Rentrée scolaire 2018-2019 : l’appel du Ministre de l’Education Nationale aux Syndicats de l’éducation, parents d’élèves et élèves

Le début de l’année scolaire 2018 a connu plusieurs revendications salariales du syndicat de l’éducation. Depuis , un processus de négociation a été engagé entre le gouvernement et le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée SLECG .

Interrogé sur la question, le Ministre en charge de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation a répondu: Des efforts louables sont entrain d’être fournis par le gouvernement pour satisfaire la demande du syndicat de l’éducation. En février et mars 2018 par exemple,l’ensemble des enseignants ont bénéficié d’une augmentation de 40% sur leurs salaires avec effets rétroactifs. Une mesure qui a été élargie aux autres fonctionnaires à la seule différence que l’augmentation de ces derniers a connu un échelonnement.

Les 10% restant de cet échelonnement sont payés à la fin de ce mois de septembre. Les mêmes 40% sont payés avec rappel à ce mois de septembre aux enseignants retraités .

Autres efforts du gouvernement selon le Ministre Mory SANGARE c’est la prise en charge de tous les enseignants titulaires du 2eme cohorte à la retraite. Ils ont été reclassés à la hiérarchie A1 et sont actuellement en service. À cela s’ajoute le reclassement des instituteurs adjoints à CAP à la hiérarchie B1 et leur prise en charge conformément au protocole d’accord.

En ce moment même, le gouvernement guinéen est engagé dans un contrôle qui vise à assainir le fichier du secteur de l’éducation. Un premier constat fait état de 11mille 148 agents non identifiés. L’Etat trouve donc la nécessité de clarifier cette situation dans le but de faciliter tout échange autour d’un quelconque salaire base . Pour illustrer cette affirmation, un seul exemple : les 8 millions actuellement réclamés par le syndicat libre des enseignants multipliés par 11 mille 148 agents non identifiés donnent un total de 89 milliards 184 millions de francs Guinéen à payer par mois.

Face à une telle situation, le département de l’Education invite les syndicats de l’Education à se joindre à lui pour observer une trêve durant cette période de contrôle du fichier des trois départements en charge de l’Education. La même invite est lancée aux parents d’élèves,élèves et enseignants pour qu’ils prennent toutes les dispositions pour une rentrée scolaire 2018-2019 paisible et effective.

Mory SANGARE garde enfin l’espoir que les syndicalistes étant des enseignants chercheurs souciés de l’avenir de la jeunesse trouveront d’autres alternatives de revendications qui ne soient pas la traditionnelle fermeture des classes.

Le procès des journalistes de la radio Nostalgie renvoyée au 11 octobre prochain 

Comme annoncé dans un précédant article, les trois journalistes de la radio Nostalgie ont répondu ce jeudi à leurs convocations à la police judiciaire. Ibrahima Lincoln Soumah, Siddy Diallo et Thierno Madjou Bah, tous animateurs de l’émission africa 2015 de la première radio privée de Guinée n’ont finalement pas été entendus.

«Vous savez que les délits de presse sont dépénalisés et que les peines applicables sont des peines d’amendes et que la détention est exclue sauf dans un quelques cas rares», a expliqué Maitre Salifou Beavogui avocat de la défense .

Nos confrères sont accusés de diffamation et d’injures par une citoyenne.

Mais leur avocat parle déjà de vice de procédure. « Nous avons sollicité le rapport de cette audition pour le lundi pour me permettre de me consulter avec mes clients et les textes de lois afin de pouvoir assurer leur défense», a précisé maitre Salifou Béavogui.

Par ailleurs, l’avocat maitre Béavogui a déploré le fait que plusieurs journalistes soient assignés en justice par l’Etat ou des particuliers. Il dénonce une justice à deux vitesses.

«Quand un journaliste commet une infraction, il y a la promptitude rapidement on le convoque et la machine judiciaire se met en branle. Mais quand c’est un journaliste qui a été molesté, emprisonné, humilié dans l’exercice de sa profession, on traîne les pas. Donc il y a du deux poids deux mesures.»

Communiqué du Ministère de la Justice relatif aux événements douloureux du 28 septembre 2009.

Conakry (journaldeconakry.com) – Le Ministère de la Justice informe l’ensemble des citoyens de la République de Guinée, et en particulier, les victimes et autres parties prenantes, que des avancées significatives ont été enregistrées dans le traitement du dossier relatif aux événements douloureux du 28 septembre 2009.

En décembre 2017, le Ministre d’Etat annonçait, comme il l’avait promis à la Nation, la clôture de l’instruction du dossier du 28 septembre.

Dès mars 2018, un comité de pilotage a été mis en place pour lever les contraintes matérielles et financières pour la tenue du procès. Outre le Ministre de la justice, ce comité est composé de 12 membres, notamment des représentants nationaux et internationaux, des représentants de la société civile, du bureau des Nations Unies pour l’appui à la justice, de l’Union Européenne, de l’ambassade des Etats-Unis et du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme.

Depuis le 1er juin 2018, ce comité est opérationnel. Il s’est réuni à nouveau le 1er août.

Ces rencontres ont permis entre autres au Ministre de la Justice de réaffirmer la volonté du Gouvernement de lutter contre toutes formes d’impunité.

En outre, les travaux ont porté sur :

– la planification des activités liées à la tenue du procès,

– la mobilisation des financements y afférents,

– la mise en place d’un dispositif de sécurité visant à assurer la protection des magistrats, des victimes, des inculpés, des témoins, ainsi que des autres intervenants au procès.

– la recherche de fonds pour l’indemnisation des victimes

– la facilitation de l’accès aux parties, à la presse ainsi qu’aux observateurs de la communauté internationale et de la société civile.

Au moment opportun, la date de la prochaine réunion du comité sera communiquée à tous les organes de presse et aux parties prenantes.

Le Ministère de la Justice salue le sérieux et le professionnalisme des juges d’instruction, l’apport de tous les partenaires et l’implication de la société civile pour leurs efforts constants, et les exhorte à rester mobilisés pour accompagner l’institution judiciaire jusqu’à la fin de ce procès, pour que justice soit faite et que les victimes obtiennent réparation.

Kankan : des jeunes manifestent contre l’enclavement de leur localité

Kankan (journaldeconakry.com) – Plusieurs jeunes du quartier Banankoroda ont manifesté ce jeudi, 27 septembre 2018 contre l’enclavement de leur localité. Une situation qui provoque régulièrement des inondations dans ce quartier.

A l’avènement de chaque saison pluvieuse, la situation est la même à Banankoroda, l’un des quartiers les plus enclavés de la commune urbaine de Kankan. La localité devient difficilement accessible à cause de la boue et des eaux stagnantes qui envahissent la route menant au quartier et toutes les ruelles de la zone. En plus de cela, des inondations sont régulièrement enregistrées sur place.

Selon les habitants du quartier, cette situation est due à une mauvaise politique d’urbanisation, particulièrement le manque de canaux d’évacuation des eaux de ruissellement. Ces citoyens se sont adressés plusieurs fois aux autorités communales pour demander à ce qu’une solution soit trouvée à ce problème, sans succès.

C’est ainsi que des jeunes du quartier ont décidé de passer par d’autres moyens pour tenter de se faire entendre. Ils ont manifesté dans la rue ce jeudi en érigeant des barricades pour bloquer toutes les routes menant à leur quartier. « Il y a 6 mois de cela, des experts sont venus de Conakry avec certains journalistes pour voir l’état de nos routes.

Ils nous ont fait croire qu’ils vont venir arranger la situation, en mettant des canaux d’évacuation des eaux de ruissellement. Mais jusqu’à présent on n’a rien vu, c’est pourquoi, nous aussi, on a barricadé toutes les routes pour que les autorités viennent voir ce qui prévaut dans notre quartier », explique Mohamed John Kourouma, l’un des manifestants.

Le chef de quartier reconnaît le mauvais état dans lequel se trouve Banakoroda. Sékou Saïbou Kaba dit avoir tout de même d’empêcher les jeunes de battre le pavé, mais en vain. « Nous sommes dans cette situation depuis longtemps, depuis au temps du maire Fodé 4, ils nous ont demandés de recenser nos problèmes, on l’a fait et on a déposé. Au temps de Bakary Kaba, c’était la même chose, ils nous ont dit qu’ils vont même envoyer le projet filet sociaux, on a attendu pendant longtemps, on n’a rien vu.

Avant de barricader les routes, les jeunes sont venus me voir le lundi, je leur ai demandé d’attendre d’abord qu’on puisse informer l’administration afin de voir comment elle va nous aider. Mais, aujourd’hui, le secrétaire général de la commune m’a appelé pour me dire que les enfants ont barricadé les routes, je lui ai dit que je suis parti moi-même les trouver sur le terrain. Je leur ai parlé, mais ils disent que tant qu’ils ne seront pas satisfaits, ils ne vont pas enlever les barricades », a-t-il dit.

A noter que Salamaninda, un autre quartier voisin de Banankoroda, a bénéficié récemment de travaux de réaménagement de ses voiries. Les habitants de Banankoroda se sentent donc ignorés par les autorités alors qu’ils vivent les mêmes problèmes que leurs voisins.

Alpha Condé ordonne la célébration de la fête du 02 octobre dans toutes les préfectures ( Conseil des ministres)

Conakry, le 27 Septembre 2018 – Sous la présidence de son Excellence Monsieur le Président de la République, le Conseil des ministres a tenu sa session ordinaire ce jeudi 27 septembre 2018 avec l’ordre du jour suivant :

  1. Message de son Excellence Monsieur le Président de la République ;
  2. Compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministériel du 25 septembre 2018.

Au titre du premier point de l’ordre du jour ;

Le Président de la République a apprécié les travaux préparatifs réalisés par la Commission Nationale d’organisation des festivités du 60eme anniversaire de l’indépendance nationale et a invité les concitoyens à une forte mobilisation pour conférer à l’évènement tout l’éclat qu’il mérite.

Le Chef de l’Etat a informé le conseil de l’arrivée de certains Chefs d’Etat à l’occasion de la célébration de cet anniversaire.

Le Président de la république a donné des instructions pour une bonne organisation des festivités dans l’ensemble des préfectures du pays afin de faire participer toutes les couches socioprofessionnelles de la population à la célébration de cette fête nationale.

Au titre du deuxième point de l’ordre du jour, Monsieur le Premier Ministre a fait le compte rendu du Conseil interministériel du 25 septembre 2018.

Le Conseil a entendu successivement :

– Le Ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation sur l’organisation du 60eme anniversaire de l’indépendance nationale.

Le Ministre a indiqué que la Commission Nationale d’Organisation du soixantenaire de l’indépendance a pris les dispositions pour une bonne coordination des activités et une parfaite réussite de l’évènement.

Le ministre a indiqué que la Commission Nationale d’Organisation est structurée autour de sous-commissions placées sous la coordination des membres du gouvernement, avec la participation des acteurs du secteur privé et de la société civile.

Le Ministère de l’Economie et des Finances qui a présenté un projet de Décret portant modalités d’application de la Loi L/2017/056/AN, du 08 décembre 2017, modifiant certaines dispositions de la Loi L/2016/075/AN du 30 décembre 2016, relative à la gouvernance financière des Sociétés et Etablissements Publics en République de Guinée.

Le Ministre a rappelé que depuis 2012, la Guinée s’est engagée dans une rénovation du cadre législatif et réglementaire relatif à la gestion des finances publiques.

La Loi organique relative aux Lois de finances (LORF) adoptée en 2012 et le Règlement Général de Gestion budgétaire et de la Comptabilité Publique (RGGBCP) adopté en janvier 2013, offrent aujourd’hui à la Guinée un cadre normatif qui répond aux standards internationaux.

La dernière version de cette loi qui a subi des amendements au fil des ans est la Loi L/2017/056/AN du 08 décembre 2017.

Le Ministre a indiqué que ce projet de Décret d’Application a pour objectif de compléter ce cadre normatif et de préciser les principales dispositions de la loi pour faciliter sa mise en œuvre.

Il est proposé par ailleurs que ce soit le Ministre qui assure la tutelle technique, qui porte la politique publique dans laquelle s’inscrit l’organisme qui exprime la position de l’Etat au sein des conseils d’administration.

Le projet de Décret rappelle que tout Organisme Public est placé sous la tutelle d’un Ministre qui assure la tutelle technique. Cette tutelle est désignée dans le Décret qui autorise la création de l’Organisme Public ainsi que le niveau de la prise de participation majoritaire de l’Etat dans une Société Anonyme.

Il précise en outre que le Ministre chargé des Finances veille, sans préjudice de la bonne exécution des missions de l’Organisme, à préserver les intérêts financiers de l’Etat.

Le conseil a adopté ce projet de décret.

Avant de lever la séance, le Président de la république a donné de larges informations sur la situation nationale, Africaine et internationale.

Le Conseil des Ministres

 

Le procès du journaliste Moussa Yéro Bah à renvoyé au 04 octobre prochain

Dixinn (journaldeconakry.com) – Comme prévu dans l’article 460 du code de procédure pénale, le dossier opposant la journaliste Moussa Yéro Bah à Mamadou Oury Baldé a été ouvert ce jeudi 27 septembre au tribunal de première instance de Dixinn. L’audience d’aujourd’hui était consacrée à la fixation de la caution.

 La partie civile a proposé 500 mille GNF, le ministère public 5 millions, et la défense a proposé 50 millions en raison des activités de la partie civile et des menaces qu’il n’a cessé de proférer. Finalement, le tribunal a fixé le montant à un million de francs guinéens.

Maitre Pépé Antoine Lamah avocat de la partie civile dit prendre acte de la décision du tribunal en ces termes. « cette procédure comporte deux particularités, la première c’est une situation directement liée à M. Mamadou Oury Baldé ce qui veut dire que c’est lui  qui a prit le soin de mettre en mouvement l’action publique, en conséquence il doit s’acquitter du montant de consignation. Ce montant a été fixé par le tribunal et nous prenons acte de cette décision et nous allons nous acquitter les jours à venir. La seconde particularité, c’est un délit de presse, caractérisé par une procédure spéciale », a-t- il expliqué.

Des femmes et hommes de médias ont constitué un mouvement de soutien à Moussa Yero Bah. L’avocat de la partie civile a déploré ce mouvement.  « Ce que je déplore du côté de la prévenue, on ne se défend pas dans la rue. Le combat judiciaire c’est prétoire, ce n’est pas à travers des manifestations. Si elle estime que c’est à tort qu’elle a été citée, c’est devant le prétoire qu’elle doit venir se défendre », dit-il.

Du côté de la défense, Maitre Salifou Béavogui promet de défendre Moussa Yéro Bah, car, estime-t- il, elle est innocente dans ce dossier. «Tout ce qu’on lui reproche c’est faux et ar-chi faux, rien n’est prouvé. Dans tous les ouvrages de droit, la caution est fixée en fonction du revenu de la partie civile. C’est un économiste qui a saisi le tribunal quand même, mais le tribunal a fixé la caution à un million et a renvoyé le dossier au 04 octobre. Mme Moussa Yéro Bah est innocente et nous allons le démontrer », promet-il.

Pour rappel, Diaraye Baldé, une jeune fille qui était enceinte de six mois et séquestrée à la maison centrale de Conakry, aurait été victime de viol par son oncle Mamadou Oury Diallo qui est l’auteur de sa grossesse. Etant une activiste des droits de la femme Moussa Yéro Bah a dénoncé cet acte, du coup, l’oncle a porté plainte au tribunal contre Moussa Yero Bah pour diffamation.

Rendez-vous est donc pris pour  le 04 octobre prochain au tribunal de première instance de Dixinn.

Cour Constitutionnelle: les manifestants dispersés à coup de gaz lacrymogènes 

Venus manifester leur opposition à la tentative de destitution de Kelefa Sall par les sept conseillers de la cour constitutionnelle, les manifestants ont été dispersées à coup de gaz lacrymogènes .
Selon nos informations, les forces de l’ordre ont dispersé certains manifestants jusque dans les concessions de Kaloum.
Il faut rappeler que ces manifestants sont composés des membres d’une partie de la société civile notamment les forces sociales de Guinée et la cellule balai citoyen, de certains responsables et militants des partis politiques dont le Dr Faya Millimono président du parti Bloc Libéral, Dr Fode Oussou Fofana vice-président de l’UFDG et des syndicalistes.
Pour rappel , les 7 conseillers de la cour constitutionnelle ont déposé une motion de défiance à l’encontre de Kelefa Sall , président de la dite institution.
Des observateurs parlent plutôt d’une main noire qui serait derrière cette crise pour des motifs non encore élucidés.
Nous y reviendrons

Plusieurs journalistes appelés à la barre dans différentes juridictions du pays 

Kaloum (journaldeconakry.com) – Trois journalistes de la radio Nostalgie sont convoqués à comparaître ce jeudi 27 septembre 2018 à la direction de la police judiciaire (DPJ) sise à Kaloum.

Siddy Diallo, Ibrahima Lincoln Soumah et Thierno Maadjou Bah sont les concernés dans cette affaire.
Selon nos confrères , ils répondront à cette convocation dont, il faut le préciser, on ignore encore les motifs.
Initialement prévue à 10heures, l’heure vient d’être repoussé pour 14 heures.

Tout porte à croire que ces convocations sont liées à l’exercice de leur métier, car, ces trois journalistes cités sont tous animateurs d’une émission phare au sein de leur médium.

Par ailleurs, il faut souligner que notre consœur Moussa Yero Bah, journaliste à la radio Espace, activiste et défenseure des droits de l’homme est attendue dans les prochaines heures au tribunal de première instance de Dixinn. Elle est accusée de diffamation par un violeur.

Affaires à suivre

Les députés de retour à l’assemblée nationale le 05 octobre

Conakry (journaldeconakry.com) – Les députés de la nation vont retourner à l’assemblée nationale le 05 octobre. C’est pour la deuxième session ordinaire de l’année 2018, dite session budgétaire. Cette session ordinaire débutera à partir de 10 heures.

L’information a été rendue publique via un communiqué de presse.

Le bureau du parlement, a appelé les députés en situation de voyage à regagner la capitale pour prendre part aux travaux.

Cette session budgétaire intervient juste un mois après une session extraordinaire portant essentiellement sur l’adoption de la loi de finances rectificative 2018.

Une loi de finances rectificative qui marquée par une baisse des prévisions budgétaires de l’Etat.

Présentation des premiers résultats de l’opération d’assainissement du fichier du personnel enseignant

C’est après trois mois de travaux, que les premiers résultats de cette opération sont présentés à la presse nationale.

L’opération a consisté à recenser les enseignants en situation de classe, les encadreurs au niveau préfectoral et régional à travers le département de l’administration du territoire. Ceci sur instruction du chef de l’État.

Au cours d’une conférence de presse conjointement animée par le Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation ,le conseiller chargé des questions de l’enseignement supérieur à la présidence et le secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique il a été indiqué que sur 44 mille 493 fonctionnaires relevant du Ministère de l’éducation nationale 32 mille 232 agents se trouvent à l’intérieur du pays dont 3 mille 605 dans le personnel administratif (directeur d’école,documentaliste,archive ,DPE, DCE et IRE)
20 mille 042 sont en situation de classe au primaire,8 mille 585 en situation de classe dans les collèges et lycées ,1284 ont leurs salaires domiciliés au MEN-A pour lesquels un contrôle est en cours et qui devrait s’achever ce mercredi. Au cours du recensement,Il n’a pas été possible de retrouver 11 mille 148 agents.

C’est 11 mille 148 ont pourtant leurs salaires domiciliés dans le secteur à travers ses structures déconcentrées dans tout le pays . L’opération en cours donc consiste à les identifier et à savoir ce qu’ils font.

Dans son intervention, le Ministre de l’Education Nationale a affirmé que l’authenticité de ces différentes listes obtenues après le recensement a été certifiée par les gouverneurs,les préfets et sous préfets en y apposant leurs signatures et leurs cachets. Elles comportent des renseignements précis sur les lieux de travail, la région, la préfecture, la sous préfecture,le numéro matricule, les noms et les prénoms de chaque enseignant . Les listes ont été ensuite transmises au ministre de l’administration du territoire pour être numérisées par une équipe mise en place à cet effet par la société inovatec Guinée .

Ainsi une base de données générales a été générée et comparée avec le fichier des enseignants issus de la division solde .

L’objectif de ce contrôle physique est non seulement de faire l’état des lieux de la situation exacte du personnel enseignant mais aussi et surtout de pouvoir gérer dans les conditions de transparence,d’objectivité et d’équité . Cela permettra de décider en toute connaissance de cause des conditions d’amélioration et de valorisation de la fonction enseignante pour une éducation de qualité pour tous.

Pour sa part,le secrétaire général du ministère de la Fonction Publique a martelé que les salaires de ces 11 mille 148 agents non trouvés ont été gelés. Ils ne les recevront qu’après justification sur les bases bien données. Ceux qui ne se présenteront pas au delà de 3 mois seront simplement radiés de la Fonction Publique.

La rencontre à aussi permis aux journalistes présents de poser de nombreuses questions notamment celles liées à la rentrée scolaire prévue le 3 octobre prochain. Sur cette rentrée menacée par un avis de grève le Ministre Sangaré a invité tous les syndicats à se joindre à l’État pour assainir le fichier des enseignants en vue de trouver le nombre exact d’enseignants en situation de classe et le personnel de l’administration scolaire dans le pays.Il a invité tous les enseignants à rejoindre les classes le 3 octobre et les parents d’élèves à laisser les enfants reprendre le chemin de l’école.

Déjà sur le terrain des efforts sont en cours notamment la construction,la rénovation et l’assainissement des écoles pour accueillir les élèves et les enseignants.