Le ministre Boubacar Barry donne les raisons de l’interdiction de la chicha et des boissons frelatées

Quelques jours après l'interdiction de l'importation, la distribution et commercialisation de la chicha et les boissons frelatées en provenance de…

Quelques jours après l’interdiction de l’importation, la distribution et commercialisation de la chicha et les boissons frelatées en provenance de la Sierra-Leone, le ministre du commerce donne les raisons de ces interdictions.

«Vu l’effet que la chicha commence à produire sur la jeunesse et aussi son utilisation comme facteur de consommation de produits nocifs comme la drogue, nous avons estimé qu’il est important de prendre des mesures draconiennes pour d’abord bloquer le phénomène, ensuite assainir le marché et voir plus tard si nécessaire s’il faut retrouver un mécanisme de régulation permettant de commercialiser ce produit »indique Boubacar BARRY selon le service communication du département

Poursuivant, il souligne que les inventaires des enquêtes visées dans le grand Conakry, 1017 points de consommation ont été identifiés. Sur ces 1017, il n’y a qu’une cinquantaine identifiant et reconnu comme telle.

«Vous voyez la disproportion qu’il y a par rapport à ces chiffres sachant que la plupart sont incontrôlés. Donc l’Etat a estimé prendre ses responsabilités pour protéger sa population et sa jeunesse »s’interroge-t-il.

Dans le mais donc de bien mener les actions sur le terrain et comprendre les consignes données toutes les administrations concernées ont été impliquées pour éviter toute controverse

«c’est une action concertée entre les Ministères du Budget, de la Sécurité, les services déconcentrés du Ministère du Commerce. Nous avons déjà eu des opérations concertées de ce types qui ont porté résultat, donc je n’ai pas de doute que cette fois-ci que sa portera pas des résultats puisque nous voyons déjà les dynamiques dans nous sommes »à laisser entendre le ministre du Commerce.

Par ailleurs, c’est dans la même dynamique que les alcools frelatés aromatisés pour amener les enfants à les consommer à des coups qui sont de l’ordre de 1000fg à 1500fg ont été saisis et interdites pour le bien de la population. Selon le ministre Barry, après identification et analyse au niveau du laboratoire les résultats ont révélé que ces boissons sont extrêmement dangereuses pour la santé.

Depuis l’interdiction déjà plusieurs saisies sont pratiquées pratiquement dans toutes les préfectures de la Guinée.

Le Service de Communication du Ministère.