Des affrontements ont eu lieu à Kouremale frontière entre la Guinée et le Mali à Siguiri ce week-end. Suite à cette triste réalité, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a, dans une déclaration apporté quelques précisions.
Général Bourema Condé parle de violation de la loi sur les frontières. «C’est un couple de jeunes mariés qui s’est fait accompagné de trois cent personnes dans l’ivresse du cortège de mariage qui viennent non seulement le Mali ne suffit plus mais il faut venir dans le territoire guinéen. Mais la barrière est là. On ne franchit pas comme ça une barrière même si les pieds peuvent se poser les uns sur les autres. Ils ont exigé que les gendarmes guinéens lèvent la barrière pour qu’ils puissent entrer et faire le tour dans Kouremale Guinée. Ce n’est pas normal, quand vous franchissez une frontière, et cela partout au monde, il y a des petites règles qu’il faut observer. Et lorsqu’il s’agit de ce que nous connaissons actuellement dans la sous région où les gens peuvent utiliser tous les subterfuges pour commettre ce qu’ils peuvent commettre. En la matière, prudence est mère de sûreté.»
Mais que s’est-il passé après ce forcing? «Quand les gendarmes ont refusé de lever la barrière, les trois cent personnes se sont mis à jeter des cailloux , à lapider du côté guinéen, à caillasser des véhicules et les gendarmes maliens se sont mis à tirer en l’air….», a-t- il expliqué.
Le Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation affirme avoir joint les autorités maliennes qui ont reconnu l’erreur de leurs compatriotes et ont pris des dispositions en vue de trouver une solution au conflit.
«Nous avons eu la sagesse d’instruire nos forces de défense et de sécurité qui sont à la frontière de ne pas donner un seul coup de feu et c’est ce qui a été observé. Nous avons appelé le ministre des Affaires Étrangères du Mali et nous l’avons informé de ce qui se passe. J’avoue que sa réponse m’a consolé. Il a dit que c’est une bavure de nos compatriotes, nous avons pris des dispositions, pour que cela ne se répète plus et nos forces spéciales sont en route des interpellations….».
Selon certaines sources, ces affrontements ont fait 6 morts et une cinquantaine de blessés.