Babou Niang, chef suprême de la magie africaine est à Conakry pour une conférence-débat

L’avion  du Malien professeur Babou Niang, le président de l’Association Africa Magie Moderne Internationale, deuxième grand magicien du monde, a atterri ce lundi 25 mars à Conakry.

 

Il est question de mettre en valeur les acquis de la culture africaine et démystifier les secrets des personnes qui contribuent au retard du continent africain. « L’objectif de notre visite est de venir pour organiser une conférence-débat sur la démystification de la magie et la lutte contre tous ceux qui pratiquent certains secrets frauduleux, des détenteurs de secrets qui ont tendance à faire disparaître les vraies valeurs de l’Afrique », dit le natif de la région Kayes. Le  maître magicien évolue depuis plusieurs années dans le cadre de la mise en valeur de la culture africaine et pour l’évolution du continent. « Il faut que les Africains se réveillent, il est temps qu’on montre les vrais visages de notre continent. Vous savez, l’Afrique est le continent le plus détesté aujourd’hui dans le monde entier à travers nos détenteurs de secrets. Les enjeux, c’est de venir pour montrer les vraies valeurs de l’Afrique et montrer que l’Afrique ce n’est pas seulement les guerres, pas seulement la misère ni la famine », a-t-il indiqué.

 

Après le Sénégal, Burkina Faso et Cameroun, prof Babou Niang pose ses valises en Guinée pour lutter contre tous ceux qui utilisent leurs secrets pour le retard du continent. Plusieurs personnes se sont mobilisées à l’aéroport international Conakry-Gbessia pour réserver un accueil chaleureux à l’Africain. L’incontournable magicien en profitera pour traiter des maladies dites incurables par la médecine moderne.

 

 

Sékou Kourouma annonce une rencontre des hauts cadres, à Bel Air

Les 29 et 30 mars prochains, se tiendra à Bel Air un atelier de partage et de validation des résultats des études sur le renforcement du cadre normatif du travail gouvernemental et l’amélioration du dispositif de communication.

Interrogé ce lundi 25 mars, le secrétaire général du gouvernement et président du comité préparatoire de cet atelier, Sékou Kourouma a bien voulu nous expliquer les grandes lignes de ce qui sera fait au cours de cette rencontre de haut niveau. « Merci pour cette opportunité que vous me donnez pour parler de ce grand évènement qui procède d’une décision du conseil des Ministres du jeudi 14 mars 2019. Sous la haute présidence de son Excellence Monsieur le Président de la République, il a été décidé d’organiser un séminaire gouvernemental en deux étapes. Une première étape, c’est cet atelier qui va regroupe les 29 et 30 mars prochains, l’ensemble des secrétaires généraux des Ministères, les hauts cadres de l’Assemblée nationale, les hauts cadres de la Cour Constitutionnelle mais également les hauts de la Présidence et de la Primature qui, dans leur ensemble sont impliqués dans l’activité normative gouvernementale. Et dans un second temps en avril, l’atelier des membres du gouvernement se tiendra toujours autour de la même thématique, c’est-à-dire le renforcement du cadre normatif et l’amélioration du dispositif de communication gouvernementale. »

Parlant de l’intérêt de cet atelier, il a tenu à préciser : « Pour rappel, c’est le gouvernement qui a lancé appel à la Banque mondiale pour apporter son appui à l’amélioration de la gouvernance globale de l’action publique. Dans le cadre de ce projet de gouvernance et de renforcement des capacités, la Banque mondiale a recruté deux consultants qui ont travaillé sur le cadre normatif du travail gouvernemental et sur le dispositif de communication gouvernemental. Alors, comme vous le savez, et la production des actes normatifs c’est-à-dire les lois, les arrêtés, les décrets, les conventions, les accords plus maintenant l’activité de communication, ces deux volets constituent des enjeux de gouvernance publique. Et comme à chaque fois, le président ne cesse d’appeler les membres du gouvernement à améliorer la qualité des textes normatifs mais également on reproche même au gouvernement de ne pas communiquer assez ou voir même que le gouvernement fait plus de l’information que de la communication. Donc, des études ont été effectuées pour faire le diagnostic d’ensemble en termes de production normative mais également en termes de stratégie de communication. Il s’agira donc pour les acteurs publics que sont les secrétaires généraux et les autres partenaires institutionnels de s’approprier des résultats de ces études qui font un diagnostic pertinent de notre système normatif et notre système de communication. A la lumière de ces diagnostics, des propositions vont être faites et à l’appui, il se dégagera un plan d’action pour la mise en œuvre de ces recommandations. »

S’agissant de l’agenda, il précise que dans un premier temps, tous les participants doivent se rendre à Bel Air dans la soirée du jeudi 28 mars, au plus tard à 19 heures. « Le lendemain, c’est-à-dire le vendredi, les travaux vont commencer par la présentation du cadre normatif du travail gouvernemental. Comme vous le savez, pour mettre en œuvre les différentes reformes dans les domaines économiques, social et culturel, les administrations produisent suffisamment d’actes normatifs qui constituent un levier pour définir l’option et les priorités du gouvernement. Donc, toute la journée du vendredi sera consacrée à l’examen de l’activité normative. Et la deuxième journée, ça sera à peu près la même chose. Mais cette fois-ci exclusivement consacrée à l’activité de communication gouvernementale. » Quant aux attentes, il dira qu’elles sont nombreuses.

Takana Zion: « Dieu contrôle l’univers… »

Takana Zion a eu une réaction plutôt surprenante sur les menaces proférées contre lui ce dimanche 24 mars 2019 par le Président Alpha Condé.

Takana Zion avait récemment fait une vidéo dans laquelle il s’était violemment attaqué au pouvoir d’Alpha Condé. Le reggeaman guinéen avait averti qu’il ne sera pas question pour lui de soutenir un quelconque projet de troisième mandat pour Alpha Condé. « Je préviens les petits drogués soi-disant reggae-mans ou quoi, celui qui m’insultera (…), j’ai donné l’ordre pour que tout petit drogué qui sera pris en train de m’insulter soit arrêté, et subira la rigueur de la loi », a averti Alpha Condé ce dimanche 24 mars au siège du RPG Arc-en-ciel. Interrogé, Takana Zion a eu une réaction plutôt surprenante face aux menaces d’Alpha Condé.  « Tout marche, tout est beau et agréable. Dieu contrôle l’univers.  Je n’ai plus rien à dire », a confié Takana Zion au micro d’une journaliste de notre rédaction.

Heurts signalés à Bambeto, la circulation perturbée

La situation ‘’s’enlise’’ de plus belle dans les zones concernées par les déguerpissements dans la commune de Ratoma !

Des heurts ont éclaté en cette fin d’après-midi  dans la zone de Koloma 1 où certains habitants ont été déguerpis. Cette partie marquée la semaine dernière pour démolition a payé les frais du passage des bulldozers du ministère de la ville et de l’Aménagement du Territoire, samedi dernier et ce lundi 25 mars 2019. Selon des témoignages recueillis  par les habitants des quartiers environnants, ce sont des jeunes de la zone appelée ‘’sountouré power’’,  comprise entre les rails et le petit marché qui se sont opposés aux opérations de déguerpissement en cours  sur le site de Koloma I.

Ces jeunes frondeurs ont manifesté leur colère sur les lieux de déguerpissement, obligeant ainsi la gendarmerie à quadriller toutes les issues menant au prolongement du quartier Koloma I. Cette situation a perturbé la circulation sur l’axe le prince et environs créant d’énormes embouteillages sur le côté droit de l’autoroute en partance vers le grand carrefour de Bambeto. Après les démolitions des concessions dans les zones de Kaporo-rail et de Kipé 2, c’est autour du quartier Koloma 1 d’être touché par les destructions. Les habitants de ce quartier ont déserté les lieux depuis la semaine dernière, laissant derrière eux décombres et gravats.

La plateforme d’Abdourahmane Sano met au défi Alpha Condé

Accusé d’avoir tenté d’organiser un « coup d’État » contre le Président Alpha Condé, l’ancien Ministre Abdourahmane Sanoh n’a pas tardé à réagir.

Dans une déclaration dont copie est parvenue à notre rédaction, la Plateforme nationale des Citoyens Unis pour le Développement (PCUD) dirigée par Abdourahmane Sanoh a lancé un défi au Chef de l’État qui a révélé ce dimanche 24 mars 2019 au siège du RPG Arc-en-ciel, avoir reçu plusieurs fois des sms de la part de l’ancien Ministre de la transition. « La grève des enseignants l’année dernière, il y avait quelque chose derrière. C’était des gens qui pensaient qu’ils peuvent renverser le gouvernement en s’appuyant sur certains militaires. En tête Sano de la PECUD, un petit bandit comme ça-là qui exploite ses travailleurs, qui ne les paient pas. Et qui après n’a pas honte de m’écrire président pardon aide-moi (…). Voilà quelqu’un qui se présente comme combattant et qui dès qu’il y a un petit problème court pour demander pardon », a accusé Alpha Condé qui participait à une rencontre de militants au siège du RPG Arc-en-ciel.

 

Abdourahmane Sanoh qui a été contacté par un journaliste de notre rédaction, n’a pas voulu réagir suite aux accusations portées contre lui par le Chef de l’État. C’est la PCUD, cette organisation de la société civile qu’il dirige qui a démenti les accusations portées contre lui, tout en lançant un défi au Président Condé.  « Ce dimanche 24 Mars 2019, le Président de la République M. Alpha CONDEa porté des accusations grossières à l’encontre du Président de la PCUD au siège de son parti RPG arc-en-ciel. Au nombre de ses accusations, M. Alpha CONDE déclare que Abdouramane SANO lui a envoyé des SmS pour l’aider à avoir de l’argent. Nous tenons à démentir et condamner cette accusation gratuite et infondée.  Par ailleurs, nous lançons un défi au président de la République de publier ces SmS qu’il attribue à Abdouramane SANO », a réagi la PCUD dans sa déclaration. Abdourahmane Sano reste imperturbable, rappelle également la PCUD, notamment dans le combat pour le respect des dispositions de la Constitution guinéenne.

Ousmane Gaoual répond à Alpha Condé

Ousmane Gaoual Diallo, coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG, principal parti d’opposition en Guinée a averti que le Chef de l’Etat veut une guerre civile en Guinée.

Se disant Inquiet et déçu, le parlementaire assure que l’affrontement prôné par le Président Condé n’aura pas lieu en Guinée. Alpha Condé peut cependant redouter une insurrection populaire, selon Ousmane Gaoual. « J’ai écouté le discours avec beaucoup d’inquiétude et de déception. D’abord, j’ai écouté un Chef d’Etat qui a peur et qui sait que le peuple de Guinée n’est pas en accord avec lui, et qui maintenant veut compter sur l’appareil de l’Etat, l’armée, (il a dit qu’il va renforcer les PA), la justice pour imposer sa volonté de changement de la constitution pour le troisième mandat. Il a clairement montré la voie, là où il veut. Et pire, il est prêt à pousser le pays dans la guerre civile parce que si un président de la république dit à ses militants ou à ses partisans de s’apprêter à l’affrontement, il prône la loi du talion : œil pour œil ! Dent pour dent. Il dit aux gens lorsqu’on vous marche sur les pieds, répliquez. Il ne dit pas lorsqu’on vous provoque allez vers la justice ou vers la gendarmerie, il dit répondez. Ça veut dire qu’il est prêt à pousser le pays vers la guerre civile. C’est extrêmement grave ce qu’Alpha Condé a dit aujourd’hui (dimanche 24 mars 2019, Ndlr). Mais ce n’est pas surprenant, parce que c’est quelqu’un qui a perdu tous ses repères et qui contre l’histoire, contre la volonté du peuple de Guinée veut encore rempiler pour un autre mandat. Mais le peuple de Guinée qui a su se dresser en 1958, le peuple qui a su se lever en 2006 face à la répression qui était là, ce peuple saura lui apporter la réponse », réagit Ousmane Gaoual Diallo.

L’affrontement qu’il cherche n’aura pas lieu en Guinée, soutient le coordinateur de la cellule de Communication de l’UFDG. Mais ce qu’il peut redouter, c’est une insurrection parce que le peuple de Guinée se dressera contra sa volonté, prévient M. Diallo. Alpha Condé, le président de la République a tenu un discours virulent ce dimanche au siège du RPG arc-en-ciel devant ses partisans auxquels il a demandé d’être prêts à l’affrontement.  « Si les gens sont prêts pour le débat politique, soyez prêts, si c’est pour l’affrontement, soyez aussi prêts. Voilà. Car quand tu danses avec un aveugle, il faut de temps en temps lui monter dessus pour qu’il sache qu’il n’est pas seul », a-t-il lancé précisant qu’il va ôter le manteau de Chef de l’Etat pour faire face aux « nains politiques ».

Emploi jeunes à Boké : Le Fonij conclut un partenariat d’emploi et de formation avec le CECI

Dans le cadre de la vulgarisation de ses actions, le FONIJ a décidé de faire de BOKE le site pilote de son projet d’incubateurs.

c’est dans cette perspective que sa directrice générale, Mme Mariama Ciré Baldé, a paraphé une convention avec le Centre d’Etude et de Coopération Internationale (CECI), lors d’une mission qu’elle a effectuée dans la région du 21 au 23 mars 2019.  Le Fonds National pour l’Insertion des Jeunes (FONIJ) et le Centre d’Etude et de Coopération Internationale (CECI)ont procédé à la signature d’une convention, pour la mise en œuvre de son projet d’incubateurs, à travers les différentes régions du pays.  C’est dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’action 2019, que le Fonds National pour l’Insertion des Jeunes (FONIJ), vient d’entamer l’une de ses activités phares, qui consiste à la mise en place des incubateurs à travers l’ouverture des bureaux régionaux du FONIJ.

C’est dans cette dynamique de décentralisation de ses actions à l’intérieur du pays que le FONIJ a décidé de faire de BOKE la phase pilote du projet.  Pour ce faire, le Fonds National pour l’Insertion des Jeunes en partenariat avec le Centre d’Etude et de Coopération Internationale (CECI) ont décidé d’unir leurs efforts en vue de porter un intérêt sur la situation des jeunes entrepreneurs de Guinée en général et ceux de la région de Boké en particulier en les accompagnant, les incitants à s’orienter soit en groupement d’intérêt économique (GIE), en coopérative jeunes d’auto emploi ou dans l’entrepreneuriat individuel afin qu’il participe à l’effort national de développement.

Cette mission qui s’est déroulée à Boké du 21 au 23 mars 2019, avait pour objectif, dans un premier temps, une prise de contact avec les autorités locales de Boké, ensuite la validation et la signature de la convention liant le FONIJ au CECI et enfin enclencher les travaux devant aboutir à l’insertion socioéconomique et professionnelle des jeunes de Boké à travers l’implantation d’un incubateur. Il faut rappeler que Mme Mme Mariama Ciré BALDE, Directrice Generale) avait à ses côtés Dr Facinet CONTE (Directeur General Adjoint) et quelques cadres du FONIJ, lors de cette tournée.

Quant au CECI, sa Directrice Pays, son point focal (représentant le Ministère de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes) et les cadres de l’institution s’étaient fortement mobilisés pour la réussite de l’événement. Le PRIDE était également représenté à la signature de cette convention, à travers son Directeur Général et la Directrice Générale Adjointe. A Boké,la  mission conduite par la directrice générale du Fonds National pour l’Insertion des Jeunes (FONIJ) a entreprit des activités suivantes dont la relecture et la signature de la convention de partenariat. Précédemment mise à la disposition du FONIJ et du CECI, la convention cadre de partenariat avait fait l’objet de plusieurs amendements.

Toutefois, pour mieux valoriser sa matérialisation, cette convention a fait l’objet de relecture le jeudi 21 Mars 2019 dans la salle de conférence du CECI à Boké et s’est vue signer par la Directrice Générale du FONIJ et la Directrice Pays du CECI. Conformément à l’agenda, la mission conjointe (FONIJ-CECI) s’est rendue aussi auprès des autorités administratives de Boké, en l’occurrence : Messieurs les Gouverneur, Préfet et Maire. L’objet de cette visite de courtoisie s’articulait sur les actions et perspectives du FONIJ qui visent à prendre en compte les initiatives entrepreneuriales des jeunes au niveau local et la dolence du FONIJ à l’endroit des autorités dans le processus de son implantation à Boké. Très satisfaites de l’accord auquel est arrivé le FONIJ-CECEI, les autorités administratives et politiques (Gouverneurs, Préfet et Maire), ont promis de mettre tout en œuvre pour faciliter l’installation du FONIJ dans la région de Boké.

De l’Approbation du plan d’action 

Pour mieux matérialiser ce partenariat entre le FONIJ et le CECI, il a été défini à l’issu des échanges des 21 et 22 Mars 2019, une feuille de route (plan d’action) concernant l’installation du FONIJ à travers la mise en place d’un incubateur pour l’accompagnement des jeunes de Boké et général et ceux formés par le CECI en particulier. La mission a aussi participé à une table ronde organisé par le CECI et la radio espace kakande sous le thème : « opportunités, défis et perspectives de l’entrepreneuriat jeunes dans la région de Boké ». Cette table ronde visait à donner des orientations sur les opportunités qui s’ouvrent aux jeunes de Boké à travers le partenariat FONIJ-CECI et l’arrivée du FONIJ dans la région.

Autour de cette table ronde, au notait la présence de M. Saidouba  Touré chef de division emploi jeunes au Ministère de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Dr Baldé directeur général de PRIDE-Guinée, Mme Camara Fatoumata Doumbouya   spécialiste en développement économique du projet AGCCDE et Dr Facinet CONTE directeur général adjoint du FONIJ. La clôture de la mission a été marquée par l’allocution de Mme Mariama Cire BALDE Directrice Générale du FONIJ, qui de manière succincte a déclaré : « L’objectif principal du FONIJ c’est de se déployer sur toute l’étendue du territoire national mais également d’orienter les jeunes vers les secteurs porteurs de croissances, c’est dans ce sens que nous sommes actuellement à Boké pour signer une convention avec le Centre d’Etude et de Coopération Internationale (CECI). »

A noter que le Fonds National pour l’Insertion des Jeunes (FONIJ) est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité morale et d’une autonomie de gestion. Placé sous la tutelle du Ministère de la jeunesse et de l’emploi des jeunes depuis sa création en 2007, « l’objectif principal du FONIJ est de favoriser l’intégration des jeunes dans le processus de développement socio-économique du pays. » Un objectif qui s’étale sur deux volets prioritaires, à savoir « premièrement, soutenir les projets de développement générateurs de revenus et créateurs d’emploi présentés par les jeunes promoteurs; deuxièmement, soutenir les programmes d’amélioration de l’employabilité des jeunes. » Quant à Mme Mariama Ciré Baldé, son pedigree correspond hautement à cette fonction qui lui incombe. Car cette spécialiste en gestion, relevant du département de l’Économie et des finances depuis 2008, a du talent à revendre en termes de leadership. Et ça, le Fonij en a besoin pour sortir la tête de l’eau.

 

Siguirini : Sékou keita poursuivi par l’ancienne équipe communale

Le nouveau patron de la commune rurale de Siguirini, Sékou Keita est poursuivi par l’ancienne équipe de ladite commune au tribunal de première instance de Siguiri.

Selon nos informations, il est poursuivi pour « blessure, bastonnade et tentative d’assassinat » par l’ancien maire, Lamine et un certain Nènè Vieux qui serait à Conakry depuis des mois pour des raisons de santé. Le concerné (Sékou Keita) a tenu à préciser : « Notre victoire n’a pas plus à nos adversaires. Je vous jure que les gens qui ont attaqué la mission, barricadé les routes, mettre le feu aux pneus seront poursuivis. Nous avons d’ailleurs porté plainte contre ces gens-là au commissariat de police de Siguiri, leur chef de mission ou leader s’appelle Ansoumane Savané.»

Poursuivant, notre interlocuteur élu maire sous les couleurs d’une liste indépendante affirme qu’il a déjà répondu à sa convocation au tribunal. « La semaine dernière, on s’est présenté au tribunal de première instance de Siguiri parce que c’est l’ancien maire et Nènè vieux qui ont porté plainte. Ce dernier (Nènè Vieux) a d’ailleurs perdu son œil dans cette affaire de maire. Le juge a demandé de présenter le carnet de visite mais depuis qu’il a quitté ce jour, il n’est plus revenu. Nous apprenons qu’il est à Conakry pour des soins », dit le maire.

Dans la même logique, il a révélé : « L’ancienne équipe de la commune rurale de Siguirini a blessé les gens avec fusils. J’ai même envoyé tous ces éléments y compris les fusils et les balles de calibres à la police. Mais jusqu’à présent, la police n’a rien dit par rapport à ça… » Aux dernières nouvelles, nous apprenons que le maire, Sékou Keita est attendu ce mardi 26 mars, au tribunal de première instance de Siguiri pour des fins d’enquête.

La santé communautaire au centre d’un forum national

Dans le cadre de la participation des citoyens à la gouvernance de la santé, un forum national sur la décentralisation du secteur de la sante, avec pour thème faisons des collectivités actrices de la gouvernance sanitaire s’est ouvert lundi à Conakry.

Ce forum est une collaboration du Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation à travers son programme national des communes de convergence, en partenariat avec le projet de participation des citoyens à la gouvernance de la santé et financé par l’USAID à travers FHI 360 et AGIL. Durant deux jours de travaux intenses, les élus locaux venus des 7 régions administratives de la Guinée échangeront autour des problématiques liées à la question de santé dans leurs différentes localités, afin d’apporter des solutions permettant à l’Etat de prendre des dispositions. Selon le ministre de la décentralisation, le général Bouréma Condé, ‘’les 40 communes choisies sur l’ensemble du territoire national au sein des 7 régions administratives n’ont été suivant les critères de vulnérabilité du potentiel économique non exploité et du niveau d’accès des populations aux services sociaux de base. Ce programme est dorénavant un outil au service des partenaires et des sectoriels pour rendre effectif le transport des compétences aux collectivités locales conformément aux dispositions en vigueur du code des collectivités ».

« Une bonne collaboration doit s’installer entre les communautés et le Ministère de la Santé. Nous restons techniciens pour vous orienter. Mais c’est vous qui allez nous remonter vos problèmes de santé. Et ensemble, nous allons planifier les moyens. Et il y a également un autre problème de santé que vous ressentez dans vos communautés, le personnel n’est souvent pas fidèle aux postes. C’est parce qu’on ne vous avait pas impliqué dans la gestion de ce personnel. Le gouvernement a décidé de vous associer et de payer aux postes ses personnels. Donc c’est sur vous que nous comptons », a rappelé, le ministre de la santé, Edouard Nyankoye Lamah.

De son côté, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Guinée, Simon Henshaw n’a pas manqué de réaffirmer l’engagement de son pays à toujours accompagner la Guinée dans ses initiatives dans le cadre du développement. « Les États-Unis à travers le projet « Participation des Citoyens à la Gouvernance de la Santé » (CIHG) réaffirme encore son engagement à accompagner la Guinée dans sa marche vers des lendemains meilleurs en renforçant les compétences nationales, notamment dans le domaine de la décentralisation de la santé et le développement local. »

Alpha Condé traite Sano de ‘’petit bandit’’ qui voulait le renverser

Alpha Condé a traité dimanche lors d’une rencontre avec les sections scolaires et universitaires du RPG au siège du parti au pouvoir à Gbessia Abdourahmane Sano de la PCUD (Plateforme des citoyens unis pour le développement) de ‘’petit bandit’’ qui voulait le renverser, en s’appuyant sur certains militaires.

« Je suis très calme, c’est pourquoi je laisse les gens s’agiter, mais ils ne trompent personne. La grève des enseignants l’année dernière, il y avait quelque chose derrière. C’était des gens qui pensaient qu’ils peuvent renverser le gouvernement en s’appuyant sur certains militaires. En tête [Abdourahamane] Sano de la PCUD, un petit bandit comme ça-là qui exploite ses travailleurs, qui ne les paient pas. Et qui après n’a pas honte de m’écrire : « président, pardon aide-moi » », a lâché le président Condé sur un ton dépité.

« Voilà quelqu’un [Sano] qui se présente comme combattant et dès qu’il y a un petit problème court pour demander pardon. Ils ont pensé qu’ils peuvent compter sur certains militaires pour faire un coup d’Etat, le chef d’Etat-major de l’armée de terre, de l’air, de la marine, car l’armée est républicaine et est derrière le pouvoir », a rappelé le chef de l’Etat qui a appelé ses partisans à ne ni provoquer ni violenter mais se défendre.

Comme mise en garde envoyée à l’artiste Takana Zion qui l’a violemment attaqué récemment dans une vidéo -qui sera ensuite supprimée- et le politique-artiste Elie Kamano, Alpha Condé a prévenu ceux qui l’insultent qu’ils subiront désormais la rigueur de la loi.

« La démocratie, c’est la voix du peuple. Donc, vous devez désormais engager la bataille des idées dans les universités. Il faut que les masques tombent. Que les gens n’utilisent pas l’ethnocentrisme pour tromper le peuple. On va vous aider à savoir qui a fait quoi. Tout le monde est libre dans le débat politique, de critiquer le gouvernement, son programme et tout. C’est normal, c’est la démocratie. Mais nous n’accepterons plus que des petits voyous drogués aillent se mettre à nous insulter. J’ai donné l’ordre pour que tout petit drogué qui sera pris en train de m’insulter soit arrêté et subira la rigueur de la loi », assure-t-il non sans également déplumer ses opposants.