Alpha Condé: «Ce sont les opposants qui blessent et tirent sur les manifestants» 

Conakry (journaldeconakry.com) – Le président de la république était face à quatre journalistes de la presse nationale hier, mardi, 09 octobre 2018 au palais Sekhoutoureya. C’était dans le cadre de l’émission « Guinée actu » de la télévision nationale.

Au cours de cet entretien, le président a lancé des piques à ses opposants.

Alpha Condé a tenté de justifier l’utilisation de la violence par les forces de l’ordre lors des manifestations politiques et sociales.

«Moi je me suis battu pour la démocratie pendant 40 ans, je ne vais pas utiliser la violence contre les gens. On dit que le président a peur des manifestations, je n’ai pas peur des manifestations, mais je sais que les opposants eux-mêmes blessent les gens, tirent sur les gens pour discréditer le gouvernement. Donc, il fallait donner les moyens aux forces de l’ordre pour pouvoir gérer les manifestations de façon civilisée, par ce que nous savons très bien que beaucoup d’opposants tirent sur les manifestants pour mettre ça sur le dos des forces de l’ordre», a déclaré Alpha Condé.

Poursuivant, l’opposant historique a estimé qu’il est difficile de faire avancer un pays dans la pagaille. «La démocratie a ses obligations on me dit souvent non sous Conté on ne pouvait pas faire ça, mais moi je me suis opposé de la façon dont la Guinée était gérée sous le premier régime et le deuxième régime parce que j’estimais qu’il fallait laisser les gens s’exprimer. Donc la démocratie a ses obligations bien sûre avec le retard de nos pays, c’est extrêmement difficile de faire avancer le pays s’il y a la pagaille, mais on ne peut pas faire la démocratie comme on le fait aux États-Unis, en France ou dans les autres pays, par ce que ces pays ont atteint un certain niveau de développement….», a-t- il reconnu.

Au cours de l’interview, Alpha Condé a reconnu qu’il y a un déficit de communication et qu’il faut désormais mieux communiquer auprès des couches les plus vulnérables pour éviter la manipulation.

«Le grand problème ce que nous ne communiquons pas, si nous communiquons, c’est la population même qui va suivre et demander au gouvernement d’être plus ferme, mais ça, il faut l’éducation populaire, il faut que les populations qui sont analphabètes comprennent, c’est lorsque la grande majorité de la population analphabète comprend qu’on peut agir. Maintenant, nous allons faire des efforts pédagogiques….», a promis le chef de l’État guinéen.

Poursuivant, le locataire du palais Sekhoutoureya s’est réjoui du  changement opéré depuis son arrivée au pouvoir.

«Les gens qui sont venus sont surpris. Il y a même un président qui est très respecté qui a dit ton pays va plus vite que mon pays, parce qu’ils sont venus ici en 2011, ils sont venus aussi aujourd’hui, ils sont surpris. Demandez à vos collègues journalistes des autres pays. Maintenant, il nous revient à mieux communiquer avec les couches les plus vulnérables, les jeunes et les femmes et la population qui est analphabète pour qu’ils ne se laissent pas manipuler», a conclu Alpha Condé.

La FESABAG menace d’aller en grève 

Kaloum (journaldeconakry.com) – Les travailleurs des différentes banques de la capitale étaient dans les rues de Kaloum hier, mardi 09 octobre 2018 pour dénoncer le licenciement de la secrétaire générale de la FBN Bank qu’ils qualifient d’arbitraire. Après avoir boudé leur travail pendant deux heures, ces banquiers se sont retrouvés pour dénoncer les maux dont ils souffrent. Le nœud du problème c’est le licenciement «arbitraire » de la secrétaire générale de FBN Banque par le  directeur des ressources humaines.

Plusieurs autres revendications viennent se rajouter à cet autre cas de licenciement. Les responsables syndicaux notamment de la Fédération Syndicale de Banques et Assurances de Guinée (FESABAG) menacent d’aller en grève si rien n’est fait.

Suite à l’augmentation du litre du carburant à la pompe, les responsables des banques primaires de Guinée avaient promu des mesures d’accompagnement à leurs travailleurs, chose qui n’a pas été respectée.

Le Secrétaire Général de la FESABAG devant ses camarades justifie les raisons de l’engagement manqué des patrons de banques. « Ils nous ont dit ça c’est parce qu’ils avaient peur qu’on participe à la grève. Toute grève où on ne participe pas est égale à zéro. Ils nous ont dit qu’ils vont faire quelque chose, comme la grève là est finie, ils pensent que nous sommes des bêtes. Mais on va réagir, on va réagir très fortement », a prévenu Abdoulaye Sow.

Par la suite, le leader syndical de la FESABAG s’interroge.

« Ils disent qu’ils ont réajusté la prime de carburant, c’est ça l’affaire du pouvoir d’achat. Nos enfants ne vont pas à l’école? On ne va pas au marché? On n’achète pas du carburant ? Alors… Est-ce qu’il y a une notion de la perte du pouvoir d’achat ? Non! », renchérit le camarade Abdoulaye Sow.

Un préavis de grève de dix jours a été déposé dans la soirée de ce mardi. Un préavis dans lequel la FESABAG demande le départ du DRH de la banque FBN Bank qui n’est pas guinéen comme le prévoit la loi de notre pays, des mesures d’accompagnement, mais aussi la réintégration de la secrétaire générale du FBN Bank. «Je voudrais que chacun de vous soit un messager auprès de nos camarades qui sont dans les bureaux, qui sont égarés. Parce qu’ils ne comprennent pas qu’on est en train de bafouer leurs droits. Nous voulons qu’on respecte notre dignité, qu’on respecte notre indépendance, qu’on respecte nos droits et qu’on respecte nos autorités. Oui ou Non ? Oui ! », s’exclament les travailleurs en face de lui.

Pour Abdoul Gadiri Diallo responsable des négociations de la FESABAG, l’heure est au sursaut.

« Est-ce qu’on s’imagine un tout petit peu dans quel pays on est ? Si on ne se lève pas ce qui arrive à FBN Bank, ce qui arrive à ces travailleurs, demain ça sera toi, après demain ça sera moi et ainsi de suite. C’est pourquoi je dis qu’on va nous massacrer un à un et on aura personne, ni l’inspection générale du travail, ni la banque centrale, ni la justice, ni l’État pour nous soutenir parce que ces gens-là, ils ne pensent qu’à eux», a-t-il averti.

Après ce sit-in, le cortège s’est dirigé vers le Bureau du Patronat des Banques pour le dépôt du préavis de grève.

Cette autre crise vient s’ajouter à celles qui existaient déjà sur le terrain notamment la grève des enseignants, la crise à la cour constitutionnelle …..

Éducation: 7244 enseignants manquent toujours à l’appel (Dr Bano Barry)

Au terme d’un contrôle de présence physique organisé par le gouvernement à travers le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, beaucoup de nuances ont été révélées dans le secteur éducatif guinéen. C’est notamment, le faible niveau des enseignants, le manque de personnel suffisant, mais aussi le manque de cohérence dans la globalité.

Invité à la radio espace ce mardi, le conseiller à la présidence chargé de l’éducation a fait des révélations à prendre en compte. «Les chiffres que nous avions faisaient état de 44493 au MENA et le supérieur 2300 et quelques et l’enseignement technique 2040 agents. Les chiffres que nous avons indiquent qu’il y a 3000 salles de classes sans enseignants, 3000 classes multi-grades, il y a des classes qu’on appelle double vocations où on ne peut pas étudier toute la journée….», a-t-il relevé.

Poursuivant, Dr Bano Barry est revenu sur le résultat du contrôle proprement dit.

«À l’issue du contrôle, on a trouvé 4500 enseignants guinéens dont le salaire n’est pas domicilié au lieu où ils travaillent. 2000 et quelques enseignants du primaire, 8535 au secondaire et 3000 et quelques au niveau de la direction, ce qui nous a donné 32000…», explique t-il, avant de justifier le gèle de salaire de certains enseignants.

«Par rapport aux 42000, il y avait donc un écart. La décision a été prise puisque c’était l’ouverture de geler ce salaire pour que les gens se présentent parce que dès que le salaire est gelé les gens se sont présentés. En moyen d’une semaine tous ceux qui sont présents en Guinée,998 de l’enseignement supérieur  sont logés à l’intérieur du fichier du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Ils ont été payés. Toutes les universités à l’intérieur du pays, tous les centres de recherche sont logés à l’intérieur du fichier du MENA. 444 de l’enseignement technique, 2000 et quelques de l’enseignement supérieur sont gérés à l’intérieur du fichier. Donc 3000 et quelques sont retrouvés et payés et 7222 qui n’ont pas été retrouvé dont nous attendons…»

Selon Dr Bano Barry conseiller à la présidence chargé de l’éducation, l’aboutissement de ce contrôle va permettre de distinguer ceux qui appartiennent à chaque ministère pour qu’il y ait un système de codification.
Selon lui toujours, «Avec les 7244, sensiblement si ils ne sont pas retrouvés, l’État guinéen fera une économie mensuelle de 14 milliards 488 millions et dans l’année le budget de l’État va sauver 173 milliards 85 0millions de francs guinéens».

«La société guinéenne est malade….» (Dr Bano Barry)

Dr Bano Barry conseiller à la présidence chargé de l’enseignement supérieur s’est exprimé ce mardi 09 octobre 2018 sur une radio Espace, une radio locale émettant de la capitale Conakry.

De la grève des enseignants, au gèle des  salaires en passant par les enseignants fictifs ou introuvables , le conseiller du président a répondu à toutes les questions et inquiétudes soulevées par nos confrères.
Dr Bano Barry est tout d’abord revenu sur la dernière opération de contrôle des enseignants.
«En février 2018, le président de la République a instruit au ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation de procéder à un contrôle du personnel du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation. L’école guinéenne est malade depuis très longtemps, ce n’est même pas seulement l’école mais c’est la société guinéenne, c’est l’État guinéen, c’est son administration qui est malade depuis très longtemps. En réalité il y a des dysfonctionnements relativement importants….», a-t- il introduit avant de relever quelques évolutions opérées dans le système éducatif .
«Du point de vue de l’amélioration du taux de scolarisation, la Guinée a progressé. En 1984, on était en deçà de 50%, aujourd’hui on est dans les environs de 85-87% du taux de scolarisation. Mais en même temps il y a eu une baisse drastique du niveau parce que tout simplement le ratio élèves -maître dans l’école publique guinéenne est de 74 élèves en moyenne pour un enseignant. C’est extrêmement élevé….», a-t- il souligné.
Dr Bano Barry s’est aussi prononcé sur le niveau de l’enseignant guinéen qui, selon lui , laisse à désirer par endroits.

«Au niveau du primaire public guinéen, 5% des enseignants ont un niveau inférieur au baccalauréat alors que dans le privé c’est -5% qui n’ont pas le baccalauréat. Au niveau du secondaire, pour 2 millions d’élèves au public et 1 million et quelques dans le privé, il y a 2 fois plus d’enseignants au privé que dans le public. À l’université 51% des enseignants ont un niveau de qualification égal à la licence, 31% ont le niveau du master  et 18% ont le doctorat et parmi eux 8% doivent aller à la retraite d’ici 2021…», a-t- il clarifié.

Journée des Nations Unies: Les agences résidentes annoncent les couleurs 

En prélude à la célébration de la journée des Nations Unies, l’équipe locale des Nations Unies en Guinée a animé une conférence de presse ce mardi 09 octobre 2018 à la maison commune des journalistes. Cette conférence a pour objectif d’annoncer le lancement des activités de la célébration du 73ème anniversaire des Nations Unies.

D’entrée,  le professeur Georges Alfred Kizerbo, représentant pays du PNUD, a précisé: «Nous sommes ici au nom de toute l’équipe du système des Nations Unies, de toutes les agences résidentes et non résidentes des Nations Unies qui servent la Guinée pour parler de la célébration du 73e anniversaire des Nations Unies. »

Cette journée a été instituée en 1948 pour illustrer la contribution du système des Nations Unies qui est une organisation des Nations au progrès de l’humanité.

C’est une occasion de visibilité et de renforcement des liens de coopération avec les états membres. C’est aussi un moment de retour et d’introspection pour voir dans quelle mesure l’action du système des Nations Unies est appréciée, utile et trans-formative au niveau des pays.

«Pour ce qui est de la célébration en Guinée, il y a un fait important en 2018, c’est  que cette année, nous avons lancé le nouveau plan d’action des Nations Unies pour l’aide au développement qui couvre la période 2018-2022. Ce plan d’action vise à accélérer les 17 objectifs du développement durable. Et ce plan des Nations Unies au développement est aligné strictement avec le plan national de développement économique et social (PNDES) de la République de Guinée. Son apport financier au PNDES représente près de 500 millions de dollars», a précisé Pr Kizerbo.

Pour sa part, madame N’Diaye Fatou Diall, cheffe de mission OIM en Guinée a annoncé une série d’activités prévue par les Nations unies à l’occasion de la fête. «L’équipe pays a jugé opportun de saisir la célébration du 73 ème anniversaire des Nations Unies, pour organiser une série d’activités à Conakry et à l’intérieur. Ces activités ont pour but de favoriser une plus grande ouverture de l’Organisation auprès du grand public, les étudiants, les jeunes et les différents acteurs du développement, y compris le secteur privé et les médias», ajoute-t-elle.

Pour le directeur pays du PNUD, Lionel Laurens, cette fête est d’une grande importance. «Cette célébration, je pense que c’est important. Que les pays se soient mobilisés ensemble pour pouvoir œuvrer ensemble dans le monde pour la paix, pour la lutte contre la pauvreté, l’insécurité, pour la préservation de la planète, se sont des valeurs qui sont chers et qui se retrouvent en Guinée, dans le PNDES, dans la vision de la Guinée émergente en 2040, dans l’agenda de l’Union Africaine 2063»

Pour rappel, la journée des Nations Unies est célébrée le 24 octobre de chaque année, jour anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies en 1945. La ratification de ce document fondateur par la majorité des signataires (y compris les cinq membres permanents du Conseil de sécurité) marque en effet l’acte de naissance des Nations Unies.

Pas de circulation sur l’autoroute Fidel Castro 

Fidel Castro (journaldeconakry.com) – Visiblement, les élèves de la capitale ne désarment pas. Après la route le prince le matin, c’est au tour de l’autoroute Fidel Castro où des élèves sont sortis massivement dans la rue entre Matoto et Entag pour manifester leur colère. Des barricades érigées le long de la route, des pneus brûlés voilà l’image que présente cet axe.

Les véhicules qui quittent 36 pour rejoindre la ville via Matoto sont obligés de rebourser chemin pour emprunter la route le prince.

Pour l’heure , les quelques forces de l’ordre présents sur les lieux, sont assis et entrain d’observer la scène. Les jeunes y règnent en maître.

Grève des enseignants : La route de wanindara barricadée 

Sonfonia (journaldeconakry.com) –  Pas de circulation sur la route le prince notamment enco5-sonfonia. Des élèves mécontents sont sortis sur la route pour empêcher la circulation.

Visiblement remontés, ces jeunes réclament l’ouverture des classes et le début effective des cours.

«On a fait plus de trois mois à la maison. L’ouverture était programmée le 15 septembre, ils ont reporté au 03 octobre. La date là aussi arrive et on ne peut pas étudier», dénonce un manifestant avant d’interpeller le gouvernement.

« C’est le gouvernement qui nous bloque parce que la dernière fois , les syndicalistes sont partis, ils n’ont trouvé aucun représentant du gouvernement autour de la table. Je demande au gouvernement de trouver un accord avec le SLEECG pour nous permettre d’étudier », lance t-il.

Au moment où nous mettons cet article en ligne , quatre pick-up de la police sont stationnés à Wanindara carrefour marché.

Les manifestants dispersés à coup de gaz lacrymogènes sont regroupés en petit nombre le long de la route.

En ce moment , la circulation a un peu repris mais la vigilance est de mise.

Comment traiter les ronflements féminins ?

Certes, les hommes ronflent plus que les femmes, qui bénéficient de leurs hormones… Mais elles peuvent aussi souffrir de ce problème, notamment à la ménopause ou durant la grossesse. Des solutions mécaniques et chirurgicales existent.

Gênant vis à vis du conjoint, perturbant pour le sommeil… dans les cabinets ORL, les femmes se plaignent de plus en plus de leurs ronflements « Depuis une quinzaine d’années », précise le Dr Gilles Ayoun, à l’Institut français de chirurgie du nez et des sinus. La première raison, c’est l’information : elles n’ont plus honte de dire qu’elles ronflent et prennent conscience que cela peut être une pathologie. « On observe aussi une hausse du tabagisme féminin, une libération de la consommation d’alcool et un régime alimentaire trop gras… ». Autant de facteurs qui favorisent ce trouble, dû à un rétrécissement du passage de l’air dans la gorge.

 

Le rôle protecteur des œstrogènes contre les ronflements

Néanmoins, les femmes gardent un atout : leurs hormones. Les œstrogènes protègent les fibres élastiques, au niveau du voile du palais et du pharynx. Mais lorsqu’arrive la ménopause, leur taux baisse. Et des ronflements peuvent alors apparaître. De façon transitoire, certaines femmes ressentent aussi une gêne en fin de grossesse. « La capacité respiratoire diminue, reprend le Dr Gilles Ayoun. L’expansion du diaphragme est plus difficile. La pression intranasale augmente à cause des récepteurs hormonaux qui s’y trouvent ». Ce phénomène prend fin après l’accouchement. Quoi qu’il en soit, un ronflement ne doit pas être pris à la légère et nécessite une consultation chez un spécialiste.

Le médecin ORL cherche à répondre à trois questions:

Quelle est la gravité du problème ? S’agit-il d’un simple problème social ou d’une pathologie médicale avec apnée du sommeil ? Dans ce dernier cas, les risques cardio-vasculaires, de diabète et d’hypertension augmentent.

Quelle est l’origine des ronflements ? Le bruit vient-il d’une obstruction du nez, de la base de la langue, du voile du palais ou simplement de grosses amygdales ?

Quels sont les possibles facteurs aggravants ? Enfin, le médecin s’interroge sur les facteurs aggravants (surpoids, alcool, tabac, etc.), avant de soumettre des solutions.

Le traitement par radiofréquence, efficace mais à renouveler

« Souvent, pour les femmes, nous observons un voile court et peu tendu, détaille le Dr Gilles Ayoun. Nous proposons alors de la radiofréquence : les aiguilles produisent des micro-brûlures et la cicatrisation va retendre le voile ». Sous anesthésie locale, avec un anxiolytique pour éviter tout mouvement involontaire, ce traitement ne dure qu’un quart d’heure et la récupération quelques jours – pas plus d’une semaine. En revanche, les effets s’estompent avec le temps et l’opération doit être renouvelée tous les trois à cinq ans. L’Assurance maladie ne prend pas en charge le traitement par radiofréquence. « Il faut compter 800 euros environ », précise le spécialiste.

Le port de gouttière pour libérer de l’espace

Il peut aussi être prescrit une orthèse d’avancée mandibulaire, moins pratique mais remboursée en cas d’apnée du sommeil. Cette gouttière, placée dans la bouche, fait avancer la mâchoire inférieure, dégage de l’espace et tend le voile du palais. À porter toutes les nuits.

En amont, en fonction du problème identifié, le médecin recommandera éventuellement d’autres traitements chirurgicaux : ablation des végétations ou des amygdales, correction de déviation de cloison nasale, etc. Mais, pour un ronflement modéré, une meilleure hygiène de vie suffit parfois à estomper le ronflement. En cas de kilos en trop, notamment, comme l’explique le Dr Gilles Ayoun : « Une infiltration graisseuse de la partie arrière de la langue est responsable, par son augmentation de volume, de l’obstruction. Celle-ci disparaît naturellement avec la perte de poids ».

Le populisme d’Alpha Condé embobine François Hollande

Alpha Condé était sur TV5 Monde pour défendre son idée selon laquelle ‘’la Guinée est en retard parce qu’elle a été brutalement abandonnée, puis isolée par la France après son ‘NON’ à la proposition référendaire tant voulue par le général Charles de Gaulle, en 1958’’. Idée soutenue par François Hollande.

Abracadabrant, M. Hollande ! Heureusement que l’on ne peut s’étonner lorsqu’il est question de François Hollande, et de ses piètres réflexions, ou idées. Certains milieux français ne l’ont pas classé pour rien pour être le plus mauvais président de toute l’histoire de la république française.

Il est certain que la France, mécontente du ‘Non’ de la Guinée à sa proposition référendaire en 1958, trouva l’idée d’isoler la Guinée sur la scène internationale.  Cependant, 60 années après son indépendance, la Guinée ne peut justifier son retard en accusant un pays étranger. C’est irresponsable !

En réalité, la Guinée n’était pas tant isolée comme nous le fait croire Alpha Condé. En ce temps, il était aussi question des superstructures politiques internationales, ou le monde divisé en deux blocs, capitaliste et socialiste.

Sékou Touré, abandonné par la France, donc par le bloc capitaliste, trouva très rapidement refuse dans le bloc socialiste, avec les russes, les yougoslaves, les bulgares, les hongrois, roumains, et les chinois…

Juste après le départ précipité des fonctionnaires français de la Guinée, les fonctionnaires bulgares, russes, chinois, roumains, yougoslaves, etc.., étaient à Conakry. Ces fonctionnaires-là formèrent nos soldats,  professeurs, agriculteurs, et construisirent également des infrastructures routières, et des édifices publics, etc. Ils participèrent aussi au développement du sport en général. Les différents ‘staff’ de l’équipe nationale de football étaient entourés par les amis de l’Est.

Ce n’est pas pour rien qu’en Guinée, à cette époque-là, il y avait quand même des fabriques à travers le pays. Tout ça, grâce à des politiques de coopération avec les pays du bloc socialiste.

Alpha Condé ne peut pas justifier notre retard par le départ précipité et  rancunier des colons français du pays.

Si la capitale Conakry est tant sale et remplie d’immondices qui encombrent les trottoirs, c’est la faute au colon  français ? Si les pouvoirs guinéens n’accordent aucune importance aux lois de leur pays, c’est la faute au colon français ?

Quand les forces de l’ordre massacrent les manifestants désarmés, et sans que les poursuites judiciaires soient engagées pour indexer les coupables,  c’est la faute au  colon français ?

Quand les pouvoirs guinéens sont incapables d’organiser des élections libres et transparentes, c’est la faute au colon français ?

Quand le club de football, Hafia football club de Conakry, devint trois fois champion d’Afrique des clubs, c’était grâce au colonisateur français ?

Le Rwanda a connu la colonisation, et aussi l’une des guerres civiles les plus meurtrières et destructrices de la planète, entre 1990 et 1994. Cependant, en 2018, au Rwanda, le constat, c’est comme si les rwandais n’ont jamais connu la guerre civile.

Le seul secret des rwandais : le patriotisme, la volonté, le sérieux, et le travail en ne comptant que sur ses propres efforts en tout premier lieu.

Alpha Condé doit arrêter ses fausses argumentations qui ne feront que ternir l’image de la Guinée.

Tout ce que Alpha Condé cherche dans sa honteuse argumentation que la Guinée est en  retard par la faute de la France, c’est une recherche de popularité à la manière de Sékou Touré, un populisme archaïque, pour pouvoir conforter son ambitieux projet maléfique du troisième mandat.

La Guinée est en retard par la faute des guinéens eux-mêmes, et particulièrement, de ses dirigeants.

Naby Laye CAMARA

Activiste Guinéen depuis Bruxelles

Le corps d’un homme découvert dans une concession à Labé

Labé (journaldeconakry.com) – Le corps d’un homme a été retrouvé ce lundi 8 octobre dans une concession au quartier Mosquée dans la commune urbaine de Labé. Patrice Simbo quinquagénaire d’origine Léonaise, était peintre de profession.

Ibrahima Sory Diallo, le chef du quartier de Mosquée, relate dans quelles circonstances il a eu vent de la nouvelle.

Le défunt souffrait d’une maladie depuis quelques jours selon son voisinage.

Des médicaments ont été trouvés près de la dépouille mortelle, selon le docteur Mouctar Diallo, médecin légiste à l’hôpital régional de Labé. Des produits pharmaceutiques qui, selon ce professionnel de la santé, peuvent provoquer une hypoglycémie chez le patient.

Le corps du défunt a été remis aux autorités du quartier pour des fins d’inhumation.