Guinée : un incendie ravage plusieurs cases à Tougué

Selon le site d’information Guinéenews.Com, c’est aux environs de 10 heures (heure locale), ce 26 décembre 2021, un violent incendie est survenu dans le  secteur de Senebato, situé dans district de Lagui dans la Commune rurale de Kollet.

 

 

Selon Guinéenews.Com, il n’y a pas eu de perte en vie humaine mais six cases et leurs contenus sont partis en fumée sous les regards impuissants des victimes et des citoyens venus apporter leur secours. Mais en vain !

Joint au téléphone par notre rédaction, Abdoulaye Oury BAKAYOKO, l’une des victimes, revient sur les circonstances de l’incendie : “c’est ce dimanche aux environs de 10 heures que nous avons enregistré cet incendie.  C’est un jeune âgé de 6 ans qui, après que sa mère a fini de préparer le petit-déjeuner, a profité de l’absence de celle–ci partie au jardin pour prendre le briquet et brûler la cuisine.  Ces cris nous ont alertés mon frère et moi qui étions assis sous un manguier. On a tenté d’éteindre le feu sans succès.

Ensuite sous l’effet du vent, la seconde case a pris feu. Quand on a constaté que les autres allaient prendre feu, vu la proximité et le vent qui jouait en notre défaveur, on a tenté de sortir nos objets dans les cases se trouvant à côté. Mais malheureusement on n’a pas réussi. Il a fallu que je monte sur le toit de la 7eme case pour réussir à la sauver en enlevant la paille sur le toit. Finalement ce sont les 6 cases et leurs contenus qui ont été consumées par le feu”.

Poursuivant son intervention, notre interlocuteur a, au nom des victimes, sollicité l’aide des citoyens pour la reconstruction de leurs cases mais aussi l’appui de l’Etat, des ONG, des ressortissants et toutes les bonnes volontés. Car, dit-il, “ nous avons vraiment besoin de l’aide des citoyens pour reconstruire nos cases. Pour cela, on a besoin des bambous, de cordes, de la paille etc. Quant à l’Etat, aux ONG, aux ressortissants et toutes les bonnes volontés, nous demandons leur appui car nous avons tout perdu avec cet incendie”.

En attendant, les victimes sont sans aucun moyen et bénéficient de la solidarité des voisins. Mais jusqu’à quand seront-elles soutenues ?

Tougue : Trois sous-préfectures ravagées par une tornade

Une tornade a  détruit tout sur son passage samedi soir à Kaffah, Thiaguel et Solokoure dans la préfecture de Tougue.

En effet,  les édifices publics et privés, les magasins, et les boutiques ont été tous décoiffés, et des panneaux solaires endommagés.

Selon nos informations, même les troncs d’arbres ont été arrachés par un vent violent. Des  branches cassées ont aussi été emporté.

Des dégâts importants ont été enregistrés dans les trois  sous-préfectures notamment à Kaffah(bidon), à Thiaguel, à Solokouré….

Selon notre source basée à Koin, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée mais les dégâts matériels sont importants en ce début des grandes pluies. En attendant l’aide des des âmes de bonnes volontés,  les victimes dorment à la belle étoile.

Selon toujours notre source sur place,  la coupe abusive et anarchique des bois serait à l’origine de cette tornade.

Tougué: il demande une permission et reçoit une gifle 

La scène s’est produite ce mardi 8 mai 2018. En effet, le préfet de Tougué a administré une gifle à son secrétaire, a appris journaldeconakry.com mercredi.

La victime, Ibrahima Sandake Balde, Secrétaire de la préfecture  revient sur les circonstances de sa mésaventure.

«C’est hier (mardi, ndlr) que j’ai pris une autorisation d’absence pour participer à la cérémonie de couronnement de mon grand frère au village de Sandaké. Il (le préfet) m’a dit que je dois venir aujourd’hui mardi travailler. Je suis venu ce matin, mais comme les préparatifs c’est aujourd’hui, j’ai réitéré ma demande. Je ne peux pas rester sans participer à la cérémonie de mon grand frère. C’est ainsi qu’il m’a trouvé à mon bureau pour me gifler.» raconte-t-il.

Pour sa part, le préfet Elhadj Abdourahamane Baldé, accuse son Secrétaire d’absentéisme chronique au travail.

«C’est un monsieur qui ne vient jamais à l’heure. Tous les jours, il vient à 10 heures parfois à 11 heures au bureau. Il est revenu de Conakry, il y a 4 jours. Il a pris une autorisation d’absence de six jours pour aller faire deux mois. Parfois, je suis obligé de trouver d’autres pour assurer le Secrétariat.» explique le préfet.

Revenant sur les incidents, le préfet déclare : «quand il a pris l’autorisation pour trois jours, je lui ai dit de venir ce mardi travailler jusqu’à 15 heures et partir. Le mercredi jour de la cérémonie, il reste auprès de sa famille. Et même moi, j’avais envisagé d’être avec eux. Car, c’est une belle famille à moi. Et le jeudi, il revient continuer le travail. Il s’est mis à crier sur moi et il voulait à tout prix partir assister à la cérémonie. C’est ainsi que sous l’effet de la colère et pour le discipliner je lui ai administré une gifle. Parce qu’il est avant tout, un jeune frère à moi et de loin. Il me doit du respect.»

Poursuivant son intervention, le préfet menace de suspendre le salaire de son secrétaire s’il ne travaille pas: «d’ailleurs s’il s’en va sans travailler, je vais suspendre son salaire et le reverser au Trésor public.» a-t- il menacé.

La société civile ayant été saisie du dossier tente de jouer à la médiation.