La Représentante Résidente de la CEDEAO en Guinée chez la Ministre de la Coopération et de l’Intégration

Conakry, le 25 août 2018, Dr Diene KEITA, Ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine a reçu la visite de Madame ALAPINI Liliane, Représentante Résidente du Président de la Commission de la CEDEAO en Guinée, pour une prise de contact et un échange sur le mandat du bureau de son Institution ainsi que ses programmes.

Après avoir remercié Madame la Ministre pour sa disponibilité, Madame la Représentante de la CEDEAO a fait un bref rappel sur la création du bureau de la CEDEAO en Guinée. Elle a indiqué que la CEDEAO gère des projets régionaux dans les domaines de la santé, de la sécurité, de la libre circulation des personnes et des biens. Elle a souligné la définition à long terme des stratégies de la CEDEAO et l’élaboration du budget de chaque pays pour la mise en œuvre de sa vision.

Madame la Représentante a salué l’accord politique qui a été signé tout récemment avant d’évoquer la reforme de la CENI, le traitement des victimes des violences des manifestations politiques et la préparation des législatives, ainsi que l’attribution d’un siège à son Institution.

Pour terminer, elle a parlé de l’excellente relation existante entre le Département et son Institution à travers le travail bien fait du Directeur National de l’Intégration Africaine, qui d’ailleurs a été récompensé par le Président de République en le nommant Ambassadeur de la Guinée au Nigéria et auprès de la CEDEAO.

Madame la Ministre a, en retour, remercié la représentante Résidente de la CEDEAO pour sa visite avant de rappeler l’importance que le Président de la République de Guinée accorde à l’intégration africaine. Elle a souhaité avoir des rencontres périodiques avec le bureau de la CEDEAO pour faire le suivi des programmes.

La question de faire revenir le projet des volontaires de la CEDEAO a été largement débattue et soutenue par les deux Personnalités.

C’est dans une ambiance de convivialité que la rencontre a pris fin

 

Visite de courtoisie de Monsieur le Directeur Pays du PNUD à la Ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine

Conakry, le 25 août 2018, accompagné de l’Economiste principal du PNUD, Monsieur Lionel Laurens, Directeur Pays du PNUD a rendu une visite de courtoisie à Madame la Ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine pour échanger sur l’appui que le PNUD apporte en général à la Guinée et au Département en particulier. La délégation a été introduite par la Directrice Nationale Adjointe des Organisations Internationales.

Monsieur le Directeur Pays du PNUD a d’abord remercié Madame la Ministre de l’avoir reçu malgré son calendrier très chargé avant de présenter quelques projets qui sont en cours d’exécution avec le PNUD. Il s’agit de l’élaboration de la cartographie des interventions des Partenaires techniques et Financier, la mission par rapport à l’accélération de l’atteinte des Objectifs du Développement Durable avec la mise en place d’une plateforme commune pour sa mise en œuvre et l’agenda 2063 de l’Union Africaine, ainsi que la réflexion pour développer un cadre programmatique.

En réponse, Madame la Ministre a remercié son hôte pour sa visite et le soutien que son Institution apporte à la Guinée pour son développement socioéconomique. Elle a réitéré son engagement à travailler de manière synergique avec les Institutions pour relever les défis. Elle a évoqué plusieurs questions dans les domaines de l’Environnement, de la formation ainsi que la coordination pour l’efficacité et l’efficience de l’aide.

Elle est largement revenue sur la coopération sud-sud et triangulaire et les visites qu’elle doit effectuer dans les pays scandinaves pour la relance de la coopération entre ces pays et la République de Guinée.

Pour terminer Madame la Ministre a suggéré une séance de travail plus approfondie avec les cadres afin de statuer sur toutes les questions. Elle a réaffirmé sa disponibilité et exprimé toute sa reconnaissance envers le PNUD pour son engagement aux côtés de la Guinée.

La prise de la photo de famille a mis fin à la rencontre

 

Ligue des champions de la CAF : le Horoya se qualifié pour les quarts de finale

Horoya  s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions de la CAF après avoir fait match nul face à Mamelodi Sundowns lors de la dernière journée des matches de poule.

Le club de la banlieue de Conakry a arraché le nul (0-0) et va  être le premier club guinéen à se qualifier pour cette étape de la compétition.

Cette année, le Horoya et avec le TP Mazembe les seuls représentants de l’Afrique francophone à ses quarts de finale.

Mardi, les Sud-Africains ont dominé le match de la tête et des épaules (61% de possession), mais ont manqué de justesse devant le but de Khadim Ndiaye.

Le gardien sénégalais a été parfois salvateur pour son club. La charnière Lingani – Assoko – Camara – Mangué a aussi tenu bon devant les assauts du Mamelodi Sundowns.

A défaut de faire jeu égal avec l’adversaire, le Horoya s’est contenté des tirs lointains et des coups de pied arrêtés.

Natu Camara se lance dans une carrière solo

Après plusieurs années passées dans les rangs du premier groupe féminin de rap dénommé ‘’Ideal Black Girls’’, Natu Camara a décidé de se lancer dans une carrière sollo.

En vacances en Guinée, pays natal, l’artiste a annoncé la sortie prochaine de son premier album  intitulé ‘‘Dimèdi’’.  Un album de 12 titres  dans lequel l’artiste parle de son enfance. Elle y retrace son parcours.

L’album traite du quotidien vécu tant par l’artiste que par les siens en Guinée et sous d’autres cieux, à travers le titre phare.

Les titres comme Nnakhoundé (Mon lieu de refuge), Yigui (estime) et Drapeau bercent dans les méandres de la bonne sonorité faite de la Soul, l’Afro-rock et l’Afro-pop.

En plus de la musique, Natu fait aussi dans l’humanitaire en vue de l’intégration des jeunes immigrés de l’Afrique occidentale dans les milieux scolaires et estudiantins à New York où elle s’est installée depuis plusieurs années.

Avec Hadji, Dine & Miss Bah, Natu a fondé le groupe Ideal Black Girls en 1997. Le quatuor bâtit alors sa notoriété sur sa capacité de tenir en haleine le public, notamment à travers d’alléchants titres extraits de son tout premier album Guinèya Mou Monèra.

Ayant aujourd’hui grandies et avec le mariage, chacune d’elle s’occupe de ses propres affaires même si elles restent en contact et en bon terme, quoique partageant différents continents.

 

 

Santé :ouverture de la formation des formateurs sur le remplissage des outils de collecte de données revissées à Kindia 

Des cadres des départements du ministère de la santé, de l’environnement des Eaux et Forêt et de l’élévage sont présentement à Kindia pour renforcer leur capacité sur les nouveaux outils de la surveillance épidémiologique. C’est une initiative du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique à travers l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire ( ANSS).
Durant 6 jours, ces participants vont être outillés sur les techniques de remplissage des outils de collecte et de données révisées sur les maladies et événements prioritaires version papier et DHIS2.
Aboubacar Ibrahim Diallo directeur du projet RTI revient sur le bien fondé de cette formation: « nous sommes à un niveau du processus qui a commencé depuis fin 2017. Donc nous allons essayé d’évaluer le niveau de la situation et éventuellement élaborés ces fiches et les harmoniser et les réviser. Tous les aspects ont été pris en compte. Nous avons des fiches qui prennent en compte la plus part des aspects de la surveillance. Ces fiches ont été dans le système électronique ce qui fait que nous faisons la formation des formateurs du niveau central et après ça sera les autres niveaux de la pyramide sanitaire« , a -t-il détaillé.
Pour sa part, Dr Moussa Koné, chef de département surveillance à l’ANSS mise sur la démultiplication de cette formation:  » Cette rencontre c’est juste donner les compétences, les capacités à des cadres guinéens qui vont à leur tour démultiplier au niveau des régions. Ces outils de surveillance sont des supports qui sont identifiés pour pouvoir noter tous les éléments essentiels se rapportant à un événement de santé« , a-t-il précisé.
Cette formation qui a démarré ce 28 août dans la salle de l’école normale des instituteurs (ENI) de Kindia prendra fin le 3 septembre prochain.

Hawa Drame: « Dans l’éducation spécialisée, ce n’est pas l’enfant qui s’adapte à l’éducation »

 
La Guinée regorge un nombre important d’élites. Certaines sont basées à l’étranger d’autres au contraire partent pour suivre des formations et reviennent au pays pour tenter d’apporter leur grain de sel dans l’édification d’une Guinée émergente.
C’est le cas de Madame Hawa Dramé fondatrice de la fondation Thierno et Mariam ( FITIMA ) qui oeuvre dans l’humanitaire et l’éducation des enfants.  Après une longue carrière de médecine en Europe, elle a décidé de rentrer au pays pour se mettre au service des personnes vulnérables. C’est dans cette logique qu’elle a mis en place la fondation thierno et Mariam  FITIMA.
Dans les lignes qui suivent, madame Drame nous parle de ses motivations, ses objectifs, et ses perspectives entre autres.
Bonjour Madame Dramé, vous êtes la fondatrice de la fondation FITIMA. Dites nous , qu’est ce qui vous a motivé à mettre cette fondation en place?
 
Quand vous voyez une structure en place, il ya énormement de raisons. Je ne vais pas vous dire toutes les raisons ici. C’est simplement vous dire, je suis biochimicienne, j’ai travailé dans le domaine de la prise en charge des malades. Et quand j’ai décidé de rentrer en Afrique, j’ai acquis de l’expérience, puisque je n’avais jamais travaillé en Afrique. Je me suis posée  la question est ce qu’on va s’arreter là. Je gagne bien ma vie , j’ai fait de bonnes études. Je me suis dis non, ce n’est pas mon objectif, mon objectif c’est comment aider mon prochain, et la réponse m’est venue très aisement. Je vais les aider dans ce que je sais faire. Le soutien, l’aide aux personnes deminues. Alors, en 2003 j’ai décidé de quitter la France. J’ai bien réfléchi, et voilà j’ai crée cette fondation. FITIMA, c’est la fondation Thierno et Mariam, le nom de mes deux enfants. Au départ j’ai créé FITIMA, c’était pour des personnes malades qui donne du handicap. Mais assez rapidement je me suis rendue compte que les femmes aussi souffrent des violations de leurs droits qu’elles ne connaissent surtout pas. Et donc on a mis un deuxième volet FITIMA, aujourd’hui quand on parle de  FITIMA, on a le premier volet qui est la prise en charge médicale, paramédicale, etc. Et le second volet, c’est le volet socio-éducatif. Pourquoi, parce que si vous vous occupez seulement du côté soin et que l’enfant ne bénéficie pas de l’éducation c’est très compliqué. Nous avons mis des programmes de l’éducation spécialisée, sachant que dans l’éducation spécialisée, ce n’est pas l’enfant qui s’adapte à l’éducation, mais c’est l’éducation qui s’adapte a l’enfant.
Alors quand vous avez décidé de vous investir dans ce projet d’aide humanitaire, comment vous avez fait pour réussir une partie de vos programmes pour ne pas dire vous avez tout réussi ? 
 
 Nous faisons des rapports, nous planifions chaque année des programmes.  On se réunit, on se pose  la question qu’est ce qui a marché, quels ont été les impacts sur la couche cible? Donc nous faisons des bilans, ça nous permet de poser le problème  et quelquefois de réajuster ce que nous avons fait. Nous avons aussi un volet  développement communautaire. Dans ce volet, nous avons le programme de promotion communautaire, des programmes de bibliothèque communautaire. Il y’a aussi la promotion des droits des femmes, et j’ai eu le privilège d’avoir un prix c’est le prix franco allemande de la promotion des droits de femmes qui nous a permis de financer beaucoup de projets dans ce sens, de mener pendant un an des activités de formation, d’aide aux femmes sur leurs droits. Mais il faut se poser la question qu’est ce qui nous a conduit vers ce volet, c’est par ce qu’on s’est rendu compte que les personnes vivants avec le handicap et ayant des parents un peu aisé, sont plus pris en charge. Donc, il faut autonomiser les autres aussi pour qu’ils puissent prendre leur enfant en charge. Et je vous avoue que ça bien donné.
Alors madame de 2003 à nos jours, il ya de cela 15 ans, est ce que le parcours a été facile?
 
Ahhh non!!. Il faut savoir aujourd’hui que FITIMA compte deux centres de soins , un au Burkina Fasso et un ici en Guinée. Ce n’est pas facile. Si c’était facile tout le monde le ferrait.  Mais il faut juste avoir des personnes motivées, ayant des engagements on peut y arriver. Ça veut dire que Beaucoup créé des structures, un an, deux ans après ça s’arrête. C’est parce qu’à mon avis l’engagement manque.
Justement la question se pose, comment êtes-vous  parvenu à le faire?
 
La stratégie se résume en quelques points. La motivation , l’engagement, et c’est 24h/24. C’est pour cela quand les gens me demandent en déhors de FITIMA qu’est ce que vous faites? Ça me fait rire, par ce que je sais que j’ai déjà beaucoup d’engagement.
Voulez-vous  dire que vos activités se résument à FITIMA ? 
 
Non! J’ai d’autres activités. Mais comme je vous ai dis , c’est beaucoup d’engagement, de travail. C’est aussi une vision, c’est de l’organisation. Il faut être bien organisé pour faire un bon travail. Il ne faut pas avoir peur du travail.
C’est tout un cocktail pour faire cela. Il faut servir sa structure et non se servir de sa structure.  Quand j’ai créée la fondation, j’ai mis la main dans la poche, c’est avec mes propres moyens et les partenaires ne sont venus qu’après. Et quand vous agissez comme ça les partenaires vous feront confiance. C’est pour cela que je conseille quelques fois les jeunes qui ont des structures de faire autant.
Quelles sont les perspectives pour la fondation FITIMA  pour plus de visibilité de vos actions? 
 
Alors nous allons mettre en place une politique pour la communication. Cela  nous permettra de faire connaitre nos activités, de montrer à nos activités. Deuxième point nous allons organiser, une grande manifestation avant fin 2018 pour récolter des fonds, pour construire un centre digne de nom. Parce que nous sommes en location, et ça nous coûte trop chère, alors qu’au Burkina l’État a mis à la disposition de la fondation un terrain et nous avons construit un bon centre. Nous avons mené des démarches  mais jusqu’à présent, nous n’avons pas eu. Donc notre objectif c’est de trouver un terrain avec les fonds que nous allons récolter  et après nous allons voir les partenaires pour voir comment construire le centre. Mais vous pouvez pas partir voir un partenaire lui dire d’acheter un terrain pour vous. Comme on le dit souvent quand on vous aide de gratter  le dos, il faut gratter aussi le ventre.
Donc, nous sommes determinés et nous allons aboutir à nos objectifs.

Un corps sans vie découvert à N’zerekore 

Le corps ensanglanté sans vie d’un jeune homme avoisinant la vingtaine a été découvert ce matin dans le quartier Mohomou, commune urbaine de Nzérékoré.

Le corps du jeune dont l’identité n’est pas encore connue, était exposé sur la route menant vers le quartier Gonia Serie Dénie.

À en croire des témoins sur place, la victime aurait été tuée par des inconnus. Ses bourreaux se seraient servis de bois retrouvés autour de son corps pour l’abattre.

Aussitôt informées, les autorités locales et les forces de sécurité, se sont rendues sur les lieux accompagnées des agents de santé pour constater les faits.

Le chef du quartier de Mohomou, est revenu sur les circonstances de cette découverte : « Tôt ce matin, dans les environs de 4H 42 minutes, j’ai reçu des coups de fils d’un habitant du quartier, qui me disait qu’il y avait un corps gisant dans un bain de sang, donc à mon tour j’ai remonté les informations au niveau de la tutelle qui est la mairie, parce que les numéros verts que je détenais ne passaient pas, donc j’ai joint le vice-maire qui a ensuite fait appel aux forces de sécurité et les agents de santé« , a expliqué Samuel Délamou avant de rajouter « Au vu du corps, j’ai constaté qu’il a été vraiment battu avec des bois qu’on a retrouvés autour de lui, ensuite il a été déculotté se trouvant dans un état très ensanglanté« .

Aux dernières nouvelles, la victime a été enterrée après les prélèvements. Selon une source policière, une enquête sera ouverte bientôt afin de tirer cette affaire au clair.

Cette autre tuerie relance le débat sur la sécurité des personnes et de leurs biens en Guinée.

Sorya Bangoura entendu à la DPJ de Kaloum 

Comme prévu depuis la semaine dernière, l’audition de Sorya Bangoura, candidat à la mairie de Matam sous la bannière de l’union des forces démocratiques de Guinée  de l’UFDG a eu lieu ce lundi 27 août 2018 à la Direction Nationale de la Police Judiciaire(DPJ), à Kaloum.

Durant cinq heures, l’opposant a été entendu par rapport à des propos jugés offensant à l’encontre du Chef de l’Etat.

Des propos qui seraient tenus au siège de l’UFDG. Au sortir de la DPJ, l’accusé s’est confié à la presse. « Nous avons aujourd’hui une police moderne. Je l’ai vécu. Ce qui s’est passé ici aujourd’hui c’est formidable. Franchement, ce qu’on a vécu dans les temps, n’existe pas aujourd’hui dans la police judiciaire », s’est félicité le fédéral du principal parti d’opposition à Matam.

Son avocat, lui,  s’est réjoui de la sérénité qui a caractérisé les débats «Mon client est très serein. Nous pensons qu’à la fin de cette enquête préliminaire, il n’y aura pas de problème. Il y aura plus de peur que de mal. Nous sommes vraiment satisfaits de la façon dont les choses se sont déroulée>>, a déclaré  Me Alseny Aissata Diallo avant d’ajouter qu’il leur a été demandé de revenir ce mardi,  à 10h pour la suite de l’audition.

Selon MeAlseny Aissata, il est reproché à son client d’offense à l’endroit du chef de l’Etat, de dénonciations calomnieuses et de diffamation.

Madina: deux marchands condamnés pour vol de six paquets de chaussures

Deux individus ont été condamnés à un an de prison hier, lundi, 27 août par le Tribunal de Mafanco pour avoir été reconnu coupable de vol de six paquets de chaussures au marché de Madina.

Mamadou Noumou Diallo et Mamadou Bachir Diallo, marchands de profession, avaient été pris en fragrant délit en train de subtiliser ces six paquets à deux de leurs collaborateurs qui n’ont pas hésité à les trimballer en justice.

Les deux victimes, en l’occurrence Mamadou Bhoye Diallo et Mamadou Dian Diallo, sont propriétaires d’un magasin au marché de Madina.

Le nommé Mamadou Noumou est leur magasinier depuis plus de deux ans, chargé de livrer les marchandises vendues aux différents clients. Mais, au courant du mois d’août, un des clients, Mamadou Bachir est surpris avec six paquets de chaussures non déclarés. Il finit par reconnaitre que c’est le magasinier qui lui a remis le colis. Ce dernier prend aussitôt la fuite, avant de se faire interpellé plus tard.

Les deux compagnons d’infortune sont mis sous mandat de dépôt le 13 août 2018 à la maison centrale de Coronthie. Leur procès a pris fin ce lundi à Mafanco où ils ont été retenus dans les liens de la culpabilité des faits de vol et recel, prévus et punis par 373 et 582 du Code Pénal. Le tribunal les a condamnés à un an de prison de ferme et au payement d’une amende de 500 mille francs guinéens.

Ils sont également condamnés au payement à la partie civile du montant de 15 millions de francs guinéens solidairement. Le tribunal a également dit constater la restitution des six paquets de chaussures.

Décès de Kofi Annan : Dr Ousmane Kaba présente ses condoléances au Système de Nations Unies.

Au nom des étudiants de son université et de son personnel, Dr Ousmane Kaba, fondateur de l’université Koffi Annan de Guinée qui porte le nom de l’ancien secrétaire général des Nations Unies, décédé le lundi 20 août dernier, a présenté ses condoléances au Système de Nations Unies ainsi qu’à l’ambassade du Ghana en Guinée ce lundi 27 août 2018, dans l’enceinte de l’institution onusienne.

Dans son message, Dr Kaba a rappelé l’effort fourni par l’ancien secrétaire en faveur de la paix, de la stabilité en Afrique, et de la justice : « Nous avons décidé ce matin au nom de tous les étudiants de l’université Koffi Annan et au nom des militants du PADES, de présenter nos condoléances au Système de nations unies et à l’Ambassade du Ghana. Koffi Annan a été un africain extraordinairement engagé, pour la cause de la paix, de la stabilité en Afrique et de la justice. Donc c’était une poigne africaine qui a marqué  l’espoir de  la jeunesse, qui a amélioré l’image de l’Afrique dans le monde, nous avons besoin de nous inspirer sur son passage »,  a-t-il affirmé avant d’ajouter qu’un pays comme la Guinée qui, déchiré, doit regarder au-delà de ses  épaules et prendre ce qui a contribué significativement pour son développement.

De son côté, le Directeur du PNUD Guinée Leonel Laurent, représentant Séraphine Wakana du système des Nations Unies en Guinée,  a remercié la délégation pour la reconnaissance : « Je vous remercie pour votre  sincérité,  pour votre message et pour vos condoléances. L’ancien secrétaire Koffi Annan, était une personne qui a marqué son temps. Il a été une inspiration pour beaucoup d’entre nous qui  travaillaient au sein des Nations unies, il a marqué ses efforts dans sa vie, il était infatigable dans la promotion de la paix, la promotion de valeur importante chère à  son cœur. Il a lutté pour un monde juste, équitable, apaisé et sans injustice. Et surtout, ses réformes qu’il a mises en place au Système des Nations Unies», a-t-il rappelé

Après le Système des Nations Unies, la délégation s’est rendue à l’Ambassade du Ghana  en Guinée pour présenter les condoléance au pays natal du défunt. À chaque passage Dr Ousmane Kaba a signé dans un livre de condoléances.

Il faut préciser que depuis la disparition de Koffi Annan, il y a de cela une semaine, aucune autorité guinéenne n’est arrivée à l’Ambassade du Ghana en Guinée pour présenter officiellement  les condoléances du pays.

A rappeler que Kofi Annan a été le premier africain à occuper cette haute fonction au sein des Nations Unies.