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8 mars en Guinée: Mahawa Sylla, première femme promue générale de brigade dans l’armée

L’esplanade du palais du peuple a été saturée dimanche 8 mars 2020 par une foule de femmes célébrant la journée…

L’esplanade du palais du peuple a été saturée dimanche 8 mars 2020 par une foule de femmes célébrant la journée internationale des droits de la femme.

Devant les milliers de guinéennes fortement mobilisées sous un soleil accablant, le Chef de l’Etat a évoqué certains chapitres de la Nouvelle Constitution, notamment l’interdiction des MGF et Mariages forcés.

Cependant et collant à la politique de promotion de la femme, le Pr Alpha Condé a fait état de la promotion de la première femme, élevée au grade de Générale de Brigade au sein des forces armées guinéennes.

« Pour la première fois dans l’histoire de la Guinée, une femme est promue Général. Il s’agit de Mahawa Sylla qui a fait l’école de guerre en Chine, elle a servi avec honneur les troupes des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, aujourd’hui elle est secrétaire générale du comité national de la défense » a renchéri Pr Alpha Condé, rappelant les avantages du projet de Nouvelle Constitution qui sera bientôt soumis à referendum.

Pour le Président de la République, des individus sont entrain de désinformer et de déformer les réalités de ce projet de nouvelle constitution. « C’est pourquoi dans la nouvelle constitution, nous avons non seulement prévu la parité mais l’interdiction des mutilations génitales féminines, contre l’excision et les mariages forcés.

Le mariage c’est d’abord un choix libre, c’est ce que nous voulons pour les femmes de Guinée. Nous ne voulons plus qu’on oblige nos filles à se marier, nous ne voulons plus que les femmes soient frappées, donc tout ce qui se fera contre les femmes, nous allons nous opposer.

C’est l’objectif de la nouvelle constitution. Ils sont en train de déformer mais nous nous savons où nous allons » a averti le Chef de l’Etat. Il faut rappeler que les résultats de l’Enquête Démographique de la Santé de 2018 montrent une prévalence de 94,5% de Mutilations Génitales Féminines chez les filles et femmes de 13 à 49 ans contre une prévalence-MGF de 96,9% en 2012. Il y a une tendance à la baisse de la prévalence des MGF de l’ordre de 6,5% selon l’EDS-2018.