Dossier 28 septembre: le pool d’avocats de Toumba Diakité entend demander sa liberté provisoire dès la semaine prochaine 

Conakry (journaldeconakry.com) – Le pool d’avocats d’Aboubacar Toumba Diakité a animé une conférence de presse ce jeudi 11 octobre à Conakry. Objectif, dénoncer certains dysfonctionnements enregistrés dans l’organisation  du procès sur les massacres du 28 septembre 2009 qui ont eu lieu au stade du même nom.

D’entrée, Me Paul Yomba a indiqué que la prise en charge de leur client est négligée.  «Notre client souffre d’une Hernie de la ligne blanche et il lui faut une intervention chirurgicale qui doit se faire à l’extérieur du pays. Il ne peut manger à sa fin. Il est obligé d’utiliser la bande pour attacher les intestins afin de dormir, il dort debout. Sa prise en charge négligée», a-t-il déploré.

Le second point que l’avocat a déploré c’est la mise en place d’un comité de pilotage de ce procès qu’il qualifie d’une tentative d’enrichissement illicite. «Ce comité est un facteur de blocage, pour empêcher la tenue de ce procès. Les membres se sont réunis qu’une seule fois. 70. 000€ sont également prévus pour organiser ce procès, pourtant c’est leur travail et ils sont payés pour cela. En leur donnant c’est une forme de corruption. Pourquoi cette somme, alors qu’elle peut servir à rechercher des test ADN?», s’est interrogé cet homme en robe noir.

Arrêté à Dakar il y a de cela six mois, la détention de Toumba Diakité est actuellement arbitraire comme le confirme l’avocat «Il a fait 6 mois en prison et les parties devraient être convoquées 5 jours avant ces 6 mois. Un mandat de dépôt devrait être prolongé ou pas, sinon le libérer purement et simplement…», dit-il. C’est pourquoi, «Dès la semaine prochaine, nous allons Introduire une procédure de référé pénal pour une mise en liberté provisoire devant les instances supérieures», annonce-t-il.

Les avocats de Toumba Diakité, considéré comme le cerveau des massacres du 28 septembre 2009, demandent à ce qu’il y’ait de magistrats pour défendre le droit dans ce procès. Ils s’engagent à défendre leur client pour ne pas qu’il soit traité de bourreau dans ce dossier.

Politique: Ousmane Gaoual Diallo s’exprime sur l’installation des conseillers communaux 

Conakry (journaldeconkry.com) – Depuis la semaine dernière , les attentions des Guinéens sont focalisées sur l’installation des conseillers communaux. Une opération qui fait couler beaucoup d’encre et de salives. Le cas le plus illustratif est celui de la commune urbaine de Kindia où la première tentative d’installation des élus a échoué à cause de la tension qui est montée de part et d’autres.

Invité à la radio lynx ce jeudi 11 octobre 2018 , le responsable de la communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a déclaré que le RPG Arc-en-ciel, parti au pouvoir, à défaut de soutenir l’UFDG, doit observer la neutralité dans l’élection du maire de la commune urbaine comme le stipule l’accord du 08 août.

«L’UDG de Mamadou Sylla est libre d’être candidat à Kindia, mais que le RPG ne peut pas prendre part au vote de façon à peser sur l’engagement qu’il a pris à se désister. Le RPG n’a qu’à se mettre à l’écart et de voter blanc, il n’y a pas de problème. Si Mamadou Sylla est candidat face à l’UFDG, nous savons ce qui va se passer, il suffit pour nous que le RPG s’abstienne de participer au vote, après il nous appartient de négocier avec les uns et les autres, cela ne doit pas préoccuper le RPG. Le RPG ne doit pas prendre position ni pour Mamadou Sylla ni pour le RPG, par ce qu’il s’est engagé à désister….», a-t- il déclaré avant de rappeler qu’à Dubreka son parti s’est abstenu à voter contre le RPG

«Il n’a qu’à se mettre à l’écart, c’est ce que l’UFDG a fait à Dubreka, on n’a pas pris part au processus, on a respecté notre engagement», a indiqué Ousmane Gaoual Diallo.

S’agissant de la crise liée à l’installation des conseillers communaux, ce député à l’assemblée nationale a dénoncé l’installation sélective des élus.

«Le gouvernement est en train de faire du banditisme intellectuel électoral où il organise de façon clandestine les élections comme hier à Kouriah. Rien ne se dit de façon officielle. Ce banditisme électoral là, la Guinée est en train de découvrir un nouveau visage de nos responsables.  C’est grave pour notre pays où il y a une rupture totale avec l’élite qui gouverne ce pays», a déclaré l’honorable.

Parlant de la journée ville que projette d’organiser l’opposition républicaine le mardi prochain dans les cinq (05) communes de Conakry, le député uninominal de Gaoual a expliqué que cette ville morte va contribuer à tendre encore un peu plus les tensions.

Poursuivant, Ousamane Gaoual Diallo estime qu’avec le président Alpha Condé, il faut se battre jusqu’à le plier les genoux pour obtenir quelque chose avec lui. » On a un chef d’État qui ne bouge qu’au corps à corps et Alpha aime la bagarre et il faut donc se bagarrer avec lui pour obtenir quelque chose, pour avoir des résultats. Malheureusement, ce ne sont ni le dialogue, ni le compromis qui le font plier. Je ne suis pas partisan de ceux qui croient qu’il faut par moment négocier avec Alpha. Je pense qu’avec Alpha, il faut continuellement se battre et le mettre les genoux par terre pour obtenir quelque chose. Il ne faut pas chercher d’autres manières pour avoir ses droits avec lui», a conclut Ousmane Gaoual Diallo, député uninominal de Gaoual.

 Les Forces Sociales de Guinée portent plainte contre les ex directrices du port

La concession d’une partie du port autonome de Conakry à la société turque Albayrack avait fait et continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive dans la cité.

Dans une lettre adressée au procureur général dont nous disposons copie, les Forces Sociales de Guinée, viennent de porter plainte contre l’ex directrice générale du port autonome de Conakry, Hawa Keita et son adjointe, Dame Aissata Aribot.

Cette plate-forme reproche à ces deux cadres d’avoir signé et cacheté sur fond de corruption et de complicité avérées, un contrat de concession alors qu’elles étaient encore en fonction.

S’adressant au procureur général, les Forces Sociales de Guinée, relèvent que cette concession spolie le peuple de Guinée et est intervenue, selon leurs mots, dans un contexte de mal gouvernance caractérisée par une corruption et un bradage des ressources publiques avec pour conséquence, l’appauvrissement total des guinéens.

Pour ces hommes de la société civile, cette situation est inacceptable. C’est pourquoi, se réclamant être soucieuses de la sauvegarde des biens de l’Etat, notifient-elles, les Forces Sociales de Guinée indiquent qu’elles ne peuvent rester sans réagir juridiquement.

A travers cette plainte donc, les FSG comptent attirer l’attention des autorités judiciaires afin que des dispositions puissent être prises dans ce sens.

Les Forces Sociales de Guinée ont, à cet effet, constitué le cabinet Me Salifou Béavogui pour défendre ce qu’elles appellent leurs droits et intérêts.

Alpha Condé présent au 17ème sommet de la francophonie à Erevan (Arménie)

Le président de la République Alpha Condé, prend part au 17ème sommet de l’organisation internationale de la francophonie qui s’est ouvert jeudi  à Erevan en Arménie.

Trois enjeux majeurs au cours de ce sommet qui réunit les pays qui ont en partage l’utilisation de la langue française, à savoir : l’élection du secrétaire général de l’organisation, deux dames sont en lice, le niveau de participation des Chefs d’Etats et l’examen des demandes d’adhésion.

Point d’orgue de ce sommet, l’élection attendue dans la journée de la secrétaire générale de l’organisation. A propos, il faut dire que plus aucun suspens ne devrait entourer ce vote, puisque la rwandaise Louise Mushiwikabo, fait figure désormais de grandissime favorite, face à la sortante, candidate à sa succession, la canadienne, Michäel Jean, lâchée même par son propre pays.

L’opposition guinéenne projette une journée ville morte le mardi prochain 

Conakry (journaldeconakry.com) – Comme annoncé dans l’une de nos dépêches, l’opposition républicaine s’est retrouvée ce mercredi 10 octobre 2018 au QG de l’UFDG, première force politique de l’opposition.
À cette occasion, les opposants au régime Condé ont dénoncé le manque de volonté du gouvernement de respecter et de faire respecter l’accord politique du 08 août dernier avant d’annoncer la reprise des manifestations de rue.
«Nous avons décidé de protester contre toutes ces anomalies, d’organiser une ville morte pour interpeller le gouvernement et les autorités de ce pays le mardi prochain dans les cinq communes de Conakry», a déclaré Cellou Dalein Diallo chef de file de l’opposition guinéenne.
Durant cette plénière, Dalein et ses pairs ont dénoncé énergiquement ce qu’ils qualifient de violation de la loi  et des accords. Ils ont donc décidé de « rejeter tous les exécutifs installés en violation de la loi et de l’accord politique du 08 août » et exigent la reprise dans les conditions prévues par la loi et les accords des élections dans les communes concernées. L’opposition exige du ministère de l’Administration du territoire la publication d’un calendrier précisant les dates d’installation des exécutifs dans les autres communes « parce qu’actuellement c’est de manière sélective qu’on décide d’installer ici et là, même après la suspension officielle des opérations.« 
L’opposition guinéenne a condamné énergiquement les violences à Gueasso et le non respect de l’accord politique dans cette commune où il revenait au BL de désigner le maire.
« Nous dénonçons l’implication flagrante des administrateurs territoriaux dans l’intimidation et la corruption des élus en faveur du RPG arc-en-ciel » a conclu Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, chef de file de l’opposition guinéenne .

Deuxième semaine de la rentrée scolaire 2018-2019, des salles de classe bondées dans plusieurs écoles de Conakry

Conakry (journaldeconakry.com) – Plus les jours passent plus le nombre d’élèves grossit dans les écoles de Conakry . Dans la direction communale de l’éducation de Dixinn ,l’école primaire Amilcar Cabral de la minière est un bel exemple . Dans cette structure scolaire , les cours ont démarré depuis le 03 octobre. A ce jour , toutes les classes ont fait le plein . Les enseignants eux dispensent les cours à la satisfaction des apprenants nous témoigne Kadiatou Bah élève de 6 ème année . Cette candidate interpele ses amis élèves des autres établissements à faire pareil.

En plein cour dans sa classe de CM2 , un enseignant interrogé soutien qu’il faut mettre en avant l´avenir des enfants d’ou sa motivation.
Comme à l’école primaire Cabral, les Dabadins aussi présente une physionomie très reluisante. Labas , 3 enseignants titulaires ont répondu présents et toutes les autres classes fonctionnent à merveilles avec les contractuels. L’occasion à ete mise à profit par la directrice pour rassurer les parents d’élèves de leur disponibilité à respecter les droits des apprenants.

Dans la commune de Matam, au collège Coleah et à l’école primaire lanseboundji les enseignants ont répondus massivement contre peu d’élèves . C´est le même cas au collège Mariam Sultan dans la commune de Kaloum . Les responsables de ces écoles affirment que le département à tout mis en œuvre pour un bon déroulement de l’année scolaire . Ils demandent aux parents de laisser les enfants reprendre le chemin de l’école.

La qualification du niveau du système éducatif est un souci majeur du département de l’éducation nationale à travers lui le Chef de l’Etat . Il tient à rappeler que tout le long de l’année se tiendront des évaluations dans le but de corriger corriger les lacunes et qualifier le niveau de l’enseignement apprentissage .

Dubréka : trois personnes meurent par noyade à Mèrtèya

Tanené(journaldeconakry.com– Trois personnes ont été noyées dans les eaux ce mardi 09 octobre 2018. Le drame s’est produit dans la commune rurale de Tanene Bouramaya
Selon le correspondant régional de l’AGP dans la localité, Abdoulaye Camara âgé de 49 ans père de famille , son fils Mohamed Camara âgé de 8 ans et le neveu de sa femme Issa Sylla âgé de 7 ans sont les victimes de cette noyade.
Selon ses explications, toutes ces trois personnes revenaient d’un champ de riz situé en bras de mer.
Selon le chargé de constat à la gendarmerie basée à Tanene bouramaya, c’est après le travail, sur le chemin de retour, la marée étant montante, le père de famille a cherché à faire traverser ses enfants en commençant par le nommé Ahmed.
C’est en faisant traverser le second que le père de famille a perdu l’équilibre au milieu des vagues. Pendant qu’il cherchait à se sauver, Mohamed qui était sur l’autre côté de la rive est venu pour tenter de les sauver.
Malheureusement, tous se noient et meurent.
C’est les cris de Alhassane Camara, un autre enfant qui attendait son père pour le faire traverser qui ont attiré l’attention des habitants qui sont arrivés précipitamment sur les lieux du drame.
Ce drame s’est produit pour la première fois depuis 1975 dans cette localité.

Grève des enseignants: Aboubacar Soumah réagi au propos de Alpha Condé 

Conakry (journaldeconakry.com) – Une semaine après l’ouverture officielle des classes, le système éducatif guinéen reste paralysé par une grève générale et illimitée déclenchée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) dirigé par le syndicaliste Aboubacar Soumah.

Dans un entretien télévisé hier, le président de la République a qualifié la revendication des enseignants de « revendication fantaisiste ».
Contacté au téléphone sur le sujet, le secrétaire général du SLEECG dit ne pas vouloir répondre à Alpha Condé.
«Moi, je ne répondrai pas au président dans ce sens que c’est pas lui qui est en face de nous dans la négociation. Il y a une équipe gouvernementale avec laquelle nous dialoguons, c’est à eux que nous allons dire ce que nous pensons», a-t- il déclaré avant de s’indigner par rapport au comportement du gouvernement.

«En lieu et place des enseignants titulaires, ils ont recruté de façon fantaisiste les contractuels qui n’ont aucun niveau. Il y a parmi eux des apprentis menuisiers, des apprentis mécaniciens qui ne peuvent même pas écrire au tableau. Au lieu de considérer que la grève est respectée de Kassa jusqu’à Yomou exception faite seulement pour quelques écoles de Kankan…», a-t-il fait constaté.
Par ailleurs, Aboubacar Soumah a dénoncé la mauvaise foi de la partie gouvernementale dans les négociations autour des huit millions de francs guinéens comme salaire de base pour les enseignants guinéens.
«Depuis l’ouverture du couloir des négociations, il n’y a jamais eu des négociations sérieuses autour des huit millions par conséquent nous, nous sommes là on n’a jamais manqué mais toujours la partie gouvernementale brille par son absence donc c’est elle qui n’a pas la bonne foi de discuter avec nous donc le protocole est bien clair et signé par le gouvernement. Mais on constate qu’à chaque fois qu’il y a des négociations c’est de nouveaux représentants du gouvernement qui se présentent en face de nous. Le gouvernement n’accorde aucune considération pour l’éducation la preuve est là, nous demandons l’amélioration de nos conditions de vie, il se permet d’intimider les gens», a dénoncé Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée.

Crise à la Cour Constitutionnelle, au port, dans l’enseignement…Alpha Condé dit tout! (Décryptage)

Palais Sekoutoureya (journaldeconakry.com) – Le président de la République était l’invité de l’émission « Guinée actu » diffusée à la télévision nationale ce mardi 09 octobre 2018. L’émission a été animée par 04 journalistes de la presse privée et publique nationale. Lors de cette interview, Alpha Condé s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualité.

De la crise dans l’enseignement à celles de la cour constitutionnelle en passant par le port autonome de Conakry, le président a dit ce qu’il en pense.
Sur la cour constitutionnelle, le président a dit qu’il ne s’est jamais mêlé dans la crise. « D’abord c’est le conseil national de la transition (CNT) qui a fait la loi sur la cour constitutionnelle et certains ont fabriqué une cour constitutionnelle à leur mesure pensant que c’est eux qui seront élus par les magistrats, d’autres par les enseignants et d’autres par les avocats.
« Dans tous les systèmes français, le président de la cour constitutionnelle est nommé par le président. Dans la constitution on dit que le président nomme une personne, le président de l’Assemblée Nationale nomme une personne, les magistrats désignent une et les enseignants choisissent une ensuite les organisations des droits de l’homme désignent deux. Ensuite les gens sont désignés par vote. Donc c’est la folie de dire que le président veut enlever ou soutenir une personne.
«Quand les gens voient qu’ils perdent le terrain et qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas atteindre les objectifs qu’ils voulaient, ils inventent n’importe quoi! La loi sur la cour constitutionnelle dit que le gouvernement n’a aucun moyen d’influence sur la cour. On dit que je fais partir le président de la cour constitutionnelle pour changer la constitution mais une constitution, c’est le peuple. Si demain le peuple de Guinée veut changer la constitution, il y a un référendum, la cour constitutionnelle ne fera que constater », a-t- il précisé.
Pour ce qui est de la grève des enseignants, le président Alpha Condé a qualifié la revendication du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée de fantaisiste. «Depuis mon arrivée le salaire des enseignants a doublé au minimum. On a signé avec les enseignants une augmentation de 40%, on l’a fait. Dans tous les pays du monde, on négocie le salaire sur la base d’un pourcentage. Si vous prenez le PIB en France et le salaire d’un enseignant français comparez au PIB de la Guinée et le salaire de l’enseignant guinéen, vous verrez que c’est très simple, vous serez surpris. Nous allons expliquer aux parents d’élèves surtout que nous avons constaté qu’il y a beaucoup d’enseignants qui se disent en position de classe qui ne sont pas dans les classes. Beaucoup d’autres se présentent comme enseignants, ils vont dans les autres ministères. Donc nous allons mettre de l’ordre. Nous n’ accepterons pas des revendications fantaisistes », a-t- il déclaré avant d’affirmer qu’on ne peut pas  du jour au lendemain pas sortir tout le monde dans la pauvreté .
Parlant  de la concession d’une partie du  port autonome de Conakry, le président Alpha Condé justifie la mesure par le fait que le port autonome de Conakry doit être modernisé. «Le port était à 9m50. Les gros bateaux ne pouvaient pas venir. Aujourd’hui le port est 14m, il y a les portiers les centenaires sont déchargés très rapidement. Il y a déjà 3 concessions au port. Dans tous les pays du monde, les ports travaillent le jour et la nuit. En Guinée non. Donc il s’agissait d’abord de faire en sorte qu’il y ait l’éclairage pour que le port travaille 24h/24. Le port n’a pas assez d’équipement. Il s’agit de permettre à ce port d’être performant. Tout ce qui peut faire changer la Guinée je vais le faire. On est dans une situation où il faut transformer le port», a déclaré Alpha Condé président de la République de Guinée .

Lutte contre le trafic illicite des espèces animales protégées

Conakry (journaldeconakry.com) – Avec l’appui du département d’État Américain, Ambassade des Etats-Unis Conakry, Guinée, Monsieur Abdoulaye Kpogoumo, Madame Mmah Soumah, Monsieur Mohamed Samoura, Monsieur Mamoudou Magassouba et Madame Joséphine Loly Tinkiano, ont bénéficié d’une
formation de 15 jours à Washington du 14 au 28 septembre 2018, axée notamment sur le leadership adaptatif.

La Guinée est située géographiquement au niveau de la plaque tournante du trafic international illégal des espèces animales protégées. Ainsi, le renforcement des capacités des magistrats dans la lutte contre la criminalité des espèces animales sauvages est un enjeux majeur pour la sous-région.

De retour en Guinée, les 5 magistrats susnommés ont rencontré Monsieur le Ministre d’Etat, Me Cheick Sako pour partager leurs premières impressions et fixer les objectifs pour un impact à court et long terme. Ils s’attellent déjà à créer un réseau impliquant toute la chaîne pénale (les magistrats, les officiers de police judiciaire, les conservateurs de la nature, les douaniers).

« Cela permettra la circulation des informations entre tous les acteurs concernés. Nous devons également renforcer le contrôle aux frontières. Enfin, il est primordial de sensibiliser et vulgariser la loi faunique auprès des citoyens et des acteurs eux-mêmes. Par ailleurs nous espérons que la nouvelle loi déposée au niveau de l’Assemblée Nationale sera votée prochainement ».