Ouverture des classes : Cellou sur la menace du SLECG ‘’il faut sécher le coulage’’

Conakry (journaldeconakry.com) – Le leader de l’UFDG Cellou Dalein Diallo également chef de file de l’opposition s’est prononcé sur la menace du SLECG d’Aboubacar Soumah d’empêcher l’ouverture des classes fixée au 3 octobre par les autorités. Une menace consécutive à la position tranchée du premier ministre Kassory Fofana qui a déclaré qu’il n’est pas envisageable d’augmenter huit millions sur le salaire des enseignants. Une sortie médiatique qui, aux yeux des syndicalistes, enterre le dialogue pourtant ouvert

Sur la question, Cellou trouve incompréhensible la position du gouvernement. ‘’Ce n’est pas dans les médias il faut le dire, il faut le démontrer, appeler les syndicalistes, discuter pour dire voilà nos problèmes, voilà nos contraintes, vous êtes des guinéens et on trouvera une solution, on peut démontrer que ce n’est pas utile qu’on aille à ce niveau d’augmentation, on peut convaincre des compatriotes’’ a-t-il analysé.

Pour le principal opposant du régime de Conakry, le gouvernement manque de crédibilité. ‘’Vous savez ce gouvernement manque de crédibilité. Des travailleurs qui souffrent vous demande une augmentation de salaire vous dites que c’est impossible ils sont frustrés parce que la crédibilité est un élément important pour un gouvernement, ce syndicat est susceptible de comprendre mais lorsque le camp présidentiel ne fait que s’enrichir, s’octroyer des marchés de gré-à-gré, surfacturés, procéder à des détournements dans l’impunité avec tout le coulage que vous savez, les gens protestent’’ enfonce l’ancien premier ministre sous Conté. ‘’Je pense, poursuit-il, qu’il y a beaucoup d’efforts à faire au niveau de la lutte contre la corruption, la réduction du train de vie de l’Etat et montrer qu’on est en train de faire sécher le coulage qui profite à l’entourage de monsieur Alpha Condé, en ce moment le syndicat peut comprendre tous ces efforts et qu’il reste encore des contraintes qu’on ne peut pas lever à ce stade mais c’est très frustrant de voir beaucoup de guinéens souffrir’’

Malgré tout ce constat amer, le président de l’UFDG privilégie le dialogue. ‘’Ceci dit c’est autour de la table de dialogue qu’il faut aller, il ne s’agit pas d’aller dans la presse, dire que c’est impossible et se narguer par l’intermédiaire de la presse’’ a-t-il conclu chez nos confrères de Sabari FM.

Le tribunal de première instance de Dixinn tient une assemblée générale

Dixinn (journaldeconakry.com) – L’ensemble du personnel du Tribunal de Première Instance de Dixinn a tenu hier, lundi 24 septembre 2018, une assemblée générale. Les travaux étaient présidés la présidente Hadja M’Balou Kéita. La rencontre, qui a regroupé les magistrats de siège et de parquet, ainsi que les greffiers, avait pour objectif d’échanger avec les nouveaux venus sur le fonctionnement du tribunal.

L’occasion a été mise à profit pour procéder à la fixation du calendrier des audiences et la désignation des différentes équipes qui vont désormais s’occuper de la formation des dossiers criminels.

Dans son discours, la présidente du tribunal, Hadja M’Balou Keïta a adressé ses vives salutations aux nouveaux venus. « Nous vous souhaitons la bienvenue parmi nous et je suis sûr que vous allez faire votre mieux pour dépasser les autres qui étaient là avant vous. Nous tenons à ce que la juridiction aille de l’avant et qu’on ne régresse pas ».

Prenant la parole, le procureur de la République près le tribunal de Dixinn, Sidi Souleymane N’Diaye a dit c’est sous le fondement de l’article 36 de la loi portant l’organisation judiciaire en République de Guinée que cette assemblée a été organisée. Au cours de cette assemblée, précise le procureur Sidi Souleymane, il a été question du fonctionnement de la juridiction, de la détermination du calendrier des audiences civiles, correctionnelles et criminelles et la désignation de la formation criminelle. « On a eu à retenir deux formations criminelles. On a conclu que les lundis et mardis, les audiences criminelles vont se tenir à Dixinn et à Ratoma, où le PNUD nous a octroyé une salle d’audience bien équipée. Mercredi-Jeudi, audiences correctionnelles et vendredi audiences civiles ».

Plus loin, le procureur a fait remarquer que quand la loi a indiqué que les tribunaux de Première Instance pouvaient désormais siéger en matière criminelle, la Cour d’Appel de Conakry leur avait communiqué 260 dossiers criminels qui attendaient d’être jugés par la Cour d’Assises. « Sur les 260 dossiers, nous avons eu à juger une soixantaine. Notre élan a été perturbé par les grèves et les remous qui ont secoué le pays. Mais, avec cette nouvelle situation d’apaisement du climat social, nous allons reprendre nos audiences dès la semaine prochaine, et cela aussi bien à Dixinn qu’à Ratoma pour que les dossiers qui sont en instances soient examinés en toute matière ».

Pour cette année, a précisé Sidy Souleymane N’diaye, le tribunal de Dixinn s’est assigné comme objectif de juger prioritairement les dossiers dans lesquels il y a de longues détentions. « L’impératif au cours de cette année judiciaire, c’est de mettre en œuvre la bonne administration de la justice. Il faut que les dossiers en instances soient jugés. Il faut que toutes les procédures pendantes soient examinées et en toute matière ».

Kèlèfa Sall, bientôt poursuivi pour faux et usage du faux et financement illicite (Tribune)

Quand Kèlèfa Sall se rend infiniment petit !!

Kelefa Sall a été pris en flagrant délit avec des articles qu’il a fait publier sur les sites sous le couvert de faux noms en dénigrant notamment ses collègues au niveau de l’âge dont il n’a aucune preuve. Nous savons désormais qu’il en est l’auteur. De manière surréaliste, il va jusqu’à établir de facto de faux écrits il vient d’être dénoncé par son propre complice interne.

Dans les premiers documents et articles qu’il a fait établir lui-même et transmettre à la presse, il donne 42 ans à Dr Ansoumane sacko, 41 ans à Fatoumata Morgane et 43 ans à Ahmed therna sanoh. Ensuite dans un autre écrit qui a été retrouvé dans son bureau, il donne cette fois-ci 38 ans à Dr Ansoumane sacko, 43 ans à Fatoumata Morgane et 42 ans à Ahmed Therna sanoh. Ces deux versions contradictoires ont été faites par kelefa lui-même à l’encontre de ces personnes juste pour nuire en elles. Pourquoi écrire contre les collègues sous le couvert de pseudo nom. C’est dommage !!

Il y a près de 15 chefs d’accusation contre kéléfa Sall. Il ne s’en sortira pas cette fois-ci. Parmi ces chefs d’accusation, le plus important qui est mis en exergue par ses collègues est le mensonge qui déshonore sa fonction de président. Là encore il a fait un courrier en contradiction avec son mandat tout en faisant une lecture mensongère.

Donc ce n’est pas surprenant qu’on retrouve encore sur son chemin des écrits qu’il fait contre ses trois collègues. Sa traduction devant la cour suprême pour sa révocation cette fois-ci est inévitable par ses collègues et dans ce cas c’est sa perte de qualité qui est en jeu et il sera exclu définitivement de la cour, privé de sa qualité de membre.

Ensuite, un autre dossier a été retrouvé avec l’entête de la cour où kelefa Sall demande un financement du PNUD en faveur d’une branche de la société civile appelée BALLET CITOYEN. Il est prouvé explicitement que c’est Mr Kelefa Sall qui a parrainé la création de cette structure à sa solde. La cour entamera bientôt la désintégration de cette structure et la poursuite de ses membres devant la juridiction compétente. C’est très regrettable de voir le président d’une institution entretenir une société civile à son compte de surcroit utiliser la cour constitutionnelle dans le financement de cette structure illégale dénommée BALLET CITOYEN, qui n’a rien de commun avec celui du Burkina que ces personnes alimentaires et téléguidées cherchent à imiter et copier.

Kelefa Sall reçoit régulièrement le petit Koundouno dans son bureau avant, pendant et après la crise de la cour.

Il doit savoir qu’il y a une réciprocité des droits et obligations entre tous les membres de la cour. Il mène actuellement une campagne d’instrumentalisation et de financement de certaines structures pour atteindre sa vision de déstabilisation de la cour constitutionnelle. Hélas ! C’est sans savoir que les décisions de la cour constitutionnelle sont sans recours. La cour a toujours raison disent les constitutionnalistes.

A ce jour, 500.000.000 fg sont vidés des caisses et orientés dans l’instrumentalisation à travers les financements dans la communication et certaines structures de la place. Cette fois-ci Kéléfa va tout droit en prison.

Dans la vie, il y a des moments de réflexion en vue de préparer sa sortie au portail de l’histoire, Kèlèfa Sall comme c’est de lui il s’agit, doit aujourd’hui avoir la main sur sa conscience et démissionner pour son honneur et sa dignité. Car au-delà et en déca de la confiance, il n’y a pas de place pour la légitimité et la collaboration dans le travail avec les collègues. C’est devenu un secret de polichinelle que la Cour constitutionnelle n’est pas une institution à la taille de monsieur kelefa sall qui ne peut gérer même 8 personnes. Il fait plutôt prévaloir une gouvernance fondée sur l’arrogance et l’amateurisme.

La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si kelefa peut toujours être la personne qui a raison au regard de tous les maux dont on reproche à la Cour aujourd’hui ? Non ! Est la réponse.  Réfléchissons et laissons nos passions et nos tendances partisanes. Il y a lieu de se rendre à l’évidence aujourd’hui et au regard des preuves et non des rumeurs et de tout soupçon qu’il est plutôt la gangrène.

Huit membre de la cour c’est-à-dire neuf moins un (kelefa est ce moins un) ne peuvent se tromper en retirant leur confiance à leur président alors que conformément à la loi organique qui régit la cour 5 suffisait. Même les membres de la première composition de la cour ceux avec qui il a démarré la cour sont signataires.

Ce qui est surprenant Monsieur kelefa Sall reste hostile à toute structure de contrôle, l’organe de contrôle interne qu’exige les membres de la cour sur le fondement des dispositions de la loi organique relative aux finances publiques. Il qualifie le projet de décret qui vise la mise en place de cet organe de contrôle interne comme l’occasion d’« ouvrir la boîte à pandore au niveau des institutions constitutionnelle ». Il faut être atteint de la folie pour raisonner ainsi.

Je pense que l’heure de vérité a sonné pour trancher définitivement entre le mensonge et la vérité.

Karinkan Soumah

Ratoma : des présumés bandits pour avoir dérobé près 30 millions

Ratoma (journaldeconakry.com) – Des présumés bandits ont été interpellés lundi matin pour avoir dérobé une somme estimée à plus de 30 millions de francs guinéens  dans une boutique à Cosa.

Selon les témoins, les bandits sont arrivés dans la boutique et ont attaché le gérant avant d’emporter de l’argent.

« Il est venu me demander un transfert de 3.000 de francs guinéens. Quelques secondes après, les autres sont venus me trouver derrière le comptoir, ils m’ont attaché et mis par terre. Ainsi, ils ont pris tout l’argent qu’il y avait. L’argent est estimé à 30.000.000 de francs guinéens », explique Mamadou Alia Dieng, la victime, encore sous le choc.

Après avoir commis leur forfait les bandits sont entrés dans la nature. Mais ils ne sont pas allé bien loin puisqu’ils ont été poursuivis par des taxi-motos qui sont parvenus à immobiliser leur véhicule.

Deux présumés bandits dont l’un est dans un état critique parce que sérieusement  bastonné, sont à la disposition du commissariat de police situé en face du stade de l’amitié de Nongo.

Crise à la Cour Constitutionnelle : la position ambigu de la CONASOC 

Conalry (journaldeconakry.com) – La coalition nationale des organisations de la Société Civile (CONASOC), une structure de la société civile guinéenne était face à la presse ce lundi 24 septembre 2018 à Conakry. Objectif, informer sur sa position face à la crise qui mine la plus haute juridiction du pays en l’occurrence la cour constitutionnelle.

Cette structure à travers la voix de son président a rendu publique une déclaration dans laquelle la CONASOC affirme avoir entamé des séries de

La CONASOC demande la mise en place d’une commission composée des leaders de la société civile et de la presse pour faire une investigation à la cour constitutionnelle. La CONASOC dit avoir entamé des séries de rencontres et de concertations avec plusieurs personnalités et institutions pour recueillir d’amples informations pour la manifestation de la vérité .«La Coalition nationale de la société civile guinéenne fidèle à sa mission a toujours fait de la défense de la vérité et de la légalité sa préoccupation. L’analyse de l’ arrêt de la cour constitutionnelle laisse entrevoir qu’il s’agit d’un retrait de confiance à travers une motion de défiance à l’encontre du président et no une destitution de celui ci», indique la déclaration.

Poursuivant, la CONASOC estime qu’il y a lieu de ne pas faire d’amalgames entre les notions de défiance et de défiance.

«La notion de défiance est un retrait de confiance placée en un responsable désigné par voie d’élection. Et tout organe investi du pouvoir de désignation d’une personne en cas de crise de confiance peut à tout moment retirer sa confiance, sauf si cette possibilité est expressément interdite par la loi. Tel n’est pas le cas dans la loi organique relative à la cour constitutionnelle. La notion de destitution est une sanction disciplinaire prise à l’encontre d’un responsable, d’un cadre ou d’un élu qui entraîne la perte de qualité et de tous les droits y afférents», précise la déclaration.

Ensuite, la CONASOC dit constater avec regret que dans presque tous les conflits au niveau des institutions constitutionnelles ,la question de bonne gouvernance surtout financière pose d’énormes problèmes. C’est pourquoi, dit elle, la notion de bonne gouvernance ne doit pas être seulement l’apanage du gouvernement, de l’administration, des sociétés mixtes et projets, mais valable pour toutes les institutions bénéficiant des subventions de l’État, donc d’un budget autonome.

Poursuivant, la coalition nationale de la société civile guinéenne condamne la politisation de cette crise au sein de la cour constitutionnelle par certaines organisations de la société civile et certains acteurs politiques. La CONASOC interpelle toutes les composantes de la nation à donner force à la loi pour le dénouement de cette crise qui est purement interne à la cour constitutionnelle et ne saurait se jouer sur un autre terrain outre que le terrain juridique.

La CONASOC invite tous les acteurs de la vie sociopolitique et les organisations de la société civile à la retenue,au calme et à éviter toutes déclaration s et position partisanes pouvant empêcher l’interprétation et l’application correcte de la loi.

Massacres du 28 septembre 2009: La CGCPI demande une indemnisation provisoire des victimes 

Conakry (journaldeconakry.com) – La coalition guinéenne pour la cour pénale internationale (CGCPI) demande l’indemnisation provisoire des victimes des massacres du 28 septembre 2009 au stade du même nom. Elle l’a fait savoir ce lundi 24 septembre 2018 au cours d’une conférence de presse qu’elle a tenu à Conakry sous le thème : » Pour une indemnisation provisoire des victimes des massacres du 28 septembre 2009« .
D’entrée, les conférenciers ont tenu à donner les raisons et le fondement de leur réclamation. Pour eux, ces raisons se situent à deux niveaux. Il y a les raisons techniques et juridiques de leur demande.
«Depuis 9 ans, les victimes du 28 septembre continuent de réclamer justice. Ensuite, il faut être sorcier pour dire que le procès s’ouvrira en 2019 ou en 2020 et lorsqu’on va ouvrir le procès, il y a au moins 400 personnes à auditionner, il y a au moins 1000 victimes donc ce procès peut prendre cinq ans. Nous avons jugés utiles de réclamer une indemnité provisoire avant le procès pour que les orphelins qui ne vont pas à l’école aillent à l’école….

Le fondement juridique ce sont les dispositions des articles 441 et 535 alinéa 2 du code de procédure pénale d’octobre 2016 qui permettent à ce que les victimes réclament une indemnité provisoire en attendant le procès »,  a précisé maître Hamidou Barry président de la coalition nationale pour la CPI.

À travers une déclaration commune, la structure a tout d’abord rappelé l’historique des faits.
«Les massacres du 28 septembre 2009 et les jours qui ont suivi, commis par les forces de défense et de sécurité suite à la manifestation des forces vives contre la candidature du capitaine Moussa Dadis Camara à l’élection présidentielle de janvier 2010, ont été à l’origine d’environ 150 personnes tuées, des dizaines de femmes violées, une centaine de disparus, des centaines de blessés, des séquestrations, des arrestations illégales et des dégâts matériels importants« ,  notifie-t-elle dans la déclaration.
«Il y a lieu de souligner également que depuis l’ouverture des enquêtes en février 2010, devant les juridictions guinéennes, beaucoup de victimes sont décédées, certaines sont malades et vivent dans la précarité la plus absolue. À ce triste constat il faut ajouter la situation des femmes répudiées par leur mari et celles atteintes du VIH SIDA, suite aux viols dont elles ont été victimes, sans oublier les enfants orphelins déscolarises qui doivent être normalement assistés», affirme la CGCPI.
«Pour toutes ces raisons,la coalition guinéenne pour la cour pénale internationale (CGCPI) lance un appel au gouvernement guinéen, au comité de pilotage, aux partenaires bi et Multi latéraux  pour l’indemnisation provisoire des victimes des massacres du 28 septembre, ce, avant le procès».
Il faut rappeler que le ministre de la justice garde des sceaux avait annoncé la tenue du procès des massacres du 28 septembre 2009 d’ici la fin de cette année. Pour l’heure, aucun signe annonciateur de ce procès n’est encore visible sur le terrain.

Une femme arrêtée pour trafic de Cocaïne dans des boutons d’habits

Conakry (journaldeconakry.com) – La présumée propriétaire de la Cocaïne emballée dans des Boutons d’habits, Kadiatou Touré a été arrêtée ce samedi 22 septembre, apprend-on des sources policières. Activement recherchée par les services spéciaux du colonel Moussa Tiègboro, la suspecte est venue d’elle-même se rendre au service de Moussa Tiéboro.

Pour rappel, dame Kadiatou Touré est suspectée d’avoir expédié 2,85 kg de cocaïne dans ses colis, via une agence de courrier, pour la Nouvelle-Zélande.

Les services spéciaux de lutte contre la drogue et le crime organisé, avait offert la somme de 50 millions à celui qui dénoncerait la présumée trafiquante de drogue.

N’zérékoré: un conducteur de taxi-moto abattu pas des bandits

N’zérékoré (journaldeconakry.com) – Un jeune conducteur de Taxi-moto a reçu une balle dans la poitrine, ce samedi 22 septembre, dans le quartier Gbahana, commune urbaine de N’zérékoré.  La victime du nom de Moussa Kanté, originaire de Koumban, partait chercher du poisson pour ses clientes, lorsqu’il a été abattu de sang froid.

Les assassins se sont ensuite emparés de son sac, qui contenait la somme de 3 millions GNF, sans doute l’argent du poisson.

Les autorités locales se sont rendues sur les lieux drame pour constater les faits. Une enquête a été ouverte, pour identifier le ou les présumés assassins. La victime laisse une veuve et six enfants.

Opposition républicaine: Jean Marc Telliano claque la porte et rejoint la mouvance présidentielle (DECLARATION)

Conakry (journaldeconakry.com) – L’ancien allié du RPG Arc-en-ciel en 2010 et ex ministre de l’Élevage 2011-2013 sous le 1er gouvernement de Alpha Condé , Jean Mark Telliano avait rejoint l’opposition après avoir été débarqué du gouvernement.
Ce week-end, le président du RDIG a annoncé de nouveau son alliance avec le RPG Arc-en-ciel , parti au pouvoir .
Le parti l’a fait savoir à travers une déclaration .
«Pourquoi le RDIG quitte l’Opposition Républicaine ?
1°) Vous vous souviendrez qu’en 2010 nous avions formé un bloc dénommé l’Alliance Arc en ciel autour du Professeur Alpha CONDE pour sa victoire en 2010, Mais comme dans beaucoup de Partis politiques il y’ a toujours des éléments qui donnent des mauvais conseils aux leaders, chemin faisant ce dernier se sépare volontairement ou involontairement de ses amis d’hier. C’est ce qui s’est passé entre le Président Alpha CONDE et moi ; Finalement nous avions jugé nécessaire de convoquer un congrès extraordinaire pour la ligne de conduite à tenir. Comme l’a définie la charte des Partis Politiques, on ne peut qu’appartenir qu’à un bord politique, soit de la Mouvance, où de l’Opposition, le congrès a décidé alors, à la majorité, de rejoindre l’opposition. C’est dans ce cadre que le RDIG a adhéré à l’opposition. Compte tenu de tous les dysfonctionnements et manquements observés dans cette Opposition, dépourvues  de stratégies menant aux résultats escomptés.
2°) Indemnisation des victimes des différentes manifestations à travers le pays, les différentes listes qui ont été proposées  à l’institution en charge du règlement du contentieux, ne concernent que l’UFDG, les victimes des autres Partis alliés sur toute l’étendue du territoire national n’ont pas été prises en compte.
3°) Démembrements de la CENI et la désignation des délégations spéciales : Les listes envoyées au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation au prorata des résultats obtenus lors des élections législatives selon l’accord politique   n’ont pas tenues compte de tous les résultats des autres Partis politiques à l’exception de l’UFDG.
4°) La désignation d’un commissaire à la CENI pour le compte de l’Opposition n’a pas été respectée, normalement, le commissaire devrait être désigné  par le RDIG compte tenu de son poids politique au sein de l’Opposition a cette époque ;  malheureusement le chef de file a privilégié d’autres considérations.
5°) Lors des présidentielles 2015, il était convenu entre l’UFDG et le RDIG, de soutenir le candidat de l’UFDG, ainsi qu’aux élections communales, l’UFDG à son tour soutiendrait les candidats du  RDIG dans ses fiefs qui est la Guinée Forestière principalement à KISSIDOUGOU et à GUECKEDOU. Mais à mon grand n’étonnement le président de l’UFDG en a décidé autrement en présentant ses propres candidats. Les communes rurales là où l’UFDG n’a pas présentée de candidats, leurs militants ce sont abstenus.
6°) l’opinion nationale et internationale m’a vu sillonner toute la Moyenne Guinée à mes frais avec le président de l’UFDG  Cellou Dalein DIALLO, et conformément à notre alliance, il devrait m’accompagné en forêt ;  mais malheureusement le moment venu il a pris son avion pour Dakar, ignorant ainsi  notre alliance.
7°) Ma surprise à encore été plus grande, au moment où je m’attendais à un dénouement heureux de la crise qui m’opposait au Président El hadj Cellou Dalein DIALLO,  j’apprends que l’UFDG et le BL de Dr Faya MILLIMONO,  ont constitué une mission conjointe financée et entretenu par l’UFDG mon allié depuis 2013, pour aller à l’intérieur plus précisément en guinée forestière faisant semblant d’ignorer nos accords pour m’éliminer sur le terrain, ce qui est malheureusement n’est pas possible.
8°) Au niveau de l’Assemblée, j’ai été désigné comme parlementaire de l’Union Africaine, malheureusement, l’exécutif m’a fait remplacer  sans un motif valable,  l’opposition à la qu’elle  j’appartiens n’a pas pu lever le petit doigt ; tout simplement parce que ça concernait le député du RDIG que je suis.
9°) L’Assemblée Nationale a procédé à l’adoption d’un nouveau règlement Intérieur : –   les Commissions Permanentes qui étaient au nombre de 12 sont  à 14 Désormais. – Les membres du bureau  au nombre 14, sont maintenant à  17 membres. – Les vices Présidents étaient au nombre de 04 sont désormais au nombre de 07, compte tenu de ma position politique et mes rapports personnels avec l’UFDG et de son Président El hadj Cellou Dalein DIALLO, et surtout de ma contribution tant matérielle, morale et financière dans cette opposition Républicaine, le RDIG aurait dû occuper l’un des postes de vice président à défaut d’être membre de bureau.
10°) Je reconnais et remercie El hadj Cellou Dalein DIALLO, pour m’avoir soutenu a des moments difficiles que j’ai traversé avec l’exécutif, mais il convient de reconnaître que ses proches n’ont jamais voulu notre rapprochement. En dépit de tous les efforts consentis pour l’unité d’action et la cohésion au sein de cette opposition Républicaine, c’est la récompense qui m’a été réservée. Mais l’avenir nous édifiera.
C’est pourquoi, en réunion du Bureau exécutif le jeudi, 06 Septembre 2018,  avions décidé  de se retirer  de  l’opposition républicaine. Le RDIG  décidé désormais de signer les accords électoraux avec le RPG ARC EN CIEL,  notre allié traditionnel. On crée un parti Politique pour la conquête du pouvoir et de vendre son programme de société pour le bien être de la population guinéenne.
En conclusion, l’opinion nationale et internationale retiendra que je ne suis pas, je n’ai pas été et je ne serais pas le seul à m’éloigner de cette opposition républicaine.
NB : Nous devons tous nous poser la question pourquoi plus de 19 Partis politiques ont quitté l’opposition républicaine ?
Vive RDIG Vive la Démocratie
Vive la République
Ensemble tout Devient Possible
Honorable Jean Marc Telliano»
Déclaration décryptée par Diop Ramatoulaye

La cour suprême: le Procureur Général, Maurice  Lamey Kamano solennellement installé

Conakry (journaldeconakry.com) – La cour suprême de la République de Guinée a abritée l’audience de prestation de serment du nouveau Procureur Général près la cour suprême ce jeudi 20 septembre 2018, en présence du Ministre d’Etat, Ministre de la justice, Garde des Sceaux, Me Cheick SAKO et plusieurs hauts magistrats.

L’intégralité du discours du premier président Mamadou Sylla.

Mesdames et Messieurs de la Cour,
Mesdames et Messieurs
La présente audience de prestation de serment va marquer l’entrée en fonction et l’installation de Monsieur Maurice Lamey KAMANO, ici présent, nommé Procureur général près la Cour suprême par le décret № 136 /PRG/SGG, en date du 06 Août 2018

Monsieur le Procureur Général

Voici venu un autre premier contact avec l’institution judiciaire, contact d’une autre nature, différente de celle que vous avez vécue pendant plus de trois décennies, dans un moment où votre famille, vos amis, tous vos proches et vous-même êtes tout à la joie de votre nomination à l’une des plus hautes fonctions de la plus haute juridiction judiciaire de l’Etat, dont les exigences, et même les contingences, vont dorénavant empreindre votre vie d’une énergie et d’une orientation nouvelles.

Recevez, par ma voix, les félicitations de la Cour à laquelle vous appartenez désormais et dont les membres vous accueillent avec la prévenante urbanité qui sied à la confraternité et la collaboration.

Pour avoir vécu, il y a quelques années, comme Procureur général et comme Premier Président, de tels instants dominés à la fois par l’allégresse et la foi, je mesure l’étrange sentiment d’ambivalence qui vous habite, en ce moment où la Cour suprême doit recevoir votre serment, en tant que nouveau membre du corps des magistrats, nouveau membre de ladite Cour et nouveau Chef du Parquet général.

Vous allez apprendre à connaître, d’une autre manière et sous d’autres angles, cette institution que vous avez longtemps fréquentée et, surtout, apprendre à servir le Parquet, auquel vous avez souvent été opposé ou qui a été occasionnellement partie jointe dans des causes et affaires dont vous portiez la voix et représentiez les intérêts.
Vous allez redécouvrir le prétoire, mais de l’autre côte de la barre, certainement vous en contemplerez le décor différemment et, vous remémorant silencieusement certains souvenirs, vous sourirez intérieurement.
Monsieur le Procureur Général,

La cérémonie solennelle de prestation de serment de ce matin répond aux exigences des articles 11 et 13 de la loi organique 054/CNT du 7 mai 2013 portant statut des magistrats. Vous venez de prêter, avec solennité, le serment destiné à fixer vos devoirs, dans la double qualité de Magistrat et de Procureur général, investi des hautes responsabilités attachées à l’appartenance à ce corps prestigieux et à cette si lourde et exaltante fonction, bâtie sur des valeurs de dignité, d’audace, d’intransigeance, d’objectivité, de neutralité, disons d’éthique élevée, qui caractérise les hommes et femmes d’honneur.

Vous avez déjà prêté serment, serment d’un autre ordre, d’un autre corps professionnel, celui d’Avocat. Je ne doute donc pas que vous connaissez le sens et les valeurs fondamentales et communes d’une profession contenues un tel le texte. Mais permettez que je rappelle que le texte du serment, que vous venez de prêter, renferme la quintessence de la profession de magistrat que vous embrassez et celle des missions inhérentes aux hautes responsabilités que les lois ont dévolues aux magistrats du Parquet général de la Cour suprême.

Par ce serment, vous adhérez à un autre système permanent d’éthique et de déontologie et vous vous inscrivez dans une nouvelle fois dans une corporation d’hommes et de femmes qui cimentent, par leur posture morale et leurs actions quotidiennes, les fondements de sécurité et de quiétude du vivre-ensemble.
Monsieur Maurice Lamey KAMANO

Il est certain qu’à partir de maintenant, vous vous habituerez à ne plus être appelé ‘’Maître’’, pour entendre ‘’Monsieur’’, puisque vous quittez la robe d’Avocat pour endosser la robe de Magistrat. C’est le serment qui imprime à ces robes le symbolisme sacramentel qui honore le porteur.

Ceci dit, il ne me semble pas superflu de souligner, par ailleurs, que la profession de magistrat est une étoile à huit branches, lesquelles constituent les principes intangibles et immuables de l’exercice des charges qui vous incombent désormais, à savoir l’indépendance, l’impartialité, la compétence, l’honneur, la dignité, la loyauté et l’intégrité ; toutes vertus qui vous sont familières, puisque votre précédente profession les partages avec l’actuelle.

Je suis magistrat, comprenez alors que je ne puisse pas résister à l’inclination possessive de rappeler la beauté et la noblesse de ma profession, un métier passionnant, mais difficile, un métier d’engagement, qui place le juge au cœur de la société. La difficulté de notre métier réside dans l’obligation de l’institution judiciaire d’insuffler à chaque citoyen la certitude de son impartialité et de sa probité morale, excluant toute restriction mentale et tout comportement pouvant donner l’impression d’un parti pris du juge qui a choisi d’être un arbitre neutre.

Il vous faudra donc concilier les anciennes habitudes de l’Avocat, plaideur d’une cause et des intérêts individuels avec cette ambiance austère des parquets, dont vous êtes désormais le chef, pour emboucher le clairon de la loi et faire entendre le son de l’intérêt général, sur fond de neutralité et d’objectivité.

Mon devoir, en cette circonstance particulière est de vous intéresser à l’essentiel, pour vous redire ce que vous savez déjà. N’étant pas seulement qu’une simple formalité, le serment n’est pas à oublier. Il doit suivre l’impétrant tout au long de sa carrière et graver dans son cœur et sa mémoire tous ses principes que sont l’intégrité, la probité et le respect de la loi. Ce sont ces principes qui nous servent de repère et rendent le métier de magistrat très exceptionnel.
Notre métier, je l’ai dit tout à l’heure, est difficile, d’une part à cause du manque de moyens au sein de l’institution judiciaire, manque qui empêche de produire des prestations de qualité maximale, d’autre part, en raison de l’ampleur des responsabilités qui impose de s’interroger en permanence sur ce que l’on fait et sur ce que l’on décide.

En aucune circonstance, ces difficultés ne doivent justifier les faiblesses individuelles auxquelles nous pourrions céder.

Être magistrat comporte l’obligation d’accueillir le citoyen, de permettre aux justiciables de s’exprimer, d’être écouté ; c’est également s’interroger en permanence, douter souvent, tenter de comprendre toujours, essayer de faire la part des choses entre la sincérité, l’erreur et le mensonge et décider. C’est aussi découvrir, chaque jour, toutes les facettes, parfois surprenantes, quelques fois stupéfiantes, de la nature humaine.

Être magistrat, vous le savez déjà, Monsieur le Procureur général, n’est pas seulement exercer une profession. La magistrature est un état d’esprit et un engagement de cœur, en vue d’apporter des solutions à des litiges parfois vifs, des réponses à des demandes pressantes de justice et, par voie de conséquence, réduire les tensions, dans le but de rétablir des équilibres, de veiller au respect des droits de chacun, de protéger les uns contre les agressions des autres, d’accompagner et aider des personnes en difficulté, d’analyser et faire progresser le droit dans un environnement social, juridique et humain en constante évolution.

Dans la logique des articles 13 à 15 de la loi organique 054/CNT, la prestation de serment est, d’une part, une formalité obligatoire pour tout magistrat, lors de sa nomination à son premier poste, et avant d’entrer en fonction, car tout acte judiciaire accompli par un magistrat, qui n’aurait pas préalablement prêté serment, encourt nullité.
D’autre part, elle est l’occasion d’une importante cérémonie d’installation, qui vise deux objectifs : d’un côté, accueillir officiellement et solennellement le nouveau membre, dans sa nouvelle famille professionnelle et, de l’autre, le présenter à la cité et à la nation, afin que nul ne doute de sa qualité et de la légitimité des actes qu’il pose.
L’image de marque d’une nation, d’un pays, d’une région est projetée par la justice. Les critères de base, d’efficacité et de crédibilité qui assoient cette justice ne sont autres que la personnalité, la volonté, l’effort, la compréhension et le support mutuel de ses membres.

Dans sa mission de service public, la Cour suprême, placée au sommet de la pyramide judiciaire, doit faire preuve, à mon sens, d’ouverture et d’accessibilité facile. En tant que membres de la Cour, nous allons prendre des décisions en collégialité et en degré de cassation, au service du citoyen, de la société et de l’Etat. Je suis convaincu que vous vous m’investirez, Monsieur le Procureur Général, à mes côtés et ceux de tous nos collaborateurs, pour l’administration d’une justice de qualité respectueuse délais prescrits par la loi.

Ainsi, nous nous consacrerons, comme Magistrats de cette prestigieuse Cour suprême, pleinement à nos fonctions respectives, avec loyauté et confiance.

La loyauté qui permet de tout se dire, de tout mettre sur la table et la confiance qui encourage à ne rien se cacher, afin que dans l’exercice de nos responsabilités respectives, nos décisions soient prises en temps utile et que nos collaborateurs conservent l’intérêt vigilant et le dynamisme catalyseur d’une collégialité féconde.
Je vous félicite Monsieur le Procureur pour le choix qui vous appelle et vous commissionne et surtout pour votre brillant parcours professionnel ; je vous exhorte à apporter l’immense contribution que vos désormais collègues attendent de vous pour redorer le blason de l’appareil judiciaire.

Que Dieu nous accorde l’esprit de discernement de Salomon, pour nous permettre de nous montrer égal envers tous ceux qui s’adressent à notre institution et croient en la justice, tant dans l’expression de notre visage et de nos délibérations, que dans nos décisions, afin que nul privilégié de la fortune ne puisse espérer notre partialité et nul faible ne désespère de notre justice,

Nous avons promis et juré solennellement, en application de l’article 30, alinéa 2 du Statut des magistrats, de nous interdire toute attitude, manifestation ou action contraires à nos devoirs de réserve, d’indépendance, d’impartialité et de loyaux magistrats, notamment :
• toute démonstration ou prise de position politique ainsi que toute action concertée de nature à entraver le bon fonctionnement de la Cour ;
• toute prise ou conservation d’intérêt, sous quelque forme que ce soit, directement ou par personne interposée, dans un organisme sur lequel s’exercent les contrôles de la Cour ;
• toute forme de discrimination.

Les magistrats de la Cour suprême, je le rappelle avec insistance, ne peuvent exercer aucune autre activité publique ou privée, ni aucun mandat électif, ni aucune activité rémunérée, sous réserve de travaux scientifiques, littéraires ou artistiques ou caritatifs, non contraires à l’intérêt du service ou de la société et des droits humains.
Par ma voix, les membres de cette Cour sont heureux de vous souhaiter la bienvenue dans notre grande famille judiciaire composée de près de 400 magistrats.

En vous adressant toutes nos plus vives félicitations à l’occasion de cette prestation de serment d’installation dans vos nouvelles fonctions, nous vous assurons de notre confiance et de notre disponibilité, afin que vos nouvelles missions s’accomplissent dans les meilleures conditions possibles, celles qu’attendent la magistrature et nos concitoyens.

Sur ces mots, et en vous renouvelant nos vœux de plein de succès, la Cour vous donne acte du serment prêté et vous renvoie à l’exercice de vos fonctions à la tête du Parquet général près la Cour suprême.
Dit que de tout, il sera dressé procès-verbal, conformément à loi, et que le Chef du greffe de la Cour vous en donnera acte, le tout conformément à loi.

Je vous remercie

Mamadou SYLLA