Cheick Touré placé sous mandat de dépôt pour énonciations calomnieuses et diffamation (Communiqué)

Conakry (journaldeconakry.com) – Suite à la déclaration de Monsieur Cheick TOURE, secrétaire général du syndicat du Port Autonome de Conakry, en date du 13 septembre 2018, lors d’un meeting devant les travailleurs dudit port faisant offense au Chef de l’Etat.

Le Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry a instruit le Directeur National de la Police Judiciaire en date du 14 septembre 2018 courant, à l’effet d’ouvrir des enquêtes et procéder à l’interpellation de l’intéressé.

Interpellé Mardi, le 18 septembre 2018, le susnommé a été entendu sur les faits de dénonciations calomnieuses et diffamation, infractions prévues et punies par les articles 361, 363, et 364 du code pénal.

Déféré le mercredi 19 septembre 2018 courant, le doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance de Kaloum a été saisi à l’effet d’instruire le dossier.

Apres interrogatoire, il a été placé sous mandat de dépôt pour la suite des enquêtes.

Fait à Conakry, le 21 septembre 2018

Le Procureur de la République Près le
Tribunal de Première Instance de kaloum

SIR ABOUBACAR SYLLA

Les artistes Elie Kamano et Takana Zion font la paix

Conakry (journalducameroun.com) – Grâce à une médiation du ministre des Hydrocarbures, Diakaria Koulibaly, les artistes Elie Kamano et Takana Zion font la paix. Les deux stars étaient dimanche face à la presse pour annoncer un concert qu’ils comptent livrer le 11 novembre 2018 au stade du 28 septembre pour prôner la paix entre Guinéens.

«On a partagé beaucoup de choses avant que le ministre, guidé par un esprit positif certainement, ne nous appelle pour encore renforcer les liens. (…) Quand il m’a proposé l’idée de faire un concert avec Elie Kamano et, éventuellement, renforcer les liens, ça m’a beaucoup plu», a témoigné Takana Zion.

Selon Takana Zion, cette réconciliation et le concert à deux qui va suivre, leur permettront aussi d’être en phase avec le message de paix qu’ils véhiculent à travers leur musique.

«Si Elie et Takana chantent l’unité et la paix et qu’eux-mêmes ne sont pas unis, ils ne vivent pas en paix, comment souhaiteraient-ils que la Guinée soit en paix. Nous sommes en train de faire un pas vers l’avenir car nous sommes en train de faire comme nous le disons dans les chansons», a mentionné Takana Zion.

MESRS : point de presse sur le calendrier universitaire et les résultats des orientations session 2018

Conakry (journalducameroun.com) – Le ministère guinéen de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé ce samedi 22 septembre 2018 dans la salle des fêtes de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, lors d’un point de presse, la proclamation officielle des résultats des orientations des bacheliers, le calendrier académique et certaines mesures prises par la CRDG pour l’année universitaire 2018-2019.

Dr Binko Mamady TOURE, Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, accompagné de Pr Momo BANGOURA Directeur Général de l’enseignement supérieur, de Dr Doussou Lancinet TRAORE recteur de GAMAL et président de la conférence des recteurs et directeurs généraux des IES publiques, de Dr Fanta KABA Directrice de ESTH et de plusieurs autres cadres du département, a présidé ce point de presse. Pour introduire, Monsieur le secrétaire général à remercier l’ensemble des cadres et des journalistes qui ont bien voulu répondre à l’appel du département. Il a ensuite dégagé les articulations du point de presse avant de passer la parole au Directeur Général de l’enseignement supérieur.

Pr Momo BANGOURA a lu la déclaration déclinant le calendrier universitaire 2018-2019 que le MESRS a adopté en collaboration avec la conférence des recteurs et directeurs généraux (CRDG).

Selon ce calendrier, la date de la rentrée universitaire est fixée au mercredi 03 octobre 2018 à 8h 00 sur toute l’étendue du territoire national, avec le démarrage effectif des cours le lundi 08 octobre 2018 à 8h 00. Cette année académique qui s’étend du lundi 08 octobre 2018 au samedi 29 juin 2019 est divisée en deux (2) semestres.

Pour lui, l’objectif affiché par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est de marquer sa ferme volonté d’améliorer la gouvernance et renforcer les normes académiques pour une meilleures qualification du système d’enseignement supérieur aussi bien dans le public que dans le privé. Pour terminer son allocution, Pr Momo BANGOURA a lancé un appel aux Recteurs et Directeurs Généraux des IES publiques, des Fondateurs des IES Privées de prendre toutes les dispositions nécessaires pour un déroulement correct de l’année universitaire 2018-2019.

Pour Dr Doussou Lancinet TRAORE président de la Conférence des Recteurs et Directeurs Généraux (CRDG), la nouvelle année académique 2018-2019 s’annonce encore plus prometteuse. Pour permettre aux IES de qualifier davantage leurs services à l’étudiant, les mesures suivantes sont prises par sa structure et entrent en vigueur comme suit :

  1. Année universitaire 2018-2019
  1. Tarif d’inscription des nouveaux étudiants : 250 000 GNF par étudiant ;
  2. Tarif de réinscription des anciens étudiants : 10 000 GNF par étudiant en situation de réinscription à un niveau hors 1ère année.
  1. A compter de l’année universitaire 2019-2020 :
  1. Tarif d’inscription des nouveaux étudiants : 250 000 GNF par étudiant en 1ère année ;
  2. Tarif de réinscription des anciens étudiants : 200 000 GNF par étudiant en situation de réinscription à un niveau hors 1ère année.

Selon le président de la Conférence des Recteurs et Directeurs Généraux (CRDG), les frais d’inscription et de réinscription ainsi fixés couvrent plusieurs services comme la biométrie, la carte d’accès à la bibliothèque de l’institut, l’attestation d’inscription et de réinscription, le livret universitaire, le suivi du parcours et l’assurance maladie et la carte de l’étudiant.

Dr Binko Mamady TOURE, Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, ils sont au total, 21579 (dont 21559 de la session 2018) nouveaux bacheliers à orienter à l’ouverture de la plateforme GUPOL le 17 août 2018. A la clôture des opérations d’orientation le 27 août 2018 ils étaient 21299 qui ont créé leur compte, parmi lesquels les 21 111 ayant respecté tout le processus ont été orienté.

Après la série de questions-réponses qui mis fin à la conférence de presse, Monsieur le secrétaire est passé serrer la main aux participants de l’atelier de formation des formateurs à l’intégration pédagogique des TIC.

 

Mamou : un Espagnol arrêté pour trafic d’espèces protégées

Mamou (journaldeconakry.com) – Un citoyen espagnol a été arrêté par les services de sécurité ce samedi 22 septembre dans sa résidence à Room sur les îles de Los. L’arrestation de Carlos Corcès Bistamante fait suite  à un mandat d’amener émis par le parquet du tribunal de première instance de Mamou.

« à la date du 20 septembre 2018, notre parquet a été saisi par une dénonciation de la direction nationale des eaux et forets pour délits d’abattage d’espèces animales protégées, détention, circulation et commercialisation d’espèces animales intégralement protégées. Une mission de la compagnie de gendarmerie territoriale de Mamou appuyée par les officiers du ministère de l’environnement s’est rendue à Sabouya un secteur du district de Farenta dans la sous préfecture de Soya », a expliqué  Elhadj Sidiki Camara, procureur de la république prés le tribunal de première instance de Mamou.

« Les constations faites par la mission révèle ceci : abattage d’espèces animales intégralement protégées, détention, circulation et commercialisation d’une tête de cob de fassa, une tête de buffle, trophées d’espèces animales intégralement protégées par le code de protection de la faune sauvage et réglementation de la chasse », a-t-il ajouté.

Le procureur a fait savoir que « trois fusils à canon rayé ont été saisis ».

« La mission a interpellé sur le champ un premier suspect nommé Mohamed Camara avec qui les objets cités ont été saisis. Au cours de sa première comparution, Mohamed Camara a cité un citoyen espagnol qui se trouvait aux iles de Room. C’est ainsi que sur nos réquisitions, le juge d’instruction a décerné un mandat d’amener contre ledit citoyen espagnol à la date du 21 septembre 2018. La DPJ de Conakry a exécuté le mandat. L’espagnol a été arrêté. Sur instruction de Monsieur le procureur général, il a été conduit ce jour samedi devant notre parquet. Le juge d’instruction l’a inculpé pour les mêmes faits et l’a placé sous mandat de dépôt. Tous les deux seront détenus à la maison centrale de Mamou pour les besoins de l’information judiciaire ouverte », explique-t-il.

 

Journée internationale de la paix: Voici la déclaration de Kalifa Gassama Diaby

Conakry (Journaldeconakry.com) – Le 21 septembre de chaque année, l’humanité célèbre la journée internationale de la paix. En Guinée, c’est le ministre de l’Unite nationale et de la Citoyenneté qui, au nom du gouvernement , a rendu public une déclaration.

Déclaration dans laquelle, Kalifa Gassama Diaby invite les guinéens a la preserver la paix tout en refusant la haine et la violence.

Lisez!
«Chers compatriotes, chaque année, l’humanité célèbre ce 21 septembre, la journée internationale de la paix sous le thème, « le droit à la paix ». 70 ans après la déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies. Cette célébration est l’occasion de rappeler aux Etats, leurs obligations et leurs responsabilités de garantir à leurs peuples respectifs,un environnement et conditions dignes aux peuples en mettant fin aux conflits menaçant la paix. Leur rappelant ainsi le droit fondamental des peuples et des individus à la paix. Cette obligation de paix en faveur des peuples implique pour les États, la conception, la définition et la mise en œuvre concrète des politiques publiques en faveurs de la paix et de la stabilité démocratique et cela passe nécessairement par le respect effectif des droits et libertés de chaque personne humaine et de chaque citoyen, car la paix est beaucoup plus importante que la réduire à de simples incantations  pendant que les actes vont dans le sens contraire. La paix est trop essentielle pour la laisser submerger  par nos désirs égoïstes narcissiques et claniques. Hélas, disons le clairement, notre pays sans être en guerre, se trouve dans une situation de fragile paix et de multiples menaces pour celle-ci. Le non respect des lois de la République fragilise notre vivre ensemble démocratique. Les promoteurs de la haine, de la division, de la discrimination prolifèrent avec insolence et irresponsabilité au détriment du respect mutuel et de la fraternité démocratique. La violence enracine dans nos quotidiens avec complaisance et insensibilité au mépris de l’humanité. Des injustices se banalisent avec offense et  insolence.
La pauvreté et la misère comme facteur de menace pour la paix, étrangle nos concitoyens. La politique perd son sens et sa finalité heureuse. Notre système démocratique se perd dans des conjonctures malsaines. On use de la force en ignorant les lois de la République. Les violences et les injustices récemment  subit à Madiana ne seraient certainement pas arrivées si les précédents à Conakry, à Boké, à kindia, à Siguiri où dans la région forestière avaient été punis et sanctionnés. Avant Mandiana, combien de citoyens sont morts par balles à Conakry et dans d’autres villes de notre pays. Où sont les auteurs de ces crimes, où est la justice pour ces âmes tristement arrachées avec des familles t plongées dans la tristesse, c’est insupportable et cela est une menace pour notre paix collective. Nous payons donc aujourd’hui, le prix de notre complaisance immorale  et de la culture de l’impunité et du laisser aller. Il n’est pas acceptable que la vie de nos concitoyens soit si peu importante. Rien ne justifie qu’on enlève la vie d’un citoyen, ni à Siguiri, ni à N’zérékoré, ni à Labé, ni à Conakry. On aurait pas connu ce drame insupportable à Mandiana si les premières victimes des manifestations avaient bénéficié de la justice à travers des sanctions sévères et exemplaires. Le mal reste le mal, l’injustice reste l’injustice, peu importe qui le subit ou qui en profite ils doivent être combattus pour espérer une paix durable.»

Crise à la cour constitutionnelle : le balai citoyen projette d’autres manifestations

Conakry (journaldeconakry.com) La cellule balai citoyen était de nouveau face à la presse ce 21 vendredi 21 septembre 2018 à Conakry.

Objectif, faire le bilan du sit-in organisé le mercredi dernier et annoncé une série de manifestations prévues dans les cinq communes de Conakry la semaine prochaine.

« Nous saluons la forte adhésion, soutien et mobilisation des forces vives de la nation (partis politique, syndicats, organisations de la société civile, médias, profession libérale, citoyennes et citoyens engagés), lors du sit-in du mercredi 19 septembre 2018. Tous et toutes, plus mobilisé que jamais dans cette lutte noble et difficile d’instauration d’un Etat de droit qui exige plus de sacrifices des hommes et femmes de cette nation. Les intimidations, menaces ou tentatives de déstabilisation ne marcheront pas, car rien ne sera comme avant », déclare François Kolié, porte-parole de la cellule balai citoyen.

Poursuivant son intervention, il a annoncé que le 24 septembre prochain, une rencontre citoyenne de sensibilisation sera organisée dans les communes de Kaloum et Matam ; le 25 septembre dans les communes de Dixinn, Ratoma et Matoto. Le 26 septembre, une journée ville morte sur toute l’étendue du territoire national. Et 27 septembre, une marche citoyenne dans les cinq commune de Conakry, dont le point de rencontre sera devant la cour constitutionnelle.

Selon le porte-parole du Balai Citoyen, une lettre d’information à été envoyée au président de conseil de ville, le général Mathurin Bangoura pour la sécurisation de la dite marche.

Par ailleurs, l’administrateur général de balai citoyen, Sékou Koundouno, a annoncé avoir adressé une lettre au président de la République sur la crise que traverse la cour constitutionnelle pour, dit il, solliciter  son intervention sur la crise au niveau de la cour constitutionnelle conformément à la constitution guinéenne dans son article 45 aliéna 3.

Et d’ajouter « Nous vous exhortons en temps que garant des institutions, a faire valoir vos prérogatives pour éviter à la nation des tensions sociales qui puissent occasionnées une instabilité sociale, politique et économique qui risquerait de remettre en cause vos innombrables efforts dans le cadre de la prévention de la paix, la quiétude sociale, la démocratie et la bonne gouvernance », a indiqué Sekou Koundouno, administrateur général de la cellule balai citoyen.

Baba Léno: l’arbitre guinéen écope de 10 ans de suspension pour corruption

Conakry (journaldeconakry.com) – La CAF a rendu son verdict dans le dossier de Baba Léno, l’arbitre guinéen accusé de corruption. L’instance dirigeante du football guinéen suspend le Guinéen pour une durée de 10 ans.

L’arbitre guinéen, Baba Léno, n’officiera pas un match pendant les 10 prochaines années. Il a été suspendu par la confédération africaine de football qui l’a reconnu coupable d’appartenance à un groupe d’arbitres corrompus. Cette lourde sanction intervient plus d’un mois après la suspension provisoire de Baba Léno le 12 août dernier.

Selon la CAF, l’arbitre guinéen a fait partie d’un réseau à l’origine d’un scandale de corruption lors du tournoi de la zone ouest africaine des moins de 23 ans de 2017. Il aurait personnellement touché un pot de vin de 500 dollars US (environ 5 millions de francs guinéens) pour truquer des matchs de football.

Cette accusation aurait été prouvée par une vidéo que détient la commission juridique de la CAF. C’est ce que souligne le rapport de suspension déposé par voie électronique à la commission des arbitres de la fédération guinéenne de football.

53 autres arbitres ghanéens sont épinglés dans ce dossier. 8 d’entre eux sont bannis à vie, une dizaine d’autres sont suspendus pour 10 ans et les autres écopent de sanctions de différents degrés.

Coopération : 43 volontaires américains prêtent serment pour servir dans le domaine éducatif guinéen

Conakry (journaldeconakry.com) –  Au nombre de 43 dont un couple, les volontaires américains du corps de la paix ont prêté serment ce vendredi 20 août 2018 à Conakry.

Ces jeunes seront dispersés dans trois régions du pays notamment le Fouta, la haute Guinée et la basse Guinée et vont désormais intervenir dans le domaine de l’éducation. Ces volontaires donneront des cours de mathématiques, de physique, chimie et d’anglais dans leur lieu d’affectation.

Avant cette prestation de serment, ces volontaires ont suivi une formation durant 11 semaines dans la préfecture de Dubreka. Cette formation leur a permis d’apprendre les dialectes du pays notamment le poular, le maninka et le soussou.

Ce moment leur a aussi permis de se familiariser avec les différents mets du pays, mais aussi d’apprendre à chanter et danser en langue du terroir.

Au cours de cette cérémonie, le directeur adjoint de la programmation et de la formation du corps de la paix est revenu sur l’objectif de cette prestation de serment.

«Cette cérémonie qui marque la fin de leur formation s’inscrit au nombre des traditions que le corps de la paix apprécie à sa juste valeur. Elle indique à la fois, les repères d’une ligne d’arrivée mais aussi ceux d’un nouveau départ. Ligne d’arrivée en ce sens qu’elle constitue le couronnement de 11 semaines de formation intensive qui s’articule sur l’enseignement du français, des langues nationales, de la formation technique, de l’adaptation culturelle et l’expérience de vie de famille guinéenne, la santé et la sécurité. Pendant 11 semaines ces volontaires là ont passé leur vie dans les familles des guinéens  à Dubreka. Cette cérémonie de prestation de serment marque aussi  un nouveau départ pour les volontaires car il les met sur le chemin de la quête de nouvelles expériences, des nouveaux défis. Pour nous formateurs et volontaires du corps de la paix, cette formation est une plombée en nous mêmes pour mesurer toute notre vitalité professionnelle devant l’idéal de perfection auquel nous aspirons du jour au jour », a affirmé Souleymane Diallo.

Représentant le gouvernement à cette cérémonie, Dr Diene Keita, ministre de la Coopération internationale et de l’intégration africaine s’est réjoui de cette initiative du peuple américain.

«C’est toujours un sentiment d’émotion qui nous anime en voyant les jeunes volontaires américains prêtés serment pour servir notre pays. Ils sont pleins d’enthousiasme, ils viennent donner deux ans de leur vie à un autre pays pour pouvoir aider les enfants de notre pays et les enseigner les disciplines scientifiques. C’est d’une générosité incroyable. Ceux ci sont des modèles pour nos jeunes », a-t- elle affirmé avant de poursuivre : «Je demande aux différentes familles guinéennes de bien accueillir ces volontaires de leur permettre d’accomplir leur mission qui est celle de contribuer à l’éducation des enfants guinéens. Je leur demande de faciliter la vie à ces jeunes afin de permettre à nos jeunes de bénéficier de leur apport.»

Il est à signaler que la philosophie du corps de la paix est d’encourager la paix dans le monde par la promotion d’un développement durable dans un cadre d’échange technique et de compréhension mutuelle entre le peuple américain à travers les volontaires et les différents peuples hôtes.

Il faut préciser que le corps de la paix a été créé le 1er mars 1961 et les premiers volontaires américains sont arrivés en Guinée en 1963 après la signature d’un accord de coopération entre la Guinée et le corps de la paix.

Hawa Savane prend les rênes du port autonome de Conakry 

Conakry (journaldeconakry.com ) – Nommée le 14 septembre dernier, Hélène Savané, la nouvelle directrice générale du Port Autonome de Conakry, nommée le 14 septembre dernier par un décret présidentiel a pris fonction ce jeudi 20 septembre. La cérémonie de passation de service a eu lieu dans les locaux du ministère des Transports en présence du chef de cabinet du département.

Dans son discours de circonstance, Hawa Keita, la directrice sortante, a remercié le président Alpha Condé pour la confiance renouvelée en elle en 2016, pour administrer le port autonome de Conakry.

Parlant de son bilan, Hawa Keita a tout d’abord rappelé les sentiments qui l’animaient lors de sa prise de fonction avant de revenir sur son bilan proprement dit .

«Au moment précis où je prenais les rênes du Port Autonome de Conakry en 2016, mon sentiment premier était un sentiment de confiance. Confiance aux braves travailleurs du Port dont le souci de sauvegarde des intérêts de la maison était visible ainsi que le besoin d’accroître la compétitivité et de poursuivre l’essor de l’entreprise. Confiance aux collaborateurs qui ne ménageront aucun effort pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, la maison étant commune. A ce niveau, les 27 mois passés à la tête du Port Autonome de Conakry ne m’ont jamais ébranlés et rien n’a empêché ma ferme détermination à faire preuve d’audace, qualité nécessaire pour engager des grandes réformes au sein du port . En effet, en 2016, nous avons ensemble procédé au remboursement de 59 milliards francs guinéens de dettes intérieurs comprenant entre autres 28 milliards francs guinéens au titre des impôts, 24 milliards francs guinéens pour des dettes des fournisseurs et plus de 7 milliards francs guinéens de découvert bancaire qui a engendré des asociaux d’un milliard 400 millions francs guinéens. Le faible taux de disponibilité des unités navales réservées par l’acquisition de deux nouvelles vedettes, le bitumage et le pavage des voiries, le lancement de la construction de deux bâtiments administratifs R+ 5 et R+6 et d’une mosquée R+1, le dragage de l’entretien de chaînage et du basin, l’acquisition de deux camions anti-incendie, l’achat de trois bus pour le transport du personnel, l’accroissement du trafic malien de 69% suite à la signature du protocole avec les industriels maliens », a-t- elle cité avant de poursuivre: «De 2016 à 2017, le résultat n’est que passé de 10 à 40 milliards francs guinéens. Le Port a engagé un processus de certification ISO 9001 version 2015 et la certification est prévue pour la fin de l’année 2018 (…) La Guinée est aujourd’hui le port autonome deuxième membre de L’AGPOC», a t- elle expliqué.

Quand à la nouvelle directrice du port, elle, a tout d’abord rappelé les conditions dans lesquelles se trouvent le port autonome de Conakry avant de promettre de relever le challenge.

Hélène Savané a tendu une main franche aux travailleurs du port autonome de Conakry .

«Je prends les charges de directrice du Port Autonome de Conakry à un moment particulièrement exaltant de la vie de l’entreprise. En effet, nous abordons une nouvelle phase de mutation de l’activité du Port de Conakry avec de nouveaux objectifs et implicitement de nouveaux défis face auxquels je ne ménagerai aucun effort. Il serait illusoire de croire relever ces challenges sans l’engagement total et entier de l’ensemble des travailleurs du Port. Au demeurant, j’ose affirmer en ces instants solennels que je bénéficierais de leur soutien étant attendu que je fus une des leurs pendant une décennie. Egalement, je tends une Franche à  la communauté portuaire en lui assurant mon entière disponibilité pour une collaboration efficace dans nos intérêts mutuels », a-t- elle affirmé.

Il faut tout de même rappeler que cette cérémonie de passation de service se déroule à un moment critique du port autonome de Conakry. L’entreprise traverse une crise sans précédent liée à la concession d’une partie du port autonome à la société turque Albayrak.

Le secrétaire général du Syndicat du port est écroué depuis deux jours à la maison centrale de Conakry à cause de son opposition à la dite concession.

 La mission du FMI a eu « un bon aperçu » des progrès réalisés dans le secteur

Conakry – L’importante mission du Fonds Monétaire International (FMI) en séjour en Guinée, a eu « un bon aperçu » des progrès réalisés par le ministère de l’Agriculture à l’issue des échanges fructueux entre cette délégation et la ministre de l’Agriculture, Mme Mariama Camara.

« Aujourd’hui nous avons eu le plaisir et l’honneur de rencontrer Madame la Ministre de l’Agriculture, et nous avons eu un bon aperçu des évolutions enregistrées dans le secteur et la stratégie des autorités guinéennes pour la croissance de l’Agriculture » affirme à sa sortie de réunion de deux heures d’horloge, Mme Giorgia Albertin, Cheffe de la mission FMI.

Dans le cadre de la deuxième revue du programme FEC, une dizaine d’experts du FMI poursuit les consultations avec le gouvernement guinéen durant deux semaines.

« C’est l’évaluation avec les autorités guinéennes des progrès internes de performances économiques, des reformes qui sont conduites par ces autorités » éclaircit Mme Gorgia.
Au ministère de l’Agriculture, la ministre Mme Mariama Camara, entourée de hauts cadres de son département, a répondu à plusieurs préoccupations des délégués du FMI.

La question relative au déficit de ressources financières pour booster l’Agriculture en Guinée retient l’attention du FMI.

« En ce qui concerne les besoins dans le secteur agricole, reconnait Mme Girogia Albertin, ils sont importants. Il y a besoin d’un investissement public important pour favoriser la mécanisation, le désenclavement des zones de production etc… Ce sont des discussions très intéressantes que nous avons eues. »

La part du secteur de l’Agriculture dans le budget total de l’Etat est passé de 6 à 4 pour cent. Ce qui ne va pas sans conséquences.

« Nous avions fait remarquer la faiblesse des ressources allouées au département de l’agriculture. Ce qui rend la mobilité difficile. Sinon on a des cadres compétents décidés à exécuter le programme du gouvernement, les initiatives du président de la République pour la promotion des cultures stratégiques. Déjà avec le peu que nous avons, nous faisons bouger les choses. Franchement si l’on rehaussait le niveau des ressources allouées au Ministère de l’Agriculture, on peut enrayer la faim en Guinée et dans les pays limitrophes » s’engage Mme la ministre de l’Agriculture.

Le tableau des estimations de rendements agricoles allant de la période 2018 à 2023, a été présenté au cours de cette réunion aux expert du FMI. Les spéculations prises en compte sont le riz, le maïs, le fonio, l’arachide et le manioc.

Les informations sur la disponibilité de l’engrais subventionné par l’Etat, la création de 7 centres de mécanisation agricole en Guinée comptant des tracteurs et moissonneuses-batteuses, la mise à disposition prochaine des rizeries, la poursuite du désenclavement des zones de production et de l’aménagement des zones de production dans les projets en cours de réalisation, ainsi que la disponibilité des terres etc…ont été expliquées à la délégation.

« L’agriculture a pris un élan et les résultats seront bons » espère la première responsable du département de l’Agriculture. /FIN