L’AFD accorde un financement d’un million d’euros au CRG

La signature de l’accord entre l’Agence Française de Développement (AFD) et le Crédit Rural de Guinée (CRG) a eu lieu le 30 juillet dernier

L’Agence française de développement (AFD) et le Crédit Rural de Guinée signent une convention de financement d’un million d’euros. La signature de cet accord a eu lieu le 30 Juillet dernier au siège de l’opérateur de développement à Kaloum. L’objectif de cet appui de l’AFD est d’accompagner la consolidation et les transformations en cours du Crédit Rural de Guinée.

L’ambassadeur de France en Guinée et Sierra-Leone SE Jean Marc Grosgurin, qui prenait part à cette cérémonie de signature d’accord,  a précisé dans son discours d’ouverture que l’AFD (qui est un opérateur de Développement de la France à l’extérieur) accompagne la Guinée dans son développement. Citant de nombreux exemples d’aides de l’AFD à la Guinée, le diplomate Français a rappelé que tout ceci dénote de bonnes relations de coopération qu’il y a entre la France et la Guinée.

« Plusieurs conventions ont été signées notamment lors de la visite d’Etat du président de la République Alpha Condé à Paris en avril 2017. Et, plusieurs annonces d’un montant de 477 millions d’euros seront portées par l’AFD sur 501 millions d’euros d’engagements de la France pour 2017/2020 lors du PNDES à Paris en novembre dernier. L’AFD est depuis le début le principal partenaire technique et financier du CRG. Le dernier financement date de 2012 et avait permis de faire du CRG une institution rentable, autonome et solide. Ce 6eme projet technico-financier au CRG du fait d’un prêt en dette subordonnée de 1 million d’euros qui fera l’objet d’une signature prochainement », a annoncé l’ambassadeur de France en Guinée, précisant qu’avec ce partenariat, il s’agit d’un accompagnement dans la durée.

La Directrice par intérim de l’AFD en Guinée Eneida Del Hierro, qui était également présente à cette cérémonie a dit que son institution a accompagné le Crédit Rural de Guinée depuis sa naissance, en 1987. Selon elle, cet appui s’est fait « d’abord sous forme de projet, puis sous forme de société anonyme en 2001, jusque dans son autonomisation, en 2012. L’AFD est fière et honorée d’avoir pu accompagner cette trajectoire unique puisqu’il s’agit d’un des rares projets à avoir réussi sa transformation en une institution de Micro-finance autonome.

Depuis 2012, le CRG a traversé plusieurs années difficiles en lien notamment avec la maladie à virus Ebola qui a touché ses membres et salariés et qui a durement affecté les revenus à l’exportation de ses membres agriculteurs lorsque les frontières du pays étaient fermées ou les marchés. Or, comme l’a souligné son Excellence monsieur l’ambassadeur, le CRG est la première institution financière en milieu rural et une grande partie de ses membres bénéficiaires sont des agriculteurs (…). La convention de financement d’un million d’euros que nous nous apprêtons à signer vise à accompagner le CRG dans tous ces chantiers. Elle sera suivie dans les prochains jours par la signature d’un prêt d’un million d’euros également permettant de consolider les fonds propres de l’institution », a-t-elle fait remarquer.

Lamarana Sadio Diallo, directeur générale du Crédit Rural de Guinée a, pour sa part, commencé par remercier les responsables de l’AFD pour leur appui à sa direction. Selon lui, les nombreuses aides de l’AFD ont permis aujourd’hui au CRG d’être « la plus importante institution de micro-finance présente sur toute l’étendue du territoire avec 170 points de service, 400 mille bénéficiaires, 120 milliards de crédit par an, 130 milliards d’épargne, une structure de plus en plus moderne fournissant des services bancaires de qualité (crédit, épargne, tontine, transfert local et international) », a-t-il cité.

En dépit de cette prouesse, le patron du Crédit Rural de Guinée a dit que son institution a encore des défis très importants à relever. « C’est en cela que nous apprécions à juste titre cette nouvelle convention de financement de l’AFD qui vient à point nommé ; car, elle permettra à coup sûr de sauvegarder des acquis importants au niveau du Crédit Rural par la modernisation du Système d’information, la réorganisation du réseau, le renforcement des fonds propres et des capacités humaines et institutionnelles », a-t-il ajouté.

 

Un immeuble s’effondre à Coronthie

Ce drame est survenu hier matin et a causé quatre morts selon nos sources.

Un immeuble de trois étages en construction à Coronthie dans la commune de Ratoma s’est effondré dimanche matin. Durant toute la journée du dimanche, les autorités étaient à pieds d’œuvre pour tenter de retrouver les corps des victimes. Pour le moment on dénombre 4 victimes dont Naby Soumah, un cadreur de la radiotélévision guinéenne (RTG). Selon les informations, six personnes seraient portées disparues. Les recherches vont se poursuivre ce lundi pour tenter de retrouver d’éventuels corps de victimes. Selon les autorités, le propriétaire du bâtiment aurait pris la fuite dès après avoir appris la nouvelle. Nous y reviendrons

Une femme tente d’assassiner sa future coépouse

Les faits se sont déroulés à Nongo dans la commune de Ratoma. 

Tout est parti du projet d’un mariage entre Mabinty Balde de nationalité guinéenne et Issam Award, un jeune libanais vivant en Guinée depuis quelques années. Selon les témoignages recueillis à la gendarmerie de Nongo où se trouve l’affaire, le libanais était en séparation de corps avec sa première femme avec qui il aurait vécu trois ans. Voulant alors se remarier, Issam choisit Mabinty Barry.  Le mariage entre les deux prétendants était prévu pour le 22 juillet 2018. Une date qui sera finalement renvoyé au 16 septembre 2018 à cause des troubles que connaît le pays depuis l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

Pour mettre fin à ce projet de mariage,  la première femme décide de mettre fin à la vie de la future. Ce jeudi,  accompagné de deux jeunes garçons et de ses jeunes sœurs,  elle se rend au domicile privée de Mabinty pour accomplir sa mission. Dieu aidant,  Mabinty s’en est sorti grâce à l’aide des voisins alertés par sa jeune sœur.  Ils sont venus au nombre de cinq, nous surprendre à la maison. Je revenais de la douche avec une serviette sur moi et ils se sont jetés sur moi avec  des lames et des petits couteaux. Ils s’en sont pris à mon corps. Ils l’ont déchiré un peu partout. C’est ainsi que ma jeune sœur a appelé au secours et les gens sont venus nous séparer. « Je suis blessée et tout le corps me fait mal. » Raconte la victime dans la souffrance.

Ainsi,  Mabinty est blessée sur tout le corps. Ensuite, la première femme qui se fait appelée Mimi a été déposée à la gendarmerie de Nongo et Mabinty est transportée à l’hôpital pour les premiers soins.

Actuellement, Mimi et Mabinty sont transférées  à la gendarmerie de Kaporo déclarée compétente pour transférer l’affaire à la justice. Toutes nos tentatives pour avoir la version de l’incriminée dans cette affaire sont restées vaines car protégée par les gendarmes.

« Je n’ai pas accompli ma mission, je voulais en finir avec elle ». C’est tout ce qu’on a pu tirer de sa bouche  Pire, le commandant de la gendarmerie nous a intimé de sortir du salon tout en nous proférant des menaces d’arrestation.

Sur les lieux, les citoyens sont mobilisés à grand nombre. Ils veulent en finir avec la mise en cause.

Selon certaines informations recueillies sur place, le libanais n’aurait pas marié la fille. Cette dernière aurait plutôt fait un enfant pour l’homme.

Selon des informations recueillies sur place,  le commandant de la gendarmerie aurait reçu 2000$ des mains du libanais pour étouffer l’affaire. Affaire à suivre

Abondance des pluies à Conakry: Un corps sans vie découvert à Dabompa

Le corps sans vie d’un homme en tenue a été découvert dans la matinée du  samedi dernier à Dabompa dans la commune de Matoto. 

Les fortes pluies qui se sont abattues sur Conakry dans la nuit du vendredi à samedi  seraient à l’origine de cette perte en vie humaine.

Selon nos informations, les eaux de ruissellement ont transporté un chauffeur de moto taxi qui avait pour passager un margi chef de l’Eco 17 de Dapompa.

Dans cette situation de sauve qui peut, le motard a pu s’accrocher à un tronc d’arbre qui lui a permis d’avoir la vie sauve mais il s’est retrouvé avec des blessures sur son visage.

Quant au jeune margi chef connu sous le nom de Bamagahou, il a été trainé par les eaux de ruissellement dans la petite rivière qui longe les Quartiers de Lansanaya Tabou et Dappa ou son corps a été découvert. Depuis le début des grandes pluies, beaucoup de quartiers de Conakry sont inondés et la liste des victimes ne fait que s’allonger.

 

 

Conakry : Médias et préservation de la paix au centre d’une conférence

L’union de la presse francophone section Guinée a organisé une conférence de presse ce jeudi 26 juillet 2018 à Conakry sur le thème.

 

La Guinée traverse des crises sociales, et syndicales depuis l’annonce de l’augmentation du prix du carburant à la pompe de 8000 à 10000gnf par le gouvernement le 1er juillet dernier. Depuis, le dialogue social est en panne dans le pays parce que les acteurs majeurs ne s’entendent pas autour du sujet du prix des produits pétroliers et chacun compte sur la presse pour informer sur sa position. À l’analyse de cette situation, il est facile de dire que les problèmes qui n’ont aucune solution sont des faux problèmes. C’est pourquoi, l’union de la presse francophone a organisé une conférence de presse.

« Médias et préservation de la paix » c’est le thème de cette conférence qui a réuni les icônes de la presse guinéenne et la nouvelle génération de journalistes. Objectif,  amener les journalistes à s’impliquer d’avantage dans la recherche de la paix car, en temps de guerre, le reporter de la paix devient un reporter de guerre.

Le président de l’union de la presse francophone Koné Ibrahima, les médias ont un rôle primordial dans la préservation de la paix. « En ce moment de troubles et de mouvements sociaux, nul n’ignore la place qui revient à notre corporation dans l’édification d’une société de paix et de démocratie. Il nous incombe d’harmoniser nos actions pour fournir au peuple le fondement de la solidarité. J’invite donc les confrères à une réflexion collective pour engager des mesures collectives pour l’apaisement de cette situation préjudiciable qui brave la société de notre pays » a t-il martelé avant de préciser que les journalistes peuvent apaiser les tensions en fonction de leur analyse de l’actualité.

Issa Condé, le conférencier a mis l’accent sur le rôle et l’importance des médias dans la préservation de la paix,  gaze de tout développement.

« Le mot démocratie signifie le gouvernement du peuple. Dans l’antiquité l’instrument de la communication était la parole. Les débats étaient organisé sue la place publique. La modernité se caractérise par un recours à la présentation,  à la médiation. L’articulation entre la paix et son opposé guerre, violence est une des clefs de nombreuses doctrines. L’insuffisance du pluralisme dans la collecte, le traitement de l’information et la diffusion de l’information et des messages au travers des organes de communication de masse ainsi que le manque de personnel formé et compétent pour la conception et l’organisation, la gestion et l’utilisation des techniques et des moyens de communication sont des problèmes majeurs dans le secteur de la communication en Afrique…De nos jours les médias sont indispensables aux sociétés en marche vers la paix et le développement » a t-il affirmé avant de proposer à l’union de presse francophone section Guinée

La mise en place d’une cellule médias et prévention des conflits dont l’objectif sera de renforcer les capacités techniques des acteurs des médias dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Ce qui, selon le conférencier contribuera à endiguer le phénomène de journalistes alimentaires et de la haine.

Cette rencontre doit permettre selon les organisateurs, d’établir une plateforme de discussion entre différents acteurs de médias afin d’aborder les questions de fond qui sapent à la construction de la paix, du professionnalisme.

Insécurité : Un commerçant tué dans sa boutique à Kaporo

Un commerçant âgé d’une trentaine d’années a été tué dans sa boutique par des inconnus dans la nuit de mercredi à jeudi au quartier Kaporo dans la commune de Ratoma.

 

C’est à 23 heures que le corps d’Ibrahima Sory Kindy Barry a été découvert dans sa boutique de transfert d’argent par des jeunes qui veillaient dans le quartier.

« Ma chambre n’est pas trop loin de sa boutique. Quand j’ai aperçu la porte grandement ouverte, mon ami et moi nous sommes approchés pour voir, puis nous avons toqué à la porte, il n’a pas répondu. Nous avons compris qu’il y a eu un cas de vol là-bas. On a appelé le chef du quartier. Il est venu constater qu’il y a un corps sans vie », raconte un témoin sous l’anonymat.

Depuis ce temps, le chef du quartier a mené toutes les démarches administratives. Ainsi Alseiny Zawiya a réussi à avoir le procureur de la République. « Quand j’ai informé le procureur, il m’a intimé d’envoyer le corps à la morgue d’Ignace Deen et les parents de la victime s’y sont rendus ce matin. C’est au procureur d’ordonner la remise du corps à la famille », a-t-il précisé.

Selon les informations, le jeune a été poignardé plusieurs fois avant de succomber à ses blessures.

Cet autre cas d’assassinat relance le débat sur la sécurité des biens et des personnes dans la capitale guinéenne surtout en cette période des grandes pluies.

Crise sociale : l’UPF Guinée organise une conférence de presse pour la paix

C’est à l’initiative de L’Union de la Presse Francophone Guinée se tiendra ce jeudi 26 juillet à la maison de la Presse

Depuis l’annonce de la hausse du prix du carburant à la pompe la Guinée est secouée par une crise sociale. Des marches, manifestations, des grèves et même la ville morte,  sont organisées par les syndicalistes et les Forces sociales en vue d’exiger du gouvernement de ramener le prix du carburant à 8000 GNF au lieu de 10.000 GNF. Face à cette situation qui paralyse plusieurs activités économiques dans la ville de Conakry et ses environs, l’Union de la Presse Francophone a décidé d’agir. C’est à cet effet qu’elle a organisé ce jour à la maison de la presse une conférence de presse pour la paix en Guinée. Cette rencontre qui va réunir plusieurs hommes et femmes des médias sera centrée sur le thème « Média et préservation de la paix ». L’objectif visé par cette conférence de presse selon le président de l’association de presse faitière de journalistes guinéens Ibrahima Koné : « est de participer à l’apaisement des cœurs pendant cette crise en mettant en avant le dialogue comme seul moyen de conciliation ».

Il est donc question selon lui d’outiller ses confrères journalistes qui sont des porteurs des messages à véhiculer des messages de paix à leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, en cette période de crise. Le choix des panélistes ne s’est donc pas fait de façon anodine. On retrouve sur la table des anciens Ministres de la Communication pétris d’expériences pour aider les journalistes à mieux informer et communiquer à travers ce thème. « Cette tribune permettra aux anciennes icônes de la presse de partager leurs expériences avec leurs confrères de la nouvelle génération », a indiqué Ibrahima Koné.

Le président de cette association dit être convaincu d’obtenir des résultats positifs à l’issu de cette rencontre : « au sortir de cette conférence, nous aurons des solutions pour une sortie de crise par des Guinéens, parce que ce n’est pas la première fois que la Guinée enregistre une crise sociale. Il y’a eu plusieurs crises qui ont été résolues par des Guinéens, je pense qu’avec ces anciens Ministres de la Communication on pourra mieux cerner la crise actuelle liée à l’augmentation du carburant et pourquoi pas avoir une solution. En tout cas nous à l’UPF Guinée soucieux de la préservation de la quiétude sociale c’est de cette façon que nous souhaitons contribuer pour une sortie de crise. Nous demandons également aux uns et autres de revenir autour de la table de négociation et de s’écouter, ils sont tous des Guinéens et ont l’obligation de privilégier le dialogue et l’intérêt supérieur de notre pays », a-t-il lancé.

 

Augmentation du prix du carburant : la société civile se plie devant le gouvernement

La marche pacifique projetée par les forces sociales de Guinée n’a pas eu lieu ce jeudi sur l’itinéraire indiqué a-t-on constaté sur le terrain. 

Comme annoncé dans leur communiqué, 10heures nous a trouvé au stade du 28 septembre, point de ralliement de la marche. Cette marche devrait débuter au stade du 28 septembre pour aboutir à la primature où un mémorandum devrait être remis au premier ministre.

Mais d’ores et déjà, les hommes du Contrôleur général Bafoué étaient sur place. À notre arrivée, le lieu était quadrillé par un dispositif sécuritaire mixte police gendarmerie. Sur les lieux, quelques  jeunes étaient visibles.

Un peu plus tard, on constate le début du désintéressement du groupe. Aucun leader des forces n’est présent sur les lieux. Dans la foulée, on nous apprend que Dansa Kourouma, président de la plateforme des citoyens unis pour le développement (PCUD)  serait malade.  Nous avons tenté  de joindre Sekou Koundouno,  président du Balai citoyen: « Je suis à des milliers de kilomètres de Conakry » a-t-il répondu avant de raccrocher le téléphone.

Après quelques minutes de disputes, les jeunes n’arrivent pas à s’entendre sur la  personne qui pouvait diriger une éventuelle marche. Alors, ils décident de se disperser.

La marche des forces sociales de Guinée pour demander le retour du prix du carburant à la pompe n’a donc pas eu lieu ce jeudi 26 juillet 2018 à Conakry.

À l’allure où vont les choses, beaucoup d’observateurs estiment que le mouvement « forces sociales de Guinée » composé des structures de la société civile née au lendemain de l’augmentation du prix du carburant à la pompe qui avait pour objectif de faire plier le gouvernement afin de faire revenir le carburant à son prix initial, est étouffée et se trouve aujourd’hui dos au mur, car, faut-il le rappeler ,le mouvement avait promis de se battre jusqu’à l’obtention de leur revendication qui est celui du retour du carburant à 8000francs guinéens.

 

Boke: Une jeune fille de 9 ans violée par son maître coranique

Les faits se sont produits à baralande dans la commune urbaine de  Boké.

Saidou Condé est le père de la fille violée.  Son intention était de faire lire et écrire des versets coraniques à sa fille. Malheureusement, son rêve se transforme en cauchemar.  Alseiny,  le maître coranique demande à son élève de laver la maison. Ce qui fut le début de l’histoire.

« Moalim (le maître coranique) a pris ma fille qui est son élève  pour amener à la maison sous prétexte que c’est pour l’aider à faire le ménage… »

Pour atteindre son objectif, le maître coranique a remis une somme de  20000 francs à la fille avant de lui demander de se mettre à nu pour qu’il lui apprenne comment se purifier. « Il a dit qu’il va lui apprendre comment se purifier et après lui aussi il s’est déshabillé et il s’est couché sur elle. Les examens ont été faits à l’hôpital et les médecins ont confirmé le viol. » Poursuit ce papa.

De retour à la maison, la fille a présenté l’argent à ses parents et quelques minutes plus tard,  elle raconte les faits.

La victime explique sa mésaventure: « C’est mon Moalim qui m’a dit de laver sa maison. Après avoir fini, il m’a dit de me déshabiller qu’il veut m’apprendre comment se purifier. Après il s’est couché sur moi, il m’a dit que si je raconte à quelqu’un, quelque chose va venir me tuer la nuit.

Alseiny Camara, le maître coranique de la fille a aussitôt été interpellé par la gendarmerie départementale de Boke pour l’audition.

 

 

Guinée : Un centre d’Innovation Pédagogique voit le jour

Ce centre sera spécialisé dans l’autonomisation et l’employabilité des diplômés (CIPAED).

Le Centre d’Innovation Pédagogique dans l’autonomisation et l’employabilité des diplômés CIPAED, a vu le jour le 25 Juillet dernier à l’Institut Supérieur des Sciences de l’Education de Guinée (ISSEG).  Ce centre vise à renforcer l’acquisition des compétences professionnelles dans le domaine de l’enseignement et d’être plus compétitifs sur le marché de l’emploi en Guinée.

Placé sous la coupole du Ministère de la Jeunesse et de l’Emploi Jeunes et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, ce projet financé par la Banque Mondiale et du Conseil du Fonds compétitif, est une composante du BOCEJ (Booster les compétences pour l’Employabilité des Jeunes).

L’objectif général de ce projet selon son coordinateur est d’assurer une formation qualifiante de 1 500 jeunes sortants de l’ISSEG, soit en moyenne 500 par an en enseignement pour booster leur employabilité dans un cadre du partenariat public privé. Pour les  objectifs spécifiques, selon le chercheur et enseignant Traoré Maningbe Kaba, il s’agit de créer un centre d’innovation pédagogique avec une plateforme de la construction incluant un logiciel de gestion et de communication. Il est question pour lui de développer 11 modules de formation qui répondent aux exigences des partenaires professionnels et d’accroitre les compétences des diplômés pour leur employabilité.

Présent à cette cérémonie de lancement, Mouctar Diallo, Ministre de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes a rappelé que ce projet est une des composantes du BOCEJ dans l’un de ces volets qui est la mise en place à l’ISSEG d’un centre d’innovation pédagogique pour l’autonomisation et l’employabilité des diplômés.

« Vous  savez,  qui parle de développement parle d’éducation (…), nous connaissons le faible niveau de nos enseignants, ce qui  s’explique par le déficit criard de compétence et de rigueur de notre système éducatif. Le Gouvernement guinéen a donc accompagné ce projet financé par la Banque Mondiale pour investir dans la formation et le renforcement des capacités des jeunes pour que la Guinée soit un pays émergent dans ce monde complexe et de compétition », a souhaité le ministre de la Jeunesse.

Pour son homologue Abdoulaye Yero Baldé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, le CIPAED se doit être un centre d’excellence pédagogique et d’innovation pour améliorer l’employabilité des jeunes. Aux dires du chef de ce Département, ce centre offre en matière de pédagogie aux jeunes des moyens pour qu’ils soient employables ou au moins d’avoir des capacités à trouver du travail rapidement sur le marché de l’emploi.

« Nous donnons à travers ce projet l’opportunité aux jeunes de se former et d’apprendre plus afin d’être compétitifs dans le marché du travail, ou de créer leur propre emploi. Grace à ce projet nous avons créé la licence appliquée en technologie d’information et de la communication à l’ISFAD dans Gamal, qui est en cours, et il y a 14 autres sous projets dont celui d’aujourd’hui pour permettre aux jeunes de pouvoir mieux se former pour être employable rapidement », a expliqué le ministre Abdoulaye Yero Baldé.

Le Coordinateur du projet, Traoré Maningbe Kaba, enseignant chercheur à l’ISSEG dans sa présentation liminaire a indiqué que ce projet a mis en compétition l’ensemble des institutions d’Enseignements supérieurs publics et privés mais aussi ceux de la formation professionnelle et technique en Guinée. Selon lui, sur 73 projets, l’ISSEG a eu la chance d’être retenu parmi  les 14 sélectionnés

« Je crois que l’on ne peut qu’être satisfait. Je ne pourrais qu’être satisfait, car ce projet est l’aboutissement de 3 années de dur labeur » s’est réjoui le chercheur.