Ce vendredi 24 octobre, dans un hôtel de Conakry, la Directrice générale des élections, Camara Djénabou Touré, a tenu une réunion cruciale. Face aux représentants des partis politiques et de la société civile, elle a présenté les ultimes préparatifs de la présidentielle du 28 décembre. La troisième séance du comité technique interpartis ressemblait à une séance de déminage, tant les ambiguïtés restaient présentes sur le processus.
Camara Djénabou Touré dissipe les malentendus
La patronne des élections est allée droit au but. Elle a expliqué :
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« Certains ont confondu la mise en place de la commission financière et celle de réception et de validation des candidatures avec la phase de dépôt. »
Son message était clair : les déclarations d’intention récentes ne constituent pas des candidatures officielles. Seule la Cour suprême peut valider les dossiers.
Dépôt des candidatures : vers la phase décisive
Le calendrier électoral entre désormais dans sa phase décisive. Après la validation des candidatures par la haute juridiction, la DGE se concentrera sur l’organisation matérielle du scrutin. Mme Touré a détaillé les priorités :
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Impression des bulletins de vote et des spécimens
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Préparation des procès-verbaux
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Gestion des autres documents sensibles
Elle a expliqué ces étapes avec la précision d’une chef d’orchestre préparant un grand concert démocratique. Les acteurs politiques, conscients de l’enjeu, écoutaient attentivement.
De plus, la Directrice générale a rappelé que les candidats indépendants bénéficient d’une procédure spécifique. Ainsi, tous les cas de figure sont couverts.
La société civile salue la transparence
Du côté de la société civile, l’accueil fut positif. Gabriel Haba, président du CNOSCG, a salué cette initiative qui renforce la transparence et l’inclusivité du processus. Selon lui, ces échanges permettent de formuler des préoccupations, de faire des plaidoyers et de contribuer à la crédibilité du scrutin.
Vers une élection apaisée
Alors que la Guinée s’apprête à tourner la page de sa transition, ces derniers réglages techniques sont essentiels. La DGE, sous la direction ferme de Camara Djénabou Touré, semble déterminée à conduire le pays vers une élection apaisée. Reste à voir si cette transparence convaincra les derniers sceptiques. Dans un contexte politique où chaque détail est scruté, la présidentielle du 28 décembre apparaît comme le test décisif de la maturité démocratique guinéenne.
