L’activiste Mamadou Alpha Diallo condamné à une peine pécuniaire

L’activiste et président de l’Association des Blogueurs de Guinée (Ablogui) Mamadou Alpha Diallo a été reconnu coupable d’ « outrage à agent de la police routière » par le  Tribunal de première instance de Dixinn. Il a été condamné ce mardi 15 juin 2021, au paiement d’une amende de 500.000 GNF.

Par contre, il a été renvoyé des fins de la poursuite en ce qui concerne les « violences et voie de fait ». Son avocat maitre Salifou Béavogui a annoncé qu’il va interjeter appel.

C’est un sentiment de déception, de désolation pour la simple raison que le tribunal vient de retenir notre client dans les liens de la culpabilité pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Par contre, il a été renvoyé des fins de la poursuite pour les violences révélées. Nous protestons contre cette décision qui ne repose sur aucune base légale en tout cas à la lumière des faits.

C’est notre client qui a été provoqué dans la circulation. C’est lui qui a été mis dans l’obligation de réagir d’une façon incontrôlée contrairement à la décision judiciaire.

En principe il devrait être renvoyé des fins de la poursuite purement et simplement.

De toutes les façons à l’instant T, un appel sera relevé. Et nous pensons que son casier judiciaire ne sera pas banalement entamé dans une procédure dont il n’est coupable de rien et absolument rien », a-t-il déclaré.

 

Décès du Général Facinet Touré : l’hommage d’Abdoulaye Condé

Le 03 avril 1984, une semaine après le brutal décès du Président Ahmed Sekou Touré, le 26 mars à Cleveland aux États-Unis et 4 jours après l’inhumation du Père de l’indépendance Guinéenne, le Vendredi 30 mars au Mausolée des Héros de Camayenne devant un parterre de Chefs d’état, de chefs de Gouvernement et de personnalités venus des 5 planètes du monde, les Guinéens et le monde se réveillent avec la voix, sur les antennes de la Voix de la Révolution, d’un Capitaine de 50 ans annonçant la chute du régime du Parti-État que symbolisait le PDG et la prise du pouvoir par l’Armée Guinéenne sous la bannière du CMRN dont il était l’un des éléments essentiels. Cette voix, celle de Facinet Touré, celui qui deviendra le Ministre des Affaires Étrangères du tout premier Gouvernement des Colonels Diarra Traore (Premier ministre) et Lansana Conté (Président de la République) formé le 05 avril 1984 et qui occupera, au fil des décennies, de nombreuses autres fonctions de premier ordre dans l’appareil d’état, s’est éteinte à jamais ce lundi 14 juin 2021 à Conakry à 87 ans.

Promu Général d’armée sous le Capitaine Moussa Dadis Camara et médiateur de la République nommé par le Président Alpha Condé en 2010, le Général Facinet Touré s’est révélé, dans le régime du CMRN, comme le plus farouche pourfendeur du régime du Président Ahmed Sekou Touré au point d’être sévèrement recadré par les Présidents Julius Nyerere de Tanzanie et Kenneth Kaunda de Zambie, après une sortie très virulente du nouveau Chef de la diplomatie Guinéenne contre le premier Président Guinéen à la Tribune du sommet de l’OUA en 1984 à Addis-Abeba contre le premier Président Guinéen.

Ce sommet, que devrait accueillir la Guinée et pour lequel le Palais des Nations et la Cité de L’OUA ont été construits, avait été déplacé à Addis Abeba au dernier moment quand les nouveaux Maîtres de Conakry ont estimé ne pas être en mesure de l’organiser.

Quand le Capitaine Facinet Touré, représentant le nouveau régime Guinéen, monte pour la première fois à la Tribune d’un Sommet Africain, il se livre à un réquisitoire très macabre du Président Ahmed Sekou Toure que les deux figures du panafricanisme que sont les anciens défunts Présidents Tanzanien et Zambien trouvent injustes, injurieux et indécents pour la mémoire d’un des leur considéré comme un Patriote Africain inattaquable à la Tribune de l’OUA dont il était l’un des artisans de premier ordre.

Rival du Premier ministre, le Colonel Diarra Traoré et intime ami du Président Lansana Conté dont il était le plus proche, le Capitaine Facinet Touré a été l’un des acteurs du premier remaniement, le 18 décembre 1984, du régime du CMRN qui a mis fin au poste de Premier ministre avec la création de 4 Ministères d’États précédé d’un mémorable discours du Président Président Colonel Lansana : “J’ai décidé de couper les branches pourries”.

Dans ce Gouvernement où le Premier ministre, le Colonel Diarra Traoré a été rétrogradé au rang de Ministre d’État, chargé de l’éducation nationale, le Capitaine Facinet Touré a été, lui, élevé Ministre D’État, chargé des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale, un département arraché à son autre rival le Capitaine Fodé Momo Camara, un ami et proche du Colonel Diarra Traoré, les 2 ont été formés à Kati avec les anciens Présidents du Niger ( le Général Seyni Kountche) et Béninois (le Général Mathieu Kérékou).

Les 2 autres Ministères d’États sont revenus au Capitaine Jean Traoré (Mines et Géologies) et Capitaine Mamadou Balde (Fonction Publique). C’était la grande victoire du Capitaine Facinet Touré sur le Colonel Diarra Traore, qui n’a été informé de la nouvelle structure Gouvernementale qu’à quelques minutes de l’acheminement de la bande sonore du discours du Colonel Lansana Conté et du Décret Présidentiel à la RTG pour sa diffusion à 19 heures 45, ce 18 décembre 1984. Cette restructuration accentua la rivalité entre un Capitaine Facinet Touré, triomphant et de plus en plus influent comme le désormais nouveau numéro 2 du régime et un Colonel Diarra Traoré, humilié et affaibli dans un système où ses proches ou considérés comme tels ont été systématiquement écartés.

Mais, après les événements du 04 Juillet 1985, avec le coup d’état raté du Colonel Diarra Traoré arrêté et exécuté avec beaucoup d’autres officiers et sous officiers, le Président Lansana Conté, promu Général, certainement sous le choc des réactions, s’organise minutieusement et discrètement pour changer de gouvernement et se débarrasser de ceux qui incarnaient la ligne dure de son régime. C’est le début de la mise à l’écart et de la descente aux enfers pour le Capitaine Facinet Touré.

Ainsi, le 22 décembre 1985, le Général Lansana Conté procède à une totale refonte du régime et du Gouvernement. Après un discours programme axé sur de profondes réformes politiques et économiques notamment l’abandon du Syli, la monnaie héritée du régime défunt et le retour à la Zone du franc Guinéen, le Gouvernement est civilisé et des caciques du CMRN dont le Capitaine Facinet Touré, rétrogradé Gouverneur de la Province de Zérékoré à son tour sont limogés et éloignés de Conakry.

Malgré un retour au ministère de la Justice quelques années plus tard, la rupture avec son ami Lansana Conté était entamée. Elle se concrétise par sa démission de l’armée, la création de son parti, son adhésion à l’opposition et sa candidature à la première élection pluraliste du 19 décembre 1993.

Il était l’oncle de mon épouse, Mariama Camara, le beau père de mon cousin Dr Mamoudou Condé, époux de sa première fille Hadja Jeanne Touré.

VEUILLE ALLAH, NOTRE CRÉATEUR, l’accueillir dans son éternel Paradis. Amen !

Abdoulaye Condé

Crise à la Feguifoot : une mission conjointe FIFA-CAF attendue à Conakry le 21 juin

Dans un courrier adressé à la Fédération guinéenne de Football, le directeur de la division Association membres informe que la mission Fifa-Caf sera à Conakry du 21 au 24 juin prochain. Elle aura des entretiens avec le ministre des Sports et plusieurs autres personnes dont Amadou Diaby.  Quant à l’actuel président de la Féguifoot, Antonio Souaré, il n’est pas concerné par les rencontres qu’aura la mission FIFA-CAF. Cette visite a pour objectif de désamorcer la crise qui secoue la Fédération guinéenne de Football.

Lire ci-dessous l’intégralité du courrier :

 

 

 

L’imam Nanfo Diaby n’a commis aucun délit (Par Tierno Monénembo)

La Ligue Islamique qui, aux yeux de la loi, n’est qu’une association comme une autre, a le droit d’interdire à l’imam Ismaël Nanfo Diaby de prêcher ou de conduire la prière dans les mosquées relevant de son obédience.

Mais rien ni personne ne peut empêcher ce citoyen guinéen bénéficiant de tous ses droits civiques et moraux d’ériger un lieu de culte et de pratiquer la religion qu’il veut et dans la langue qu’il veut.

La Guinée n’est pas une république islamique, c’est une république laïque. La liberté de culte y est prescrite et garantie par les constitutions qui se sont succédées dans notre pays depuis l’Indépendance. Que cela soit clair pour tout le monde !

Ceux qui veulent d’une république islamique, chrétienne, bouddhiste, chamanique ou nestorienne n’ont qu’à proposer au peuple une constitution allant dans ce sens, c’est-à-dire fondée sur le Coran, la Bible, le Talmud ou le Sûtra du Cœur afin que les choses soient claires une fois pour toute.

En attendant, Ismaël Nanfo Diaby comme tout autre Guinéen, a le droit de prier en arabe, en malinké, en volapük ou en téméné. Ismaël Nanfo Diaby n’a commis aucun délit. Ce sont ceux qui tentent de nier le sacro-saint principe de la liberté de culte qui violent la Constitution, s’opposent aux droits du peuple et s’exposent donc au délit de trouble à l’ordre public.

La détention d’Ismaël Nanfo Diaby est illégale ! La condamnation de Foniké Mangué et de Madic 100 Frontières est scandaleuse ! Nous sommes en pleine dictature ! L’Etat primitif d’Alpha Condé nous étouffe ! L’arbitraire est devenu la norme, la barbarie, la manière la plus naturelle de gouverner. Comment les Guinéens peuvent-ils supporter un abus de pouvoir aussi révoltant ? Jusqu’où nous mènera notre légendaire passivité ?

Non, non et non, l’imam Ismaël Nanfo Diaby n’a commis aucun délit ! Foniké Mangué n’a commis aucun délit ! Madic 100 frontières n’a commis aucun délit ! Ismaël Condé (que l’on a cyniquement poussé au suicide) n’a commis aucun délit ! Souleymane Thia’anguel (dont je salue le retour au pays natal) n’a commis aucun délit !

Ousmane Gaoual Diallo n’a commis aucun délit ! Chérif Bah n’a commis aucun délit ! Souleymane Condé n’a commis aucun délit ! Cellou Baldé n’a commis aucun délit ! Etienne Soropogui n’a commis aucun délit ! Amadou Diouldé Diallo n’a commis aucun délit ! Mamadou Alpha Diallo (président de l’Association des Blogueurs de Guinée) n’a commis aucun délit ! Madame Bangoura Hadja Fatoumata Doumbouya n’a commis aucun délit ! Abdoulaye Bah n’a commis aucun délit !

Tous ceux qui croupissent en ce moment dans les geôles du sinistre dictateur Alpha Condé n’ont commis aucun délit ! Ils n’ont fait que dénoncer les crimes d’un régime aux abois, un régime au bout du rouleau qui sait qu’il n’a plus d’autre bouée de sauvetage que la géhenne et les coups de trique. Ils n’ont fait qu’exercer leur droit de parole sur cette terre qui est la leur par le droit du sol comme par le droit du sang.

Les vrais, vrais, vrais délinquants dans ce pays sont connus de tous. Ils s’appellent Alpha Condé, Kassory Fofana, Albert Damantang Camara, Bantama Sow, Damaro Camara, Kiridi Bangoura et alii.

Que fait la police ?

Tierno Monénembo, in Le Lynx

Guinée : le gouvernement interdit la coupe et le transport du bois jusqu’à nouvel ordre

A travers un communiqué, le ministère de l’Environnement et des eaux et forêts interdit la coupe et le transport du bois  à compter du 14 juin et jusqu’à nouvel ordre sur toute l’étendue du territoire national.

Lire ci dessous le communiqué : 

 

 

Crise politique en Guinée : le Cardinal Robert Sarah rencontre Cellou Dalein

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo a rencontré le cardinal Robert Sarah, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le jeudi 10 juin 2021 à Conakry. Entre autres sujets évoqués, le leader de l’UFDG parle de la crise politique aggravée par un manque de confiance poussé entre les acteurs sociopolitiques guinéen.

‘’J’ai été heureux d’avoir échangé ce [jeudi] soir avec le cardinal Robert Sarah sur la situation socio-politique qui prévaut actuellement en Guinée’’, annonce le président de l’UFDG qui déclare avoir donné à son hôte sa lecture de la crise post-électorale que traverse notre pays.

Aux yeux de Dalein, ‘’cette crise est d’abord une crise de confiance aggravée par un déficit chronique de moralité et de probité des acteurs socio-politiques’’.

“Bien qu’il soit loin du pays, le Saint homme m’a assuré qu’il ne se passe pas un jour sans qu’il ne prie pour la Guinée et les guinéens’’, rapporte le dirigeant du principal parti de l’opposition.

A la fin de l’entretien, selon toujours l’ancien Premier ministre, ‘’il me remercia pour ma visite, me prodigua de sages conseils et fit des prières pour moi”.

Notons qu’en l’espace de 24 h, le cardinal, Robert Sarah a rencontré le président Alpha Condé et son principal opposant Cellou Dalein Diallo.

Sékou Koundouno en colère contre des magistrats : ‘’ils seront eux-mêmes jugés tôt ou tard’’

Une cour présidée par Seydou Keita dans un procès contre un membre du FNDC aussi déterminé que Oumar Sylla dit Foniké Menguè ne pouvait rendre qu’une décision inique.

Seydou Keita n’est pas un magistrat, c’est un militant politique. C’est son militantisme qui lui vaut sa fonction de premier président de la Cour d’appel de Conakry. Il fait partie des magistrats qui représentent le visage le plus hideux de la justice guinéenne. Il a activement contribué à un autre scandale judiciaire : la condamnation sans preuves du jeune Boubacar Diallo dit Grenade. Il ne fallait donc pas s’attendre que Oumar Sylla dit Foniké Menguè s’en sorte.

L’avocat général, un certain Mohamed Kaba, avait requis injustement deux ans d’emprisonnement contre lui. Mais pour aller plus loin dans l’injustice, la Cour de Seydou Keita a prononcé une condamnation de trois ans. Mais ce que les Seydou Keita, Djenabou Donghol Diallo, Sidy Souleymane Ndiaye, Mamady Diawara, MBallou Keita, Souleymane Bah et autres magistrats militants oublient, c’est qu’ils seront eux-mêmes jugés tôt ou tard. En attendant, ils peuvent continuer à souiller leur robe de magistrat et piétiner leur serment.

Oumar Sylla dit Foniké Mènguè n’a commis aucune infraction. Il est tout simple victime de sa farouche opposition au troisième mandat inconstitutionnel d’Alpha Condé.

Les magistrats qui l’accompagnent dans cette entreprise satanique de confiscation de la démocratie et des libertés individuelles sont tous connus. La seule préoccupation de ces magistrats, c’est d’être maintenus à leurs postes. Même s’il faut pour cette raison rendre des décisions injustes pour faire plaisir à dictateur nonagénaire. Ils doivent comprendre cependant que la Guinée ne continuera pas à être ce qu’elle est aujourd’hui, c’est-à-dire un pays d’anti-valeurs.

Sékou KOUNDOUNO
Responsable des stratégies et planification du FNDC

Le Collectif pour la transition en Guinée appelle à une manifestation le 19 juin 2021

Dans  des correspondances adressées  aux ministres Damantang Camara et Bouréma Condé ainsi qu’à la maire de la commune de Kaloum, Aminata Touré et à l’administrateur général du palais du peuple, Mory Dioubaté, le Collectif pour la transition en Guinée (CTG) a annoncé son intention d’organiser une manifestation publique et pacifique le samedi 19 juin 2021.

‘’Nous avons l’honneur de vous adresser cette lettre pour vous annoncer que notre mouvement, le Collectif pour la Transition en Guinée (CTG), a lancé depuis un mois une grande campagne Internationale pour la libération des prisonniers politiques et l’indemnisation des familles des victimes des violences en Guinée’’, indique Ibrahima Sorel KEITA, porte-parole du CTG.

Avant de poursuivre : ‘’Nous avons le soutien de nombreuses personnalités africaines et européennes et des grandes organisations de défense des droits de l’homme comme Amnesty International et la FIDH. Avec elles et d’autres mouvements, nous avons entrepris différentes actions et mobilisations pour alerter l’opinion publique internationale sur cette question’’.

Il annonce que ‘’nous souhaitons sensibiliser également sur place en Guinée, les populations et acteurs concernés et trouver des solutions de règlement de cette affaire et de sortie de crise. C’est pourquoi, nous prévoyons d’organiser un grand rassemblement pacifique sur l’esplanade du palais du peuple le samedi 19 juin 2021 de 14h à 18h’’.

Il sollicite auprès des autorités administratives leurs ‘’autorisation et assistance sécuritaire pour l’organisation de cette manifestation qui se tiendra autour des 3 mots d’ordre’’. Il s’agit de la libération des prisonniers politiques, l’indemnisation des victimes des violences et la nécessité d’un dialogue de réconciliation nationale mené par une instance indépendante et souveraine.

Le CGT espère que les autorités permettront ‘’d’organiser dans la paix et la sécurité cet événement qui revêt une importance capitale à l’heure où la Guinée se trouve à la croisée des chemins’’.

Condamnation de Foniké Menguè : le FNDC dénonce une « journée de honte nationale pour la justice guinéenne… »

Lire ci dessous le communiqué du FNDC suite à la condamnation de Foniké Mengué :

Ce jeudi 10 juin 2021 marque une journée de honte nationale pour la justice guinéenne soumise aux ordres d’une dictature féroce.  Oumar Sylla dit Foniké Manguè, Responsable de la mobilisation et des antennes du FNDC vient d’être injustement condamné par la cour d’appel de Conakry, présidée par Seydou Keita, à trois (3) ans de prison ferme pour s’être opposé au 3ème mandat illégal et illégitime du dictateur Alpha Condé.

Cette condamnation politico-judiciaire ordonnée par le dictateur Alpha Condé fait suite à l’appel relevé par le Procureur du 3ème mandat Sidy Souleymane NDiaye contre le jugement du Tribunal de Dixinn qui avait relaxé Oumar Sylla dit Foniké pour délit non constitué, le 28 août 2020.

Le FNDC condamne énergiquement cette décision d’allégeance et cette soumission totale de certains magistrats au pouvoir autoritaire du dictateur Alpha Condé au détriment de la loi et de la justice. Cette surenchère politique à travers des peines fantaisistes sorties du chapeau des juges aux ordres de la dictature fait voler en éclat le peu d’espoir de ceux qui doutaient encore de la détermination du dictateur Alpha Condé à faire crouler toutes les institutions du pays.

Le FNDC salue la constance, le courage indéfectible, l’attachement inconditionnel aux valeurs démocratiques et le sens élevé de dignité dont fait montre Oumar Sylla dit Foniké Menguè dans ces douloureuses épreuves que lui impose sans relâche le dictateur Alpha Condé.

Le FNDC demeure engagé avec le peuple opprimé de Guinée à poursuivre le combat contre le 3ème mandat illégal et illégitime imposé dans le sang et par toutes les formes de répression féroce des militants de la démocratie.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 10 juin 2021

Ministère de l’Environnement : 13 cadres révoqués de leurs fonctions pour « faute lourde »

A travers un décret lu à la télévision nationale, mercredi 09 juin 2021, le Président Alpha Condé a révoqué 13 cadres du ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts (MEEF) de leurs fonctions pour « faute lourde ». L’article 2 du décret précise que la révocation de ces cadres n’exclut pas des poursuites pénales contre les cadres concernés. 

Lire ci-dessous la liste complète des cadres concernés : 

Préfecture de  Mamou

Mamadou Tounkara, inspecteur régional de l’Environnement, des Eaux et Forêt de Mamou ;

Ousmane Sow, ingénieur des Eaux et Forêt, chef section préfectorale des Eaux et Forêt de Mamou ;

Ousmane Diallo, chef d’antenne de l’Office guinéen du bois de la préfecture de Mamou ;

Amadou Baïlo Diallo, chef cantonnement forestier de la sous-préfecture de Wouré-Kaba ;

Alseny Diallo, chef cantonnement forestier de la sous-préfecture de Soyah ;

Préfecture de Faranah

Harouna Keira, chef section préfectorale des Eaux et Forêt de Faranah ;

Mamadou Kouta Samoura, chef section de l’office guinéen du bois de la préfecture de Faranah ;

Demba Keita, chef cantonnement forestier de la sous-préfecture de Maréla ;

Mouctar Touré, chef cantonnement forestier de la sous-préfecture de Sandénia ;

Mohamed  Tata Soumah, chef cantonnement forestier de la sous-préfecture de Sangoyah ;

Préfecture de Mandiana

Kankou Bouréma Traoré, chef section préfectorale des Eaux et Forêt de la Mandiana ;

Mambi Keita, chef antenne de l’office guinéenne du bois de la préfecture de Mandiana ;

Caporal-chef Michel Kpokomou, chef cantonnement forestier.