Qualification de la CAN U23: La Guinée domine la Mauritanie à Nouakchott

La Guinée a dominé, en déplacement au stade Cheikha Boïdiya de Nouakchott, la Mauritanie mercredi en match aller des éliminatoires de la CAN U23. Le Syli Espoir a fait la bonne opération en s’imposant à l’extérieur (1-2).

En terre étrangère, la Guinée disputait cet après-midi le match aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des moins de 23 ans, face à la Mauritanie. Dans cette affiche de gala, ce sont les guinéens entraînés par Souleymane Camara qui ont créé la surprise en s’imposant à l’extérieur.

Mener très tôt, (10e, sur un but du jeune El Hassen Teguedi), le Syli National Espoir a réussi à revenir au score en seconde mi-temps grâce à Mai Traoré à la 72e minute, pourtant rentré en cours de jeu à la place de Jules Keita, sorti plutôt sur blessure. Mais surtout réussi l’exploit d’arracher la victoire au bout du temps réglementaire grâce à un but du joueur du Horoya AC, Daouda Camara (90e).

Cette victoire à l’extérieur en attendant le match retour à Conakry, permet au Syli Espoir d’aborder le prochain match avec un avantage considérable. Mais attention, la Mauritanie peut compter sur l’expérience de son sélectionneur, le Malien Baye Ba, réputé pour son savoir-faire avec équipes de jeunes. Souleymane Camara en sait quelque chose.

Guinée: la HAC préoccupée par les menaces contre des journalistes

Dans un communiqué qui vient de parvenir à notre rédaction, la HAC (Haute Autorité de la Communication), exprime sa vive préoccupation au sujet des menaces diverses dont des journalistes font l’objet, dans l’exercice de leur métier, en Guinée.

L’institution de régulation des médias guinéens a invité les acteurs de la vie nationale à veiller à la protection des journalistes devant couvrir les différentes activités. Elle a par ailleurs invité à lui signaler tout dérapage constaté dans les médias…

Tout en invitant partis politiques, structures étatiques et citoyens tout court, à œuvrer à la protection des journalistes et de la liberté d’expression, la HAC, invite tous à lui signaler tout dérapage commis par des journalistes, dans le cadre de l’exercice de leur métier.

Le Communiqué

Guinée: démission du ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby

Le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté a présenté sa lettre de démission au président de la République.

Gassama Diaby explique les raisons de sa démission.

La lettre du ministre.

Pour des raisons personnelles, j’ai décidé de démissionner de ma fonction de ministre de la République. Ce fut pour moi un honneur de servir mon pays et son peuple que j’aime de tout mon cœur.

C’est pourquoi, je veux ici exprimer à l’endroit du Président de la république ma profonde gratitude et tous mes remerciements pour m’avoir donné cette honorable occasion de servir ma patrie, l’ensemble du peuple de Guinée.

Par la même occasion, je lui souhaite à lui et à l’ensemble de son gouvernement de réussir leurs missions dans l’intérêt exclusif et le bonheur de la Guinée toute entière.

Tous mes vœux les plus ardents  de sérénité républicaine, de lucidité politique  et de patriotisme démocratique pour le gouvernement de la République.

A tous mes collaborateurs et collaboratrices et à l’ensemble des travailleurs du ministère de l’unité nationale et de la citoyenneté, sans oublier tous ces courageux jeunes et stagiaires  qui ont toujours été à mes côtés, toute ma franche gratitude et affection.

Je formule ici mes vœux ardents que notre pays retrouve le chemin et les vertus de la justice, de la liberté, de l’égalité de tous devant la loi, de la légalité républicaine et la sérénité démocratique.

Que notre pays renonce à la violence d’état, les violences politiques et sociales ainsi qu’à toutes les formes d’injustices, d’exclusions et de mépris qui forment les ingrédients explosifs de la haine, de la violence, de la division et de notre destruction collective.

A l’ensemble du peuple de Guinée, j’exprime toute ma solidarité, toute mon affection.

Toute ma reconnaissance à l’ensemble des acteurs politiques, des acteurs de la société civile et à tous ces citoyens qui m’ont toujours accordé leur confiance et leur soutien dans le cadre de l’accomplissement de ma mission.

A tous nos partenaires techniques et financiers, toute ma gratitude.

A l’ensemble du monde des médias, pour leur collaboration et leur disponibilité professionnelle et citoyenne, je leur dis merci.

Aucun effort n’est de trop, aucune patience n’est inutile, aucun entêtement n’est insensé, aucune espérance n’est naïve quand on est animé par l’envie profonde de servir son pays, d’être utile à son peuple et aux valeurs démocratiques et humanistes.

Mais, lorsqu’on a définitivement acquis la certitude que le combat que l’on mène avec le cœur, l’honnêteté et l’engagement éthique, n’est plus manifestement, clairement, une préoccupation et une priorité majeure ni pour le gouvernement auquel on appartient, ni pour les acteurs politiques nationaux, ni dans le jeu politique et institutionnel, on se retire.

J’en ai aujourd’hui l’honnête conviction.

C’est avec le cœur brisé et l’âme triste pour mon pays et les valeurs humanistes et démocratiques que je défends, que je suis arrivé à cette conclusion inéluctable et indispensable.

Je n’ai et je n’ai jamais eu qu’un seul parti en Guinée, c’est le parti du citoyen guinéen; le parti de la légalité, de la justice, de la liberté et de l’égalité de tous devant la loi; le parti de l’humanisme démocratique; le parti du respect de la dignité et de l’intégrité de tout être humain, le parti de la fraternité républicaine. 

Puisse Dieu nous donner le cœur et l’intelligence pour la construction d’une Guinée unie, juste, responsable et réconciliée avec son histoire, son présent et les valeurs universelles de la démocratie et des droits de l’homme.

Le chemin de notre fierté nationale et de notre stabilité sociopolitique passera inéluctablement par l’instauration d’un réel et véritable état de droit et de justice, par la promotion d’une réelle culture de civisme, par la lutte contre la pauvreté et la misère qui étrangle notre peuple, et par la préservation de l’intégrité, de la dignité et de l’honneur de chaque guinéen et de chaque guinéenne.

A toutes les victimes de violences et de violations des droits de l’homme, et de manque de justice ainsi qu’à leurs familles respectives, j’exprime ici toute ma compassion et toute ma solidarité.

Puisse Dieu protéger notre pays, protéger notre peuple, le peuple de Guinée, dans sa belle diversité sociale et culturelle, et dans son nécessaire unité politique.

Puisse Dieu (mais cela dépendra aussi de nous, de chacun d’entre nous) répandre sur notre pays et l’ensemble de son peuple, la justice, la paix, le respect mutuel  la joie de vivre, la prospérité et la fraternité.

A tous ceux et toutes celles que j’ai pu injustement offenser ou blesser, je leur demande pardon.

A tous et à chacun, toutes mes excuses pour tout ce que je n’ai pas pu faire, tout ce que je n’ai pas pu empêcher.

Vive La Guinée!

Vive La Démocratie!

M. Khalifa Gassama Diaby 

Guinée: grosse panique au marché central de Yenquema à Kindia

Les commerçants du grand marché de Yenquema à Kindia, ont été pris de panique ce mercredi 14 Novembre, suite à une altercation au sujet des places, ayant mis aux prises deux étalagistes, a-t-on appris.

Cela a eu pour effet immédiat, la panique générale au marché. Les commerçants et les vendeuses se sont vues, contraintes d’abandonner leurs étals, pensant aux échauffourées qu’a connues la ville des agrumes ces derniers temps. A l‘occasion des élections locales.

L’arrivée des forces de maintien d’ordre qui ont vite fait d’intervenir, a rassuré des femmes qui n’ont pas manqué de les ovationner. On pouvait entendre des clameurs : « ils ont encore repris, faites votre boulot, nous sommes fatiguées, nous cherchons notre quotidien, qu’on nous laisse tranquille »

Mais, c’était le sauve-qui-peut ici. Les boutiques et magasins ont vite fermé.

Le marché s’est vidé à 13 heures. Pourtant, tout semblait normal depuis le matin.

La Guinée renforce sa coopération avec le Gouvernement japonais

La ministre de la coopération et de l’Intégration Africaine a co-signé ce mercredi avec Hisanobu Hasama Ambassadeur du Japon en Guinée un accord de coopération technique et de programme des volontaires japonais pour la coopération à l’étranger.

Cet accord est un instrument juridique établissant des bases simplifiées pour l’envoi d’experts japonais pour les projets de coopération entre la Guinée et le Japon. De nombreux experts japonais ont déjà contribué dans des domaines divers en collaboration étroite avec leurs homologues guinéens, mais cet accord permettra d’assurer une coopération économique et technique renforcée. Cet accord a été négocié au plus haut niveau entre les deux gouvernements et implique les deux parties dans une relation de partenariat renouvelé.

En cette année qui marque les 60 ans des relations diplomatiques entre la Guinée et le Japon, le Gouvernement Nippon réaffirme ainsi sa volonté de pérenniser l’amitié entre ces deux peuples tout en appuyant la Guinée dans ses efforts de développement durable.

Pour l’Ambassadeur du Japon l’axe de coopération entre Conakry et Tokyo s’appuie sur trois domaines prioritaires contribuant au développement durable à savoir la sécurité alimentaire, le développement des infrastructures économiques et l’amélioration des services sociaux de base. Selon Hisanobu Hasama, ces trois piliers s’inscrivent sur la base de la dynamique et des principes de la Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) ; dont la 7ème session aura lieu au mois d’aout 2019 à Yokohama au Japon.

Pour sa part, la ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine s’est réjouie de la signature de cet accord qui intervient après plusieurs mois de négociations entre les services de l’administration guinéenne et ceux du Japon, qui a permis d’aboutir à cet accord de coopération technique et du Programme des volontaires Japonais pour donner une nouvelle impulsion à notre relation de partenariat.

Poursuivant, Diene Keita dira que cette signature est une illustration parfaite de la volonté des autorités guinéennes et Nippones de diversifier notre coopération, c’est pourquoi cet accord contribuera entre autres à la formation des cadres guinéens dans maints secteurs, au transfert de la technique et de la technique, à l’envoi des missions japonaises pour appuyer les techniciens guinéens pour mener des études des projets et programmes du développement économique et Social, qui est en parfaite adéquation avec le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020 conclu-t-elle.

 

 

Tribune : L’échec de la politique de Alpha Condé (Par Mamadou Lamarana Diallo, UFDG)

Huit ans après l’arrivée au pouvoir d’Alpha Condé, celui qui nous promettait l’électricité dans nos maisons et l’eau dans nos robinets en 6 mois, nous offre encore les coupures intempestives de courant (malgré les milliards de dollars engloutis) et les robinets à sec. Kaléta qui était déjà en route avant 2010 a été plus que surfacturé. La suite, à savoir trouver le financement et l’exécution du barrage de Souapiti était le programme de tout gouvernement qui arriverait.

Avec Alpha Condé nous allions avoir une autoroute jusqu’à Bobo Dioulasso. Nous n’avons eu, même dans la capitale que des routes défoncées, véritables broyeuses de nos véhicules difficilement acquis et des montagnes d’ordures jusque devant nos portes. Vouloir se rendre à l’intérieur du pays est une entreprise hautement périlleuse. L’autoroute Conakry-Coyah et le pont de Kaka ? Ils étaient déjà financés avant 2010.Les marchés de gré à gré octroyés au nom de la réfection des routes ont contribué à la profonde dégradation de ces mêmes routes au grand désarroi des populations.

Nous allions voir circuler le train de Conakry à Bamako mais nous avons juste vu s’arrêter net le grand projet du trans-Guinéen (devant relier par chemin de fer la Forêt à la Basse Guinée en traversant toutes les autres régions) dont les études étaient terminées et le financement presque bouclé.

Le grand marché Madina si dynamique et permettant l’approvisionnement permanent de tout le pays, n’est plus que l’ombre de lui-même.

L’agriculture qui allait nous rendre auto suffisant a jusqu’à présent servi à engloutir des masses inestimables d’argent ayant surtout servi à enrichir des clans proches du pouvoir.

Par quelque secteur qu’on aborde l’examen de la situation du pays c’est l’échec et la désolation.

Huit ans après l’arrivée de Alpha Condé au pouvoir, nous ne pouvons que constater l’échec profond et désastreux des politiques sociale, économique et culturelle qu’il a suivies jusqu’ici : la Guinée est aujourd’hui un pays au bord de l’implosion.

Il aime à dire qu’il a hérité d’un pays et non d’un Etat en 2010. Si on ne l’arrête pas en 2020, il n’y aura même plus de pays. L’éclatement de la Guinée n’est plus une vue de l’esprit. La politique de division et de stigmatisation conduit inexorablement au mur.

Les enfants et les enseignants sont dans la rueet nous n’avons comme réponse que bravade et incapacité à regarder la réalité en face. Les caisses de l’Etat sont vides, la faim rode dans le pays, et les dettes s’accumulent sur un marché où les prix s’envolent hors de portée de nos populations de plus en plus pauvres.

Comme si le pays n’était pas assez accablé ainsi, les apprentis sorciers de la politique tapis dans l’ombre au palais présidentiel, ont sorti le diable de l’ethnocentrisme de la bouteille ; comme s’ils voulaient enlever à notre nation, ce qu’elle a de plus précieux et de plus sacré : son unité, sa solidarité et son histoire tutélaires.

Pour arriver à leurs fins, ils ont élaboré et mis en œuvre sous l’autorité d’Alpha Condé une stratégie qu’ils pensent être la plus efficace pour mettre le peuple à genoux. Elle consiste à abattre méthodiquement des citoyens en pensant dissuader le grand nombre. Dans les zones, comme à Zogota où ils estiment que tout leur est acquis et qu’aucune forme de contestation ne devait s’exprimer, ils n’ont pas hésité à faire irruption en pleine nuit dans le village pour abattre les citoyens dans leur sommeil. A Conakry, il ne se passe plus une manifestation sans qu’on déplore une victime tombée sous les balles de commandos, bien organisés et dirigés pour commettre impunément ces forfaits. Ces crimes interviennent dans les mêmes zones, favorables à l’UFDG. Ils tuent tout en faisant irruption dans les habitations de paisibles citoyens où ils commettent des saccages, allant jusqu’à renverser des marmites sur le feu, du maigre repas chèrement acquis des familles. Ils tuent et vont narguer les familles des victimes. Ils tuent comme d’autres construisent leurs pays ; c’est leur gouvernance à eux, ils n’en connaissent pas d’autres. Gouvernance qui ne peut pas souffrir de contrôle, jamais une plainte ne prospère auprès de la « justice ». Bien entendu, jamais même un simulacre d’enquête ne sera mené. Pour ces barbares, la vie des victimes n’a pas de valeur, la vie tout court des citoyens guinéens n’a pas de valeur, particulièrement lorsqu’ils sont favorables à l’opposition, à l’UFDG.

L’autre pan de la gouvernance d’Alpha Condé est le rapt des suffrages des citoyens, lorsque ceux-ci s’expriment, après des combats menés par l’opposition.Ceci, aumépris du code électoral et des lois de la République. Ce qui mène à des blocages dont on sort par des dialogues, destinés à tromper et gagner du temps aux résultats jamais appliqués. L’exemple de l’installation de deux maires à Kindia est une illustration typique de la manipulation #CONDEENNE#, qui conduit inévitablement au déchirement du tissu social à tous les niveaux. Au terme du dernier dialogue politique, Alpha Condé en personne, a proposé à Cellou le deal suivant : la mairie de Dubreka au RPG et celle de Kindiaà l’UFDG.Quelle en est l’application ? Que vaut le dialogue dans ces conditions ?

A l’UFDG, nous rejetons cette violence politique instauréepour nous détourner de notre combat pour la démocratie et le développement dont nos populations ont tant besoin.Nous adhérons à l’idée que gouverner un pays c’est en respecter les lois avant tout ainsi que les suffrages du peuple.

Nous rejetons la violence parce qu’elle est le résultat d’un échec. Nous la rejetons comme moyen de gouvernement ou de changement de régime politique, parce qu’elle entraine la violence, alors que le progrès des peuples n’est possible qu’à travers le dialogue et la paix, sans lesquels rien ne pourrait se construire durablement.

Mais le gouvernement de Alpha CONDE refuse d’appliquer les résultats du dialogue qu’il a signés, d’où l’impasse et la chienlit actuelles dans l’installation des exécutifs locaux un peu partout dans le pays.

Les dernières élections locales ont montré, si besoin en était encore, que l’opposition guinéenne représente un segment important de la population, dont le point de vue doit toujours être entendu, quel qu’il soit. C’est en cela qu’en démocratie, l’alternance est une nécessité vitale.

Alpha CONDE doit comprendre que le peuple de Guinée ne veut plus soutenir la mal gouvernance, une pseudo-démocratie, l’injustice, la corruption et l’impunité, dont il est, en définitive, la seule victime depuis huit ans.

De vrais patriotes comme feux BAYO Kalifa, Malick CONDE, Alpha Ibrahima SOW ou Ahmed Tidiane Cissé doivent se retourner dans leurs tombes devant les multiples violences des droits de l’Homme du pouvoir actuel de leur frère et ami Alpha CONDE.

Le nombre symbolique de 100 victimes par des armes de guerre vient d’être franchi le 07 novembre. Voilà le bilan macabre actuel du régime de Alpha Condé.

Conakry le 09 Novembre 2018

Mamadou Lamarana DIALLO

Membre du Bureau Exécutif de l’UFDG

Ancien Vice-Président du Comité d’Audit à la Présidence

Guinée: un mort et des blessés dans une bagarre à Kintinia

Un jeune homme a trouvé la mort et un autre a été blessé dans une bagarre survenue dans l’après-midi d’hier, mardi 13 novembre 2018, dans la sous-préfecture de Kintinia.

Suite à cette bagarre, un poste de gendarmerie a été attaqué et endommagé et une dizaine de cases ont été incendiées.

C’est aux environs de 17 heures que cette bagarre a éclaté à Sétiguiyah, un district relevant de la sous-préfecture de Kintinia dans la préfecture de Siguiri. Elle a opposé Noukèn Sacko, âgé de 34 ans, marié à une femme et père de deux (2) enfants, et Faya Kamano, orpailleur, également marié à une femme et père de deux enfants.

Ce dernier avait une machine détectrice d’or et travaillait dans une plantation d’acajou appartenant au premier. Lorsque Noukèn Sacko est venu le trouver dans sa plantation, une dispute a éclaté entre les deux hommes. Puis, s’en est suivie une violente bagarre qui a conduit à la mort du propriétaire de la plantation.

Faya Kamano, lui aussi blessé, s’est rendu immédiatement à la gendarmerie, explique Toumany Doumbouya, quatrième vice-maire de Kinitinia.

Après l’annonce de la mort de Noukèn Sacko, plusieurs jeunes du village se sont regroupés pour aller attaquer le poste de gendarmerie de Sétiguiyah, avec pour objectif de sortir le meurtrier et le lyncher. Ils sont allés jeter des cailloux sur le poste de gendarmerie et ont finalement réussi à arracher les portes du local. Heureusement pour Faya Kamano, les agents avaient été proactifs en le transférant rapidement à la prison civile de Siguiri.

Et, après la gendarmerie, les jeunes en colère sont rendus dans le quartier Kissigougoukoura où habitait le meurtrier. Ils ont incendié une dizaine de cases sur les lieux, en représailles à la mort de Noukèn Sacko.

A rappeler que le défunt a été inhumé dans la soirée de ce mardi.

Guinée : les négociations entre le gouvernement et le SLEECG reprennent ce mercredi

Déclenchée depuis le 03 octobre dernier, la grève du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) continue de paralyser les écoles guinéennes. Le syndicat des enseignants réclament huit millions comme salaire de base.

Des négociations qui avaient été engagées au départ avaient été stoppées suite à une sortie médiatique du premier ministre Kassory Fofana qui avait déclaré qu’il est impossible de payer un enseignant à huit millions de francs guinéens.

Depuis les tensions ont monté d’un cran et le SLEECG a maintenu son mot d’ordre de grève.

Pour jouer à l’intimidation, le gouvernement a déployé des contractuels dans les établissements scolaires et des enseignants grévistes ont été mis aux arrêts un peu partout dans le pays. Le gouvernement a même procédé au gel des salaires des enseignants grévistes. Depuis, les manifestations se multiplient dans les directions communales de l’éducation (DCE) et les directions préfectorales de l’éducation (DPE) du pays. Des élèves ont aussi réclamé le retour des enseignants titulaires dans les classes.

Finalement, la reprise des négociations est annoncée pour ce mercredi à 15 heures à la banque centrale. Ceci grâce à la médiation de Louncény Nabé, Gouverneur de la banque centrale et Amadou Sow de la fédération syndicale autonome des banques et assurances de Guinée (FESABAG).

Pour l’heure, aucune garantie n’est donnée quant à l’aboutissement de ces négociations car le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée veut à tout prix obtenir quelque chose sur les huit millions pendant que Kassory Fofana, le premier ministre a indiqué qu’il n’y aura pas d’augmentation de salaire des enseignants « ni en 2018, ni en 2019 encore moins en 2020 ».

Guinée: plusieurs blessées lors de la répression d’une marche des femmes de l’opposition

Plusieurs blessés ont été enregistrés, mardi, lors de la répression d’une marche des femmes de l’opposition au rond-point de la Belle-Vue par les agents des forces de l’ordre.

Le bilan fait état de quatre blessées graves, plusieurs blessées légères et des femmes qui se sont évanouies, sous l’effet des gaz lacrymogènes, selon la vice-présidente des femmes de l’UFDG, Hadja Maimouna Diallo.

Plusieurs autres femmes auraient eu des douleurs légères sur le corps, par l’effet des coups de crosses des policiers. Les blessées graves ont été conduites à l’hôpital Jean Paul II, où elles ont reçu des soins avant de rejoindre leurs domiciles.

Malgré ce bilan désolant, ces femmes ne comptent pas baisser les bras, puisque selon elle, elles ne sont toujours pas entendues.

Promettant de saisir leur pool d’avocats pour porter plainte contre les agents des forces de l’ordre, pour coups et blessures, elle rassure par ailleurs être remotivée.

Une réunion est prévue entre elles, le vendredi 16 novembre 2018, pour annoncer le calendrier des activités qu’elles mèneront la semaine prochaine.

La Guinée classée parmi les 20 pays les plus dangereux au monde

Les pays les plus dangereux, montrés sur les 20 prochaines photos, sont gangrenés par le terrorisme, l’insécurité économique et les taux d’homicides parmi les plus élevés du monde.

En termes de crime organisé, de terrorisme, d’homicide et de fiabilité des forces de police, les États-Unis se classent au 56e rang des pays les plus sûrs au monde, juste derrière la Chine, 55e, et loin derrière la France, qui arrive 37e.

Un rapport du Forum économique mondial du 16 octobre 2018 montre que les pays qui jouissent d’une plus grande sécurité bénéficient également d’un meilleur développement économique.

Pour en savoir plus à leur sujet, lisez ce qui suit :

20. Inde — L’Inde abrite 11 organisations terroristes reconnues, dont des branches d’Al-Qaïda et de l’Etat islamique.


19. Tchad — Boko Haram et ISIS ont une présence établie dans le pays.


18. République dominicaine — Près d’un tiers de la population vit dans la pauvreté.


17. Guinée — Près de la moitié de la population vit dans la pauvreté.


16. Mali — Des groupes affiliés à Al-Qaida et à l’EI terrorisent le pays.


15. République démocratique du Congo — En 2014, près des deux tiers de la population du pays vivaient sous le seuil de pauvreté.


14. Mexique — Le taux d’homicides s’envole. En 2017, The Economist estimait que plus de 24.000 Mexicains avaient été assassinés.


13. Brésil — Le Brésil est également le deuxième plus grand consommateur de cocaïne au monde, selon la CIA.


12. Trinité-et-Tobago — Les meurtres, la violence familiale et les agressions sexuelles ont augmenté en 2017.


11. Pakistan — Le pays héberge 12 organisations terroristes reconnues.


10. Jamaïque — Le département d’État américain a mis en garde les voyageurs contre la prévalence des agressions sexuelles en Jamaïque, détaillée par USA Today.


9. Afrique du Sud — Le pays a une longue histoire de corruption gouvernementale.


8. Colombie — Les États-Unis reconnaissent deux organisations terroristes, l’Armée de libération nationale (ELN) et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dans le pays.


7. Philippines — Les États-Unis reconnaissent quatre organisations terroristes aux Philippines, dont ISIS, Jamaah Islamayah, la Nouvelle armée populaire et Abu Sayyaf.


6. Guatemala — Enlèvements et assassinats poussent des familles à émigrer vers les États-Unis alors qu’elles cherchent un refuge contre la violence.


5. Honduras — Près de 200.000 Honduriens ont été déplacés en raison de violences, de menaces et de l’affiliation forcée aux gangs MS-13 et Barrio 18. Historiquement, le Honduras a toujours connu l’un des taux d’homicides les plus élevés au monde.


4. Yémen — Le Yémen est en pleine guerre civile depuis des années et qui est largement considérée comme une guerre par procuration entre l’Arabie saoudite, qui soutient le gouvernement central du Yémen, et l’Iran, qui soutient les rebelles Houthi.


3. Nigéria — Boko Haram et ISIS sont présents au Nigeria et, malgré les ressources pétrolières, près des deux tiers de la population du pays vivent dans une pauvreté extrême.


2. Venezuela — Le chômage et la traite humaine continuent de sévir au Venezuela, où l’Armée de libération nationale (ELN) est reconnue comme organisation terroriste.


1. Salvador, le pays le plus dangereux du monde — Les autorités ont enregistré près de 4000 meurtres à Salvador rien qu’en 2017 et affirment que la plupart des activités criminelles sont le résultat de la violence des gangs aux mains de MS-13 et de Barrio 18.