Après trois semaines à la direction centrale de la police judiciaire(DPJ), le blogueur guinéo-canadien, Mamadi Condé alias « Madic 100 frontières » a été transféré à la maison centrale de Conakry, le jeudi 26 novembre. Il est poursuivit pour « injures, menaces, atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, xénophobie, incitation à la révolte ».
Militant de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée), Madic 100 Frontières rejoint à la Maison centrale d’autres opposants dont les responsables de l’UFDG Chérif Bah et Ousmane Gaoual Diallo. « Nous allons relever appel contre l’ordonnance qui le place en détention provisoire et exiger sa mise en liberté », a dit Me Salifou Béavogui, l’un des avocats de l’opposant.
Mais ce qu’il faut regretter, poursuit l’avocat, ‘’c’est qu’aucune forme de procédure n’a été respectée en ce qui le concerne. On ne peut pas interpeller un citoyen, le garder près de 3 semaines à la police, l’amener et ouvrir une enquête contre la personne. Le procureur aurait dû le libérer purement et simplement parce que la forme commente le fond. Le temps qu’il a passé à la police, c’est une atteinte grave au droit de la défense”, a dénoncé Me Salifou Béavogui.