Boké : la société WAP tient son 4è conseil d’Administration dans la CR de Kamsar

Après un an d’activité, la Société Winning Africa Port (WAP) a tenu dans la matinée du Jeudi 28 Mars 2019, son 4ème conseil d’administration (CA) dans la sous-préfecture de Kamsar.

C’est le Président directeur général (PDG) du Consortium SMB-Winning, Sun Xiushun qui a présidé la cérémonie, en présence du président du Conseil d’administration (CA) de la SMB, M. Fadi Wazni ainsi que des investisseurs actionnaires et partenaires de la SMB. Au sortir de la salle, le président du CA de la SMB, Fadi Wazni a déclaré : « ce conseil s’est bien passé. En moins de 4 ans d’existence, nous avons abouti à des résultats très positifs. Nous en sommes très fiers car les ports que nous avons construits sont de renommée internationale. Ils permettent d’afficher la Région de Boké sur la carte du monde et les volumes que nous transportons de l’import et l’export sont de plus en plus volumineux. Et l’ensemble des actionnaires ici présents, sont à remercier pour leur attachement au développement de notre pays, la Guinée que nous avons en commun… »

Présent à la rencontre Mohamed Lahlol, consultant du cabinet membre du Price Waterhouse Coopers (PWC) a précisé : « nous avons eu le privilège de passer le CA que nous apprécions beaucoup. Les administrateurs ont tous arrêté le rapport au 31 décembre 2018 ceci, sans réserve, aucune qualification. Nous espérons que cette action va continuer et que les comptes vont être positifs et seront maintenus pour le développement du pays aussi.»  Il a, par ailleurs, ajouté que les investissements effectués par WAP se chiffre à 250 millions dollars américains avec près de 1.300 milliard GNF de chiffre d’affaire. A en croire un analyste, au vu de cet investissement colossal, la Guinée peut pleinement amorcer un nouvel élan en matière d’un développement durable et harmonieux

Koloma : des révélations de Mansour Kaba sur les déguerpissements

Devant la presse ce jeudi 28 mars, à la maison des journalistes à Coléah, le président du Parti Panafricain de Guinée (PAG), Mohamed Mansour Kaba s’est exprimé sur la démolition de Kaporo-rails par les autorités du pays.

Kaba a soutenu l’accompagnement des premiers habitants de cette zone après la première démolition en 1998, avant de se poser des questions quant à la distribution du montant destiné aux habitants. Un comité de pilotage du projet d’aménagement du centre directionnel de Koloma fut créé par arrêté ministériel N° 2882/MUH/SGG/8 du 31 juillet 2008. Ce comité avait pour fonction : la coordination interministérielle et la coordination des opérations de recasement des occupants du site de Koloma. De gros efforts ont été fournis pour la conformité avec les procédures normales dans ce genre de situation. Un tableau fut dressé pour le calcul des montants à payer aux occupants du site de Koloma. « Je me limiterais ici à énoncer le montant actualisé en 2008, à payer aux occupants du site de Koloma et d’autres sites soumis aux mêmes problèmes de déguerpissement. Montant à payer pour Koloma : 77 051 414 310 francs guinéens ; autres déguerpis 8 015 723 520 francs guinéens. Une grande question reste à poser : le payement a-t-il réglé des dédommagements aux victimes de Koloma, Kipé 2 et autres concernés par ces dédommagements ? Ou bien ces fonds auraient-ils disparu dans les poches profondes de fonctionnaires indélicats »

Ces zones de recasement furent identifiées. Il s’agit de : Gomboya-rails 2 500 parcelles sur 15 hectares, Gomboya Sud ou Fassia 750 parcelles sur 50 hectares, Sanoyah village 2 500 parcelles sur 150 hectares, Km 36 ou Souguéta 750 parcelles 750 parcelles sur 50 hectares. Soit au total 400 hectares pour 6 500 ménages. Ici aussi, l’on ne constate aucun effort du gouvernement pour l’aménagement de ces sites de recasement. Une autre question reste à poser : ces sites de recasement sont-ils encore libres « Il faut que les Guinéens apprennent à respecter la loi. Moi je connais des situations où les gens viennent démolir une porte autour d’une clôture pour aller construire sur la propriété d’autrui. Cela se fait à Conakry et après ils comptent sur la justice pour dire que je vais gagner le procès. C’est grave, il faut qu’on respecte les lois », a-t-il indiqué

Idriss Chérif porté à la tête du parti APG

Le parti politique ‘’Alliance des Patriotes de Guinée’’ a un nouveau président. Il s’appelle Idriss Chérif, ancien ministre conseiller en charge de la Communication sous l’ère de l’ex-capitaine Moussa Dadis Camara.

Il a été élu ce jeudi 28 mars, à l’occasion d’un congrès extraordinaire de ladite formation qui s’est tenue dans un lieu aménagé pour la circonstance et qui a regroupé des membres du bureau politique et plusieurs militants et sympathisants. Depuis la capitale ivoirienne, Abidjan où il a appris la bonne nouvelle, le nouveau patron de l’APG a remercié l’ensemble des structures du parti pour le choix. « Chers militants et sympathisants, je suis très ému et honoré d’avoir accédé à la tête du parti de l’Alliance des Patriotes de Guinée (APG). En ce jour béni, je tiens à saluer tous ceux qui ont voté pour moi et ceux qui ont voté aussi pour mes concurrents. Je pense que nous voulons créer un grand parti, un parti qui vient pour une compétition, pour compétir aux différentes élections, c’est-à-dire les législatives et présidentielles de 2020. On fera de ce parti un parti qui répondra aux aspirations du peuple pour le devenir des Guinéens. Je suis très ravi et ému à la fois. Comme je viens de le dire, c’est la démocratie qui a remporté. La démocratie commence d’abord à l’intérieur d’un parti et les vrais militants sont ceux qui respectent les idées de leur parti et qui les traduisent dans leurs comportements de tous les jours. Je suis encore ravi de m’exprimer et de remercier mon fils, Sâa François Kamano qui vient de tenir un discours plein de sens. Son discours est très enrichissant et éclair la mémoire même des dirigeants. Et je suis encore ravi de m’adresser à vous pour vous dire que nous allons construire un grand parti politique et je vous assure que ce parti (APG) sera le parti des Guinéens. »

 

Il a ensuite rassuré les uns et les autres qu’il se battra corps et âme pour faire de ce parti, un parti modèle. « Nous venons avec la tête pleine, nous sommes restés longtemps en train d’observer, de travailler et comprendre les maux qui gangrènent l’ensemble du peuple de Guinée. Que voyez civiles, étudiants, militaires, gendarmes ou policiers, nous avons la solution pour chacun d’entre vous. Nous avons travaillé sur plusieurs plans, sur le plan économique, sur le plan de la santé et surtout sur le plan de la justice et de la santé. Quand vous sortez pour d’autres pays et qu’il y a un investisseur qui veut venir dans votre pays, la première question qu’il va vous poser est de savoir si votre pays est impartial sur le plan de la justice. Est-ce qu’il y a une sécurité ? C’est pourquoi notre crédo sera sur la sécurité mais aussi, nous allons de plus nous baser sur l’aspect de l’éducation, l’emploi jeune et l’aspect de la santé (…) On ne vient pas pour négocier avec un autre parti politique, nous venons parce que nous avons la possibilité aujourd’hui de travailler dans la mémoire de l’ensemble du peuple de Guinée et nous savons que ce peuple est assis sur l’espoir. Je ne ferai pas fausse note. Car, je travaille avec une équipe dynamique qui m’accompagnera sur tous les fronts. Ceux qui ont connu ce parti hier, doivent comprendre qu’il ne sera pas le même aujourd’hui. Vous comprendrez que véritablement le parti que nous allons mettre en place sera certainement en 2ème position où 3ème position et nous allons compétir dans la sincérité et dans la loyauté. Nous ne venons pas pour être contre les dirigeants actuels, mais nous venons avec du concret pour que les gens puissent comprendre que désormais, ceux qui sont à la tête du pays doivent laisser la place maintenant à de nouvelles personnes qui doivent venir avec de nouvelles idées. 

 

Idriss Chérif a tenu à remercier la presse guinéenne en ces termes : « Je remercie vivement la presse car, elle est d’une grande importance parce que moi-même, j’ai eu à occuper le poste de ministre de la Communication et je me suis prêté aux questions des journalistes selon leur convenance. Nous ferons de la presse, une presse libre où aucune poursuite judiciaire ne peut être engagée contre les journalistes. Je pense quand je rentrerais, je vais me prêter aux différentes questions des journalistes pour leur dire exactement, voilà ce que nous apportons et voilà ce pourquoi nous sommes restés longtemps en dehors de la Guinée, nous ne sommes pas venus avec des problèmes mais nous sommes venus avec un sac plein de solutions pour les Guinéens… »

Kalla perd son procès Face à Kiridi

Le tribunal de première instance de Mafanco, vient de statuer dans l’affaire qui oppose le ministre secrétaire général à la présidence Naby Youssouf Kiridi Bangoura au responsable du site d’informations Guineelive, Almamy Kalla Bangoura.

Le journaliste Kalla Conté poursuivi pour diffamation par voie de presse suite à un compte-rendu sur un détournement présumé de 11 milliards de francs guinéens a été déclaré jeudi coupable pour des faits de diffamation, et condamné au payement d’une somme de 4 millions de francs guinéens à titre d’amende, par la juge Djénabou Donghol Barry. La condamnation jeudi du responsable du site d’informations Guineelive.com Almamy Kalla Conté a fait sauter au plafond Son avocat Me Thierno Souleymane Barry qui a parlé de « journée noire pour la presse guinéenne ». « Je vais vous dire toute de suite que nous relevons formellement appel au nom et sur instruction de notre client, Almamy Kalla Conté. Et diverses raisons seront amenées au niveau de la cour d’appel de Conakry dont entre autres le non-respect de droit à la défense. Et également toutes ces amalgames sémantiques, qui entourent la cause, à savoir la confusion entre un compte- rendu et un article d’investigation. Nous pouvons dire aujourd’hui, que nous venons d’assister à une journée noire pour la presse guinéenne et une journée noire pour le processus démocratique en Guinée ».

Me Ousmane Simankan de la partie civile : c’est la démocratie qui gagne «  Le droit a été dit. Cette décision est salutaire. Et je crois, que c’est la démocratie, qui gagne. Parce que, si on ne peut pas permettre au journaliste de dire tout, ce qui lui vient sur la tête, je crois que c’est la démocratie qui gagne ». Dans la sentence rendue, la juge Djenabou Donghol Barry a annoncé que le tribunal déclare, Almamy Kalla Conté coupable des faits de diffamation. « Pour la répression, le condamne au payement de la somme de 4 millions francs guinéens à titre d’amende. Et pour l’action civile, reçoit la constitution de la partie civile de monsieur Naby Youssouf kiridi Bangoura. En conséquence condamne Almamy Kalla à lui payé un franc symbolique pour des dommages et intérêts. Et ordonne la publication de la présente décision dans 5 journaux de large diffusion », dit la juge.

Au sortir de l’audience, l’avocat du journaliste a parlé de « journée noire pour la presse guinéenne » et promis que son client fera appel de la décision.

AGEPI : installation de Alpha Abdoulaye Diallo

Le président de l’Association des Éditeurs de la Presse Indépendante (AGEPI), Alpha Abdoulaye Diallo élu mercredi 20 mars dernier a été officiellement installé ce 28 mars dans ses fonctions au siège de l’association dans la commune de Kaloum.

La cérémonie qui a regroupé plusieurs hommes de médias s’est passée en l’absence de Moussa Iboun Conté, président contesté. Au sortir de la rencontre, le désormais président de l’AGEPI a déploré l’attitude de son prédécesseur qui, dit-il, refuse de prêter oreille aux médiations. « Les associations sœurs ont mené des négociations à l’effet de ramener monsieur Iboun Conté à de meilleurs sentiments et pour le moment, il n’a pas accepté. Mais, la médiation continue. Comme vous le savez, l’AGEPI, c’est la mère des associations de presse. Toutes ces associations ont mené des médiations », dit-il.

L’homme qui préside désormais aux destinées de l’AGEPI a tout de même indiqué que l’organe d’Iboun Conté reste membre de l’association. Alpha Abdoulaye Diallo a décliné ensuite sa mission pour l’évolution de l’association. « Quel que soit ce qui va se passer, l’organe d’Iboun qui s’appelle La Nouvelle reste membre. Et lui, il reste comme ancien président. Notre mission, c’est de rassembler sans venir avec les coups de poing, rassemblé pour tourner toute cette page de procès qu’on colle aux membres de l’AGEPI, ramener aussi monsieur Iboun Conté à de meilleurs sentiments. Parce que, Comme vous le savez, il n’a pas fait que du tort à l’AGEPI, il y a aussi fait du bien. Nous avons besoin de lui, nous n’avons de poubelle pour aucun membre de l’AGEPI. À partir d’aujourd’hui, toutes les portes et fenêtres de l’AGEPI demeurent ouvertes à tous les éditeurs guinéens. Nous avons pris fonction aujourd’hui, nous sommes installés et nous avons déjà pris des décisions », assure-t-il.

Contacté, Iboun Conté, le président contesté de cette association dit ne pas vouloir commenter. Il a simplement indiqué qu’il ne réagit pas sur un dossier qui est sur la table des juges. Il faut par ailleurs rappeler que le patron du journal « La Nouvelle » M.Conté avait déjà porté plainte contre l’actuel vice-président de cette association, André Gaston Morel et Ibrahima Kalil Sylla, le chargé aux affaires

Cellou Dalein Diallo serait-il victime d’un mauvais procès ?

L’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo est au cœur d’une polémique. Sa dernière sortie médiatique sur le programme de bitumage des voiries en cours  dans  certaines villes de la moyenne) a heurté certains citoyens originaires de la région.

Ses détracteurs sont allés jusqu’à faire des parallèles douloureux entre les 103 victimes des manifestations couchées au cimetière de Bambéto dont plus de la moitié selon eux seraient originaires de Pita et le politicien.  « C’est très peu pour Labé. 15 km c’est insignifiant pour Labé où  vous avez 91.000 électeurs, alors qu’à Pita vous avez 15.000 à Dalaba vous avez 14000. On a donné à Pita 13,5Km, on a donné à Labé 15Km alors il faut 6 fois la commune urbaine de Pita pour faire la commune urbaine de Labé on aurait pu faire un peu plus. Ce qui a été donné à Pita je m’en  réjouis. Pita même aurait dû avoir plus, on aurait dû faire 15 km fois 6 ici à Labé pour être dans le même rapport que Pita et Dalaba. Je trouve que c’est peu », a déclaré Cellou Dalein Diallo.

Le leader de l’UFDG  ajoute que 15 kilomètres de route bitumée pour une agglomération comme Labé est une goutte dans l’océan. « Regardez le niveau des populations je n’ai parlé que des électeurs  91000 seulement dans la commune urbaine, vous donnez 15km. Je n’ai pas la surface de la ville mais vous allez voir que c’est insignifiant », a-t-il martelé.  Même s’il est dit « heureux » que Pita ait eu 13.5 kilomètres, le parallèle entre le nombre d’électeurs et le kilométrage de bitume octroyé à chaque ville  a eu un écho défavorable chez certains qui voient là une preuve d’égoïsme. D’autres vont jusqu’à rappeler que lorsqu’il était ministre des travaux publics, ces villes (Labé, Pita, Dalaba) n’ont bénéficié d’aucun kilomètre de goudron.

SIAPRAG 2019 : les préparatifs s’accentuent

« La transformation de l’agriculture de subsistance en agro-industrie, enjeux et défis », c’est le thème du Salon International de l’Agriculture, de la Pêche et des Ressources Animales (SIAPRAG) se tiendront du 12 au 16 juin 2019 à l’esplanade du Palais du Peuple.

Les membres du comité de pilotage se sont réunis dans la salle de conférences du Ministère de l’Agriculture, pour évaluer le niveau d’avancement des préparatifs de ce grand rendez-vous économique. Organisé par le Centre international guinéen des expositions (CIGEX) en collaboration avec le gouvernement guinéen, ce rendez-vous économique réunira plusieurs invités de marque venant de divers horizons. Selon le président du comité d’organisation du SIAPRAG 2019, Mohamed Lamine Touré par ailleurs directeur national de l’agriculture, les différentes commissions travaillent sans relâche pour la bonne réussite de cet événement. « Depuis la mise en place du comité de pilotage du SIAPRAG 2019, les commissions techniques ont tenu cinq réunions plénières dont deux comptes rendus à la coordination générale. C’est pour vous dire que tout est en train d’être mis en place pour organiser l’un des meilleurs salons agricoles du continent », a-t-il déclaré. Parlant du budget proposé par le comité d’organisation du SIAPRAG, Mohamed Lamine Touré a précisé que les DAAF de tous les départements concernés par ledit salon ont été associés pour son examen en vue de fournir un budget raisonnable et acceptable par les différents partenaires.

Pour sa part, le commissaire général du SIAPRAG, Malick Koly a annoncé que la Guinée est désormais inscrite dans les bases de données de l’agenda international des salons d’agriculture. Il a aussi informé les membres du comité de pilotage que le SIAPRAG a scellé de solides partenariats avec des organisateurs d’autres salons internationaux d’agriculture, notamment le SIAM du Maroc. « Pour le SIAPRAG 2019, 15 pays sont attendus dont entre autres, le Maroc, la Turquie, la France, la Chine, l’Egypte, le Nigéria, les Pays-Bas, le Burkina Faso, la Russie, la Biélorussie, la Tunisie. Nous avons également invité 355 entreprises évoluant dans l’agro-business et 250 entreprises évoluant dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture et de l’élevage. Pour vous prouver que les préparatifs vont bon train, sur les 6 000 m² disponibles à l’esplanade du Palais du Peuple, aujourd’hui, 1 000 sont déjà couverts. Nos partenaires marocains seront à Conakry le week-end prochain pour finaliser la faisabilité de l’espace devant abriter le salon international de l’agriculture, de la pêche et des ressources animales de Conakry », a indiqué Malick Koly.

Le commissaire général du SIAPRAG n’a pas manqué de louer les efforts que la ministre de l’Agriculture est en train de consentir pour la réussite de la tenue de ce salon. « Outre la promotion du SIAPRAG à travers son site Internet, il faut saluer les efforts de Madame la ministre de l’agriculture, Mme Mariama Camara qui a écrit à 64 ambassades et consulats pour les impliquer dans la réussite de cet événement. Elle a également adressé 422 courriers aux entreprises et organisations paysannes du pays pour solliciter leur participation à ce salon », a rappelé Malick Koly.

Au terme de la réunion d’échanges entre les membres du comité de pilotage du SIAPRAG, le coordinateur général, N’Famara Conté, également secrétaire général du Ministère de l’Agriculture a rassuré le CIGEX du soutien indéfectible des différents départements concernés pour la réussite du salon international de l’agriculture, de la pêche et des ressources animales. « Le salon international de l’agriculture, de la pêche et des ressources animales de Conakry va permettre à l’agriculture, à la pêche et à l’élevage de notre pays d’avoir plus de visibilité à l’échelle mondiale », a conclu M. Conté.

Une quinzaine de journalistes formés sur ‘’la responsabilité sociale du journaliste en période électorale’’

« La responsabilité sociale du journaliste en période électorale. » C’est le thème d’un atelier de formation des formateurs qui a ouvert ses portes ce mercredi 27 mars 2019, dans un réceptif hôtelier de la place.

C’est le ministre de l’Information et de la Communication, Amara Somparé qui avait à ses côté la présidente de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Martine Condé, le médiateur de la République, Mohamed Said Fofana, de la représentante du Conseil Economique et Social (CES) et du représentant du PNUD qui a officiellement donné le coup d’envoi de la formation -de trois jours- organisée par la Haute Autorité de la Communication. Dans son allocution de bienvenue, la présidente de l’institution organisatrice, Martine Condé a remercié les uns et les autres pour leur présence, avant d’indiquer : « L’organisation de cette session de formation s’inscrit dans les prérogatives de la Haute Autorité de la Communication qui a, entre autres missions, celle de contribuer au renforcement de la formation et au perfectionnement des journalistes en Guinée.

En effet, la loi organique L/2010/003/CNT du 23 juin 2010 portant attributions, organisation, composition et fonctionnement de la Haute Autorité de la Communication, en son article 33 dispose : « La Haute Autorité de la Communication a compétence en matière de formation professionnelle des journalistes en République de Guinée. Une commission de formation professionnelle est créée au sein de la Haute Autorité de la Communication’’ (…) Si nous nous réjouissons du caractère pluralistes et dynamique des médias guinéens, il ne faut pas néanmoins perdre de vue l’existence de grands défis à relever. Entre autres la formation des journalistes, le renforcement des capacités techniques des organes de presse, le respect de la charte déontologique, l’amélioration du management des entreprises de presse », dira-t-elle entre autres.

Poursuivant, elle a fait savoir que la présente formation des formateurs sur la responsabilité sociale du journaliste en période électorale revêt une importance capitale dans le contexte actuel de la Guinée. « La loi organique L/2010/002/CNT du 23 juin 2010 portant liberté de la presse, dès son article 1er alinéa 2, met l’accent sur la responsabilité et la déontologie dont les journalistes doivent faire preuve dans l’exercice de leur métier (…) Au cours des futures échéances électorales, les médias guinéens que vous représentez, qu’ils soient publics ou privés devraient donc pleinement contribuer au renforcement de la paix et de l’unité nationale en Guinée grâce à leur professionnalisme et à leur responsabilité. C’est tout le sens de cette formation des formateurs dont la démultiplication dans les rédactions et autres sessions de formation, espérons-nous, profitera à un nombre plus important de journalistes…»

 

Prenant la parole pour la circonstance, le ministre Amara Somparé a invité les participants à l’assiduité dans le but de pouvoir maîtriser les différentes thématiques qui seront données par les formateurs. Il a par ailleurs remercié la HAC pour sa ‘’bonne initiative’’ d’organiser ladite formation. Rappelons  que ladite formation est assurée par Francis Kpatindé en provenance de Paris et de Dr Bangaly Camara, Directeur général de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC).

FESATEL : Abdoulaye Barry réélu secrétaire général

La Fédération Syndicale Autonome des Télécommunications (FESATEL) a tenu ce mercredi, 27 mars, son deuxième congrès national dans la salle du 28 septembre du palais du peuple.

À l’issue du vote, le secrétaire général sortant, Abdoulaye Barry a été reconduit à la tête de la centrale syndicale avec 35 voix sur 37 congressistes. Le nouvel élu est revenu sur l’un des points essentiels du travail abattu par son équipe depuis la mise en place du syndicat de défense des travailleurs du secteur de la télécommunication. « Dans un premier temps, nous avons signé une convention collective avec l’Etat guinéen et tous les directeurs   généraux du secteur des postes et télécommunication. Nous avons cherché à faire respecter ces accords signés et en même temps essayé de signé d’autres conventions allant dans le sens d’aider les travailleurs du secteur des postes et télécommunication », a t-dit.

Se réjouissant de la confiance renouvelée sur sa personne, le nouveau secrétaire général de la FESATEL, Abdoulaye Barry a parlé des défis qui l’attendent en ces termes : « le syndicalisme, c’est défendre le travail et les travailleurs. Il faut d’abord chercher à stabiliser le dialogue social au sein du secteur des postes et télécommunication. Nous allons essayer de penser à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs du secteur des postes et télécommunication parce que, c’est un porteur de revenu aujourd’hui en Guinée. Quand vous regardez en termes de production au niveau du PIB (Production intérieur brute), le secteur apporte beaucoup après les mines. C’est pour cela, nous allons nous battre à ce que les travailleurs du secteur des postes et télécommunication puissent avoir des meilleures conditions de vie. Quand vous partez dans les autres pays, par exemple au Sénégal et en Côte d’ivoire, les gens qui travaillent dans ce secteur sont très bien rémunérés. Nous allons aussi le faire avec le dialogue ». Il faut noter que cette cérémonie de mise en place d’une nouvelle équipe syndicale de la FESATEL a connu la présence de l’inspecteur général du travail, Alia Camara, les représentants syndicaux qui sont entre autres, Aboubacar Soumah du SLECG et Abdoulaye Sow de l’Union syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG).

Lancement des travaux du comité de pilotage du projet d’appui à la gestion des risques liés à la dégradation environnementale

Dans le but de réduire les risques liés à la dégradation de l’environnement, les travaux du projet d’appui à la gestion des risques liés à la dégradation environnementale dans les zones à risque de radicalisation et de conflits potentiels ont été lancés, ce mercredi dans un complexe réceptif hôtelier de la place.

Cette 1ère session du comité de pilotage qui va durer 18 mois a été lancée par le ministre d’Etat, ministre de l’environnement, des eaux et forêts, Oyé Guilavogui. Elle concerne 650 jeunes hommes et femmes des préfectures de : Beyla; Boké; Kindia et Siguiri. Et le projet est financé par le fonds de consolidation de la paix des nations-unies (PBF) dont le coût s’élève à 1 500 568 USD. Selon le représentant pays de l’ONUDI, Ansoumane Bereté, « ce projet est lancé par le système des nations unies avec trois agences qui vont assurer son exécution dont l’ONUDI, le PNUD et la FAO. Et l’objectif de ce projet c’est de contribuer auprès de la Guinée, à faire avancer l’agenda de prévention de conflits et de la consolidation de la paix. En s’appuyant sur les facteurs générateurs de conflits surtout ceux en lien avec la dégradation de l’environnement qui, aujourd’hui, sont parmi les principales causes de conflits et de radicalisation qui exacerbent également la vulnérabilité des populations. Et notamment des jeunes dans certaines localités : minières, ou qui aussi connaissent une forte interaction entre les agriculteurs et éleveurs. »

Donc le projet vise à apporter des réponses, a-t-il ajouté, qui à la fois vont permettre de réduire la vulnérabilité des jeunes, et à leur donner accès à des emplois notamment des emplois verts. Donc qui impactent positivement sur l’environnement. » De son côté, le ministre d’Etat, ministre de l’environnement, Oyé Guilavogui de rappeler: « la prise en compte de la dimension environnementale par le fonds de consolidation de la paix, qui accompagne le gouvernement guinéen depuis plus d’une décennie dans ses efforts d’insertion des couches sociales les plus vulnérables et défavorisées, vient apporter la solution à la problématique de radicalisation et des conflits potentiels qui ont tendance à se développer dans les zones où l’environnement est fortement dégradé, et où les conditions de développement socioéconomique sont de ce fait moins favorables ».

C’est pourquoi, a dit le ministre Oyéa invité  l’ensemble de l’équipe de mise en œuvre du projet, à savoir les agences de système des nations unies, les départements techniques et les organisations de la société civile, à plus de responsabilité, de persévérance et d’engagement afin que, dans le délai imparti, le projet atteigne les objectifs qui lui sont assignés . Plus loin, le ministre guinéen de l’environnement de conclure « Je souhaite vivement que ce projet innovant et premier du genre dans le secteur de l’environnement, soit un véritable succès afin que, de par ses résultats, un catalyseur de nouveaux projets similaires dans des zones devienne identique et pourquoi pas sur l’ensemble du territoire ».