La Cellule de Communication du Ministère des Transports accueille avec beaucoup d’incompréhension le traitement fait par certains médias du silence incompréhensible des autorités, de la gestion par le département de l’affaire du « Boeing 737 MAX 8 » depuis e la tragédie aérienne d’Addis-Abeba.
Elle précise que ce modèle d’avion n’est pas aujourd’hui en usage dans l’espace aérien guinéen et que les seules compagnies qui l’utilisaient, Ethiopian et Turkish Airlines, ont suspendu les vols de cet appareil après le drame du 10 mars dernier. La Cellule soutient que contrairement à ce que tentent de faire croire ces médias à l’opinion publique nationale de l’isolement de la Guinée dans l’absence de prise de mesure formelle de fermeture de l’espace aérien guinéen à ce type d’appareil, la position des autorités guinéennes sur ce dossier fait, exceptés l’hypocrisie et l’alignement de quelques-uns, presque l’unanimité sur le continent. La Cellule de Communication assure qu’au terme des enquêtes ouvertes pour expliciter les causes et les circonstances de l’accident d’Addis-Abeba, le Ministère des Transports, si besoin en sera, tirera toutes les conséquences qui s’imposeront.
La Cellule rappelle que l’aviation civile est un domaine complexe et fortement réglementé qui exige une expertise de haut niveau et que ceux qui doivent en débattre, surtout des aspects relatifs aux mesures de sécurité et de sûreté des appareils doivent avoir toutes les qualifications requises en la matière au risque d’alimenter des polémiques vaines et stériles dans l’opinion. A ce jour, aucun pays de notre sous-région ouest-africaine n’a décidé cette interdiction de vol dans son espace aérien et même les organisations aériennes multinationales comme l’ASECNA ou la FIR de Roberts dont la Guinée est membre se sont, à ce stade des investigations, abstenus de prononcer la moindre interdiction.