Human Rights Watch appelle le pouvoir d’Alpha Condé à libérer les opposant incarcérés

Les autorités devraient libérer les membres de l’opposition détenus à tort, et respecter le droit à la liberté de réunion.

Alors que le président de la Guinée, Alpha Condé, se prépare à prêter serment pour un troisième mandat controversé le 15 décembre, des dizaines de leaders de l’opposition, de partisans et d’autres personnes perçues comme proches de l’opposition sont emprisonnés, faisant l’objet d’accusations qui semblent être motivées par des raisons politiques.

Les jours suivant l’élection présidentielle le 18 octobre ont été entachés de violences intercommunautaires et d’une répression par les forces de sécurité usant d’une force excessive pour disperser les manifestations organisées par l’opposition, avec un bilan d’au moins 12 morts. Le 31 octobre, le procureur de la cour d’appel de Conakry, la capitale, a annoncé que 325 personnes avaient été arrêtées en lien avec les violences postélectorales.

Il semble toutefois que la vaste majorité des personnes arrêtées ont été ciblées simplement en raison de leur affiliation politique connue ou supposée, ou parce qu’elles se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment. Human Rights Watch s’est entretenu avec cinq avocats, représentant les personnes détenues, qui ont indiqué que les arrestations étaient souvent arbitraires, effectuées lors de recherches maison par maison la nuit dans des zones considérées comme des bastions de l’opposition. « Les forces de sécurité sont entrées par effraction dans des dizaines de maisons, ont fait usage d’une force excessive, ont volé des objets et ont frappé des personnes », a déclaré Me Thierno Souleymane Baldé, un des avocats.

Les personnes arrêtées, dont 11 enfants, sont détenues à la prison centrale de Conakry et accusées de différents crimes, notamment l’insurrection, la destruction de biens, ainsi que la possession illégale et la fabrication d’armes à feu. Parmi les personnes arrêtés figurent quatre dirigeants de l’Union des forces démocratiques de Guinée, le principal parti d’opposition, et le leader du mouvement Nos valeurs communes, un autre parti d’opposition. Leur procès a été ajourné le 30 novembre, et l’affaire a été renvoyée devant un autre tribunal ayant compétence sur les mineurs.

« Les autorités veulent les maintenir à distance de la scène politique afin de les empêcher de mobiliser leurs partisans et de manifester contre le troisième mandat d’Alpha Condé », a expliqué Me Pépé Antoine, un avocat spécialisé dans la défense des droits humains.

Malgré les graves atteintes aux droits humains commises par les forces de sécurité guinéennes, Human Rights Watch n’a connaissance d’aucun membre des forces de sécurité faisant l’objet de sanctions disciplinaires ou d’autres conséquences.

Le Front national pour la défense de la Constitution, une coalition d’organisations non gouvernementales et de partis d’opposition, a annoncé la tenue de nouvelles manifestations le 15 décembre, le jour où Alpha Condé prêtera serment. Au lieu d’arrêter arbitrairement des personnes, les autorités guinéennes devraient s’assurer que les forces de sécurité protègent les citoyens tout en respectant leur droit à manifester pacifiquement. Elles devraient aussi libérer les personnes injustement incarcérées, et enquêter sur les actions des forces de maintien de l’ordre.

Conakry : un présumé violeur d’une fillette de 15 mois interpellé par la police

L’Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM) a présenté jeudi 10 décembre un homme âgé de 36 ans accusé d’avoir violé une fillette d’une année trois mois à Yimabaya-Faban, dans la commune de Matoto.

« Nous avons reçu un cas de viol d’un présumé auteur du nom de Mohamed Soumah 36 ans menuisier de profession. Il est accusé d’avoir commis des actes sexuels d’un enfant âgé de 15 mois qui a été référée à la médecine légale. La médecine à poser des actes et a conclu d’une incapacité de travail de 15 jours et qui est déjà un acte criminel. Ils ont aussi déterminé la position de l’acte au niveau du périèque l’enfant a été touché et sa causer des déchirures périnéale. Dans l’audition du présumé auteur il a reconnu avoir fait rentrer l’enfant dans sa chambre mais il dit n’avoir posé que sa main sur le sexe du bébé. La médecine légale  a été précise que l’enfant a été touché au niveau du périnée et le périnée se situe entre l’anus et le vagin et c’est là-bas ou y a déchirure », a expliqué le commissaire de police Ibrahima Henry Faques.

Parlant du présumé auteur du viol, il a reconnu les faits d’attouchements sur la petite fille

«je n’ai pas violé l’enfant, la petite fille était avec moi dans la chambre j’ai fait que la toucher et je demande pardon parce que c’est la première fois que cela m’arrive. Ce que le docteur a dit c’est entre eux et Dieu moi c’est tout ce que je sais» a laissé entendre Mohamed Soumah.

Mais nie en bloc les accusations portées contre lui

« je suis là pour un cas de viol. C’est un dimanche quand je revenais du travail, j’ai salué notre maman, avant de rentrer dans ma maison. De passage, la fillette a pleuré en me suivant. Je l’ai prise et je suis rentré dans la maison. Je l’ai fait asseoir dans mon lit. Quand elle a voulu descendre, son pied est allé contre ma chaise et elle est tombée en pleurant. C’est ainsi que sa maman est venue. Elle l’a prise et elle est allée la montrer à une de nos voisines. Cette dernière a dit que rien n’est arrivé à la fillette. Le lendemain, à ma grande surprise, j’ai vu la maman de la fillette crier que j’ai touché son enfant. Tous les enfants rentrent chez moi, je ne peux pas faire du mal à un nourrisson. Je n’ai pas touché la fillette, Dieu va payer les médecins qui ont dit que la petite a été touchée. Je demande pardon à l’autorité ».

 

Le gouvernement interdit l’utilisation de pétards et feux d’artifice

l’approche des fêtes de fin d’année, le gouvernement guinéen a décidé d’interdire l’usage des pétards et feux d’artifice.

Dans une déclaration lue chez nos confrères d’Espace TV, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, le général Bouréma Condé a interdit les feux d’artifice et l’usage de différents types de pétards. Cette interdiction officielle soumet les contrevenants à la rigueur de la loi désormais.

《Une autre mesure à observer scrupuleusement est l’interdiction formelle de tout feu d’artifice ou usage de toute forme de pétard sur toute l’étendue du territoire national et ce, jusqu’à nouvel ordre. Cette interdiction prend effet, à compter de la première diffusion de ce communiqué. Les responsables des services de défense et de sécurité, la direction nationale de la garde communale, police de proximité, les gouverneurs de région, les préfets, les sous-préfets, les maires des communes urbaines et rurales sont tenus de veiller au strict respect des présents instructions ce, par l’interpellation par qui de droit, de tout contrevenant. J’en appelle à mesdames et messieurs les chefs de quartiers qui sont les premiers concernés》, a-t-il fait savoir dans les médias ce 09 décembre.

 

Les femmes de l’opposition appellent à une manifestation le 14 décembre

Après l’UFDG, l’ANAD et le FNDC, les femmes de l’opposition appellent aussi à une manifestation le 14 décembre 2020.

Ci-dessous la déclaration :

Nous, femmes de Guinée, et plus particulièrement les femmes de Ratoma, faisons le constat inquiétant et grave, au regard des récents événements tragiques survenus sur toute l’étendue du territoire guinéen particulièrement dans la commune de Ratoma, que de graves violations des droits humains tel que les tueries, le saccage de biens matériels, les violes les arrestations arbitraires, la destruction de propriétés et les restrictions des libertés individuelles et collectives, ont été perpétrés.

Fustigeons le fait que depuis les élections présidentielles contestées du 18 octobre 2020, la commune de Ratoma est assiégée par les forces de défense et de sécurités qui sont à l’origine de violences indescriptibles.

Aujourd’hui à Ratoma les femmes n’ont plus le droit d’aller au marché pour nourrir famille, les sages et les imams ont plus le droit d’aller à la mosquée pour les prières traditionnelles, les jeunes ont plus le droit aller à l’école, les enfants quant à eux n’ont même plus le droit d’acheter d’aller du pain au risque de se faire arrêter ou pire encore, tuer.

La crise post-électorale actuelle, a enregistré son lot de morts avec près de 50 tués pendant la semaine électorale. Tous froidement exécutés par les forces de défense et de sécurité dans l’impunité totale.

Nous, femmes de Guinée, source de vie, fustigeons avec la dernière énergie les destructions intolérables et inacceptables de ces vies humaines et nous déplorons cette banalisation de la vie des guinéens par nos autorités.

En tant que mères, sœurs et filles, nous vivons dans une douleur perpétuelle et exigeons que des enquêtes judiciaires, dans le respect des principes d’équité, soient envisagées afin que la justice soit rendue dans notre pays.

Nous prenons à témoin la communauté nationale et internationale et attirons son attention sur la situation préoccupante des graves violations des droits humains en Guinée avec un accent particulier sur la commune de Ratoma et avec le risque d’implosion du pays qu’elles peuvent engendrer.

Nous exigeons l’arrêt immédiat de ces tueries et de tout type de violence à l’endroit de nos filles et fils de Guinée, particulièrement dans la commune de Ratoma.

Nous exigeons la libération sans condition de toutes les personnes arbitrairement arrêtées. Les autorités de ce pays doivent respecter les acquis sociopolitiques et les lois de la République.

Pour la paix, la justice sociale et la quiétude en Guinée, les femmes restent et resteront debout.

C’est pourquoi nous appelons toutes les femmes éprises de paix et de justice à rejoindre massivement la grande mobilisation prévue le lundi 14 décembre 2020 pour soutenir la population de Ratoma.

Nous partirons du rond-point de Bambeto à 9h pour finir à l’héliport de belle vue.

Vive les femmes de guinée

Vive la paix

Nous vaincrons

Crise politique: la coordination Haali poular lance un nouvel appel

La coordination nationale des fulbés et haali pular de Guinée invite les guinéens à observer des journées de prières, de jeûnes et de sacrifices du jeudi 10 au dimanche 13 décembre pour le repos de l’âme des victimes des violences post-électorales.

Dans une déclaration rendue publique, le mercredi 9 décembre, la Coordination nationale des fulbés et haali pular de Guinée (CNFHGP) a déploré la crise politique née au lendemain du  scrutin présidentiel du 18 octobre. Elle invite les guinéens à se donner la main pour bâtir une Guinée unie et prospère.

« Les guinéens doivent s’accepter, se pardonner et faire l’effort nécessaire pour se débarrasser de l’ethnocentrisme et du repli identitaire pour se donner la main avec franchise afin de sortir de cette situation tragique et bâtir une Guinée unie et prospère dans l’équité. La CNFHGP figurera, Incha’Allah, au premier rang parmi les bâtisseurs de cette Guinée-là », indique Elhadj Ousmane Fatako Baldé.

Déplorant les multiples cas de violences qui ont entrainé des morts ainsi que des arrestations, la coordination appelle les guinéens à observer des journées de prières, de jeûnes et de sacrifices.

« La CNFHPG lance un appel solennel et pressant à toutes les populations guinéennes de l’intérieur comme de l’extérieur, de toutes obédiences religieuses et politiques de consacrer les journées du jeudi 10 décembre, vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 décembre 2020 à des journées de jeûne, de prières, de sacrifices et de recueillement », souhaite-t-il.

« Ceci pour le repos de l’âme de tous les disparus, la guérison de tous les blessés et le rétablissement de toutes les victimes de violences de tous genres dans leurs droits et le tout en vue d’une réconciliation nationale intégrale de toutes les communautés guinéennes », ajoute le chef de la coordination nationale des fulbés et haali pular de Guinée.

Manifestation du 15 décembre : le FNDC donne des consignes

Le front national pour la défense de la constitution dans un communiqué publié le mercredi 9 Décembre, a donné des consignes à l’endroit des citoyens de Kaloum sur la manifestation annoncée pour le 15 décembre prochain.

La commission d’organisation de la manifestation du FNDC du mardi 15 décembre 2020, demande aux militants de la démocratie résidants dans les communes de Matam et de Dixinn de rejoindre la commune de Kaloum, par tous les moyens, à partir du 13 décembre pour appuyer la mobilisation au centre-ville dans la journée du Mardi 15 décembre. La commission d’organisation invite les habitants de Kaloum à réserver un accueil chaleureux et amical aux militants de la démocratie venus des communes citées » à écrit le FNDC

Par ailleurs, le FNDC a indiqué que le point de départ de la manifestation éclatée à Kaloum et le mode opératoire seront communiqués aux différentes têtes de groupe dans les prochains jours.

Le ministre Moctar Diallo a procédé à l’inauguration de la maison des jeunes de Kipé

Le ministre de la jeunesse et de l’emploi a procédé mercredi 09 décembre 2020, à l’inauguration de la maison des jeunes de Kipé dans la commune de RatomaC’est un bâtiment flambant neuf situé non loin du carrefour Centre-émetteur qui va désormais servir de maison des jeunes de Kipé.

C’est le chef de l’Etat qui avait présidé en 2015 la pose de la première pierre de construction de cet édifice. Au terme des travaux réalisés avec l’appui de la société immobilière Mar Grandioso, la maison des jeunes a été mise à la disposition de la couche juvénile de Kipé.

« Cette infrastructure dune capacité d’accueil de 500 personnes. Elle dispose d’une salle de spectacle, deux salles polyvalentes, six bureaux et trois toilettes. Il faut préciser que cette  maison des jeunes est un établissement public qui offre aux jeunes de Kipé, la possibilité de s’épanouir à  travers une multitude d’activité socioculturelles comme la musique, le théâtre, les arts plastiques la danse , le cinéma et la formation. Donc les jeunes de Kipé je vous invite à prendre  soin  de cette maison et de la gérer conformément aux textes qui régissent le fonctionnement des maisons des jeunes en Guinée. Mon  département fera tout pour vous  accompagner dans vos différentes préoccupations », a martelé Mouctar Diallo ministre de la jeunesse et de l’emploi.

Le ministre de la Jeunesse et de l’emploi, qui a présidé la cérémonie d’inauguration, a par ailleurs affirmé que le  président Alpha Condé place la jeunesse au cœur de ses priorités. « Ce n’est pas un slogan vain. C’est une vision suivie d’actes concrets », a affirmé Mouctar Diallo.

Depuis plus de six ans, selon le chef du quartier Kipé, les citoyens de sa juridiction se sont battus corps et âme pour concrétiser la construction d’une maison des jeunes dans la localité.

Exprimant sa gratitude au président de la République, Elhadj M’Bemba Soumah a précisé qu’une maison des jeunes est un centre de formation, de sensibilisation et d’encadrement de la jeunesse.

 

Le CTG soutient et s’associe aux manifestations contre l’investiture d’Alpha Condé

Communiqué de presse du CTG (Collectif pour la Transition en Guinée)

Le 15 décembre 2020 a lieu l’investiture d’Alpha Condé au palais du peuple à Conakry.

Cette cérémonie marquera la clôture de l’agenda funeste du dictateur Guinéen, qui malgré un bilan désastreux et dramatique a entrepris d’instaurer une présidence à vie aux prix de centaines de morts et de blessés, en violation flagrante des principes cardinaux d’une vraie Démocratie.

Cette ultime farce mise en scène par un régime moribond et ses affidés serviles qui ont fait main basse sur la Guinée transformée en casino géant et en prison à ciel ouvert, doit être boycottée.

L’Union Sacrée de tous les patriotes et amis de la Guinée est plus que jamais nécessaire pour s’opposer à l’investiture et faire partir Alpha Condé.

A cet égard le CTG soutient et s’associe aux manifestations organisées les 14 et 15 Décembre par le FNDC, l’ANAD UFDG et la Coalition des jeunes des 4 coordinations régionales, et appelle les Conakryka à se joindre à ce sursaut populaire.

La Guinée mérite mieux.

Il est urgent d’agir et de poursuivre la pression par tous les moyens pour sauver ce pays martyr.

L’Esperance ne doit pas retomber.

Le combat continue.

Le président de la république a procédé à l’inauguration de deux scanners mobiles au Port autonome de Conakry

Le président de la République a procédé samedi à l’inauguration de deux scanners mobiles au Port autonome de Conakry. Alpha Condé a annoncé qu’il va continuer à mener des réformes pour améliorer les prestations portuaires.

Pour le président Alpha Condé, « Conakry, par sa position peut être un hub non seulement pour l’aéroport, mais aussi pour le port. Nous sommes plus proches de l’Amérique latine. Si nous avons un port et un aéroport performants, nous pouvons être un hub entre l’Europe et l’Amérique latine ».

Pour que toute réforme réussisse, à l’en croire, « il faut une bonne intégration des outils dans les procédures douanières et portuaires existantes (…). Ne nous faisons pas d’illusions. Nous avons constaté que tout le monde triche au port (…). Beaucoup de marchandises, des armes et de la drogue, rentrent de façon illégale. J’espère que ces nouveaux scanners vont nous permettre de trouver même une aiguille dans un conteneur. On peut cacher beaucoup de choses dans un conteneur. Il faut que les scanneurs puissent voir exactement tout ce qu’il y a dans un conteneur ».

Avec l’arrivée de ces nouveaux scanners au Port de Conakry, le chef de l’Etat entend mettre fin à l’entrée d’une certaine catégorie de marchandises par voie terrestre. « Il ne faut plus qu’il y ait d’entrée de marchandises à Gaoual, Madina Oula ou niveau des frontières à Faranah. Koundara, Pamelap, Kourémalé ne sont pas les seules entrées de marchandises. Il y a des produits qui doivent être nécessairement importés par le port de Conakry. Or, nous savons qu’il y a beaucoup de détournements. Ces produits entrent frauduleusement dans notre pays. Ce qui nous fait des manques à gagner non seulement au niveau des douanes et ne nous assure pas de la qualité », explique-t-il.

« Alors, il faut que vous voyiez de façon stricte au niveau de la douane que tous les produits qui doivent être importés par le port de Conakry ne puissent en aucun cas, je dis bien en aucun, rentrer par des frontières terrestres », ordonne-t-il aux douaniers, tout en dénonçant des pratiques malsaines.

« Au port, il faut se dire la vérité, tout le monde triche. Toutes les professions qui sont au port trichent. Cela doit changer. Au niveau des transitaires, les choses doivent changer. Au niveau des armateurs aussi. Nous savons comment les ports des autres pays sont gérés. Il faut désormais que le port de Conakry soit l’un des plus performants en mettant fin à toutes les mauvaises pratiques », insiste encore le président de la République, avant de demander aux acteurs portuaires « d’accepter qu’on corrige les mauvaises habitudes dues à la corruption et l’incapacité des cadres ».

Orientation en ligne des nouveaux bacheliers : La date limite de la fermeture de la plateforme prorogée

Lancé depuis le 1er décembre 2020 sur la plateforme GUPOL, le processus d’orientation en ligne des nouveaux bacheliers connait des couacs. Pour les bacheliers, s’enregistrer sur le site GUPOL (Guinée université plateforme d’orientation en ligne) est un véritable casse-tête. La pluie de critiques a poussé le gouvernement, à travers le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à repousser la date butoir des inscriptions.

Pour pouvoir accéder à la plateforme GUPOL et remplir les formalités, les autorités éducatives conseillent aux bacheliers de désactiver leurs VPN sur leurs terminaux.

Selon les données publiées par le département en charge de l’Enseignement supérieur, sur un total de 38.931 bacheliers concernés par les orientations cette année, « 34.224 bacheliers sont déjà inscrits à cette date, soit un taux de 87,90%.  Parmi les bacheliers inscrits, 27 943 ont finalisé l’ensemble du processus sur la plateforme ».

Il se dit déterminé à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que chaque bachelier soit orienté, selon les conditions d’accès aux différents programmes.

La date limite de la fermeture de la plateforme GUPOL, initialement prévue le 10 décembre 2020, est prorogée au 15 décembre 2020.