Guinée: Mamadi Doumbouya fait un don de trois bus au CNT

La remise solennelle des trois bus offerts  par le colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition,  s’est déroulée ce lundi 07 février 2022 par le ministre Secrétaire général de la présidence de la république colonel Amara Camara.

 

Lors de leur réunion extraordinaire, effectuée ce lundi 07 février 2022, le conseil national de la transition a reçu des mains du secrétaire général de la présidence les clés des trois autobus. En effet, ce  don d’autobus va permettre aux différents membres du conseil de se déplacer facilement .

En offrant ces engins, le président de la transition Mamadi Doumbouya souhaite mettre à la disposition des conseillers nationaux les moyens nécessaires  afin que ces derniers puissent mener à bien leurs missions.

Après avoir reçu les trois véhicules, le président du conseil national de la transition, le Dr Dansa Kourouma n’a pas manqué de remercier le président de la transition pour ce don.

 

Guinée: une femme donne naissance à un bébé dans la rue

la nommée Fatouma Barry âgée de 29 ans a accouché samedi 5 février 2022 derrière l’hôpital de Manéah dans la ville de Coyah pour faute de moyens.

 

 

 

Selon l’article publié sur Guinéenews.Com, En état de famille avancée, Fatoumata Barry s’est rendue ce samedi 5 février 2022, au centre de santé de Manéah. Âgée de 29 ans, cette jeune dame a accouché dans la rue, derrière ce centre de santé, a-t-on appris. Elle accuse les infirmières trouvées sur le lieu de ne l’avoir pas prise en charge par manque de moyens.

Au centre de santé de Manéah, on lui aurait demandé de se rendre au laboratoire de Coyah pour faire des examens préliminaires. Mais la jeune dame n’avait que dix mille francs guinéens sur elle.

Elle raconte son calvaire : “Je suis venue au centre de santé à Manéah. L‘infirmière qui était là m’a demandée d’aller à Coyah centre pour faire des examens. Elle ne s’est même pas occupée de moi pour comprendre bien mon état. Je suis sortie et je n’avais que 10mille sur moi. C‘est au moment de monter sur la moto que j’ai ressenti une vive douleur.  Les femmes ont enlevé leur pagne pour m’encercler. C’est là que j’ai accouché d’une fille”.

Cette situation a irrité les femmes qui ont manifesté leur colère contre ces infirmières qu’elles accusent de faire de cela leur habitude. “C’est leur habitude. S’ils comprennent que vous n’avez pas d’argent, ils ne s’occupent pas de vous comme il le faut”, nous a indiqué Mariame Soumah, l’une des témoins.

Hadja Daloba Mara, la cheffe du Centre de santé, dit n’avoir pas compris si la grossesse était à terme ou si elle avait uniquement des douleurs. C’est pourquoi, elle a demandé des examens.

Je n’avais pas compris si elle avait des douleurs ou si la grossesse était à terme. C’est pourquoi je lui ai demandé de partir au laboratoire pour faire des examens et revenir”, se défend-elle.

Ce dimanche matin, des manifestantes étaient aux alentours du centre pour huer son personnel.

Source: Guinéenews.Com

Can Cameroun 2021 : le Sénégal nouveau champion d’Afrique 

Le Sénégal remporte le trophée,  après une victoire contre l’Egypte dimanche 06 février 2022, au stade d’Olembé à Yaoundé lors  de la 33ème édition de la coupe d’Afrique des Nations organisée au Cameroun.

 

C’est au bout d’une séance de tirs au but (0-0, 2-4 tab) que le Sénégal a remporté la coupe d’Afrique des nations.  Après un match nul suivi des  prolongations. tout au long du match, les lions de la Teranga ont su dominer le match, malgré le penalty manqué de Sadio Mané à la 7è minute.

La chance est restée du coté de l’équipe  sénégalaise. Bien que, les Pharaons possèdent une bonne performance  sur la phase des tirs aux buts avec leur victoire face à la cote d’Ivoire et au Cameroun.

Notons que, l’Egypte perd une deuxième finale en trois éditions après celle de 2017.  Elle occupe a cet effet, la deuxième place au classement pour le compte de la 33é édition de la coupe d’Afrique des Nations et la troisième place revient au Cameroun pays organisateur de la CAN.

Le Sénégal de son côté, remporte le trophée et entre dans l’histoire avec leur première victoire, une première étoile dans le football africain.

Guinée: les leaders religieux luttent contre les mutilations génitales féminines

Ils ont décidé d’accompagner les femmes dans la lutte qu’elles livrent contre les mutilations génitales féminines (MGF). Une  séance de sensibilisation organisée au quartier Carrière Centre a mobilisé les communautés, avec une présence remarquée des leaders religieux et les femmes.

 

 

Selon l’article publié sur  le site d’information Guinéenews.Com, la santé prime sur les pratiques religieuses, c’est ce message que les religieux transmettent aux communautés, en prélude à la journée International Tolérance 0 à l’Égard des MGF, prévue le 6 février prochain. Elhadj Adama Sidibé et Mamadouba Cissé du secrétariat général des affaires religieuses se sont relayés au micro pour sensibiliser les femmes sur les méfaits du fléau. Alternant le français et les langues locales, les chroniqueurs ont insisté sur le fait d’écouter et d’obéir aux médecins qui sont tous d’accord sur le fait que les MGF sont à abandonnées. «Le prophète nous invite à privilégier notre santé et notre survie », indiquent les représentants du secrétariat général des affaires religieuses.

Prenant le relais, Madame Mariama Diallo, la soixantaine, abonde dans le même sens. Dans son argumentaire, elle relève la particularité qui fait que sur l’échelle continentale, «cette pratique n’a d’envergure désormais  qu’en Guinée ». Et d’insister que «même les pays voisins comme le Sénégal et la Sierra Leone ont abandonné l’excision, ainsi que les pays arabes». Et comme preuve que les pesanteurs socio-religieuses qui servent d’arguments aux adeptes des MGF en Guinée sont des fallacieux, «ces pays ne connaissent aucun problème », affirme-t-elle. Avant d’appeler les Guinéens à comprendre «parce que plein de maladies proviennent des mutilations, sans oublier les infections, la stérilité, les problèmes d’accouchement et même de conception pour les femmes ayant subi l’excision.

Après les chroniqueurs, la parole a été donnée à l’assistance. C’est ainsi que d’autres femmes, tous âges confondus, ont marqué leur accord pour l’abandon des MGS. Mais non sans émettre des préoccupations à propos de «celles qui ont subi l’excision». En réaction, elles sont encouragées à d’aller vers les services de santé pour une prise en charge médicale, avec l’accompagnement des structures d’appui relevant du ministère des affaires sociales.

Au terme des échanges, Lansana Keïta, de l’ONG CLEF apprécie l’initiative qui permet de lever l’équivoque à son niveau. Auparavant, « il y avait une confusion qui disait que la MGF est recommandée par la religion », rappelle-t-il.

Représentant le partenaire à cette rencontre, Abdoulaye Baldé, spécialiste protection de l’enfant au bureau de l’Unicef à Conakry, informe «qu’à cause de leur poids dans la société, les religieux sont impliqués dans la lutte contre les MGF depuis 2014, via le secrétariat général des affaires religieuses».  Avant de confier que les rencontres de sensibilisation en cours sont à mettre au compte de la préparation du 6 février, journée 0 tolérance à l’égard des MGF, adoptée par l’assemblée générale des nations unies depuis 2012.

A son tour, Elh. Aboubacar Sidiki Nabé, directeur général adjoint du bureau de stratégie et du développement au secrétariat général des affaires religieuses, point focal MGF, «salue cette initiative entre les communautés et les leaders religieux sur une problématique très cruciale, les mutualisations générales féminines ou les violences basées sur le genre ». Surtout que « notre pays a plus 94% de prévalence des mutualisations génitales, 15ème  sur le plan mondial », précise-t-il.

«C’est pourquoi, le secrétariat général des affaires religieuses a jugé nécessaire de rencontrer les gens pour leur expliquer les méfaits de cette pratique… », explique l’organisateur pour qui  «il n’y a aucune religion au monde qui encourage une pratique néfaste en l’occurrence les mutilations génitales féminines (MGF) ».

Insistant sur le bien fondé de l’initiative, «au regard des recommandations des spécialistes qui nous ont édifiés que cette pratique n’a que des méfaits, c’est pourquoi le secrétaire général des affaires religieuses a pris à bras le corps cette problématique pour sensibiliser pour qu’aucun religieux n’encourage cette pratique »,  ajoute-t-il.

Guinée : la police brûle mille kilogramme de chanvre indien

Après  avoir saisie plus d’une tonne de chanvre la semaine dernière à Siguiri, la police à décider d’incinérer jeudi 3 février 2022 cette tonne dans le district de Tabakoro.
Selon le site Guinéenews.Com, c’est en présence des forces de défense et de sécurité, le président et le substitut du procureur du tribunal de première instance de Siguiri que le lot important de chanvre indien de plus de mille kilogrammes a été incinéré dans le district de Tabakoro.
Sur place, Colonel Abdoulaye Touré, le commandant du camp d’infanterie de Siguiri, a lancé un appel à la population.
« L’incinération de cette grande quantité de chanvre indien est la preuve de l’engagement des forces de défense et de sécurité dans le cadre de la protection des personnes et de leurs biens. Et nous lançons un appel envers la population, en ce qui concerne l’éducation des enfants pour empêcher la consommation de ces stupéfiants nuisibles  à la santé humaine. »
Ensuite, Lansana Cissé le président du tribunal de première instance de Siguiri a félicité les forces de défense et de sécurité, avant d’indiquer les infractions liées à la consommation du chanvre indien en Guinée.
« C’est salutaire le travail abattu par les forces de défense et de sécurité, car en Guinée la consommation, la vente du chanvre sont des infractions punies par la loi. Donc, au-delà de ça, il faut que les citoyens de Siguiri acceptent de collaborer pour que la justice et les forces de défense et de sécurité puissent vraiment jouer leur rôle », a-t-il affirmé.
A rappeler que cette quantité de chanvre indien incinérée a été saisie le dimanche 23 janvier 2022 dans le district de Tabakoro sur la route de Kouremalé, dans la commune urbaine de Siguiri.
Source: Guinéenews.Com

Conakry : un colonel de la police routière condamné pour « vol et abus d’autorité »

Selon l’article publié sur le site d’information Guinématin.Com, l’audience correctionnelle  s’est tenue le lundi 31 janvier 2022. Le tribunal de première instance de Dixinn a déclaré le colonel Nyankoye Sangbalamou coupable de « vol et d’abus d’autorité » et l’a condamné à 5 ans de prison assortie de sursis.

 

 

Cet officier de constat de la police routière était poursuivi par Samba Baïlo Diallo, un chauffeur, qui l’accuse d’avoir usé de son autorité pour lui soustraire des biens et le mettre en prison, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Devant cette juridiction de première instance, le colonel Nyankoye Sangbalamou a comparu libre. Et, il a reconnu les faits de vol et d’abus d’autorité qui lui sont reprochés.

« Oui, j’ai abusé de mon autorité sur lui. J’ai décidé de le mettre en garde à vue. J’ai instruit aux agents de le déchausser pour maintenir sa garde à vue. J’avais peur qu’il ne fuit. Mais, je regrette d’avoir agi ainsi », a avoué l’officier de police sans trop de détails.

Appelé à la barre, le plaignant Samba Baïlo Diallo est revenu sur sa mésaventure dans les mains du colonel Nyankoye.

« C’est le nommé Ciré qui a accidenté le véhicule de quelqu’un. Une Rav4. Le véhicule était irréparable. Ciré est venu me trouver au parc, il m’a dit qu’il voulait acheter un véhicule Rav4 pour rembourser l’autre. Je lui ai proposé 45 millions de francs guinéens. Nous sommes allés montrer le véhicule au propriétaire du véhicule accidenté. Il nous a dit qu’il peut accepter ce véhicule, bien que son véhicule était plus valeureux que ce véhicule-là. C’est dans ça qu’on est resté pendant un bon moment. Et, un jour, le colonel m’a appelé. Je suis venu le trouver à la police routière de la Cimenterie. Il a  appelé deux agents. Il leur a instruit de me déshabiller. Ils ont enlevé mes chaussures, ma ceinture, ils m’ont fouillé et ils ont pris dans mes poches 350 mille francs guinéens. Les agents ont déposé tout ce qu’ils ont pris  dans le bureau du colonel avant de me jeter en prison. Il m’a laissé dans la cellule en me qualifiant de malhonnête. Entre-temps, le commissaire central est venu, je lui ai expliqué ce qui s’est passé. Je lui ai dit que moi je ne connais pas pourquoi je suis en garde à vue.  J’étais venu ici dans le cadre de revendre ma voiture. Mais, le colonel a laissé les accidentés et ceux qui avaient pris l’engagement de payer le véhicule pour s’en prendre à moi. C’est ainsi que le commissaire m’a mis en liberté. Mais, jusqu’à présent je n’ai pas récupéré mon véhicule et mon argent. C’est pourquoi je lui réclame le montant de 350 mille francs guinéens, ma voiture Rav4, mes chaussures, ma ceinture et ma bouteille de confo », a dit le plaignant.

Pour le procureur Cé Avis Gamy, ce comportement de cet officier de police n’est qu’une infime partie des torts infligés aux populations par des dépositaires de l’autorité publique.

« C’est un échantillon que nous avons devant nous. Les citoyens vivent régulièrement cette situation. C’est une situation à laquelle les citoyens sont exposés en longueur de journée. Ce sont des habitués des faits. Les gens ont peur d’eux à cause de leur tenue. Nous avons vu des avocats, des magistrats, agressés par des policiers ou des gendarmes. Un officier de constat n’a pas la vocation de s’immiscer dans les affaires civiles. Mais, ce sont des habitués de faits, c’est leur terrain de prédilection. Ce sont les citoyens qui sont devenus leurs cibles à abattre. Cette situation est vraiment regrettable.  Un officier supérieur de la police nationale qui a servi plus de 30 ans se livre à de tels actes qui violent la loi de la République. Si, c’était les petits brigadiers ou lieutenants, on aurait pu comprendre. Mais, un officier supérieur de la police, c’est vraiment regrettable. Le ministère public vous demande de le retenir dans les liens de prévention de vol et d’abus d’autorité. Et, pour la répression, le condamner à 5 mois d’emprisonnement avec sursis et un million de francs guinéens d’amende. Et, ordonner la restitution du véhicule », a requis le procureur avec un ton dur.

Finalement, le tribunal a condamné le colonel Nyankoye Sangbalamou à 5 ans d’emprisonnement avec sursis et 2 millions de francs guinéens d’amende. Le tribunal a également ordonné le paiement de 350 mille francs guinéens à  Samba Baïlo Diallo et la restitution de son véhicule.

Source: Guinéematin.Com

Guinée: un laboratoire illégal d’analyse des tests Covid 19 à Conakry

Un laboratoire d’analyse médicale non autorisé par le ministère de la santé  délivrant des résultats des tests Covid 19 est installé à l’aéroport Ahmed Sékou Touré de Conakry.

 

 

Selon l’article publié sur le site Guinéenews.Com, ce laboratoire du nom de Enverque GMBH tenu par des médecins et des laborantins étrangers non conventionnés, donc non autorisés par les autorités à exercer la médecine en Guinée, opèrent depuis une semaine et délivrent des résultats de tests Covid aux passagers à destination de Dubai.

C’est la Société de gestion de l’Aéroport de Conakry qui a conclu un deal secret le 24 janvier dernier avec ce laboratoire, à l’insu du ministère de la santé, de l’ANSS et de l’INSP, selon nos informations. Les passagers à destination des Emirats Arabes Unis sont obligés de payer deux fois le test Covid. Le premier paiement est effectué légalement à la banque et les prélèvements sanguins effectués sur l’esplanade du Palais du Peuple et le second à 640 000 francs guinéens est imposé à tous les passagers voulant embarquer à destination de Dubai par Emirates.

Pire, selon des sources médicales, le test PCR du laboratoire GMHBH n’est pas homologué par l’OMS, car n’ayant que 73% de sensibilité. La norme acceptée étant une sensibilité supérieure à 90%. C’est l’argument de rapidité des résultats (8 heures) qui a été utilisé pour installer clandestinement ce laboratoire, au détriment de sa fiabilité, nous informe-t-on.

Dans une publication récente sur sa page Facebook, le directeur général de la SOGEAC Namory Camara a salué cet accord avec ce laboratoire étranger, mais omettant de préciser que le labo n’a été autorisé par le ministère de la santé et que ses tests Covid ne sont pas homologués  par l’OMS.

Source: Guinéenews.Com

Guinée: le vice- maire de Sannoun dénonce les maux de sa circonscription

 Le vice – maire de Sannoun à décidé de briser le silence afin de dénoncer tous les maux qui minent  dans la société.

 

 

Selon le site Guinéenews.Com, l’insécurité bat son plein  à Sannoun où viols, drogue, alcool et mariages précoces se côtoient  sous l’œil « impuissant » des autorités. Une situation que le premier vice-maire de cette commune rurale située à l’est de la préfecture de Labé a bien voulu aborder au micro de Guinéenews.

Boubacar Baldé a déploré le fait que les présumés violeurs ne sont jamais mis aux arrêts. «Ça nous fatigue énormément car des filles sont quotidiennement violées, on assiste toujours à des cas de viols alors que les présumés auteurs ne sont jamais mis aux arrêts. La plupart des cas, ils prennent la fuite c’est comme la dernière fois on en avait même parlé dans les radios suite à la fuite des présumés auteurs », déplore-t-il.

La vente et la consommation des drogues semblent être l’une des causes des violences sexuelles qui se multiplient dans ce petit village. « Il y a plusieurs points de vente et de consommation de la drogue comme derrière le collège. Heureusement avec l’arrivée du sous-préfet qui est un homme en tenue, on va s’entraider pour mettre terme à ça. Sinon quand vous venez derrière le collège ,vous vous demandez si c’est une école ou autre tellement que des consommateurs de drogue se retrouvent à ce niveau. Mais on commence à planifier la riposte »,  prévient le vice-maire.

Ce n’est que la drogue. Il y a aussi  l’alcool qui s’invite dans le village avec des points de vente clandestins. Une situation que le conseil communal de Sannoun promet de réglementer très prochainement. « On m’apprend aussi le fonctionnement de maquis à Sannoun mais on va essayer de réglementer tout cela » promet Boubacar Baldé, le premier vice-maire de la commune rurale de Sannoun.

Pour ce qui est du mariage précoce, il cite un exemple très récent : « le mariage précoce est le second problème qui nous donne du fil à retordre ici. Pas plus tard que la semaine dernière, deux fillettes de 12 ans étaient programmées pour des mariages à Ley-Yaali et Mattara. Dès qu’on a eu l’information, on a mis fin au processus et on les a mis en garde par rapport à toute nouvelle tentative de relancer les cérémonies. Donc, on s’est quitté dans ça », soutient-il.

Il faut signaler que cette débauche se développe dans la quasi-totalité des communautés rurales de la région administrative de Labé.

Source: Guinéenews.Com

Guinée : un train tue une jeune fille de 7 ans à Kamsar

La scène s’est déroulée mardi 1er février 2022 au quartier Filima une banlieue de Kamsar où le train a percuté une fillette et cette dernière a perdu la vie sur le coup.

 

Selon le site d’information Guinéenews.Com, un train minéralier a mortellement percuté dans l’après-midi, mardi 1er février 2022 une fillette de 7 ans dans le quartier Filima, en banlieue de Kamsar, une localité minière située à plus de 300Km de la capitale Conakry.

Selon les parents de la victime, l’accident s’est produit entre 12 heures et 13 heures. La défunte, confie la famille, était accompagnée de ses frères lorsqu’elle a été fauchée de façon mortelle par un train minéralier transportant de la bauxite.

En attendant d’être d’inhumé, le corps sans vie de la petite Safiatou est gardé à la morgue de l’hôpital ANAIM de Kamsar.

Source: Guinéenews.Com

Labé : le préfet organise une campagne de lutte contre les médicaments de la rue

Dans son ambition de lutter contre la vente des médicaments de la rue, le préfet à déployé des  éléments de force de l’ordre sur différents coins de Labé,  afin de mettre fin à cette vente illicite.

 

Selon un article publié sur le site de Guinéenews.Com,  c’est après une période de sensibilisation via la publication d’une série de communiqués sur les ondes des radios publiques et privées de la place, que le préfet de Labé semble finalement passer à la vitesse supérieure par rapport au trafic de médicament qui prend des proportions inquiétantes dans la cité. Pour cette lutte qui lui tient à cœur, le Colonel Seny Silver Camara a déployé et la gendarmerie et la police, a constaté sur place la rédaction locale de Guinéenews.

Sur les motivations réelles d’une telle démarche, le préfet est on ne peut plus clair : « à l’époque j’ai remarqué que tous les crimes qui se commettaient étaient dus à la consommation de ces produits à savoir du valium, du tramadol, … J’ai constaté que cela est vendu dans ces pharmacies installées un peu partout en bordure de route comme des cacahuètes. Ils vendent aux jeunes sans prescriptions. Comme c’est un produit qui passe vite, ils font de cela leur marchandise principale. Connaissant la chose qui alimente ces crimes, je ne peux pas croiser les bras. Il faut que je me lève contre ça », justifie-t-il.

Pour ce faire, la tutelle a d’abord identifié une quarantaine de boutiques de vente de médicament à travers le centre de la commune urbaine de Labé. « C’est pourquoi, j’ai maintenant appelé la police et la gendarmerie qui relève de ma compétence car j’ai moi-même procédé à l’identification de ces pharmacies par terre. De nos jours vous avez 44 pharmacies du genre installées en bordure de route. Donc, j’ai divisé le travail entre la gendarmerie et la police », ajoute le préfet de Labé.

Sauf que malgré le déclenchement de la vaste campagne qui laisse déjà des traces visibles sur le terrain, le combat est loin d’être gagné comme le reconnaît le colonel Sény Silver Camara. « Ils n’ont pas tous fermé ; ils ont changé de stratégie. C’est avant-hier que j’ai constaté que des fois quand je prends la voiture moi-même, je sors. Tu verras la journée, c’est fermé mais à partir de 19 heures ils ouvrent. Et la dernière découverte, qu’est ce qu’ils font, ils paient les petites boîtes de crèmes qu’ils mettent sur le comptoir, alors que les produits prohibés sont derrière », soutient-il.

Il faut signaler que cette campagne répressive ne vise en cette première phase que les boutiques de vente de médicaments installés dans les quartiers. Ce, alors que les marchés sont de nos jours inondés de boutiques, kiosques et même tables de médicaments.

Source: Guinéenews.Com