Mohamed Lamine Bangoura confirmé à la tête de la cour constitutionnelle: Les FSG se disent surprises 

Conakry (journaldeconakry.com) – Suite au décret confirmant Mohamed Lamine Bangoura aux fonctions de président de la cour constitutionnelle de Guinée rendu public ce mercredi, les forces sociales de Guinée ont rendu public une déclaration. Une déclaration dans laquelle, elles se disent indignées et dénoncent un acte anticonstitutionnel.

Déclaration

A l’instar de l’opinion nationale et internationale, nous avons suivi avec indignation la diffusion du décret portant remplacement du Président de la Cour Constitutionnelle, dans la soirée du mercredi 3 octobre 2018.

Cet acte anti constitutionnel fait suite à une série de violations des lois de la République par le pouvoir exécutif qui est le garant du respect de nos textes fondamentaux et du bon fonctionnement de nos Institutions.

Il s’agit là d’une grave décision qui constitue une menace pour la stabilité de nos institutions qui pourrait ouvrir la voie à une incertitude de nature à mettre en péril les fondements de notre nation.    Au regard de la gravité de la situation, les Forces Sociales de Guinée lancent un appel :

– A la Cour Suprême à prendre ses responsabilités en vue de diligenter la plainte introduite par la Société Civile à travers le Balai Citoyen pour faux et usage de faux en écriture publique à la Cour Constitutionnelle.
– Aux  citoyennes et citoyens épris de paix et de justice, à se mobiliser pour mettre fin à ces violations répétées des lois de la République.
– Aux organisations de la société civile, aux syndicats, aux organisations socioprofessionnelles et aux partis politiques à unir leurs forces pour empêcher les velléités d’une éventuelle révision de la Constitution en vue d’un pouvoir à vie.

Dans cet esprit, les Forces Sociales de Guinée informent l’opinion que des démarches sont en cours pour unir toutes les forces de la Nation en vue d’actions visant à préserver la stabilité de nos Institutions et à défendre les acquis de notre jeune démocratie.

L’opposition demande l’installation des conseillers communaux 

Conakry (journaldeconakry.com) – L’opposition républicaine a tenu une rencontre ce jeudi 04 septembre 3018 au Qg de l’UFDG. À cette occasion, Cellou Dalein Diallo et ses pairs se sont prononcés sur l’installation des conseillers communaux.

Les opposants au régime Condé dénoncent «le flou» entretenu par Général Bourema Condé, ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation sur la question.

« Il n’y aucun communiqué qui précise un calendrier précis. On avait souhaité, on avait demandé à l’administration du territoire de rédiger un communiqué pour rappeler les modalités d’élection du maire et de ces adjoints en se référant bien entendu aux dispositions de la loi.  On ne l’a pas obtenu. On a souhaité qu’un comité de suivi se retrouve pour que le MATD qui a le mandat de superviser l’installation de ces exécutifs puisse informer les participants de ce comité de suivi pour que nous puisions informer nos élus », a affirmé Cellou Dalein Diallo porte parole du jour.

Plus loin , l’opposant s’interroge.«C’est suspect. Qu’est qu’ils cherchent  en refusant d’informer clairement les élus de toute les listes sur la date, sur les modalités pratiques et sur les calendriers? On n’a pas eu d’information vraiment on est très penné, on est des responsables de partis, il y’a les listes indépendantes, personne n’est informée. Alors que les élections devraient se pouvoir organiser. Il y’a les gens qui sont à mille kilomètre du lieu où ils sont élus ils devraient s’organiser pour y aller. Malheureusement on n’a pas pu avoir d’information malgré tous les efforts fournis à cet égard»,  déplore-t- il.

Poursuivant, l’opposition menace de ne pas reconnaître les conseillers qui seront installés dans une violation de la loi. «Mais nous prévenons les autorités, l’opposition n’acceptera pas la fraude, les anomalies au niveau de la mise en place des exécutifs. Ça  doit se faire dans la transparence conformément à la loi, au cas où les règles de transparence non respectées et au cas où la loi sera violer, nous rejetterons systématiquement les conseillers communaux qui n’ont pas été mis en place conformément  à la loi », prévient il.

Pour rappel , les conseillers communaux ont été élu 04 février 2018. Jusqu’à date, ils ne sont toujours pas installés.

Cellou Dalein sur la confirmation de Mohamed Lamine Bangoura : «La République est en danger…»

Conakry (journaldeconakry.com) – Le président de la République Alpha Condé a confirmé Mohamed Lamine Bangoura au poste de président de la cour constitutionnelle dans la soirée du mercredi 03 octobre 2018.

Au cours d’une rencontre de l’opposition républicaine ce  jeudi, le chef de file de l’opposition guinéenne a réagi à cette décision.

Cellou Dalein Diallo a qualifié cet acte du président Alpha Condé de «parjure». Pour lui, depuis le début de la crise qui secoue la Cour constitutionnelle, il y a eu trois actes illégaux qui ont été posés.

« Il y a eu trois actes irréguliers, illégaux qui ont été posés, le premier acte, c’est la destitution du président de la Cour constitutionnelle, le deuxième acte, c’est l’élection d’un nouveau président, le troisième acte qui est plus grave, c’est le décret pris par le président de la République qui doit veiller sur le bon fonctionnement des institutions. Ce sont des actes illégaux, non conformes à la constitution, non conforme à la loi organique portant création, organisation et fonctionnement de la cour constitutionnelle », a déclaré le président de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) tout en rappelant les conditions de destitution du président de la Cour constitutionnelle sont illégales.

« La loi a encadré la destitution du président de la Cour constitutionnelle, il peut être destitué mais la loi l’a bien encadré, il doit être destitué dans trois cas : pour incapacité physique ou mentale constatée par un collège de médecins assermentés, pour parjure, crime ou délit, donc il n’est justiciable que devant la cour suprême, il n’est pas justiciable devant ses collègues. Seule la Cour suprême est compétente pour qualifier ses fautes et le juger », a-t-il rappelé.

Par ailleurs, le leader de l’UFDG a indiqué que cette confirmation du président de la Cour constitutionnelle met en danger le processus électoral. « Malgré tout, Monsieur Alpha condé trouve qu’il peut prendre un décret pour valider cette irrégularité, c’est un parjure parce qu’il a juré sur la Constitution de respecter et de faire respecter la constitution. Face à cette situation qui met en danger même le processus électoral, parce que la Cour constitutionnelle doit se prononcer aussi bien sur la constitutionnalité des lois que sur le contentieux électoral mais ce sont des gens inféodés qui exécutent aveuglement les instructions de l’exécutif. Comment voulez-vous que les partis politiques qui se battent pour participer aux débats et aux élections dans ce pays fassent confiance à une telle Cour? », S’interroge t- il.

Cellou Dalein Diallo a annoncé une réaction forte de l’opposition républicaine. « La république est en danger, l’opposition républicaine réagira de la manière la plus forte contre cette violation de la constitution de notre pays, nous allons entreprendre des consultations avec les forces vives, avec tous les patriotes déterminés à défendre la constitution, à défendre la légalité pour qu’ensemble nous puissions opposer à cette forfaiture la réaction qui convient et croyez-moi qu’Alpha Condé trouvera les patriotes guinéens sur son chemin, dans sa tentative de tripatouiller la constitution pour s’offrir un troisième mandat » a déclaré Cellou Dalein Diallo,  président de l’UFDG, chef de file de l’opposition guinéenne.

Déclaration de la Fédération Guinéenne des  Parents d’élèves, étudiants et Amis de l’école ( FEGUIPAE)

Cher parents;
Cher amis de l’école
Mesdames et messieurs

L’année scolaire 2017-2018 a été profondément affectée par des crises répétées dues à des revendications salariales du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).
Nous parents d’élèves,avons constaté avec regret que ces multiples revendications ayant entraîné des perturbations de cours ont eu un impact négatif sur le rendement de nos enfants lors des examens nationaux.

Aujourd’hui en dépit des négociations engagées entre le Gouvernement et le syndicat, l’année scolaire qui a démarré le 03 octobre 2018 est menacée par les mêmes crises.
Certes, nous parents d’élèves sommes entièrement favorables à l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.

Mais nous ne saurons accepter que l’avenir de nos enfants soit hypothéqué au nom d’une quelconque revendication.

C’est pourquoi, nous demandons au gouvernement et au syndicat de trouver la solution à tous leurs différents autour d’une table de négociation.

La FEGUIPAE demande également au gouvernement de créer toutes les conditions favorables au démarrage d’une année scolaire paisible.

Aux parents d’élèves, nous leurs demandons de garder la sérénité et de mettre les enfants sur le chemin de l’école.

Nous avons grand espoir que la raison prendra le dessus sur la colère et que l’avenir de nos enfants sera mis au devant de toutes les préoccupations .

 

Kassory Fofana: le Premier ministre au forum sur le dialogue des civilisations en Grèce

Athènes (journaldeconakry.com)– Le premier ministre guinéen s’est envolé mercredi soir pour la Grèce où il prendra part à un forum sur le dialogue des civilisations.

Dr Ibrahima Kassory Fofana, animera un panel qui portera sur la contribution de l’Afrique au développement économique.

Il est accompagné de quelques membres de son cabinet.

Mohamed Lamine Bangoura confirmé président de la cour constitutionnelle 

Conakry (journaldeconakry.com) – Sans surprise, le Chef de l’Etat, le Pr Alpha Condé, vient de  confirmer, par décret, l’élection de Mohamed Lamine Bangoura en tant que président de la cour constitutionnelle. La nouvelle a été annoncée ce mercredi soir à la télévision nationale.

Dans le même décret, le président de la république a confirmé Amadou Diallo, vice-président de la cour constitutionnelle.

Les deux hommes, Mohamed Lamine Bangoura et Amadou Diallo, ont été élus la semaine dernière par les sept membres de la cour constitutionnelle, suite à une fronde engagée par ces derniers contre Kèlèfa Sall, qu’ils ont destitué quelques jours plutôt, à la suite d’une plénière.

Théoriquement, la page Kèlèfa Sall est donc tournée, en attendant la réaction de l’opposition et de la société civile, qui comptent déclencher des actions de protestation contre cette destitution de Kelefa Sall.

Dors et déjà, l’opposition  à travers la voix de Dr Fode Oussou Fofana vice-président de l’UFDG annonce que « ce décret ne passera pas ».

Il faut souligner qu’avant même le décret de sa confirmation, Mohamed Lamine Bangoura a participé aux festivités marquant le 60ème anniversaire de la République de Guinée. Il était assis à la loge officielle à côté des présidents des autres institutions.

Affaire à suivre !

Négociations SLECG/Gouvernement : la partie gouvernementale absente

La partie gouvernementale a-t-elle posé un lapin aux enseignants ? Les négociations entre le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) et le gouvernement, sous les auspices de l’inspection du travail, devaient se poursuivre ce mercredi, 3 octobre 2018 au ministère de la fonction publique. Mais, la délégation des enseignants n’a trouvé aucun interlocuteur sur les lieux.

Selon Oumar Tounkara, un des responsables du SLECG, la délégation qu’il conduisit est venue, comme convenu, au ministère de la fonction publique. Mais, à sa grande surprise, il n’y avait personne. « Nous sommes restés un moment. Comme on a vu personne, nous sommes repartis », a expliqué le tonitruant syndicaliste.

Il ajoute, par ailleurs, que la balle est dans le camp d’en face et qu’ils sont ouverts au dialogue.

Pendant ce temps, les salles de classes ont été boudées par élèves et enseignants qui tiennent à leurs huit millions de francs guinéens par enseignant comme salaire mensuel.

Enfin l’installation des élus locaux après les accords politiques et/ou de partage ? (Contribution)

La conquête ou la conservation du pouvoir par les élections en Guinée pose questions et nécessite la qualification continue du processus électoral.

L’avènement du multipartisme et son corollaire l’alternance démocratique engendrent, parfois malheureusement, dans bien de pays Africains, des crises violentes troublant profondément et cycliquement la vie publique.

Pour prévenir ces crises ou en sortir, les acteurs politiques recourent à des accords ou arrangements politiques comportant fréquemment des clauses de droit posant le problème de leur relation et leur valeur juridique avec la Constitution. Ces accords politiques qui surgissent confèrent, souvent, une certaine primauté aux règles qu’ils édictent par rapport à la Constitution dans le souci et but de résorber promptement la crise entre le pouvoir et l’opposition.

Malgré la conclusion et la mise en œuvre de ces accords, au lendemain de chaque élection, l’opposition dans beaucoup de pays, est toujours apte et prompte, à tort ou à raison de contester les résultats. Face à ces situations, quelques constats, questionnements, pistes et voies d’amélioration :

1-Les Guinéens ont besoin d’élections, pour le choix de leurs dirigeants, mais d’élections transparentes et apaisées porteurs de lendemains de quiétude et de développement pour leur pays. il est vital et judicieux de veiller et éviter, par un appel à la responsabilité de toute la classe politique, que l’élection ne soit un poison pour la quiétude et la stabilité sociale car, les guinéens n’ont pas besoin d’élections engendrant d’insupportables et inacceptables pertes en vies humaines, des blessés et de destruction de biens matériels.

2’Les élections coûtant chères, coupler les élections nationales et locales comme l’a fait récemment, avec succès, la Sierra Léone : A titre illustratif et indicatif, voici les budgets électoraux de la Guinée de ces dernières années : présidentielle 2010 : 210 milliards de Francs Guinéens (FG) ; législatives 2013 : 519 milliards ; présidentielle 2015 : 338 milliards ; locales 2018 : 357 milliards soit, environ, 26.158.940 US$. Après de tels investissements qui auraient pu servir dans d’autres secteurs prégnants de développement, c’est une solution adéquate pour amoindrir le coût des élections, réduire les périodes des tensions politiques et sociales inhérentes aux campagnes électorales.

  1. Oui à des dialogues et négociations basés sur la règlementation privilégiant la prévention à la place de la gestion de crise qui améliorent, qualifient et renforcent les textes de lois existants et leur mise en œuvre et non à des arrangements circonstanciels pour le règlement de cas factuelsLes élections communales de 2018 ont montré une énorme fragilité dû aux difficultés de capacité et/ou d’indépendance de la justice de traiter les contentieux électoraux : dans certains cas, procéder à des arrangements et ententes à la place des résultats sortis des urnes. La création et le fonctionnement, dans ce sens, de comités de suivi ou commission d’évaluation du processus électoral doivent clairement répondre et solutionner la préoccupation : les accords politiques sont des outils de renforcement et de consolidation de la démocratie et non des dangers pour la stabilité constitutionnelle, des moyens de contournement et d’affaiblissement des lois de la République.
  2. Qui sont les parties prenantes au dialogue ? Dans certains pays africains, l’opposition ne veut parler et négocier qu’avec le Chef de l’Etat qui sort ainsi de son rôle de dernier recours pour assurer et rassurer au noble motif de la préservation de la paix dans le pays. Pourtant, tout le monde a, à gagner de dialogues directs et concluants entre opposition, parti au pouvoir et gouvernement. La mise à l’œuvre et à l’épreuve de ces autres parties prenantes en charge du dialogue politique et social permet d’évaluer ainsi leurs résultats obtenus dans l’exercice de leurs tâches, fonctions, leaderships techniques et d’actions. 
  1. Le statut et les capacités de l’administration électorale : qu’elle soit indépendante ou sous tutelle gouvernementale, comme au Sénégal, que la classe politique dans son ensemble et sa diversité convienne et agisse pour la mise en place d’une administration électorale compétente, performante, impartiale et qui inspire ainsi confiance à tous.
  1. En Guinée, le recensement biométrique de la population est une activité holistique prioritaire, utile et profitable à la fois et chaque fois que de besoin à l’état civil, à l’établissement des cartes d’identité, de passeports et à la liste électorale qui trouvera ainsi la base solide de sa révision.
  1. En Guinée, élections locales ou élections de proximité et à la base? La Guinée vient de réaliser l’élection des conseils communaux. Dans la pratique, le citoyen a plus besoin, d’abord, du chef de son secteur et du président de son district ou de quartier qui sont ses premiers recours et secours devant l’administration que d’un maire urbain ou rural, ensuite, éloigné et distant de lui. C’est pourquoi, au lieu d’élections locales, ne faut-il pas envisager, à l’avenir, des modalités pour les élections de proximité et à la base où le citoyen choisit en toute connaissance ceux qui sont chargés de le diriger au premier chef ? Partant, les élus de quartier pourraient élire, sans frais substantiels, après les Conseils Communaux et Maires.
  1. L’étude de l’amélioration ou de la mise à jour, pour des commodités de réalisme de l’article 3 de la Constitution et de l’Article 109 du Code électoral par l’ouverture totale des candidatures aux indépendants à toutes les élections nationales (présidentielle et législatives) et locales (communales et quartiers ou districts). Les partis politiques sont estimés, aujourd’hui en Guinée, au nombre de 162 avec quels visions et programmes de sociétés. Combien remplissent les précieuses et strictes conditions de création et de fonctionnement fixées par la Constitution ? Combien échappent aux critiques fondées ou infondées d’ethnicité ? La « transhumance » politique révèle-t-elle des lignes de démarcation nette de visions et de programmes de sociétés ou bien des difficultés « d’égo » de tous ordres entre les leaders politiques ?

Mamadou Taran Dillo

Président de l’AGT (Association Guinéenne pour la Transparence)

N’Zérékoré: les enseignants répondent aux abonnés absents ce jour de rentrée scolaire

N’Zérékoré (journaldeconakry.com) – La grève lancée par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par Aboubacar Soumah est largement suivie par les enseignants dans la commune urbaine de N’Zérékoré, ce 3 octobre, jour  de rentrée scolaire

En effet, malgré les appels des autorités en charge du système éducatif  pour une reprise effective des cours, les enseignants préféré simplement bouder les classes ce mercredi.

Du lycée Alpha Yaya Diallo, en passant par Félix Roland Moumié et Général Lansana Conté, on a constaté que les salles de classe sont quasiment dessertes. Sur place, on y remarquait que la présence du personnel de l’encadrement notamment les Proviseurs et Principaux.

Un enseignant qui a  préféré garder  l’anonymat indique que c’est le début du commencement. Car, selon lui, la seule personne qui peut le ramener en classe, reste et demeure  le Secrétaire général du Slecg, Aboubacar Soumah.

 

 60 ans d’indépendance de la Guinée: l’événement célébré avec faste à Conakry 

Conakry (journaldeconakry.com) – Les Guinéens viennent de fêter l’anniversaire des 60 ans d’indépendance du pays. 02 octobre 1958-02 octobre 2018.Voilà 60 ans jour pour jour depuis que la République de Guinée a accédé à son indépendance. Ceci après le vote historique du « NON » exprimé par le peuple souverain de Guinée le 28 septembre de la même année.
Cette fête historique a été célébrée ce mardi 02 octobre 2018 au stade du 28 septembre.

11 chefs d’États et de gouvernements africains, notamment Nana Akufou Ado du Ghana, Ibrahima Boubacar Keita du Mali, Macky Sall du Sénégal, Rock Mark Christian Kabore du Burkina Faso, Ali Bongo Audimba du Gabon, Mohamed Ould Aziz de la Mauritanie, Mohamadou Issoufou du Niger, George Weah du Libéria entre autres ont tous ralliés Conakry sur invitation du président Guinéen Alpha Condé pour célébrer les 60 ans de l’indépendance nationale de la Guinée.
La France s’est fait représenter par son ministre de la Coopération, Jean Ives Le Drian.
Dès 06 heures du matin, les citoyens de la capitale ont commencé à rallier le stade.
Un peu plus tard, à 8 heures précisément, la fête débute par la prestation artistique. Sur scène, le duo féminin «tour tour» suivi des amazones de Guinée, de Sekouba Kandia puis Lama Sidibe et son groupe accompagnés de Petit Kandia, Djibrila Soumah «Koumi» » et Dioma Fanta.
Puis suivra la prestation du groupe percussionniste les ballets africains de Guinée.
La prestation artistique a été suivie par les défilés civiles et militaires.
Des citoyens venus des cinq communes de la capitale ont rempli le stade du 28 septembre. L’engouement était de taille.
À cette occasion , Alpha Condé n’a pas prononcé de discours.
Côté sécurité, aucun incident n’a été signalé.
Un dîner a été offert aux chefs d’État et aux différentes délégations étrangères dans un réceptif hôtelier de la capitale par le chef de l’État guinéen Alpha Condé. Un dîner après lequel, les hôtes de la Guinée ont pris congé.
Il faut souligner que le chef de file de l’opposition n’a pas pris part aux festivités de l’an 60 de l’indépendance guinéenne.
Pour Cellou Dalein Diallo «fêter le 02 octobre au stade du 28 septembre est une insulte envers les victimes et parents de victimes des massacres du 28 septembre 2009»