Modification de la Constitution: les populations disent non à Alpha Condé

Des manifestations se tiennent dans plusieurs villes de la Guinée Conakry afin de protester contre le vœu du président de la République de modifier la Constitution.

Les rues des villes de la Guinée Conakry sont pleines de monde. Ce sont des marées humaines qui sont visibles ici et là.

Des commerces sont saccagés, des flammes sont visibles de part et d’autres. Dans cette atmosphère, les forces de l’ordre essayent tant bien que mal de contenir les populations déchaînées.

S’en suivent alors des altercations entre populations et forces de l’ordre. Certaines sources non officielles annoncent des morts et des blessés à ce stade des protestations.

Ces populations manifestent en protestation de la volonté du chef de l’Etat, Alpha Condé de modifier la Constitution afin de briguer un autre mandat. Une situation qui a débuté, hier 14 octobre et qui gagne en intensité ce jour.

Guinée Conakry-Lambanyi: la température de l’identification des électeurs

Des agents déployés par la Ceni, s’activent sur le terrain question de permettre aux électeurs inscrits de venir s’assurer que tout est en ordre en ce qui concerne leur enregistrement sur le fichier électoral. C’est dans le cadre de l’opération d’identification des électeurs en prélude aux élections législatives prévues le 28 décembre prochain.

Cette opération va durer 10 jours. Elle permet aux électeurs déjà inscrits de vérifier et de corriger des erreurs qu’ils pourraient avoir mais aussi de renseigner la commission électorale sur certains changements survenus sur le terrain. Selon Moussa Camara, membre de la commission administrative d’établissement et de révision des listes électorales (Caerle) de Kinifi village, rencontré par un reporter de Guineematin.com, ce travail se fait sur la base de fiches conçues à cet effet. « Sur la fiche, on retrouve des carreaux à remplir pour chaque situation qui correspond avec l’électeur en question. C’est-à-dire lorsque la personne est décédée, on remplit la colonne « décédé ».

Après vérification, la carte va être écrasée. Si c’est la mise à jour, on regarde au niveau de la photo, si la photo n’est pas bien sortie, on note sur la colonne « mise à jour ». Et si vous résidez dans le même secteur, on remplit la colonne « résident ». Une fois là-bas, on va essayer de trouver une solution. Et, si la personne est malade et qu’un membre de sa famille est présente, ce dernier peut vérifier pour la personne malade, nous on va remplir « malade ». Lorsque les cartes d’électeurs viendront, la personne pourra voter au moment opportun », explique-t-il.

Mais sur le terrain, cette opération ne suscite un grand engouement. Dans toutes les Caerle visitées par notre reporter, les électeurs viennent au compte-goutte. « Nous avons commencé ces travaux depuis le dimanche. Et, pour l’instant tout se passe bien grâce au chef de secteur qui nous facilite la tâche en nous aidant à identifier les gens à travers ses connaissances. Mais, les gens ne viennent pas massivement. En deux jours, on a pu vérifier que pour 169 personnes résidant au secteur Kinifi village. On a identifié 13 personnes décédées et 28 autres qui se sont déplacées », souligne Moussa Camara.

Le constat est le même à la Caerle situé au secteur Fodéba Soumah, toujours dans le quartier Lambanyi. Et, selon M’Bemba Condé, le président de cette commission, le manque d’affluence des électeurs s’expliquerait par la faible communication autour de l’opération. « On a commencé depuis le dimanche. Mais, depuis qu’on a commencé, il n’y a pas d’engouement parce qu’il y a un manque de communication. Quand même le chef de secteur fait son mieux en passant régulièrement l’information à la mosquée. C’est ce qui nous a permis d’ailleurs de vérifier pour 250 personnes pendant les deux premiers jours », a-t-il laissé entendre.

Parmi les 250 électeurs identifiés dans ce secteur, figure Mamadou Bella Diallo, rencontré sur place. Venu procéder à la vérification, il rentre satisfait. « On nous a dit de venir vérifier nos papiers. C’est ce qui m’a poussé à venir ici. Et, j’ai vérifié rapidement, j’ai trouvé que je n’ai aucun problème. Maintenant, puisque moi j’ai déménagé, ils m’ont dit qu’au moment venu, je vais me faire recenser dans mon nouveau quartier pour que je puisse voter là-bas. J’appelle tous les électeurs à venir vérifier leurs fiches, car si tu veux aider ton candidat, il faut avoir ta carte d’électeur pour que le jour du scrutin tu puisses voter », a lancé ce citoyen.

Après cette étape d’identification, suivront les opérations de révision proprement dites. Et puis après, il y aura l’affichage des listes électorales et la distribution des cartes d’électeurs.

Guinée/Football : la ligue 1 de retour dès le 26 octobre

La saison sportive 2019-2020, reprend sur service le 26 octobre prochain sur les différents stades du pays, après plusieurs reports.

Selon guineenews.org, le championnat national de D1 reprendra le 26 octobre prochain.

Selon une source proche de la ligue guinéenne de football professionnel (Lgfp) contactée par le média en ligne, justifie les nombreux reports enregistrés par des difficultés financières que connait l’instance faîtière du football guinéen.

La principale attraction de cette rentrée sportive n’est autre que l’affiche Loubha FC et les Eléphants de Coléah pour marquer le coup d’envoi de la saison et la rencontre entre les deux éliminés de la campagne africaine à savoir le Santoba et le Hafia Football Club.

Suite du programme de la première journée :

Fello Star  vs AS Kaloum (28 octobre)

Flamme Olympique vs CI Kamsar (28 octobre)

Satellite FC vs Wakriya AC (29 octobre)

SOAR vs ASFAG (29 octobre)

Horoya AC vs SAG de Siguiri (30 octobre)

Guinée: des gendarmes accusés d’homicide sur une jeune

Un jeune du nom d’Amadou Oury Bah, la vingtaine, a reçu une balle avant de succomber à sa blessure lors d’une patrouille de gendarmes qui a mal tourné dans la nuit du lundi 07 au 08 octobre, à Sonfonia-gare 2, dans le secteur Hafia 1.

 

La victime a trouvé la mort lors d’une patrouille nocturne de la gendarmerie. Selon une source, trois gendarmes voulaient procéder à l’arrestation de jeunes quand un d’entre eux a été blessé par balle, avant de succomber à ses blessures peu de temps après dans un centre médical où il a été admis d’urgence.

 

L’annonce de la mort d’Amadou Oury Bah,  dans les environs de 23h, a suscité la colère des jeunes du quartier qui ont fait usage de jets de pierres pour manifester leur colère devant le poste de gendarmerie, récemment installé dans la localité.

 

Une autre source rapporte que les habitants de ce quartier ont dormi la peur dans le ventre.

 

Des heurts ont été signalés ce mardi sur les lieux. Des gendarmes, appelés en renfort, ont tiré des bombes lacrymogènes pour dispersaient les manifestaient qui réclamaient  justice pour la victime.

Le débat sur la modification de la Constitution n’a pas lieu d’être (cadre du RPG Arc-en-ciel)

Au cours de l’assemblée générale du RPG Arc-en-ciel à Gbessia, tenue samedi, le préfet de Faranah a indiqué que c’est le peuple qui sortira grandi du référendum car c’est sa volonté qui va l’emporter au final.  

Le débat sur la modification ou non de la Constitution est un non évènement pour Ibrahima Kalil Keita.

«Je voudrais que les constitutionnalistes expliquent à l’opinion c’est quoi la constitution. Il n’y a aucune constitution qui ne change pas. La loi de la métaphysique n’existe pas dans les constitutions», indique l’ancien vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Il poursuit: «Tout évolue d’un moment à un autre. Aucune constitution n’est figée». Pour lui, la décision du président de la République demandant à son Premier ministre d’initier des consultations nationales avec la classe sociopolitique est salutaire et s’inscrit dans l’ordre des choses.

L’autorité administrative estime que les avis des uns et des autres pourront prévaloir au moment du référendum. «Je ne vois pas la nécessité de débattre sur cette question. J’invite tout un chacun à œuvrer pour la préservation de la paix dans notre pays, ponctue-t-il devant des militants et sympathisants du parti au pouvoir.

Guinée: Thierno Souleymane quitte l’Ufdg

Le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo vient de perdre l’une des figures marquantes du parti.

Membre du Bureau exécutif de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), Thierno Souleymane a claqué la porte du parti.

Celui qu’on appelle communément «Obama», a décidé de se désolidariser des membres du principal parti d’opposition en Guinée. Il l’a officiellement annoncé dans une lettre qu’il a adressée à Cellou Dalein Diallo.

L’homme politique qui est membre du parti depuis juillet 2008, était l’attaché de presse du leader de l’Ufdg avant son départ pour le Canada. Il est revenu à la veille des élections communales. Thierno Souleymane Diallo, après une longue bataille a réussi à obtenir le poste de premier vice maire de la commune de Lélouma Centre.

La marginalisation est l’une des raisons de son départ. Dans sa lettre de démission, Thierno rapporte les frustrations qui sont les siennes: «A travers un consensus à la place d’un congrès j’ai cédé pour la bonne marche du parti au poste de maire de ladite commune pour occuper le poste de 1er vice maire.

En prélude de la nouvelle consultation électorale pour les législatives, je décide de me présenter au poste de candidat de député uninominale de Lélouma sous la bannière de l’Ufdg. Mais après plusieurs consultations auprès des personnalités dont Monsieur le maire de Thianguel Bori, Elhadji Mamadou Bhoye et bien d’autres m’ont fait comprendre qu’un consensus aurait été trouvé en 2013 à Lélouma centre pour le choix du député uninominale selon les axes suivants : 2013 : le député serait de l’axe Lélouma centre, Sagalé et Hérico et le choix a été respecter à la personne de l’honorable Diallo Ibrahima ; Et la prochaine échéance de décembre 2019, c’est à la fédération de l’axe Thianguel Bori qui choisira le député uninominal de Lélouma. Selon les mêmes sources, cette décision reste en vigueur et demeure.»

Ainsi, se «sentant exclu à travers ce consensus à la place d’un congrès et mon souhait de me présenter candidat sous la bannière de l’Ufdg étant complexe aux prochaines élections législatives, je vous présente ma démission au sein du parti…»

Rentrée scolaire: les élèves font l’école buissonnière au Lycée Senghor de Yimbaya

Officiellement prévue ce jeudi, 03 octobre 2019, la reprise des cours n’a pas été effective dans la plupart des écoles du pays.

Le lycée Léopold Sédar Senghor de Yimbaya, située dans la commune de Matoto est désert ce 03 octobre. Et pour cause, les élèves n’ont pas répondu présent, a constaté un reporter de Guineematin.com qui s’est rendu sur place.

Dans cet établissement scolaire, les responsables ont tenu à ce que la rentrée scolaire soit effective dès ce jeudi. C’est pourquoi, le proviseur et le personnel d’encadrement ont mis en place toutes les dispositions nécessaires à cet effet. Et, ce jeudi matin, ils ont rallié tôt l’école avec tous les enseignants. Mais, les élèves, eux, n’étaient pas au rendez-vous. Conséquence, aucun cours n’a pu être dispensé en cette première journée dans cette école.

« Tous les professeurs qui étaient programmés ce matin sont venus. J’ai compris qu’ils sont animés d’un engouement, qu’ils ont le souci de prendre en charge leurs apprenants, qui ont soif d’apprendre et qui veulent aller loin. Donc, ils sont venus nombreux, même ceux qui n’étaient pas programmés sont venus. Mais, les élèves ne sont pas venus. Cela relève de la responsabilité des parents. Sinon nous nous sommes prêts et nous n’attendons que les élèves pour commencer les cours », a déclaré Amara Balato Keïta, le proviseur du lycée Senghor de Yimbaya.

Cette absence des élèves n’est pas propre seulement à cette école secondaire. C’est une réalité qui touche quasiment tous les établissements scolaires du pays. Et, elle n’est pas non plus nouvelle. Chaque année, si la rentrée scolaire intervient en milieu de semaine, les élèves attendent le lundi suivant pour reprendre le chemin des classes.

Fête du 2 octobre : le ministre du Tourisme raconte les événements liés à l’indépendance

Lors de la célébration de la 61e anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance, ce mercredi 02 octobre, Thieno Ousmane Diallo, ministre du Tourisme et de l’Hôtellerie, a saisi l’occasion pour inviter la jeunesse guinéenne à œuvrer pour la préservation de la paix.

Présent à la place de martyrs dans la commune de Kaloum, le ministre du tourisme s’est réjoui de prendre part à la célébration du 61e anniversaire de l’indépendance de la Guinée.

‘’En 1958, j’étais jeune, mais toute de même je suis heureux de faire partir de ce monde et participer à cette fête d’aujourd’hui’’, indique Thierno Ousmane Diallo.

Le ministre de l’hôtellerie et du tourisme se dit fier de la Guinée qui, a ouvert la voie de l’indépendance, à d’autres pays africains.

‘’Nous avons un devoir d’expliquer à la jeune génération ce qui s’est passé en 1958. C’est une fierté d’être de la Guinée qui a été le leader des pays  africains qui ont dit non à une domination étrangère dans notre continent. Tout guinéen doit être fier de cette date’’, assure M. Diallo.

Ce ministre issu des rangs de l’UPR de Bah Ousmane invite la jeunesse guinéenne à ne céder à la manipulation des hommes politiques.

‘’La jeune génération doit être consciente et ne surtout pas accepter de se faire manipuler par toutes les tendances confondues. Il faut que les jeunes soient conscients. On peut ne pas être d’accord sur certains points, mais on doit rester unis autour des valeurs communes’’, recommande Thierno Ousmane Diallo.

‘’Nous partageons la frontière avec plusieurs pays qui ont connu la guerre. S’il n’y a pas eu de problèmes chez nous, on doit être heureux d’avoir maintenu la Guinée dans la paix et la stabilité. Les guinéens doivent tout faire pour maintenir la paix dans notre pays’’, conclut-il.

 

An 61 de l’indépendance de la Guinée : une célébration timide à Conakry

La commémoration du 02 octobre s’est pratiquement limitée à la pose de la gerbe de fleurs par le Président Alpha Condé à la place dédiée des martyrs à Kaloum.

Le soixante-et-unième anniversaire de l’indépendance de la Guinée a été célébré ce mercredi 2 octobre dans la plus grande sobriété à Conakry. Cette cérémonie commémorative qui a été arrosée par de fortes pluies, s’est limitée à la pose des gerbes de fleurs par le chef de l’Etat, le Président Alpha Condé à la place dédiée à nos martyrs à Kaloum, ce matin aux environs de 10 heures.

C’était en présence du Premier ministre, Kassory Fofana, des membres de son gouvernement, des présidents des institutions républicaines, des différents chefs d’état-major des forces de défense et de sécurité, des diplomates, du gouverneur de la ville de Conakry… (Crédits-Photos : Bureau de presse de la Présidence de la République; Yéléma Léno)

Faut-il par ailleurs souligner qu’à la veille de la célébration de ce 61ème anniversaire de l’accession de la Guinée à la souveraineté nationale, le président Alpha Condé a fait une adresse à la nation. Adresse dans laquelle il a rendu un vibrant hommage à tous les illustres devanciers dont les luttes ont permis la fondation de l’Etat guinéen le 2 octobre 1958.

Dans le même discours, le chef de l’Etat a exhorté toutes les composantes socioéconomiques de la Guinée à poursuivre’’ l’œuvre de préservation de nos acquis en matière de démocratie et de libertés publiques. ‘’

«Nous restons attachés à l’une de nos valeurs cardinales : la défense de l’unité nationale et de notre modèle social qui exclut le rejet de l’autre… En Guinée, la démocratie et le respect de la volonté populaire resteront toujours pour notre gouvernement, des valeurs intangibles… Dans notre pays, la voix de chacun compte, mais celle du peuple compte encore plus, parce qu’il est le seul souverain», a déclaré le président Alpha Condé.

Evoquant les consultations en cours dont les travaux sont placés sous la houlette du Premier ministre, Alpha Condé a affirmé attendre son rapport pour tirer les conséquences qui s’imposent.

En cette tradition républicaine consistant à poser la gerbe de fleurs à la mémoire des martyrs, dans cet après-midi, un concert géant est organisé par le ministère des Sports et de la Culture sur l’Esplanade du Palais du Peuple.

 

Christophe Claret trotte avec Stéphane Mbia

Le 26 septembre 2019 a marqué la remise officielle à Stéphane Mbia de la montre X-TREM, marque de montre de luxe Christophe Claret. Le footballeur camerounais devient alors l’ambassadeur de cette marque.

 

C’est connu : le football de haut niveau et horlogerie de luxe sont des univers intimement liés. Entre Stéphane Mbia et Christophe Claret, une véritable histoire d’amour est née. Christophe Claret est une marque de montres de luxe qui se montre très active en matière de sponsoring. Ainsi, après le champion du monde de boxe ukrainien, Vasyl Lomachenko,ou l’acteur franco-marocain Saïd Taghmaoui, la star camerounaise devient ambassadeur de la marque de luxe en  suisse. C’est le premier footballeur ainsi choisi.

 

Stéphane Mbia, c’est l’un des plus beaux palmarès du football africain (2 fois vainqueur de l’Europa League, Champion de France, Vainqueur de la Coupe de la France, participation à la Coupe du Monde, Jeux Olympiques, Coupe d’Afrique des Nations, etc.) et l’un des sportifs camerounais les plus populaires au Cameroun comme à l’International.

Stéphane Mbia en symbiose avec Christophe Claret (c) Droits réservés

Grâce à son look unique et ses qualités de leadership démontrées durant toute sa carrière notamment à travers plusieurs capitanats en clubs, y compris dans son club actuel en Chine, comme en équipe nationale ;  il ne laisse pas indifférent, et fédère de larges publics.

 

Peu avant la signature de son contrat, Stéphane Mbia a visité la manufacture Christophe Claret, en Suisse, et mesurer l’exceptionnel savoir-faire de cette marque créée en 1989, et dont les montres inspirées de l’aviation ou de la fabrication des instruments de musique, ne cessent de bousculer les conventions.

L’une d’elles, la X-TREM 1, dont deux nouvelles versions limitées à 8 exemplaires uniques en acier damas viennent d’être fabriquées, lui a été offerte par Christophe Claret en personne.  Un modèle de précision mécanique et dont l’affichage inédit de l’heure est généré par un système d’aimantation magnétique révolutionnaire. Un choix qui convient à merveille à la personnalité de notre Champion.