Manifestations contre le 3ème mandat : les inhumations des victimes prévues mercredi 

Dans une note datée du 27 octobre, la coordination nationale du Front national pour la défense de la Constitution (Fndc) communique sur la date et les lieux d’inhumations des manifestants qui sont morts lors des différentes manifestations du Fndc. (communiqué)

La coordination nationale du Front national pour la défense de la Constitution (Fndc), informe les citoyens de Conakry ainsi que tout le peuple de Guinée, que les jeunes guinéens abattus froidement par les forces de l’ordre, à l’occasion des manifestations pacifiques du Fndc des 14, 15 et 16 octobre 2019, seront inhumés ce mercredi 30 octobre 2019 à 14h au cimetière de Bambéto.

Les obsèques se dérouleront suivant le programme ci-après :

– Levée des corps à la morgue de l’hôpital Ignace Deen à 10h00, suivie d’une marche funèbre jusqu’à Koloma.

– Prière à la mosquée Turque de Koloma à 13h30

– Enterrement à 14h au cimetière de Bambéto

La coordination du Front National pour la Défense de la Constitution (Fndc) invite toutes les personnes éprises de paix, de justice et de liberté à se joindre à elle pour accompagner à leurs dernières demeures, les dix compatriotes assassinés. Aussi demande-t-elle à tout le peuple de Guinée à faire de ce mercredi 30 octobre 2019, une journée de prière et de recueillement pour le repos de l’âme de toutes les victimes des manifestations politiques et sociales en Guinée.

La coordination du Front National pour La Défense de la Constitution (Fndc) réitère ses condoléances les plus émues aux familles éplorées et au peuple de Guinée tout entier.

Puisse le Tout Puissant Allah accueillir nos compatriotes dans son paradis éternel. Amine !

Ensemble, Unis et Solidaires, Nous vaincrons !

Conakry, le 27 octobre 2019

La Coordination Nationale

Crise politique en Guinée : la Première dame appelle à la paix

Djènè Condé, rappelant les œuvres qu’elle a déjà réalisées en faveur de la paix, invite les Guinéens à la sérénité. Un appel qui vise à apaiser les tensions qui perdurent depuis plus d’une semaine au pays.

L’épouse du Chef de l’Etat, Djènè Condé a lancé un appel aux filles et fils de Guinée. Elle les invite à cultiver la paix. Valeur «chère à la nation.»

«  Je prends souvent les devants lorsqu’il s’agit de la préservation de la paix, à travers des activités que j’organise à l’intention des femmes, entre autres : femme et paix, femme de Guinée, la paix est entre nos mains. Et récemment, les cérémonies de prières de toutes confessions religieuses comprises en faveurs de la paix. Pour ne citer que celles-ci », a déclaré la première dame.

« Pour terminer, je demande humblement aux femmes de Guinée de bien vouloir se joindre à moi afin de relayer ces messages de paix et de quiétude pour que notre pays maintienne sa position d’havre de paix dans la sous-région », a conclu celle qui a toujours oeuvré pour le social.

Alpha Condé: «N’y a-t-il pas d’autres pays où il y a de nouvelles Constitutions?»

Dans une interview accordée à Le Monde, le président de la République de la Guinée Conakry revient sur les manifestations organisées dans son pays en protestation de la réforme constitutionnelle qu’il veut instituer. Modification qui pourrait lui permettre de briguer un troisième mandat.

 Les manifestations du 14 octobre contre le projet de révision de la Constitution se sont soldées par la mort de neuf personnes, au moins. Etes-vous inquiet ?

Il peut se passer des choses beaucoup plus graves dans le monde et on ne dit rien. Mais dès que c’est ici on dit : « Ah ! ça, c’est la Guinée »… Le ministère de la santé a décidé que dès qu’il y a un mort, il faut qu’il y ait une autopsie pour savoir qui a tiré. On fait des enquêtes. On sait que ce sont eux-mêmes [les organisateurs des manifestations] qui tirent sur les gens. Quand il y a des morts, ça impressionne la communauté internationale. Là, ce sont des tentatives de déstabilisation d’un pouvoir démocratiquement élu. L’opposition a toujours été putschiste et elle se dit que s’il y a des morts, on met ça sur le dos du gouvernement.

La police, la gendarmerie n’ont aucune responsabilité ?

Nous allons faire des enquêtes. L’armée est consignée lors des manifestations. J’ai convoqué tous les chefs de la sécurité et je leur ai dit que si un élément tire, ce sont eux qui sauteront.

L’opposition refuse de participer au dialogue, comment sortir de la crise ?

Il existe un cadre de dialogue depuis 2016 réunissant majorité, opposition et partenaires internationaux. C’est là qu’on doit se retrouver. Mais mon problème est comment donner de l’emploi aux jeunes, toute leur places aux femmes et améliorer les conditions de vie des couches les plus fragiles.

Dans ce contexte, votre projet de réforme constitutionnelle reste-t-il une priorité ?

La Constitution précédente a été adoptée sans que le gouvernement soit associé à sa rédaction. C’est un concentré d’intérêts corporatistes, à tel point que l’on a été obligé de passer des accords politiques anticonstitutionnels. Elle était le fruit d’un accord pour sortir vite du régime militaire [de Dadis Camara en 2008-2009].

Après mon élection de 2010, j’ai estimé que la priorité était de relever le pays qui était à terre. Ces derniers mois, ce n’est pas moi qui ai soulevé le débat. Mais depuis un bon moment, beaucoup de gens disent que la Constitution n’est pas bonne. Quand il y a un débat dans le pays, il y a toujours du pour et du contre. J’ai donc demandé au premier ministre d’organiser des consultations pour connaître les points de vue. Des gens manifestent contre, mais il y a aussi beaucoup de monde dans les préfectures qui la veulent.

Le premier ministre vient de me remettre son rapport. Je déciderai. Si la grande majorité de la population veut une nouvelle Constitution, je ne vois pas pourquoi on ne le ferait pas. Nous sommes très portés sur notre indépendance et notre souveraineté depuis 1958. La démocratie, c’est la voix du peuple. Si une partie veut et une autre ne veut pas, on ira au référendum.

Quel est le calendrier ?

Je ne parle pas de calendrier. J’attends d’avoir vu le résultat des consultations. Il y a seulement quatre partis [dont l’UFR et l’UFDG, les deux principales formations de l’opposition] qui ne sont pas venus. La société civile, le patronat, les syndicats… tout le monde est venu.

Donc vous n’avez pas encore décidé si oui ou non il y aura une nouvelle Constitution ?

Je n’ai pas de conviction, je ferai ce que le peuple guinéen veut.

Envisagez-vous de vous représenter ?

La question ne se pose pas pour le moment tant que je n’ai pas fini mon mandat. D’ailleurs, il n’a jamais été question de mandat – c’est l’opposition qui en a parlé – mais d’une nouvelle Constitution. Dans ce cas, les partis décideront qui sera leur candidat. Une minorité ne peut pas imposer sa volonté au reste du pays.

N’y a-t-il pas d’autres pays où il y a de nouvelles Constitutions ? Où les présidents peuvent faire un troisième mandat ? Pourquoi ne dit-on rien aux autres ? Est-ce que la Guinée est le seul où un président en exercice fait une nouvelle Constitution qui peut lui permettre de se représenter ? Pourquoi en fait-on un scandale pour la Guinée ? On ne peut pas faire deux poids, deux mesures. Les Guinéens n’accepteront jamais cela.

Nous ne sommes pas sur la planète Mars mais sur la terre africaine. Je me suis d’abord consacré à sortir la Guinée du trou. Mais s’il y a un grand courant qui demande une nouvelle Constitution… Dans les autres pays où il y a de nouvelles Constitutions, il y a eu beaucoup de manifestations, il y a eu des morts, mais ils l’ont fait.

Après les manifestations du 14 octobre, la communauté internationale a attiré l’attention sur la nécessité de respecter le droit à manifester, la liberté de la presse. N’est-ce pas une critique implicite ?

Le premier ministre a reçu tous les diplomates. Il leur a expliqué qu’on n’a jamais interdit de manifester en Guinée mais qu’il faut respecter la loi. Ici, la presse est plus libre que partout ailleurs, c’est presque l’anarchie. On m’insulte, des hommes politiques m’insultent. Je ne les arrête pas. J’ai dépénalisé la [diffamation par voie de] presse. Je n’ai jamais porté plainte contre un journaliste même s’il raconte n’importe quoi. La communauté internationale est dans son rôle de demander ça.

Pourquoi avoir fait bloquer par des véhicules blindés l’accès au domicile de Cellou Dalein Diallo et de Sydia Touré, vos deux principaux opposants alors que les manifestations étaient terminées ?

Leurs manifestations sont des échecs parce que les gens sont fatigués de tout ça donc ils vont provoquer les forces de l’ordre et les accuser d’avoir tiré sur eux pour dire qu’on a essayé de les assassiner ou de malmener des hommes politiques. On connaît leurs pratiques. Donc c’est pour éviter ça et pour leur propre protection.

A une année de la fin de votre deuxième mandat, avez-vous le sentiment d’avoir accompli votre mission ?

Quand je suis arrivé au pouvoir, j’ai dit que j’avais trouvé un pays, pas un Etat. Il n’y avait pas d’institutions, pas de police, pas d’armée. La priorité était de résoudre les problèmes macroéconomiques. La banque centrale n’avait pas un mois de réserve, l’inflation était à 21 %, on n’avait terminé aucun programme avec la Banque mondiale qui nous appelait « le panier percé ». L’épidémie de virus Ebola [2015-2016] est ensuite venue fatiguer notre économie. Mais malgré tout on a atteint, juste après, une croissance à deux chiffres qui n’est pas descendue, depuis, en dessous de 6 %.

La Guinée vivait alors du commerce. On importait tout. Aujourd’hui, on transforme de plus en plus de produits agricoles, nous exportons du ciment. Nous n’avions pas d’énergie, maintenant nous produisons des centaines de mégawatts. J’avais dit que je consacrerais mon deuxième mandat aux femmes et aux jeunes. Je continue à tenir mes engagements.

Source : Le Monde

Le Fndc tient une fois encore en haleine la Guinée et la communauté internationale

La mobilisation d’hier, 24 octobre 2019 a drainé une grande foule à Conakry et une partie du pays. Une manifestation grandeur nature qui a suscité la réaction de personnalités guinéennes et également d’ailleurs.

Le groupe «Yen a marre», du Sénégal n’a pas pu s’empêcher de réagir face à la mobilisation de milliers de guinéens hier. «Si la Guinée est déstabilisée, la Guinée ne sera pas épargnée», scande «Yen a marre» qui dit non à un troisième mandat du président Alpha Condé.

L’ancien Premier ministre, Kabiné Komara, dans une interview a précisé que la tension pourrait retomber si le Président clarifiait sa situation une bonne fois pour toute. «J’ose espérer que les décisions que le président prendra seront sages dans le sens de clarifier une position très nette. Puisque tout le débat c’est de savoir s’il se présentera ou pas, je crois que s’il clarifie ce débat-là, les solutions seront trouvées », a-t-il précisé.

Sûr du retentissement de la marche du 24 octobre, Cellou, leader de la file de l’opposition a indiqué que «le troisième mandat était mort.»

Autant de déclarations qui viennent du fait que les manifestations organisées jeudi dernier, suite à la condamnation de certains membres du Front national pour la défense de la Constitution (Fndc) a drainé beaucoup de monde. Du côté du Fndc, on parle de 1,5 million de manifestants. Le gouvernement quant à lui annonce le chiffre de près de 30 000.

Le nombre de marcheurs étaient encore plus important que les 14 et le 15 octobre dernier. Ainsi, le Fndc a réussi à paralyser le pays, malgré les campagnes de sensibilisation du gouvernement invitant les fonctionnaires et autres travailleurs à se rendre à leur lieu de service.

Sidya Touré appelle les Guinéens à une manifestation inédite

Confirmant sa participation à la marche organisée ce jour par le Front national pour la défense de la constitution (Fndc), le président de l’Union des forces républicaines (Ufr) a invité les populations à prendre part massivement à la manifestation. 

L’heure est venue de démontrer que la Constitution est sacrée. C’est l’avis de Sidya Touré.

« Il faut qu’on fasse une grande mobilisation pour démontrer que nous sommes opposés au projet de changement constitutionnel et à un troisième mandat pour Alpha Condé. C’est le moment de montrer à ce gouvernement que le projet ne va pas marcher et que la constitution est sacrée », indique le président de l’Ufr.

La marche de ce jour est également une occasion, selon lui de montrer qu’une manifestation peut-être pacifique.  « Nous voulons démontrer qu’en Guinée, si la police n’agresse pas les manifestants, il ne se passera rien. Nous voulons prouver qu’il y a beaucoup de guinéens qui s’opposent à l’idée d’un troisième mandat », a ajouté l’ancien haut représentant du chef de l’Etat.

Le rendez-vous est donc pris pour ce jour:  « Je serai à la manifestation. Il y a un climat d’insécurité dans ce pays, mais cela ne m’empêchera pas de sortir et d’aller prononcer mon discours. Je demande à la population de sortir massivement pour dire non à un troisième mandat en Guinée », assure Sidya Touré.

 

Journée de manifestations en Guinée : la mobilisation se poursuit à Conakry

Ce jeudi 24 octobre 2019, le Front National pour la Défense de la Constitution a appelé à une journée de manifestation. Contrairement aux manifestations de la semaine dernière, celle de ce jour est autorisée par les autorités compétentes.

Au Rond-point de la tannerie, les manifestants commencent à arriver ce 24 octobre au matin. Sur l’axe Bambéto-Cosa, la circulation reste plutôt fluide. Le même constat se dégage sur l’autoroute Fidel Castro. Les boutiques et magasins faisant face à la route le Prince restent fermés.

Un important dispositif sécuritaire est également déployé le long de l’itinéraire de la marche qui s’étend du rond-point de la Tannerie à l’esplanade du stade du 28 septembre de Conakry.

 

L’état-major des armées guinéennes demande le strict respect des consignements par les militaires

Le Général de corps d’armée, Namory Traoré a rendu public un communiqué y afférent, hier 22 octobre 2019.  Lire l’intégralité de la note.

 

Le Chef d’État-major Général des Armées tient à rappeler à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité, que le contenu du communiqué du 11 octobre 2019 relatif au casernement des militaires en cas de manifestations reste de rigueur

Le Chef d’Etat-major Général des Armées invite les commandants d’unité à veiller au respect strict des consignements des militaires, avec compte rendu à l’Etat-major Général des Armées de leur situation de prise d’Arme.

Conakry, le 22 octobre 2019 Le Chef d’État-Major Général des Armées

Général de Corps d’Armée  Namory Traoré

Commandeur de la Légion d’Honneur

Des camions de bois saisis à Kankan : les exploitants du bois saisissent les autorités

Il y a plus d’une semaine, la section des eaux et forêts de Kankan a accosté plus d’une dizaine de camions remplis de bois coupés dans différentes forêts de la région. Les acteurs de la filière ont décidé de saisir le préfet de Kankan dans l’espoir de trouver solution à ce problème.

Tôt ce mardi, 22 octobre 2019, les exploitants du bois : vendeurs et menuisiers se sont donné rendez-vous dans les locaux de la préfecture de Kankan pour discuter avec les autorités de la situation qu’ils jugent préoccupante. Ils espèrent que ces démarches leur permettront de faire libérer les camions arraisonnés dans les différents barrages à la rentrée de la ville. « Il y a onze à douze camions remplis de bois qui sont arraisonnés depuis plus d’une semaine dans les barrages vers Kouroussa, Kissidougou et Kankan-Coura. Donc aujourd’hui on est venus voir les autorités pour trouver une solution à ce problème », a déclaré Lancinè Keïta, membre du bureau de la filière de bois.

Outre la question de l’arraisonnement de ces camions qui paralyse leurs activités, ces professionnels du bois souhaitent également la diminution de la taxe qu’ils payent. « Avant, on payait 400 000 Gnf pour les camions de six roues et 500 000 Gnf pour ceux de dix roues. Mais depuis l’arrivée du nouveau directeur du service des eaux et forêts, ces taxes sont passées à 800 000 Gnf pour les camions de six roues et 950 000 Gnf pour ceux de dix roues. A Conakry, le bois se vent à 900 000 Gnf alors qu’ici nous le vendons à 400 000 Gnf, donc on ne peut pas payer les mêmes taxes que ceux de Conakry », a-t-il souligné.

Au sortir de leur entretien avec le préfet de Kankan et les responsables des eaux et forêts, les acteurs de la filière bois annoncent que des solutions préalables sont trouvées. « On a conclu d’abord de payer les anciens tarifs pour libérer les camions arraisonnés parce que c’était ça notre priorité ». Une nouvelle rencontre est prévue demain, mercredi, pour discuter et essayer de trouver une solution définitive au problème lié à la hausse des taxes.

 

Redevances des Pêches : plus de de 60 milliards fg de recettes en neuf mois (Louis Kamano)

 Nommé le 22 août 2017 à la tête du ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime, Frédéric Loua fait le point sur les résultats obtenus dans son département ministériel depuis sa prise de fonction.

Le conseiller économique du Ministère, Louis Kamano, s’est confié au reporter de mediaguinee.org au sujet des avancées obtenues dans les secteurs de la pêche et de l’aquaculture en général.

« Le ministre Frédéric Loua (ministre des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime Ndlr) a pris fonction en août 2017. Donc, de cette date à fin 2017, il y a eu la mobilisation de plus de 25 milliards de francs guinéens comme redevances. En 2018, une année pleine, plus de 66 milliards de francs guinéens ont été mobilisés. De janvier à août 2019, plus de 60 milliards de francs ont été mobilisés. Quant à l’approvisionnement en produits halieutiques (poissons), en 2017 globalement, il y a eu une quantité débarquée de plus de 325 mille tonnes. En 2018, plus de 281 tonnes débarquées. De janvier à août 2019, il y a eu environ plus de 260 mille tonnes qui ont été débarquées », s’est félicité M. Kamano.

Il a également été question pour le responsable de revenir sur les missions du ministère des Pêches. A savoir l’amélioration de la gouvernance du secteur des pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime, la lutte contre de pêche illicite non réglementée, non autorisée l’accès aux produits halieutiques aux marchés extérieurs, l’appui à la pêche artisanale maritime…

Report des législatives en Guinée: L’oif vole au secours de la Ceni

L’envoyé spécial de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) a annoncé, ce lundi 21 octobre, l’impossibilité d’organiser les législatives à la date du 28 décembre prochain. Ceci en lieu et place de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

 

Tieman Hubert Coulibaly, dépêché à Conakry par la patronne de l’OIF Louise Mushikiwabo, affirme que les insuffisances qui ont été constatées dans le fichier électoral devront être corrigées par la Ceni avant d’aller aux législatives, relève visionguinee.Info.

«Il s’agit là d’un travail technique extrêmement important qui doit être fait afin que le fichier électoral puisse être un exemple. Ce constat a été fait sur la base d’un audit auquel L’Oif a participé», rappelle l’ancien malien des Affaires étrangères.

Il assure que la Ceni s’attèle à mettre en œuvre des recommandations formulées par les experts qui ont réalisé l’audit du fichier électoral. «Il faut prendre le temps de le faire (…). Il ne faut pas que nous allions très vite et que nous laissions derrière nous des difficultés», suggère-t-il.

Procéder à l’enrôlement et à toutes les corrections dans le fichier, ajoute-t-il, «c’est un gros travail et nous voulons qu’il soit bien fait pour éviter tout malentendu et toute crispation qui viendrait compliquer davantage les débats politiques».

La Ceni, selon L’Oif, s’est dotée d’équipements à la pointe de la technologie pour conduire de façon transparente tout le processus électoral.

L’envoyé spécial de L’Oif a réaffirmé la disponibilité de son institution à accompagner le processus électoral en Guinée.