Je condamne catégoriquement les propos mensongers et irresponsables tenus par le journaliste François Soudan dans son article ‘’Élections en Guinée : la rue contre les urnes’’ de JA publié le 12 février 2018.
A cet effet, je propose à nos compatriotes vivant en Europe et qui sont soucieux de la paix et de la démocratie dans notre pays, d’aller au siège du journal Jeune Afrique aux 57 bis, rue d’Auteuil 75016 Paris, pour dénoncer avec des slogans et pancartes les attitudes de ce journaliste pyromane.
Il serait opportun également de solliciter des temps d’antenne auprès des médias pour réagir fermement aux propos de ce mercenaire médiatique. Il ne s’agira pas de lui contester le droit de vendre sa plume au plus offrant (sa liberté de raconter des ragots), mais de faire ressortir au grand jour son agenda et le potentiel de risque que ses chiffons d’article représentent pour la stabilité de notre société.
Ce n’est un secret pour personne qu’il est la solde de tous les despotes africains qui lui commande des articles taillés à la mesure de leur agenda. Comme il l’a fait ailleurs, il risque de contribuer à déstabiliser notre pays à travers ses mensonges, inepties et incitations à la haine inter-ethnique.
C’est pourquoi, il faut urgemment engager des actions pour le dénoncer afin de freiner l’élan de ses clients guinéens. Toutes ses actions contribuent à assoir un climat de psychose, faire diversion et vendre une caricature à l’opinion internationale qui est loin de correspondre à la configuration des enjeux socio-politiques internes de notre pays.
Enfin, il faut se rappeler que c’est par la presse surtout que le Rwanda et la Côte d’Ivoire, entre autres, ont basculé dans la violence intercommunautaire qui s’est soldée par des tragédies. Nous n’en voulons pas en Guinée. Comme le dit un adage, le diable se trouve toujours dans les détails. Alors agissons à la source du mal.