personne ne vienne les perturber ».

Les forces sociales envisagent un sit-in devant la cour constitutionnelle ce mercredi matin pour une fois de plus, affirmer leur soutien à Kelefa Sall.

Destitution du kellefa Sall à la cour constitutionnelle: le barreau de Guinée s’oppose  et dénonce une violation des règles en la matière

Le barreau de Guinée a animé une conférence de presse ce mardi 18 septembre 2018 à Conakry. Objectif : se prononcer sur la crise qui mine la cour constitutionnelle notamment la destitution de Kelefa Sall à la présidence de l’institution.

Lors de la conférence, le président de l’ordre des avocats de Guinée Mohamed Traoré a dénoncé le non-respect de la loi en vigueur: « La notion d’empêchement ici, nous ramène à l’incapacité physique ou mentale qu’une personne a à assumer une fonction et cette incapacité physique ou mentale doit être attestée par un collège de médecins parce qu’il s’agit d’une correction éminemment technique. Partant de là est ce qu’on peut dire que la cour constitutionnelle où les huit juges constitutionnels aient retiré leur confiance au président de l’institution constitue un empêchement. La réponse, elle est non sans ambiguïté », précise le président de l’ordre des bâtonniers de Guinée.

Lors de la prestation de serment du président de la République en 2015 au compte de son deuxième mandat, Kelefa Sall avait conseillé  à Alpha Condé de ne pas accepter les sirènes révisionnistes. Pour beaucoup d’observateurs, ce discours serait aujourd’hui à la base de cette crise à la cour constitutionnelle. Le président de l’ordre des bâtonniers de Guinée estime que ce discours n’a rien à voir dedans. « La question du débat relatif au discours de 2015, à mon avis c’est un faux débat. Il faut se centrer sur ce qui est le véritable problème c’est à dire le respect de la légalité. Le véritable problème c’est de faire en sorte que nous ayons des institutions crédibles. »

Le Barreau de Guinée a invité les membres de la cour constitutionnelle à être exemplaires et légalistes et d’éviter de se donner en spectacle devant la communauté nationale et internationale.

Négociation SLEECG- Gouvernement: Aboubacar Soumah durcit le ton et menace d’appeler à une grève générale 

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) menace de lancer une grève à compter du 03 octobre 2018 si les négociations ne reprennent pas d’ici  le 23 septembre prochain.

Aux dires du secrétaire général de la structure syndicale, un préavis de grève sera adressé au gouvernement. Un préavis dans lequel il  invitera tous les enseignants  à ne pas répondre à l’appel de l’ouverture des classes prochaines. C’est ce qui ressort d’une assemblée générale qui s’est tenue ce mardi au siège du SLEECG à Donka.

« Il a été décidé que si d’ici la date du 23 septembre 2018, nous ne recevons aucun appel de la part du gouvernement nous invitant à la table de négociation autour des 8 millions de salaire de base, alors nous allons déposer un avis de grève au niveau du gouvernement demandant à tous les enseignants de la République de Guinée de ne pas répondre à l’appel qui va être lancé par le gouvernement pour l’ouverture des classes le 03 octobre 2018 », averti Aboubacar Soumah .

Sur invitation du gouvernement, un représentant du bureau international du travail (BIT) est à Conakry pour organiser des rencontres avec le mouvement syndical guinéen, les organisations non gouvernementales et la société civile. Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée affirme qu’il ne prendra plus part au forum pour des raisons diverses: « Ce représentant du BIT est venu avec une feuille de route bien préparée dans laquelle on veut demander la signature d’une trêve sociale au mouvement syndical. Dans sa communication nous avons remarqué la prise de position en faveur du gouvernement. Le SLEECG a décidé qu’il ne prendra plus part à ce forum », a précisé Aboubacar Soumah secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée.

Poursuivant, Aboubacar Soumah a réitéré que le bureau exécutif du SLEECG est disposé à reprendre les négociations avec le gouvernement.

Pour rappel, ces négociations avaient été suspendues suite à l’arrestation du chargé de communication du SLEECG qui avait été libéré le lendemain de son arrestation.

Naissance d’un nouveau parti politique

Aliou Bah vient de lancer une nouvelle formation politique.

L’ex porte-parole du parti de Faya Millimono déjoue ainsi tous les pronostics qui l’annonçaient à l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).

Il était militant au sein du Bloc Libéral.

« A compter de ce jour, j’assume la responsabilité de président de l’organe provisoire de direction d’un parti politique qui s’appelle le Mouvement démocratique libéral (Model) », a annoncé l’ancien chargé de communication du Bloc Libéral.

C’est au cours d’une conférence de presse que l’ancien directeur de campagne de Faya Millimono à la présidentielle de 2015 a officialisé sa nouvelle casquette politique.

Des boutiques du marché central de Labé cambriolées

Au moins huit boutiques ont été cambriolées au marché central de la ville de Karamoko Alpha Mo Labé, a-t-on appris mardi des sources concordantes.

Ces huit magasins ont été vandalisés par des inconnus. Les malfaiteurs ont réussir à s’introduire dans les magasins en passant par le toit.

Un commerçant donc la boutique a également été cambriolée, a décidé de porter plainte auprès des autorités.

« Pour la première fois, j’ai fait appel à la chambre de commerce, sans succès. On a voulu traduire le gardien en justice, mais les autres commerçants victimes se sont retirées. Je ne pouvais pas suivre le dossier seul. Là encore, j’ignore combien j’ai perdu dans cette attaque », explique Alpha Mamadou Garambé Diallo, sous le choc.

Mamadou Telly Bah, l’administrateur du marché, se dit surpris de cette autre attaque.

« Les malfrats ont attaqué quatre magasins en plus de quatre autre qu’ils avaient attaqués la semaine dernière. Nous n’avons même pas fini de mener les enquêtes, ils viennent cambrioler encore », regrette-t-il.

 

Tournoi UFOA Zone A : la Guinée affronte le Sénégal ce mardi en finale

Les U17 de la Guinée jouent la finale face au Sénégal ce mardi à partir de 16H 30 au stade Galandou Diouf de Rufisque. En effet, déjà qualifié à la CAN U17 Tanzanie 2019, les Guinéens veulent terminer en beauté pour assurer leur suprématie dans la sous-région.

Pour rappel, les éliminatoires qui sont organisées pour la première fois sous forme de tournoi par région, ont vu la qualification de 8 sélections pour la prochaine CAN. Après le Nigeria qui s’est qualifié ce samedi dans la zone UFOA B (Union des Fédérations Ouest-Africaines de Football, zone B), le Sénégal et la Guinée ont à leur tour validé leur billet dimanche dernier dans la zone UFOA A.

Ils sont donc rejoints par la Tanzanie, pays-hôte, l’Angola, le Cameroun, l’Ouganda et le Maroc.

Voilà un dessert minceur à choisir quand on veut maigrir

Quand on pense à sa ligne, on veut parfois tirer un trait sur les desserts.   Ce n’est pas forcément très constructif : plus on se prive, plus le danger de « craquer » est grand. Il vaut donc mieux se tourner vers des desserts peu caloriques que de se priver totalement.

Bonne nouvelle pour les fans de chocolat

Le chocolat n’est pas un ennemi de notre ligne. Du moins si on choisit du chocolat noir riche en cacao (au moins 70 %), pauvre en sucres et en graisses. Même en plein régime, rien n’interdit d’en croquer un ou deux carrés. D’autant plus qu’il est bon pour le moral grâce à sa forte concentration en magnésium. Autre idée : utiliser de la poudre de cacao nature pour agrémenter un yaourt 0 % ou du fromage blanc 0 %.

A coté du chocolat, il y a aussi :

– Les fruits frais de saison

– Les laitages light (les yaourts à 0 % ou le fromage blanc à 0 % mg peuvent aussi faire office de dessert, tant qu’on n’ajoute pas de sucre ou de confiture dedans).

 

Koundou Waka de retour sur la scène musicale avec « la haine de l’autre »

Après un long moment d’absence, Abraham Sonty annonce son retour avec un nouvel album  de 12 titres intitulé « La haine de l’autre ».

Sa sortie officielle est prévue pour le vendredi 7 décembre 2018 à l’hôtel Palm Camayenne. Un show case suivra le dimanche 9 décembre sur l’esplanade du Palais du peuple.

Dans la carrière musicale du concepteur des albums Koundou Waka, Wamagakhou, Sagalata Birigoé et Polossé, La haine de l’autre reste une consécration. « Parce que jusque-là, j’apprenais à chanter », soutient sans modestie aucune Abraham Sonty, malgré l’énorme succès qu’ont connu ces tubes.

Aujourd’hui plus qu’hier, l’artiste au pied magique murit de l’ambition pour la Guinée qui lui reste si chère : c’est celle de faire en sorte que la Guinée puisse reconquérir culturellement sa place à l’échelle planétaire. Et pour réussir ce challenge, Abraham compte sur l’implication individuelle et collective de chacun et de tous, en vue, dit-il, d’un sursaut patriotique.

Mais comment est-ce possible quand on sait qu’Abraham chante La haine de l’autre synonyme  de ‘‘ne pas aimer voir son prochain évoluer ?’’ C’est la réelle motivation de Koundou Waka à baptiser comme tel son album pour inverser la tendance. S’inspirant de l’adage arabe selon lequel « la jalousie (positive) est préférable à la haine », Abraham Sonty laisse entendre que la haine constitue un frein à tout développement. D’où tout son combat pour le dénoncer et tenter de dissuader ses adeptes.

Par ce chef-d’œuvre, l’artiste entend faire danser le monde entier sur les sons et rythmes authentiquement guinéens. Mais d’ici-là, il plaide pour l’instauration d’une politique pour aider les gens à exceller dans leurs domaines respectifs.

« Malédiction à celui qui nourrit la haine ! Malédiction à celui qui nourrit la guerre ! Malédiction à celui qui nourrit la rancune et qui en fait un moyen afin de détruire autrui ! ». Tels sont entre autres messages que véhicule Abraham dans La haine de l’autre qui expose également sur le quotidien vécu du guinéen.

L’autre titre qui fait feu dans la cité actuellement, c’est Dödö. Par cet autre titre qui a pris une belle envolée avant même la sortie de l’album, Sonty brise le silence sur tout ce qui est exposé, notamment sur les réseaux sociaux où des gens se livrent à la perversité sans vergogne. « Est-ce dû à la démission parentale ou que c’est le monde qui va à l’envers ? », s’interroge l’artiste.

Même s’il a la réponse à ces deux interrogations, Abraham Sonty la réserve pour ses adulés fans et admirateurs qui rallieront l’un ou l’autre des deux sites retenus pour la sortie de l’album les 7 et 9 décembre prochain.

Crise à la Cour Constitutionnelle: Les huit conseillers réagissent (Communiqué)

Depuis la semaine dernière , l’affaire de la crise à la cour constitutionnelle fait la une de certains médias. En effet, les huit conseillers de la cour se sont retrouvés et ont rendu public un arrêt qui fait office de destitution de Kelefa Sall, président de la dite cour. Depuis, des analyses  diverses vont bon train dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les rues de Conakry. Chacun y va de son commentaire.

Ce lundi, les concernés ont brisé le silence à travers un communiqué lu à la télévision nationale dont voici:

Depuis quelques jours , certains médias, hommes politiques et acteurs de la société civile guinéenne à travers des allégations accusent la cour constitutionnelle d’être un instrument au service du pouvoir politique.  Ces propos, pas loin d’être diffamatoires sont faits à dessein pour semer le doute dans l’esprit des citoyens. Les membres de la cour constitutionnelle, fidels à la tradition de réserve de leur institution avaient décidé de ne pas réagir pour ne pas alimenter inutilement un débat publique autour d’une accusation qu’ils jugent infondée, injuste et injustifiable. Face à la récurrence des allégations de nature à discréditer la cour constitutionnelle et à créer la confusion au sein de la cité, les membres de la cour constitutionnelle se font le devoir d’apporter quelques éclaircissements à ces informations dénouees de tout fondement. À titre illustratif, la plainiere du 19 juillet 2018, avait mise en place une commission de travail pour rédiger un projet relatif aux modalités d’application de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la cour. Ce texte a été disputé, amendé et signé par la plainiere y compris M. Kelefa Sall.

Ce dernier a été mandaté de transmettre le dit projet au président de la République. Contre toute attente ,dans sa lettre M. Kelefa Sall a demandé au président de la République de ne pas considérer le projet de décret alors qu’il en est signataire. Et pire, M. Kelefa Sall s’est permis de lire devant la plainiere autre chose que le contenu réel de la lettre de transmission avant de sortir précipitamment la salle de délibération avec la dite lettre. Attitude qui déshonore les fonctions de président d’une cour constitutionnelle. Ainsi, par ce comportement, M. Kelefa Sall s’est complètement disqualifié et a perdu toute légitimité et toute confiance de la cour. Ce qui a motivé donc les conseillers à engager la procédure d’empechement tel que prévu à l’article 10 de la loi organique L006/2011/CNT du 10 mars 2011 portant organisation et fonctionnement de la cour constitutionnelle publié au journal officiel de la République numéro spécial de mai 2015.

À titre pédagogique, la cour tient à préciser que :

1)L’indépendance de la cour constitutionnelle et le respect de la constitution reposent sur les épaules de chaque membre. La cour statue en formation collégiale, peu importe la position d’un membre fût-il président ou vice président , c’est la majorité qui décide. Il n’y a au sein de la cour aucun lien de subordination .

2) Dans la prise de décision, les membres de la cour ne peuvent recevoir ni de recommandations, ni de directives encore moins d’ordre venant de l’extérieur de quelque bord que ce soit. Ils n’obeissent qu’à leur serment et à leur conscience.

3) Les décisions ou déclarations de la cour sont notifiées au président de la République et au président de l’assemblée nationale pour validation. C’est dans ce sens que  la motion de retait de confiance a été notifié au président de l’assemblée nationale à titre d’information et non à l’assemblée nationale pour validation.

4) Tout discours de la cour, y compris celui lu lors de l’investiture du 14 décembre 2015 par M. Kelefa Sall, est conçu et rédigé par la cour. L’empechement constaté et déclaré par l’arrêt RI001 du 12 septembre 2018 à l’encontre de  M. Kelefa Sall ne l’exclu pas comme membre de la cour constitutionnelle mais le relève comme président de la dite cour.

Par conséquent, il lui est loisible de se présenter à sa propre succession.

En définitive, les membres de la cour constitutionnelle ne sont nullement ébranlés par les allégations à son encontre affirment solennellement leur détermination à assumer les missions à eux assignées par la constitution et les lois pertinentes dans le seul intérêt du peuple guinéen. Elle en appelle à l’esprit de responsabilité et à la sagesse de chacun et de tous.

Les membres de la cour constitutionnelle

L’OGDH sur la crise a la Cour Constitutionnelle: « C’est un péril pour la démocratie en Guinée »

L’organisation guinéenne des droits de l’homme et du citoyen se dit préoccupée par la situation qui prévaut au niveau de la cour constitutionnelle.

Elle l’a fait savoir ce lundi 17 septembre 2018 par une déclaration rendue publique à la maison commune des journalistes.

« Consciente de l’important rôle dévolu à la cour constitutionnelle à titre de gardienne de la constitution et garant du fonctionnement correct des institutions étatiques, toute décision ou tout acte visant à la fragilisation de cette haute juridiction, constitue un péril pour la démocratie en Guinée », a affirmé Elhadj Malal Diallo, président de l’organisation.

« Les derniers actes de la cour constitutionnelle en l’occurrence « la motion de défiance » du 05 septembre 2018 et l’arrêt du 12 septembre 2018, violent catégoriquement les textes précités, notamment les dispositions de l’article 158 de la nouvelle loi organique  sur la cour suprême du 23 février 2017 qui dispose que lorsqu’un crime ou délit est commis par un membre de la cour constitutionnelle, de la cour suprême, de la cour des comptes ou un magistrat de la cour d’appel, celui-ci est poursuivi conformément aux dispositions des articles 102 alinéa 3 et 115 alinéa 2 de la constitution. En cas de poursuite, les fonctions de poursuite et d’instruction sont exercées par le procureur général près la cour suprême ou par un autre président de chambre. En matière criminelle, la chambre pénale prononce la mise en accusation et renvoie l’affaire devant les chambres réunies », a rappelle Elhadj Mamadou Malal Diallo, président de l’OGDH.

Poursuivant, l’organisation guinéenne des droits de l’homme et du citoyen lance un appel aux membres de la cour constitutionnelle et aux organisations de la société civile guinéenne.

« En considérant ce qui précède, l’organisation guinéenne des droits de l’homme et du citoyen appelle les membres de la cour constitutionnelle au respect de la constitution et tous les textes législatifs et réglementaires régissant leur juridiction, et a la société civile, dans son ensemble, à mener des actions pour le respect strict de la constitution et des lois de la République ».

S’exprimant sur les évènements qui se sont produits la semaine dernière à Mandiana, l’OGDH condamne fermement les violations des droits de l’homme et demande que justice soit faite pour punir les auteurs de « cette barbarie » à la hauteur de leur forfaiture.