Dominique Tchimbakala : « Il est temps que d’autres femmes sortent de l’ombre et libèrent leur parole »

L’affaire Rokia Traoré – du nom de la chanteuse malienne arrêté et incarcérée à Paris suite à une affaire l’opposant à son ex-mari – continue de susciter de l’indignation. Alors que l’écrivain Felwine Sarr s’est porté solidaire de la chanteuse en expliquant que statistiquement, les femmes africaines perdaient leurs droits parentaux à la suite d’un contentieux post-union, la journaliste Dominique Tchimbakala (d’origine congolaise) apporte un témoignage personnel pour l’étayer.

« Pour la plupart des couples mixtes, les femmes quand elles sont africaines perdent souvent à l’issue de contentieux post-union, leurs droits parentaux. C’est une donnée statistique et structurelle ».

Felwine Sarr, merci d’ouvrir cet espace de parole. Nous sommes trop nombreuses à vivre les situations dont vous vous faites le porte-voix. Sidérées par le choc, anéanties par la violence des institutions sensées nous protéger, nous nous enfermons dans la honte et dans un mutisme traumatique.

La plupart d’entre nous avons été traitées comme des criminelles, insultées, montrées du doigt, jugées folles, hystériques, déséquilibrées et bien sûr, jugées incapables d’être de bonnes mères. Parce que ces mots ont été prononcés, répétés, écrits, validés par des représentants d’institutions ou des autorités administratives, ils ont acquis la puissance d’une vérité judiciaire.

Puisque c’est par les mots que nous avons été enfermées, alors il est temps de reprendre possession de notre récit pour dire qui nous sommes et ce que nous subissons. C’est la raison pour laquelle je décide de m’affranchir de la honte pour témoigner de ce que j’ai vécu.
Que vous soyez une honnête travailleuse, une mère de famille consciencieuse, investie dans la vie scolaire et associative, journaliste reconnue ou artiste de renommée internationale, face à des représentants d’institutions, vous n’êtes rien d’autre qu’une femme noire. C’est-à-dire rien.

Peu importe que vous soyez victime de violences conjugales. Peu importe que vos enfants soient instrumentalisés. Peu importe que votre ex-compagnon ait reçu un rappel à la loi pour possession d’armes sans autorisation. Peu importe votre plainte pour harcèlement (qui sera d’ailleurs classée). Peu importe votre demande de protection à la police, c’est vous qui serez placée en garde à vue. Peu importent les antécédents judiciaires et les articles de presse sur le caractère violent du personnage, si votre ex-compagnon est un homme blanc, il sera tout-puissant.

A l’issue du contentieux post-union, il obtiendra tout. Non seulement vous pourrez perdre la garde de vos enfants mais en effet, perdre jusqu’à vos droits parentaux. Vous serez traitée comme une mère-porteuse. Toutes les institutions juridiques, éducatives, psychologiques, sociales vous regarderont comme suspecte. Et parce que vous ne leur ressemblez pas, parce qu’ils ont du mal à vous mettre dans une case, intuitivement –à leurs yeux- vous serez coupable. Vous serez jugée illégitime pour élever vos enfants. Et plus vous serez calme, plus vous tenterez d’expliquer l’absurdité de la situation, l’absurdité des décisions de justice, plus les institutions deviendront violentes à votre égard. Pour vous remettre à votre place, ou plutôt à celle qu’elles vous assignent.

Oui, les séparations dans les couples mixtes sont souvent plus violentes et traumatisantes que dans les couples non-mixtes. Au moment de la rupture, en particulier si nous en avons pris l’initiative, nous découvrons un autre visage de ces hommes que nous avons aimés, avec qui nous avons vécu et eu des enfants. Nous découvrons des individus capables de se comporter comme le faisaient les grands-bourgeois du 19è siècle ou les colons de la même époque : en maîtres et possesseurs de leurs épouses, de leurs compagnes et de leur progéniture. En conséquence, ils vous prendront tout, à commencer par vos enfants, pour vous punir d’avoir voulu exister en dehors d’eux.

Cette violence post-séparation est malheureusement la réalité de beaucoup de femmes, quelle que soit leur couleur. Mais il faut être une mère noire pour expérimenter la violence des institutions supposées nous protéger.
Cela commence avec une directrice d’école qui alerte les services sociaux en dehors des règles énoncées par l’Education Nationale.

Vient ensuite l’institutrice frustrée, jalouse, envieuse du statut que -vous une femme noire- avez pu atteindre dans SON pays. L’institutrice qui vous insulte devant vos enfants, refuse de vous laisser les récupérer à la sortie de l’école, en l’absence de toute décision de justice ! La même personne rongée par le sentiment de déclassement que vous entendez vous cracher sa haine et vous dire : « ah… Vous parlez bien, hein… Vous parlez bien !»
Puis l’inspectrice d’académie qui refusant de reconnaître la validité de vos arguments conclut par un argument d’autorité spécieux : « Madame nous sommes en France et en France il y a des règles et des lois ».

Puis l’expert-psychiatre désigné par la Cour pour juger de votre santé mentale et déterminé si les enfants sont ou non instrumentalisés. Un « expert » qui ne vous verra jamais interagir avec vos enfants. Une « expert » qui, alors que vous lui exposez les violences auxquelles vous avez été soumises de la part de votre ex-compagnon, vous répond : « Madame vous m’avez l’air volcanique, j’ai du mal à croire que vous vous soyez laissée faire ».
Enfin, le Juge des Affaires Familiales qui- contre l’avis du Juge des enfants !- décide de ne plus vous laisser voir librement votre fils.

Mais tout au long de la procédure, il y a un ex-compagnon, qui vous décrit auprès de tous les intervenants comme une femme «privilégiant sa carrière au bien-être des enfants », comme une personne déséquilibrée se livrant à des « crises d’hystérie sexualisée », bref l’archétype de la femme noire sauvage et sexualisée. Des propos tellement outranciers qu’ils pourraient faire rire si la situation n’était pas dramatique mais qui ne font réagir aucun des éducateurs, assistantes sociales, psychologues et autres supposés experts.

Peu importent les éléments tangibles, peu importent les documents que vous pourrez produire, la justice adoptera à l’égard de votre ex-compagnon une indulgence complice. Quand vous êtes une femme noire, face à un homme blanc et que vous êtes en situation de vulnérabilité, les institutions qui devraient être protectrices deviennent prédatrices.

D’un trait de stylo, elles peuvent vous faire basculer de la case « famille modèle » à la catégorie « cas social ». En une expertise, un jugement, elles peuvent anéantir votre vie et mettre en danger la construction psychique de vos enfants. C’est ainsi que des familles entières sont détruites en France.

Oui, Felwine Sarr, cette réalité est une donnée statistique et structurelle. Et j’ajouterai, pour paraphraser une citation célèbre, qu’il y a quelque chose de pourri en France dans le fonctionnement des institutions et de la justice familiale.
Il est temps que d’autres femmes sortent de l’ombre et libèrent leur parole pour qu’enfin, nous puissions ouvrir ce débat.

Journée internationale des droits des femmes: BGFIBank RDC s’engage au côté du Dr Denis Mukwege

BGFIBank RDC, filiale du Groupe BGFIBank, a eu l’honneur de recevoir le Docteur Denis Mukwege à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Connu mondialement pour son engagement contre les mutilations génitales pratiquées sur les femmes en République démocratique du Congo ainsi que pour son travail remarquable dans les régions en guerre de l’Est du pays, le Docteur Denis Mukwege est un gynécologue et militant des droits de l’homme congolais. Surnommé “l’homme qui répare les femmes”, il a reçu de nombreuses distinctions dont le prix Sakharov en 2014 et le prix Nobel de la paix en 2018.

“Il est rare de pouvoir rencontrer l’un de ses héros et je suis donc infiniment reconnaissante de l’opportunité qui m’est offerte aujourd’hui. Docteur Mukwege est l’un de mes héros car il nous réconcilie avec des valeurs fondamentales d’humanité, de solidarité, de compassion, de persévérance et de courage. En octobre 2018, il a été couronné du prix Nobel de la paix et j’espère que ce prix sera prophétique et que la paix s’installera durablement sur tout le territoire congolais.” A déclaré Marlène Ngoyi, Directeur Générale de BGFIBank RDC.

BGFIBank RDC a tenu à remercier symboliquement le Docteur Mukwege pour le temps consacré à partager son expérience avec le personnel de la banque. La filiale lui a donc offert une statue en bois, œuvre d’une artiste congolaise qui peut vivre dignement de son art malgré un handicap.

La direction générale de BGFIBank RDC s’est engagée par ailleurs à apporter son assistance financière à l’hôpital de Panzi pour transformer immédiatement en actes les paroles prononcées à l’occasion de cette journée exceptionnelle.

Pour BGFIBank RDC, accueillir le Docteur Mukwege résonne avec la mission que la banque s’est fixée de promouvoir toujours plus activement son personnel féminin, en ligne avec les objectifs fixés au niveau du groupe.

En effet, avec plus de 2 000 collaborateurs dont 51% d’effectifs féminins en son sein, le Groupe a su démontrer que féminisation des équipes rime avec performance. Nombre de femmes occupent déjà les plus hautes fonctions de la banque, à l’image de Marlène Ngoyi, Directeur Général de BGFIBank RDC et bien d’autres au sein du Groupe.

Un premier cas de coronavirus confirmé en Guinée

La Guinée vient de s’ajouter à la longue liste de pays touchés par le coronavirus. En effet, un premier cas de Covid-19 a été confirmé ce vendredi à Conakry par les autorités sanitaires du pays.

Selon le colonel Remy Lamah, Ministre guinéen de la Santé, la patiente est une belge de 49 ans arrivée à Conakry, il y a une semaine. « Elle a été conduite et isolée au Centre de traitement de Nongo », a-t-il indiqué.

 

Elections en Guinée: Les experts de la CEDEAO demandent le retrait de 2.438 992 électeurs du fichier électoral

Les trois experts de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont rendu public leur rapport d’audit du fichier électoral guinéen ce mercredi, 11 mars 2020.

Dans ce rapport de trois (3) pages, la mission demande vivement le retrait de 2.438 992 électeurs du fichier électoral car, indique ledit rapport, ces électeurs n’ont aucune pièce justificative.

Selon ces experts, l’audit a permis également de relever quelques anomalies notamment les dates de naissance, les enregistrements multiples, l’existence des pièces d’identité non complètes, et l’absence de pièces justificatives exigées à l’inscription sur la liste électorale conformément aux articles 12, 13 et 19 du code électoral.

C’est pourquoi, sur les éventuels cas de cartes multiples, la mission a recommandé la mise en œuvre de contrôle de traçabilité de production de cartes pour les prochaines opérations d’établissement des listes électorales.
Avec le retrait programmé des 2. 43. 992 électeurs, le potentiel électoral guinéen va se chiffrer désormais à 5.325.138 électeurs qui pourraient participer au double scrutin législatif et référendaire dans les semaines à venir.

La Fondation BGFIBank offre une salle multimédia à l’INP Félix Houphouët-Boigny, à Yamoussoukro

Le Directeur Général de BGFIBank Côte d’Ivoire, Monsieur Malick NDIAYE, a assisté ce jeudi 5 mars 2020 à l’inauguration de la salle multimédia de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire.

Cette cérémonie a eu lieu en présence du Directeur Général de l’Institut, Monsieur Koffi N’GUESSAN accompagné de son Directeur Général Adjoint, Monsieur Moustapha SANGARE, du Secrétaire Général chargé de la coordination des services administratifs et techniques, Monsieur Sié PALE, de quelques invités triés sur le volet, ainsi que d’une centaine d’étudiants.

L’inauguration de la salle multimédia fait suite à la convention de mécénat conclue le 3 septembre 2019 entre la Fondation BGFIBank et l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny.

Composée entre autres de 20 ordinateurs avec une connexion internet haut débit, le tout financé par la Fondation BGFIBank à hauteur de 30 millions de francs CFA, cette donation est l’aboutissement d’un projet d’aménagement et d’équipement qui s’est étalé sur 3 mois.

Le Directeur Général, Monsieur Koffi N’GUESSAN a exprimé, au nom de toute la communauté INP-HB, sa gratitude à la Fondation et au Groupe BGFIBank pour ces équipements qui permettront sans nul doute d’améliorer les performances des enseignements et des activités de recherche.

Monsieur Malick NDIAYE, a quant à lui tenu à rappeler que « Ce don revêt une importance particulière dans l’atteinte des objectifs du Groupe en matière de responsabilité sociétale, car il vise en effet à offrir au personnel enseignant de l’INP-HB ainsi qu’aux étudiants, un cadre d’apprentissage de qualité digne du niveau d’excellence de l’Institut ».

A l’occasion de cette cérémonie qui a marqué une date historique dans le développement des activités de la Fondation BGFIBank en Côte d’Ivoire, Madame Manying GARANDEAU, Secrétaire Exécutif de la Fondation BGFIBank, prenant la parole au nom du Président de la Fondation, Monsieur Henri Claude OYIMA, a réitéré l’engagement du Groupe BGFIBank à soutenir les populations dans l’ensemble des pays où il est représenté.

 « Permettre l’accès à la connaissance est pour notre groupe, une action citoyenne qui vise à l’autonomie et au bien-être des individus » a-t-elle indiqué.

« Partant de ce principe, nous avons construit et équipé des centres de documentation et d’information, construit des écoles et augmenté la capacité d’accueil de certaines d’entre elles, formé des femmes à l’entreprenariat, notamment en Côte d’Ivoire pour ne citer que ces quelques exemples » s’est-elle félicitée.

Sory Sanoh, le préfet de Nzérékoré limogé puis remplacé

Dans un décret rendu public à la télévision nationale le 10 mars 2020, le président Alpha Condé a nommé un nouveau préfet à Nzérékoré.

Le préfet Sory Sanoh a été limogé. Bien qu’il n’y ait eu aucune déclaration officielle qui évoque ce fait, il est à noter que ce limogeage fait suite aux revendications de la jeunesse de Nzérékoré qui n’a pas apprécié les déclarations du préfet.

Sory Sanoh avait en effet, déclaré qu’il serait prêt à « égorger quelqu’un » si Alpha Condé le lui demandait. Une sortie médiatique qui a suscité la colère de la population ainsi que de vives critiques.

C’est donc Sékou Touraman Diabaté qui était jusque-là préfet de Kérouané est nommé préfet de N’Zérékoré.

Sory Sanoh quant à lui, se retrouve à la tête de la préfecture de Kérouané.

 

Guinée: Le double scrutin de nouveau reporté

Alors que le président Alpha Condé avait déclaré que les législatives se tiendraient le 15 mars 2020, plusieurs observateurs estimaient déjà que ce délai serait impossible à respecter.

Initialement prévus pour le 28 décembre 2019, puis reportés à plusieurs reprises, les législatives couplées au référendum constitutionnel avaient finalement été reportés au 15 du même mois. Cependant la question du fichier électorale fait toujours polémique.

En effet, les partis de l’opposition qui refusent de prendre part à ces élections avancent que le fichier électoral contiendrait plus de 2 millions 500 mille électeurs fictifs. L’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) qui accompagne le processus électoral en Guinée a jugé «problématique» le cas des 2,5 millions de noms d’électeurs figurant sur les listes des doublons et des personnes décédées Une situation sur laquelle doivent statuer les experts de la CEDEAO.

« Nous n’avons pas encore le rapport des experts de la CEDEAO » a expliqué le président de la commission électorale nationale indépendante (Céni), Amadou Salifou Kébé, ce 10 mars. Par conséquent, ce double scrutin ne se tiendra pas ce 15 mars, a confirmé un haut responsable de la Céni.

8 mars en Guinée: Mahawa Sylla, première femme promue générale de brigade dans l’armée

L’esplanade du palais du peuple a été saturée dimanche 8 mars 2020 par une foule de femmes célébrant la journée internationale des droits de la femme.

Devant les milliers de guinéennes fortement mobilisées sous un soleil accablant, le Chef de l’Etat a évoqué certains chapitres de la Nouvelle Constitution, notamment l’interdiction des MGF et Mariages forcés.

Cependant et collant à la politique de promotion de la femme, le Pr Alpha Condé a fait état de la promotion de la première femme, élevée au grade de Générale de Brigade au sein des forces armées guinéennes.

« Pour la première fois dans l’histoire de la Guinée, une femme est promue Général. Il s’agit de Mahawa Sylla qui a fait l’école de guerre en Chine, elle a servi avec honneur les troupes des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, aujourd’hui elle est secrétaire générale du comité national de la défense » a renchéri Pr Alpha Condé, rappelant les avantages du projet de Nouvelle Constitution qui sera bientôt soumis à referendum.

Pour le Président de la République, des individus sont entrain de désinformer et de déformer les réalités de ce projet de nouvelle constitution. « C’est pourquoi dans la nouvelle constitution, nous avons non seulement prévu la parité mais l’interdiction des mutilations génitales féminines, contre l’excision et les mariages forcés.

Le mariage c’est d’abord un choix libre, c’est ce que nous voulons pour les femmes de Guinée. Nous ne voulons plus qu’on oblige nos filles à se marier, nous ne voulons plus que les femmes soient frappées, donc tout ce qui se fera contre les femmes, nous allons nous opposer.

C’est l’objectif de la nouvelle constitution. Ils sont en train de déformer mais nous nous savons où nous allons » a averti le Chef de l’Etat. Il faut rappeler que les résultats de l’Enquête Démographique de la Santé de 2018 montrent une prévalence de 94,5% de Mutilations Génitales Féminines chez les filles et femmes de 13 à 49 ans contre une prévalence-MGF de 96,9% en 2012. Il y a une tendance à la baisse de la prévalence des MGF de l’ordre de 6,5% selon l’EDS-2018.

Cellou Dalein souhaite que le renoncement de Ouattara à un 3ème mandat inspire Alpha Condé

Alassane Ouattara a décidé de ne pas briguer un troisième mandat présidentiel. Une annonce qui en a fait réagir plus d’un, et Cellou Dalein Diallo a souhaité que cette décision serve d’exemple en guinée.

« Je voudrais annoncer solennellement, que j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération. » C’est par ce tweet que s’est exprimé le président de la République de Côte d’Ivoire, après l’avoir officiellement annoncé au parlement réuni en congrès ce 05 mars 2020.

Un tweet qu’a repris Cellou Dalein Diallo, en saluant cette décision et souhaitant que cela inspire le président guinéen.

Il a par la suite déploré les échauffourées de Conakry ce 05 mars, qui se sont soldées par des blessés et deux morts, dit-il. « Ouattara opte pour l’alternance démocratique et Alpha Condé défend sa présidence à vie en assassinant ses compatriotes. La répression policière de ce jeudi a fait deux morts et plusieurs blessés par balles. »

Conakry: Un mort enregistré le 05 mars, lors de la résistance active du FNDC

Une nouvelle journée d’appel à la resistance s’est soldée par des échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants à Wanidara. Un mort et plusieurs blessés ont été déclarés.

Elhadj Ibrahima Diallo, âgé de 17 ans et tôlier de profession, a succombé à ses blessures après avoir reçu une grenade lacrymogène à la tête, renseigne APA. Ce jeune homme a trouvé la mort lors de la journée de résistance citoyenne active et permanente, appelée par le FNDC.

Un appel lancé suite au refus des autorités d’organiser une « marche pacifique » le jeudi 05 mars 2020.

Cellou Dallein Diallo, chef de file de l’opposition en Guinée annoncé dans un tweet que cet affrontement a occasionné deux morts au lieu d’une.