Alpha Condé traite Sano de ‘’petit bandit’’ qui voulait le renverser

Alpha Condé a traité dimanche lors d’une rencontre avec les sections scolaires et universitaires du RPG au siège du parti…

Alpha Condé a traité dimanche lors d’une rencontre avec les sections scolaires et universitaires du RPG au siège du parti au pouvoir à Gbessia Abdourahmane Sano de la PCUD (Plateforme des citoyens unis pour le développement) de ‘’petit bandit’’ qui voulait le renverser, en s’appuyant sur certains militaires.

« Je suis très calme, c’est pourquoi je laisse les gens s’agiter, mais ils ne trompent personne. La grève des enseignants l’année dernière, il y avait quelque chose derrière. C’était des gens qui pensaient qu’ils peuvent renverser le gouvernement en s’appuyant sur certains militaires. En tête [Abdourahamane] Sano de la PCUD, un petit bandit comme ça-là qui exploite ses travailleurs, qui ne les paient pas. Et qui après n’a pas honte de m’écrire : « président, pardon aide-moi » », a lâché le président Condé sur un ton dépité.

« Voilà quelqu’un [Sano] qui se présente comme combattant et dès qu’il y a un petit problème court pour demander pardon. Ils ont pensé qu’ils peuvent compter sur certains militaires pour faire un coup d’Etat, le chef d’Etat-major de l’armée de terre, de l’air, de la marine, car l’armée est républicaine et est derrière le pouvoir », a rappelé le chef de l’Etat qui a appelé ses partisans à ne ni provoquer ni violenter mais se défendre.

Comme mise en garde envoyée à l’artiste Takana Zion qui l’a violemment attaqué récemment dans une vidéo -qui sera ensuite supprimée- et le politique-artiste Elie Kamano, Alpha Condé a prévenu ceux qui l’insultent qu’ils subiront désormais la rigueur de la loi.

« La démocratie, c’est la voix du peuple. Donc, vous devez désormais engager la bataille des idées dans les universités. Il faut que les masques tombent. Que les gens n’utilisent pas l’ethnocentrisme pour tromper le peuple. On va vous aider à savoir qui a fait quoi. Tout le monde est libre dans le débat politique, de critiquer le gouvernement, son programme et tout. C’est normal, c’est la démocratie. Mais nous n’accepterons plus que des petits voyous drogués aillent se mettre à nous insulter. J’ai donné l’ordre pour que tout petit drogué qui sera pris en train de m’insulter soit arrêté et subira la rigueur de la loi », assure-t-il non sans également déplumer ses opposants.