Lailatoul Ghadri: la nuit tant recherchée dans le mois de ramadan  

Les fidèles musulmans guinéens à l’instar du monde, célébreront ce lundi 11 juin 2018, la nuit de Lailatoul Ghadri ou la nuit du destin. Cette nuit est célébrée chaque 25e jour du mois saint de ramadan. Quelles sont les avantages et les importances de cette nuit tant convoitée par les musulmans. Pour en parler, journaldeconakry.com est allé à la rencontre d’un islamologue.

El Abdoulaye kaba premier imam de la mosquée centrale de Dabompa revient sur l’historique de la nuit du destin.

« La nuit de Lailatoul Ghadri, porte son nom déjà la nuit du destin. Ce qui voudrait dire, que chaque chose à un début et une fin sauf le créateur. Pourquoi Dieu tout seul  dans sa solitude sans créature, c’est lui seul qui se connaît, et c’est lui seul qui existe. Donc c’est dans cette optique qu’il a créé toute cette créature pour le connaître et l’adorer qui  n’est  d’autre que le prophète Mohamed (prière et salut d’Allah sur lui) plein de lumière. Alors cette créature dont Allah était combler de son adoration, de ces actes  et qui est créé en lumière de lui-même. Ce détachement de lumière  c’est ce  qu’il a symbolisé par cette nuit-là et il est destiné de faire une autre existence qui dépendra de  son existence à lui qui est éphémère. Cette décision de destin a été symbolisé cette nuit-là qu’on appelle la nuit du destin »,  explique-t-il.

« Vu son importance et sa valeur, il l’a donné un coefficient. Toute adoration que vous  faites cette nuit équivaut à quatre-vingt-quatre années d’adoration ce qui fait mille mois, si c’est une prière c’est le même coefficient comme si tu donnes aussi de l’aumône », poursuit cet inspecteur à la ligue islamique.

«  Le puissant Allah n’a donné cette nuit qu’aux fidèles musulmans à cause de l’inquiétude de  Mohamed vue que nous vivons moins que les autres communautés », précise notre interlocuteur.

Parmi les bienfaits de Lailatoul Ghadri,  figure la descente du saint coran.

« Ensuite,  c’est au cœur de cette nuit que le saint coran a été révélé au prophète Mohamed PSL par l’ange Gabriel, cette nuit encore, tous les anges défilent entre les cieux et la terre jusqu’au petit matin faire des accolades  aux fidèles même Djibril qui ne se déplace que pour les prophètes va descendre aujourd’hui », rapporte-t-il.

Selon ElHadj Kaba, « la nuit du destin est une nuit qui est pleine de bénédictions d’Allah. Enfin c’est cette nuit l’a que le bon Dieu fait la distribution de son journal de l’année. C’est-à-dire il met dans la case de tout un chacun se qui va lui venir comme du bon et du mal mais grâce aux bénédictions et des sacrifices, ils  permettront d’éviter le mal », a-t-il conclu

Crise Politique: Cellou Dalein Diallo annonce la reprise des manifestations dès la fin de la fête de ramadan

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée a tenu son assemblée générale hebdomadaire le samedi au siège du parti à Commandanya sous la présidence de Cellou Dalein Diallo président du parti.

Au cours de cette assemblée,  Cellou Dalein a fait le compte rendu de sa rencontre avec le premier ministre Kassory Fofana en début de semaine avant de revenir sur les travaux  du comité de suivi qui, pour lui,  n’ont pas encore produit de résultats.

«  Il a été ordonné au comité de suivi de veiller à l’audite et à l’assaisonnement du fichier électoral, à ce niveau, il n’y a pas eu de progrès.  On sent une main noire derrière qui est en train de bafouer le processus puisque la CENI avait fait une proposition aussi bien à la mouvance qu’à l’opposition de demander aux partenaires techniques et financiers, en particulier l’OIF, l’Union Européenne et le système des Nations Unies de mettre à la disposition de la Guinée des experts dont le profil avait été défini par la CENI elle-même, pour que ces experts s’occupent de l’audit et de l’assainissement du fichier au lieu de passer par un appel d’offre. Lorsque la CENI nous a imposé ce schéma, aussi bien la mouvance que l’opposition avait accepté le schéma et les partenaires concernés allaient être saisi par courrier par la CENI elle-même mais il y a eu une main noire qui a dit non on ne veut pas de l’Union Européenne et des Nations unies. Nous voulons simplement utiliser les services de l’organisation internationale de la francophonie. Nous sommes en train de vérifier cette rumeur,  nous n’accepterons pas. Il faut que les trois entités puissent être ensemble pour assurer l’opération pour que nous ayons confiance.  On sent qu’il n’y a aucune volonté politique d’aller de l’avant. Il faudra qu’on tire les conséquences après le mois de ramadan. Il y a quatre problèmes urgents qui sont à l’origine de conflits: ce sont  le contentieux électoral,  la CENI, le fichier, les indemnisations des victimes et les enquêtes pour identifier les auteurs des crimes commis lors de nos manifestations pacifiques … » a-t-il rappelé.

«  On n’obtient pas la paix par exhortation, on n’obtient pas la paix en disant que la paix a des vertus, tout le monde le sait.  Chacun aime la paix,  mais personne ne veut de l’injustice, personne ne veut que ses droits soient violés, personne ne veut être dans l’insécurité, personne ne veut subir l’arbitraire….. », A dit Cellou Dalein dans un ton ferme.

«  La Guinée doit changer ! S’il faut qu’elle change, il faut qu’il y a changement dans le comportement des dirigeants.  Qu’ils aient honte de mentir,  de promettre et de ne pas réaliser et qu’ils respectent les valeurs qui fondent la société.  Il faut que les dirigeants changent pour être des défenseurs de droits humains,  qu’ils respectent la parole donnée, les libertés publiques et  individuelles…Il ya un déficit de responsabilité et de volonté dans notre pays… » poursuit-il.

Plus loin,  le chef de file de l’opposition appelle ses militants à la mobilisation.

« Il faut que vous soyez prêts pour réclamer les suffrages qui nous ont été volé par les CACV. Il faut qu’on nous restitue ce qui nous a été volé autant que nous avons des preuves irréfutables que les résultats ont été modifiés par les commissions administratives de centralisation de vote. Il faut que vous soyez prêt à manifester  dès après la fête »,  a intimé Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG à ses militants.

Il faut tout de même signifier que le Premier ministre Kassory avait demandé à l’opposition de déposer un mémorandum pour expliquer les sources des problèmes afin de tenter de résoudre la crise qui mine le pays depuis le lendemain des élections communales du 04 février 2018.

Guinée: une campagne d’urgence d’assainissement de la ville de Conakry lancée par l’ANASP

L’Agence Nationale d’Assainissement et de la Salubrité Publique (ANASP), obligée par les volumes d’ordures liquides et solides dominant la ville de Conakry, a lancé, depuis samedi, 09 juin 2018, une campagne d’urgence d’assainissement de la ville de Conakry, axée sur des points critiques, rapporte le correspondant de l’AGP près le Gouvernorat de Conakry.
Placée sous la présidence du premier ministre, chef du gouvernement, Dr Ibrahima Kassory Fofana, cette première initiative de l’ANASP, lancée au secteur Fossidè dans la commune de Ratoma, se déroule de manière synchronique sur toute l’étendue des cinq (05) communes de Conakry.

Selon le président de la cérémonie de lancement, des moyens seront déployés pour pouvoir contribuer à changer l’image de l’unique capitale de la Guinée. Il a bénéficié, à l’occasion, d’un bain de foule le long de son trajet. De Ratoma à Matam, des tas d’immondices ont été dégagés en présence du nouveau locataire de la Primature et sa suite.

Pour la Direction générale de l’ANASP, cette campagne, qui  durera cinq (05) jours,  évolue avec les moyens propres qui sont en dessous des attentes.

Il a ainsi plaidé pour l’obtention de nouvelles logistiques, outre les camions lève containers, des camions à bennes, des pelles mécaniques, des bulldozers et compacteurs automatiques.

«Ces campagnes sporadiques ne finiront plus jusqu’à fin hivernale. La Direction générale de l’ANASP mettra les bouchées doubles pour éviter, désormais, l’accumulation des immondices dans les points de regroupement officiellement recensés par nous, parce qu’il y en a à foison qui sont sauvages», a confirmé un des proches du directeur général, Sory Camara, ancien directeur général adjoint du Port Autonome de Conakry (PAC).

«Lancée, il y a presque trois (03) ans sans aucun signe de vie aux yeux des populations, l’ANASP a peu de choses en commun avec le Gouvernorat de la Ville de  Conakry», a-t-on noté.

Dinguiraye : Des actions de développement réalisées par le district Fello-Moundjourou !

Fello-Moundjourou, un district de la sous-préfecture de Banora dans la préfecture de Dinguiraye, qui connait d’intenses activités d’exploitation artisanale de l’Or, est confronté à de gros problèmes de développement socioéconomique dus, entre autres, à son enclavement, à son environnement et à ses problèmes scolaires, rapporte l’AGP.
Il fait feu de tout bois pour s’en sortir et répondre aux attentes de ses communautés. C’est ainsi que pendant la période 2017-2018, à l’aide des petites recettes issues de l’exploitation artisanale de l’Or, le district a réalisé nombre d’actions.

Il s’agit d’un logement pour le maitre d’école, d’un hangar abritant un des quatre (04) groupes pédagogiques que compte l’Ecole primaire de trois (03) classes, l’achat de 80 tables bancs, la prise en charge des 04 enseignants communautaires de l’Ecole, à hauteur de 28 millions de francs guinéens, au titre de l’année scolaire 2017-2018.

Egalement, la construction de 06 ponts en bois sur des gros cours d’eau (Bouka, Nètèmafara, Koko, Ballasako, Diarako et Mafendaga, désenclavant à l’interne, les villages de Téllirè, Gombo, Bouka, Hansanguèrè et Boubèrè, auparavant inaccessibles en hivernage. A l’externe, la sous-préfecture de Diatifèrè devient accessible à travers les villages Boubèrè, Konsolon, Nafadji et Siguirini par Tomba.

Les parcours sont devenus bien moins longs pour les piétons, cyclistes et motocyclistes, mais les gros véhicules n’y trouvent pas encore leur compte.

Au-delà de ce début de progrès, il reste gros à faire, quand on sait que la zone continue d’être éprouvée par l’exploitation artisanale de l’Or à grande échelle, et que le district ne dispose que de deux (02) forages d’eau (puits améliorés), dont un pour environ 700 habitants à Fello-Moundjourou», a confié le chef de district, El hadj Amadou Diallo.

Kindia : Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique en visite sur le site du barrage hydroélectrique de Garafiri

Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique (EH), Dr Cheick Taliby Sylla était, samedi, 09 juin 2018, sur le site du barrage hydroélectrique de Garafiri, dans la sous-préfecture de Linsan, préfecture de Kindia, dans le but de s’enquérir de l’état de cette infrastructure.
Suite à son constat, le ministre de l’EH a déploré le manque d’eau dans les bassins du barrage Garafiri. Il a estimé, que si le premier barrage sur le fleuve Konkouré, qui donne 75 MW, manque d’eau dans ses bassins, ça serait du à plusieurs raisons.

«La ressource principale dans un barrage, c’est l’eau. S’il n’y a pas d’eau les tribunes de l’alternateur ne fonctionneront pas. Nous comprenons l’exigence des populations à Conakry de donner le courant, 24h/24h. C’est normal, mais il faut tenir compte du phénomène que nous vivons aujourd’hui, ce phénomène dévastateur qui est en train de détruire notre environnement.

La coupe de bois le long de ces fleuves, la fabrication des briques cuites, les cultures sur brulis, tout ça à contribuer à dégrader le bassin du Konkouré, ce qui fait que le débit à l’étiage devient extrêmement faible, et on ne peut pas satisfaire les besoins», a déploré Dr Cheick Taliby Sylla.
Selon lui, pour combler le déficit de courant, l’Etat utilise les centrales thermiques, ce qui n’est pas sans conséquences.

«On est obligé de faire tourner les centrales thermiques qui coûtent énormément chère à l’Etat guinéen, parce que c’est subventionné dans sa totalité par l’Etat. C’est l’Etat qui paye le carburant pour faire fonctionner les centrales thermiques de Conakry», a fait savoir le ministre de l’EH.

Cependant, il n’a pas manqué de lancer un appelle à la population : «Il faut que la population contribue à l’effort que l’Etat est en train de faire aujourd’hui. Ils doivent préserver les bassins d’eau où il ya des aménagements hydroélectriques, pour qu’on puisse assurer le service de l’électricité. J’en appelle à la conscience de tout le monde, des riverains de ces bassins fluviaux, à la retenue de ne pas couper les bois».

Poursuivant, le ministre de l’EH, Dr Cheick Taliby Sylla a rappelé les multiples efforts que son Département est en train d’accomplir pour satisfaire la population :

«Entre Garafiri et Souapiti, dans nos recherches on a trouvé deux sites qu’on peut aménager afin d’atteindre 1200 MW sur ce fleuve qui n’est pas transfrontalier, qui appartient à la Guinée, qui prend sa source à Mamou et qui se déverse à Tanènè. Ce site qu’on a trouvé va produire à-peu-près 100 MW. Les études sont presque terminées. Dès que nous finirons les travaux de Souapiti, immédiatement nous démarrerons les travaux de ce site là, pour qu’on puisse compenser la quantité d’énergie perdue à Souapiti».

Le ministre a ainsi formulé son plus grand souhait dans l’électrification du pays. «Notre grand souhait d’ici 2025, qu’on ait 1200 MW», a-t-il émis.

Guinée : Le ministre des Transports échange avec le personnel de la SNCFG sur leurs conditions de travail

Le ministre d’Etat, ministre des Transports, Aboubacar Sylla était, vendredi, 08 juin 2018, à la Direction générale du train de banlieue, «Conakry Express», à Simbayah dans la commune de Ratoma, à Conakry, pour une prise de contacts avec les 187 agents de la Société Nationale des Chemins de Fer de Guinée (SNCFG), aussi connaître les conditions dans lesquelles les travailleurs de cette société évoluent, rapporte l’AGP.

Le ministre d’Etat des Transports a tout d’abord félicité et encouragé le personnel de la SNCFG, d’avoir géré le train Conakry Express, à l’absence des chinois. Un train de banlieue qui transporte plus de 10.000 passagers par jour.

Il leur à ensuite rassuré : « Nous allons nous mettre à votre disposition pour que Conakry Express soit vite remis en activité. Je suis payé pour résoudre les problèmes du Ministère des Transports, c’est pourquoi avec la volonté, tout est possible, même dans une petite période ».

A l’occasion, le porte-parole des travailleurs (conducteurs, techniciens de maintenance), Pascal Kamano a fait une réclamation : « Nous aimerions avoir un statut clair, un salaire décent et une prise en charge, un moyen de déplacement (soit un bus ou plus), ainsi que la venue d’une assistance chinoise ».

A rappeler, que la SNCFG est une société anonyme à participation publique, placée sur la tutelle du Ministère des Transports. Elle a été créée le 28 mai 2010, par Décret 108/PRG/CNDD/SPGPRG/2010.

Guinée : Une mission de l’OIF en tête-à-tête avec le président de la CENI

Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Amadou Salif Kébé a reçu en audience une mission exploratoire de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), vendredi, 08 juin 2018, au siège de l’institution sise au quartier Camayenne dans la commune de Dixinn, à Conakry, rapporte le correspondant de l’AGP près la CENI.

C’est en prélude à l’audit fichier électoral guinéen que cette mission, conduite par Mohamd Salia Sokona, ex-ministre malien, a eu un tête-à-tête avec le premier responsable de l’Organe de Gestion Electorale (OGE) de la République de Guinée, en présence de quelques commissaires.

Au sortir de l’audience, le chef de mission, Mohamd Salia Sokona a dit, que la CENI a fait d’énormes efforts, mais beaucoup restent encore à faire par rapport aux élections à venir, notamment l’audit du fichier électoral.

«Avant de faire ce travail, il y a des préalables, d’où cette mission exploratoire pour évaluer et savoir concrètement ce qu’il y a lieu de mettre en œuvre pour pouvoir parvenir à effectuer l’audit du fichier», a-t-il souligné.

De son côté, le président de la CENI de la République de Guinée, Me Amadou Salif Kébé a rassuré de la disponibilité de son institution, à tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs visés, «afin que le sujet lié à l’audit du fichier électoral ne soit plus l’objet de débat dans l’organisation des prochaines consultations électorales en Guinée».

Kindia: la grève des greffiers paralyse le système judiciaire

Ce lundi, quatrième  jour de la grève des greffiers,  les activités restent paralysées au tribunal de première instance de Kindia.  Le mot d’ordre de grève lancé par les greffiers est observé à la lettre a constaté un journaliste de journaldeconakry.com.

Les greffiers évoluant dans la région ont boudé toutes les  activités au TPI.

Ce qui occasionne la suspension des audiences, l’arrêt de certains papiers délivrés par les greffiers.

Au tribunal de première instance de Linda, les portes et fenêtres du bureau du greffier en chef fermés.

Devant le TPI de Kindia ce lundi, on peut compter au bout des doigts les citoyens qui sont venus pour résoudre leur problème.

Rencontré sur place, un citoyen qui s’est expliqué sous anonymat raconte son calvaire: «  je suis là  depuis le matin, moi je veux juste avoir un jugement supplétif mais je ne peux pas l’avoir, j’apprends que les greffiers sont en grève. Je dois l’accompagner avec certains dossiers pour un dépôt quelque part. Mais je suis bloqué »,  a-t-il expliqué.

Tanoudi Bangoura, âgé d’une soixantaine d’années, habitant du district de Tembaya était venu régler un problème lié à  sa plantation.

« Je suis là pour un problème de plantation, le jugement avait démarré on nous a dit d’arrêter toutes activités sur la plantation. Et c’est la période des cultures, c’est le moment de planter. Nous ne savons pas quoi faire vraiment », s’indigne-t-il.

Le procureur du TPI de Kindia, Ahmadou Diallo n’a pas voulu commenté cette affaire, il a juste affirmé que les greffiers sont en grève. Et ces derniers  réclament une amélioration de leur condition de vie et de travail.

Il faut préciser que  toutes nos tentatives de  joindre les concernés sont restés vaines.

En tout cas, pour le moment les kindiakas  sont impatients de voir  un dénouement heureux de cette  crise qui mine la justice guinéenne.

Il faut rappeler qu’à travers cette grève,  les greffiers de Guinée réclament le paiement des primes d’audiences, des primes de transport et de logement et l’application de leur statut particulier signé par le président de la République Alpha Condé il y a de cela deux ans.

Les  greffiers de Guinée lancent une grève générale et illimitée

Les greffiers guinéens ont décidé de lancer une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire à compter du vendredi 08 juin 2018.

Cette décision a été prise après plusieurs mois de négociation avec les autorités judiciaires du pays a-t-on appris.

Par cette cessation de travail,  les greffiers guinéens réclament l’application de leur statut particulier signé par le président de la République Alpha Condé.  Ce statut est accès sur 4 points: C’est une  revendication qui porte sur 4 points. Selon le porte-parole des grévistes,

« Il s’agit entre autres de  la rémunération de la prime de fonction,  le paiement des primes de transports, de logement et les prime  d’audience surtout »,  explique Mamadou Dian  Balde.

Dans son intervention, le porte-parole du mouvement, Mamadou Dian Baldé a déclaré :

« Nous voulons réclamer l’application de statut particulier des greffiers de Guinée, que le président de la république a bien voulu signer depuis le 03 Aout 2016. Le statut dans lequel,  nous avons des avantages liés aux primes de fonctions, aux primes  de transports de logement et audience, que nous réclamons aujourd’hui. Nous allons rester à la maison jusqu’à la satisfaction de notre situation, par ce que nous avons des soutiens aujourd’hui de l’ensemble des greffiers  du territoire national. Nous Remarquons qu’il y a le manque de  volontés de la part des autorités», regrette-t-il.

Depuis ce vendredi,  les cours et tribunaux de Guinée  restent paralysés par ce mouvement de grève.

Du côté du ministère de la justice,  on explique que ce problème doit être résolu à trois niveaux contrairement à ce que penseraient les greffiers grévistes.

« Ce problème de paiement de prime,  doit être examiné par le ministère de la Fonction publique, du budget et celui de la justice », explique le porte-parole du ministère de la Justice avant de rassurer que des dispositions sont en train d’être prises pour trouver une solution à ce mécontentement des greffiers guinéens.

Comment résoudre le phénomène d’insalubrité à Conakry ?  Point de vue  d’une environnementaliste

Les premières pluies ont déjà commencé dans la capitale guinéenne, trouvant des ordures sur place. A cause de ces déchets, les routes sont bloquées par endroit par des manifestations et les citoyens ont du mal à circuler aisément pour rallier leur destination.

L’activiste Fatoumata Chérif qui s’intéresse aux questions environnementales, plaide pour l’implication des autorités pour mettre fin à ce phénomène.

En outre, l’initiatrice de SELFIE DECHET, précise qu’il faut un mécanisme pour la gestion des déchets.

« Il faut mettre en place un système de gestion qui intègre les citoyens à la base, et que tous les quartiers aient des points de collecte des ordures et que ces points de collecte soient enlevés chaque jour. Pour l’instant on a qu’une seule décharge publique ce qui est dommage. Nous n’avons pas une unité de gestion des déchets qui va gérer dans les normes tous les déchets qui seront ramassés, triés, recyclés et transformés »,  s’indigne-t-elle.

Pour aboutir à cette unité de gestion, Chérif explique  qu’il faudrait avoir un site hors de Conakry.

«La solution est que nous ayons un autre site hors de Conakry qui peut être aménagé à cet effet, et peut être utilisé nos chemins de fer pour évacuer les déchets de la capitale en les envoyant directement à cette unité pour une incinération, pour éviter toute pollution de l’environnement. On peut les transformer en plusieurs choses, ils sont importants surtout les déchets plastiques »,  poursuit-elle.

Récemment, l’humanité a célébré la journée mondiale de l’environnement avec pour thème « Lutte contre les sachets plastiques ». L’activiste estime que ce thème est salutaire du moment que les sachets plastiques polluent l’environnement.

En Guinée, ces sachets ont des conséquences. « Ce sont eux qui sont à la base des inondations, qui bouchent les caniveaux, et y’a une incidence même au niveau de la santé car ces sachets sont incinérés avec des composés plastiques, ils polluent également l’océan et peut impacter nos produits aloétiques », dénonce-t-elle.

Fatoumata Chérif invite à cet effet, les autorités à respecter leurs engagements « aucune disposition n’est prise pour formellement interdire les sachets plastiques. La Guinée ne respecte pas ses engagements, nous sommes les premiers à ratifier les conventions et lois, mais rien n’est appliqué sur le plan national. Qui parle d’environnement parle d’urbanisme, des travaux publics, d’aménagement, de santé. Il faut que les ministères se donnent la main pour trouver une synergie d’action et que chacun connaisse son rôle », lance-t-elle.

Enfin, Fatoumata Cherif Diallo rappelle que la solution finale à la gestion des déchets, c’est la mise en place d’une chaine de valeur des déchets.