Le conseil communal de Matam actuellement confronté au payement des 8 mois d’arriérés de salaires des contractuels, est obligé de procéder à l’assainissement du fichier des travailleurs émargeant sur le budget local, a déclaré au micro de l’AGP, le maire de Matam Seydouba Sacko.
Selon lui, le budget local de la mairie de Matam ne peut plus supporter les charges héritées du conseil sortant à savoir : la pléthore des fictifs, la surabondance des mandats non payés. Soucieux de diriger Matam en laissant des traces indélébiles pour la postérité, le maire s’appuie sur son conseil pour procéder au contrôle physique et au dégraissage des avantages à tous les niveaux y compris les primes des cadres affectés au profit des travailleurs présents physiquement.
A propos de la problématique des arriérés, le maire a indiqué que « Les cinq (5) mois d’arriérés de salaires sur 8 mois non perçus, sont déjà payés par la commune, le reste le sera bientôt. Mais au lieu de faire semblant de payer les travailleurs estimés à plus de 280 contractuels, (le maire et les conseillers), nous allons nous prononcer les jours à venir sur la moitié des effectifs. Nous travaillons actuellement avec les techniciens pour réduire de nombre à 180 dans le souci de respecter le SMIG (salaire minimum inter professionnel garantie).
De nos jours l’autorité de Matam a assez de griefs contre l’Etat guinéen dont la subvention est en retard.
A noter que, les mairies de la ville de Conakry ne sont prises en compte par aucun projet du gouvernement avec les partenaires dont l’ANAFIC, (l’Agence Nationale de Financement des collectivités) et le FONADEL (Fonds National du Développement Local).